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Posté(e)
L'école dans laquelle je travaille "tourne" bien, mais je ne m'en attribue pas tous les mérites.

Sans t'en attribuer tous les mérites, ne mésestime surtout pas ton importance. Les adjoints qui s'impliquent, c'est parce que tu leur permets de s'impliquer; les adjoints qui respectent tes prérogatives, c'est parce que tu es respectable; si tu peux compter sur eux, c'est parce qu'is peuvent compter sur toi. Je ne crois absolument pas que les bonnes choses tombent toutes rôties. C'est le directeur qui impulse et qui donne le "la", pas l'inverse.

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Posté(e)
L'école dans laquelle je travaille "tourne" bien, mais je ne m'en attribue pas tous les mérites.

Sans t'en attribuer tous les mérites, ne mésestime surtout pas ton importance. Les adjoints qui s'impliquent, c'est parce que tu leur permets de s'impliquer; les adjoints qui respectent tes prérogatives, c'est parce que tu es respectable; si tu peux compter sur eux, c'est parce qu'is peuvent compter sur toi. Je ne crois absolument pas que les bonnes choses tombent toutes rôties. C'est le directeur qui impulse et qui donne le "la", pas l'inverse.

Bah écoute, je ne me sens pas si indispensable dans l'école, mais pour ce soir, je vais prendre un peu de tes "compliments", ça fait toujours du bien d'entendre dire que ce qu'on fait n'est pas vain :lol:

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L'école dans laquelle je travaille "tourne" bien, mais je ne m'en attribue pas tous les mérites.

Sans t'en attribuer tous les mérites, ne mésestime surtout pas ton importance. Les adjoints qui s'impliquent, c'est parce que tu leur permets de s'impliquer; les adjoints qui respectent tes prérogatives, c'est parce que tu es respectable; si tu peux compter sur eux, c'est parce qu'is peuvent compter sur toi. Je ne crois absolument pas que les bonnes choses tombent toutes rôties. C'est le directeur qui impulse et qui donne le "la", pas l'inverse.

Cela dit, ce n'est pas forcément parce que le directeur n'est pas respectable que ça se passe mal dans certaines écoles où les collègues ne les respectent pas ...

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Une directrice ou un directrice n'aurait-il pas le droit d'être fier de son travail? Nous sommes heureux quand nos élèves réussissent, comme directeur je revendique le droit d'être content et fier de mon travail quand mon école "tourne".

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Je n'ai pas écrit le contraire et je suis fière du travail que j'ai effectué lorsque j'étais directrice, même si j'ai choisi de reprendre un poste d'adjoint, les conditions pour exercer ma fonction correctement ne me semblant pas optimum, mais j'ai des amis qui ont galéré, notamment à cause de leurs collègues qui ne les respectaient pas, mais ils faisaient pourtant du bon travail et étaient quand même respectables.

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mais j'ai des amis qui ont galéré, notamment à cause de leurs collègues qui ne les respectaient pas, mais ils faisaient pourtant du bon travail et étaient quand même respectables.

Tout à fait vrai!

Posté(e)

Je n'ai pas écrit le contraire et je suis fière du travail que j'ai effectué lorsque j'étais directrice, même si j'ai choisi de reprendre un poste d'adjoint, les conditions pour exercer ma fonction correctement ne me semblant pas optimum, mais j'ai des amis qui ont galéré, notamment à cause de leurs collègues qui ne les respectaient pas, mais ils faisaient pourtant du bon travail et étaient quand même respectables.

Une directrice pas respectée par certains collègues, c'est le cas dans mon école.

Ca me désole, ça la désole. Je pense être objective pourtant, notre collègue est très investie, diplomate, humaine ....

Enfin bref, sur ce coup là :unsure:

Posté(e)

On ne peut hélas exclure l'existence des mauvais coucheurs, qui souvent transposent leur mal-être dans une vision conflictuelle des rapports humains au travail. Ce qui va de pair en général avec une incapacité à travailler en équipe et un égocentrisme forcené. On peut constater aussi souvent dans ce cas le besoin de créer au sein de l'équipe un sous-groupe pair dominant/dominé qui fera du refus son unique mode d'action.

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Tiens, je vais poster mon vécu de "volontaire direction" cette année.

Je suis T2, donc aucune expérience dans la direction (et dans mon niveau actuel PS MS, très peu). Mais j'ai quand même coché la case, quitte à en chier un peu en début d'année. La prime, dérisoire, n'y est pas étrangère, je l'avoue. Mais c'est surtout la peur de finir en ASH qui m'a poussé, avoir une direction, c'est un peu le choix du roi chez nous.

Alors y'a des jours où je me dis que j'aurais mieux fait de ne rien cocher, j'aurais fini brigade comme ceux de ma promo avec des postes pas loin de chez moi et moins de pression.

Mais y'a aussi des jours où sincèrement, j'adore ce que je fais.

Etre déchargé le vendredi aide énormément même si j'y passe quand même beaucoup de temps aussi : 8h-17h tous les jours, c'est le minimum syndical. Et encore, j'y suis allé plus d'une semaine entière pendant le mois d'aout car la tempête avait détruit des salles entières, parceque base élève me terrifiait (à juste titre !) et que j'avais très peur de la gestion de l'argent et surtout de faire des erreurs, et j'y reviens à chaque mercredi libéré et c'est limite si je ne mange pas dans mon bureau chaque midi.

Pour autant, j'ai pas l'impression que ça fait "trop" : mon bureau est nickel, c'est rangé, les papiers sont faits et j'ai pas excessivement de trucs à la bourre. Alors, j'ai peut être la chance d'être en maternelle et qu'au niveau administratif, c'est sans doute plus léger mais voilà, comme le dis Pascal Oudot, je suis super fier quand je pars et que tout est fait. C'est sûr que comparativement à mon année de stagiaire où j'étais sans problème à 70H/semaine en moyenne, c'est léger là.

Et au début, c'était pas gagné : collègues en fin de carrière avec des habitudes, l'ancienne directrice qui faisait TOUT...et bien il a fallu changer des choses et impliquer davantage les collègues, ce qu'elles ont fait sans problème. La grosse difficulté est justement de faire accepter que les choses changent. Au début j'entendais énormément "ah, ça, c'est machine qui le faisait". Et bien plus maintenant.

La contrepartie ? Car faut pas se leurrer, c'est loin d'être idyllique) on est jamais à 100% dans sa classe, physiquement bien sûr, mais aussi mentalement ("ah tiens, faut que je rappelle...ah j'ai un tableau à remplir..." et que du coup, je trouve que la préparation de classe s'en ressent fortement mais c'est un choix que j'ai fait cette année de privilégier la direction pour être validé comme directeur et donc obtenir un poste plus vite.

Donc tout ça pour dire, que je pense qu'il faut essayer. Moi la carotte c'est en effet d'obtenir un poste fixe plus vite, de préférence là où je le demande.

Une fois que ce sera fait, là je lâcherai la direction.

Posté(e)

On ne peut hélas exclure l'existence des mauvais coucheurs, qui souvent transposent leur mal-être dans une vision conflictuelle des rapports humains au travail. Ce qui va de pair en général avec une incapacité à travailler en équipe et un égocentrisme forcené. On peut constater aussi souvent dans ce cas le besoin de créer au sein de l'équipe un sous-groupe pair dominant/dominé qui fera du refus son unique mode d'action.

Ca se passe effectivement comme cela, Pascal.

On a un noyau de 4/5 collègues qui forment un clan :ce sont des jeunes collègues, qui "aboient" beaucoup, se disputent avec d'autres lors des CM, et même un d'entre eux qui téléphone à l'IEN quand il juge que l'école dysfonctionne.

Nous autres, les autres collègues, on fait l'objet de critiques diverses, qui relèvent de jugements de valeur, du type, nos vêtements ou autres .....

Je suis très mal à l'aise, notre directrice a de l'ancienneté mais se laisse dévorer par ces quelques collègues.

Elle n'ose pas se les mettre à dos encore davantage.

L'IEN est au courant de l'ambiance et est même venue l'an dernier à un CM remettre les pendules à l'heure et pour re-crédibiliser notre directrice.

Je ne sais pas trop où on va comme cela, mais tout cela est très malsain. Notre directrice part en retraite dans 3 ans, je suppose qu'elle va tenter d'aller jusqu'au bout dans l'école et dans ses fonctions. Quelle tristesse de finir sa carrière comme cela après avoir tant donné. Cette école est devenue un nid de vipères. Etonnant que de si jeunes collègues se comportent comme cela.

Pour ma part, je vais faire le mouvement en février, pour me rapprocher de mon domicile et faciliter la gestion de mes enfants.

Posté(e)

Tiens, je vais poster mon vécu de "volontaire direction" cette année.

Je suis T2, donc aucune expérience dans la direction (et dans mon niveau actuel PS MS, très peu). Mais j'ai quand même coché la case, quitte à en chier un peu en début d'année. La prime, dérisoire, n'y est pas étrangère, je l'avoue. Mais c'est surtout la peur de finir en ASH qui m'a poussé, avoir une direction, c'est un peu le choix du roi chez nous.

Alors y'a des jours où je me dis que j'aurais mieux fait de ne rien cocher, j'aurais fini brigade comme ceux de ma promo avec des postes pas loin de chez moi et moins de pression.

Mais y'a aussi des jours où sincèrement, j'adore ce que je fais.

Etre déchargé le vendredi aide énormément même si j'y passe quand même beaucoup de temps aussi : 8h-17h tous les jours, c'est le minimum syndical. Et encore, j'y suis allé plus d'une semaine entière pendant le mois d'aout car la tempête avait détruit des salles entières, parceque base élève me terrifiait (à juste titre !) et que j'avais très peur de la gestion de l'argent et surtout de faire des erreurs, et j'y reviens à chaque mercredi libéré et c'est limite si je ne mange pas dans mon bureau chaque midi.

Pour autant, j'ai pas l'impression que ça fait "trop" : mon bureau est nickel, c'est rangé, les papiers sont faits et j'ai pas excessivement de trucs à la bourre. Alors, j'ai peut être la chance d'être en maternelle et qu'au niveau administratif, c'est sans doute plus léger mais voilà, comme le dis Pascal Oudot, je suis super fier quand je pars et que tout est fait. C'est sûr que comparativement à mon année de stagiaire où j'étais sans problème à 70H/semaine en moyenne, c'est léger là.

Et au début, c'était pas gagné : collègues en fin de carrière avec des habitudes, l'ancienne directrice qui faisait TOUT...et bien il a fallu changer des choses et impliquer davantage les collègues, ce qu'elles ont fait sans problème. La grosse difficulté est justement de faire accepter que les choses changent. Au début j'entendais énormément "ah, ça, c'est machine qui le faisait". Et bien plus maintenant.

La contrepartie ? Car faut pas se leurrer, c'est loin d'être idyllique) on est jamais à 100% dans sa classe, physiquement bien sûr, mais aussi mentalement ("ah tiens, faut que je rappelle...ah j'ai un tableau à remplir..." et que du coup, je trouve que la préparation de classe s'en ressent fortement mais c'est un choix que j'ai fait cette année de privilégier la direction pour être validé comme directeur et donc obtenir un poste plus vite.

Donc tout ça pour dire, que je pense qu'il faut essayer. Moi la carotte c'est en effet d'obtenir un poste fixe plus vite, de préférence là où je le demande.

Une fois que ce sera fait, là je lâcherai la direction.

C'est une stratégie, et on peut te comprendre facilement :)

Et cette expérience de la direction que tu auras eue, c'est toujours riche en connaissances et aplomb pour la suite ...

Posté(e)

Je n'ai pas écrit le contraire et je suis fière du travail que j'ai effectué lorsque j'étais directrice, même si j'ai choisi de reprendre un poste d'adjoint, les conditions pour exercer ma fonction correctement ne me semblant pas optimum, mais j'ai des amis qui ont galéré, notamment à cause de leurs collègues qui ne les respectaient pas, mais ils faisaient pourtant du bon travail et étaient quand même respectables.

Une directrice pas respectée par certains collègues, c'est le cas dans mon école.

Ca me désole, ça la désole. Je pense être objective pourtant, notre collègue est très investie, diplomate, humaine ....

Enfin bref, sur ce coup là :unsure:

Il appartient aux autres collègues de ne pas entrer le jeu de ceux qui ne la respectent pas et également de s'opposer à des actes irrespectueux plutôt que de se taire et ne pas prendre parti.

Car le silence des pantoufles est au moins aussi dangereux que le bruit des bottes.

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