Zarko Posté(e) 21 août 2014 Posté(e) 21 août 2014 Ça m'étonnerait fort que le projet du gdid voit le jour... Aucun intérêt pour l'État...qui nous bloque les salaires depuis des lustres. Sinon je ne vois pas vraiment ce que ça apporte de plus...
montagny Posté(e) 21 août 2014 Posté(e) 21 août 2014 Sauf que jusqu'à nouvel ordre, il n'y a pas de membres du GDID en CTM... Et que le SNUipp, comme les autres syndicats, s'entretiennent régulièrement avec le Ministère. Alors, masturbez-vous autant que vous voulez mais ceci est un fait : nous participons aux décisions, pas vous. Vous avez été reçus avant le groupe de travail auquel vous ne participez pas contrairement aux syndicats. Pourquoi le ministre vous aurait-il reçu après la tenue du groupe de travail ? Quel intérêt à cela ? Outre la grande vulgarité du message, je ne peux m'empêcher de bondir sur le fond. Je ne suis pas au GDID, je ne suis qu'un petit pion qui devrait être représenté par les syndicats parce que normalement, représenter le personnel dans son ensemble et ses demandes c'est ça leur boulot... Tout à fait d'accord. Les syndicats qui travaillent avec le GDID le font dans l'intérêt d'une partie des enseignants. Tout le monde dans chaque syndicat n'est pas d'accord avec le projet du GDID mais il y a discussion et argumentation : comment satisfaire les directeurs en faisant un projet qui puisse convenir au plus grand nombre des enseignants dans leur ensemble. Le Snuipp ne met même pas le projet sur la table donc pas de discussion. Dès que l'on titille le Snuipp Fredo a l'impression qu'on lui arrache un orteil. Autant je suis syndiqué mais jamais je ne serai syndicaliste dans le sens de Fredo, éclairer oui, aveugler non. Je ne cherche pas à surdimensionner la puissance du GDID mais juste noter qu'il devient au fil des ans un interlocuteur sérieux pour le MEN à travers ou non de syndicats.
montagny Posté(e) 21 août 2014 Posté(e) 21 août 2014 Ça m'étonnerait fort que le projet du gdid voit le jour... Aucun intérêt pour l'État...qui nous bloque les salaires depuis des lustres. Sinon je ne vois pas vraiment ce que ça apporte de plus... De ce côté je suis d'accord avec toi. Le seul intérêt pour le MEN de créer un statut pour les directeurs primaires sera de l'aligner sur le secondaire en chargeant la barque des responsabilités afin d'en faire l'interlocuteur officiel des communes et de l'Etat et ainsi renvoyer les IEN au domaine régalien de l'éducation ; en refusant la proposition du GDID certains syndicats vont faire le jeu de cette dérive possible.
Florent Posté(e) 21 août 2014 Posté(e) 21 août 2014 Bonsoir, j'interviens en tant que modérateur pour rappeler la charte : Ce forum se veut un lieu convivial et agréable où règne la courtoisie. Comprenez bien que les discussions sont destinées à alimenter les conversations, non à provoquer l'animosité : libre à vous de discuter, mais non de lancer des défis ou de vous livrer à des attaques personnelles.Les débats stériles et disputes seront donc supprimés et leurs auteurs seront modérés ou bannis. Je vais donc supprimer quelques messages hors charte.
Zarko Posté(e) 21 août 2014 Posté(e) 21 août 2014 Ça m'étonnerait fort que le projet du gdid voit le jour... Aucun intérêt pour l'État...qui nous bloque les salaires depuis des lustres. Sinon je ne vois pas vraiment ce que ça apporte de plus... De ce côté je suis d'accord avec toi. Le seul intérêt pour le MEN de créer un statut pour les directeurs primaires sera de l'aligner sur le secondaire en chargeant la barque des responsabilités afin d'en faire l'interlocuteur officiel des communes et de l'Etat et ainsi renvoyer les IEN au domaine régalien de l'éducation ; en refusant la proposition du GDID certains syndicats vont faire le jeu de cette dérive possible. S'il y a un statut de directeurs, il y aura forcément disparitions des IEN ou du moins une diminution (là on peut disserter longtemps sur le pour ou contre....)
Polythene Pam Posté(e) 22 août 2014 Posté(e) 22 août 2014 Puisque le modérateur s'en mêle, je peux enfin revenir sans risquer de me faire insulter (ou bien ?), enfin j'espère. Quoi qu'il en soit, je ne manquerai plus d'y faire appel moi aussi, parce que, effectivement, ça commence à bien faire les agressions gratuites. On a le droit de ne pas être d'accord, mais pas de jeter son fiel, d'user de vulgarité ou de méchanceté stupide. Le rôle du directeur, en 2014, ressemble de plus en plus à celui du chef d'établissement, les moyens et les marges de manoeuvre en moins : en effet, notre si bienveillante hiérarchie nous demande peu ou prou de piloter nos écoles, nos équipes, comme n'importe quel responsable de quelque chose. Nos responsabilités sont croissantes, nos mains liées, et en cas de problème, contrairement aux principaux ou proviseurs, nous ne pouvons pas nous appuyer sur un principal adjoint, un CPE ou un COP à demeure..... La partie administrative n'est que la partie visible de l'iceberg, et on peut très bien ne pas renvoyer pour la semaine dernière des documents toujours urgents et souvent sans intérêt. Perso, la corbeille de bureau et celle de l'ordinateur sont mes endroits préférés de classement. Ce n'est pas l'administratif qui plombe le plus, bien que ce soit parfois pénible. C'est tout le reste. Alors, que l'on ait peur de la territorialisation de l'Ecole primaire, je le conçois, et je partage ces crainte pleinement. Que l'on pense à une revalorisation et à une reconnaissance pour l'ensemble de la profession, bien sûr, j'adhère complètement. Mais en ce qui concerne la direction d'école, on nage en plein surréalisme, puisque les responsabilités s'accroissent sans que, ni le statut de l'Ecole (car l'Ecole Primaire non plus, n'a pas de statut, elle est un morceau de la commune, rien d'autre, ce qui d'ailleurs, pose parfois problème....) et encore moins celui éventuel des directeurs ne sont évoqués. Ubu roi. Comme d'hab, on met la charrue avant les bœufs et on rend le travail impossible. Plusieurs solutions : soit effectivement, on reprécise le rôle des IEN (et ce ne serait pas du luxe) en terme de responsabilités et de pilotage. Mais dans ce cas, il faudrait que ces personnes redeviennent des gens de terrain et soient davantage présents, sans doute plus nombreux...et ça, c'est pas gagné.... Ou alors, et c'est ce qui se profilerait davantage que la main-mise de la commune sur l'Ecole, celle-ci devient une annexe du collège et le chef d'établissement devient alors le pilote en titre. Je suis d'ailleurs étonnée que personne ne hurle au loup à ce sujet alors que la menace, s'il y en a une, est là (c'est un projet évoqué par mult ministres) : avoir comme chef quelqu'un qui ne connait pas grand'chose au primaire et qui proposerait de gérer l'affaire comme un collège (bien sûr, j'imagine le pire des cas.....). Je ne suis pas sûre que ce soit vraiment une bonne chose, d'autant que nous aurions alors deux supérieurs hiérarchiques dans la place, l'IEN et le chef d'établissement.... Avec dans le pire des cas justement, la condescendance qui va de pair avec le pilotage de personnels du primaire par un personnel du secondaire. Mais alors dans ce cas, le directeur d'école n'a plus lieu d'être, il ne serait qu'une courroie de transmission, un enseignant vraiment comme les autres avec une mission particulière. En cas de problème, hop, on envoie au collège. Et puis tout l'administratif reviendrait aux secrétaires et aux comptables de ce même collège, avec BE et AFFELNET. Plus de directeur, donc plus de proximité, plus de travail de fond avec les partenaires, parents, CMPP, élus etc.... Une école soumise au secondaire, nous serions pour le coup alors, des sous-profs (comme cela avait été dit au moment de la création du corps des PE....), dépendants du collège. Ou bien on s'attaque à la reconnaissance du taf, à la revalorisation de tous, et aussi du directeur. Pas de pouvoir hiérarchique, il y aurait toujours les IEN pour ça. Mais avec de vrais moyens, de vrais objectifs réalisables, plus de mains liées. Et à mon humble avis, ceci passerait avec un statut. Ou enfin, on enlève les prérogatives de pilotage et les responsabilités accrues depuis 25 ans, et on fait comme avant 1989. Mais la notoriété et le respect en moins, car ce sont ces deux points essentiels qui ont disparu ces dernières années, en même temps que la revalorisation salariale et la reconnaissance.
ColdTurkey Posté(e) 22 août 2014 Posté(e) 22 août 2014 ... notre si bienveillante hiérarchie nous demande peu ou prou de piloter nos écoles, nos équipes, comme n'importe quel responsable de quelque chose. Nos responsabilités sont croissantes, nos mains liées, et en cas de problème, contrairement aux principaux ou proviseurs, nous ne pouvons pas nous appuyer sur un principal adjoint, un CPE ou un COP à demeure..... Ce point est particulièrement intéressant. Pourquoi le directeur devrait-il piloter ses équipes? Et dans quelles mesures? Si on se réfère au collège, les profs font leur travail. Après les piloter pour qu'ils travaillent tous dans le même sens, je crois que peu de directeurs de collège s'y essaient. Il suffit de regarder le nombre de professeurs de collège lors de rencontres ou l'harmonisation des devoirs et évaluations. Ils gèrent la boîte et laissent faire leurs profs dans leurs classes. Au niveau de l'école, la hiérarchie souhaite des personnels malléables qui font tout ce qu'elle demande. Et dans l'ensemble, elle réussit : projet d'école, livret de compétences et paperasse dans tous les sens. Elle réussit même à faire faire à des enseignants des enseignements qu'ils ne savent pas faire (anglais, informatique ou autres), le tout sans formation (ou presque). Les Professeurs des écoles sont de gentils petits exécutants dociles (oui, je sais, c'est provocateur!). Et nos directeurs sont dans la droite ligne de ce phénomène. Aussi bien professeurs des écoles que directeurs, nous acceptons toutes les dérives et les justifions car c'est notre bienveillante hiérarchie qui nous le demande. C'est donc notre mission ultime, un devoir sacré que de répondre positivement. L'erreur n'est-elle pas là : avoir accepté toutes les demandes de notre bienveillante hiérarchie sans réagir et continuer dans le même sens en allant vers une politique d'entreprise? L'école n'est pas une entreprise, elle ne doit pas se piloter comme telle, l'enfant n'est pas un produit et l'enseignant ne produit pas du savoir. Nous dérivons petit à petit dangereusement et nous l'acceptons. En ce sens, nous sommes totalement responsables de ce qu'est devenue notre Ecole.
tina3513 Posté(e) 22 août 2014 Posté(e) 22 août 2014 Je ne pense pas que les IEN vont disparaitre. Ils sont le tampon entre les décisions des IA(et du ministère) et les différentes écoles. Même si nous râlons beaucoup sur eux, leur travail n'est pas facile à faire non plus. Dans le secondaire, il y a une notation des inspecteurs et des proviseurs (ou principals (tiens! On dit principals ou principaux)). Note administrative pour les directeurs et notes pédagogiques pour les inspecteurs. Un jour, on va bien nous dire qu'à vouloir le même statut que les profs du secondaire, il faut avoir la même notation.
carrie62 Posté(e) 22 août 2014 Posté(e) 22 août 2014 Je ne suis pas d'accord pour que les directeurs deviennent les supérieurs des adjoints. Je parle en connaissance de cause car j'ai l'expérience des 2 casquettes!!! Cette année, j'ai expérimenté (pas à temps plein heureusement) une directrice qui se prenait pour la supérieure des autres et c'était l'horreur!!! Ambiance de m... Tous les enseignants étaient soudés contre elle. Elle n'hésitait pas à critiquer le travail des autres, à nous reclaquer et nous rabaisser devant les autres collègues ou les élèves. Je pense même qu'elle critiquait les enseignants lorsqu'elle voyait les parents!!! C'était elle qui savait tout, faisait tout bien!!!!!!!! En conclusion, 5 collègues sur 8 ont obtenu leur changement. Les 2 collègues restants car n'ayant eu aucun de leurs voeux n'étaient pas ravis du tout!!!
Zarko Posté(e) 22 août 2014 Posté(e) 22 août 2014 Voilà, tout ce que vous dîtes est vrai...après, il faut aussi ne pas oublier les statuts de fonctionnaires d'Etat et savoir que les deux seuls syndicats d'inspecteurs sont affiliés à l'UNSA ou à la FSU (mais là j'ouvre une boîte de Pandore !)
Zarko Posté(e) 22 août 2014 Posté(e) 22 août 2014 Je ne suis pas d'accord pour que les directeurs deviennent les supérieurs des adjoints. Je parle en connaissance de cause car j'ai l'expérience des 2 casquettes!!! Cette année, j'ai expérimenté (pas à temps plein heureusement) une directrice qui se prenait pour la supérieure des autres et c'était l'horreur!!! Ambiance de m... Tous les enseignants étaient soudés contre elle. Elle n'hésitait pas à critiquer le travail des autres, à nous reclaquer et nous rabaisser devant les autres collègues ou les élèves. Je pense même qu'elle critiquait les enseignants lorsqu'elle voyait les parents!!! C'était elle qui savait tout, faisait tout bien!!!!!!!! En conclusion, 5 collègues sur 8 ont obtenu leur changement. Les 2 collègues restants car n'ayant eu aucun de leurs voeux n'étaient pas ravis du tout!!! Cas typique... mais généralement, la roue tourne à un moment ou un autre et c'est la directrice qui se barrera (sauf si elle est aussi l'épouse ou l'amante d'un élu local ou de l'IEN....)(vu aussi...)
ColdTurkey Posté(e) 22 août 2014 Posté(e) 22 août 2014 Tous les enseignants étaient soudés contre elle. Elle n'hésitait pas à critiquer le travail des autres, à nous reclaquer et nous rabaisser devant les autres collègues ou les élèves. Que se passerait-il si un principal se permettait ce type de comportement vis-à-vis de l'ensemble de ses professeurs? Pourquoi est-ce possible chez nous? Un statut améliorerait-il la situation et nous protègerait-il de ce type de comportement?
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