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Goëllette

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On ne peut pas réclamer l'équité d'un côté et la refuser de l'autre, c'est absurde. Surtout avec des arguments "statistiques". Et quel rapport avec la progressivité de l'impôt? Moi dans la même optique je réclame alors la parité "statistique" dans mon métier... Comme en plus je bosse en maternelle on est mal barrés.

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ce seront toujours les femmes, de toute façon qui s'arrêteront, pour les congés parentaux

Pas d'accord avec ce genre d'affirmation. J'aurais écrit un truc du même style mais inversé je me serais fait lyncher. A partir du moment où il y a un "avantage" -ce sont les termes que vous utilisez- soit il est équitable donc appliqué à tous sans distinction de quoi que ce soit, soit il est supprimé.

A condition que les hommes s'arrêtent réellement pour pouvoir élever leurs enfants, oui.

C'était l'idée d'origine, non, de compenser les périodes pendant lesquelles les femmes ne cotisent plus car elles s'arrêtent pour élever leurs enfants ?

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ce seront toujours les femmes, de toute façon qui s'arrêteront, pour les congés parentaux

Pas d'accord avec ce genre d'affirmation. J'aurais écrit un truc du même style mais inversé je me serais fait lyncher. A partir du moment où il y a un "avantage" -ce sont les termes que vous utilisez- soit il est équitable donc appliqué à tous sans distinction de quoi que ce soit, soit il est supprimé.

Tu as les statistiques sous la main ?

Parce que comme le dit Guipée, appliquons déjà l'égalité de salaire aux femmes. Ensuite peut-être qu'on verra plus d'hommes prendre des congés parentaux.

Nier que ce sont les femmes qui les plus souvent (je parle ici de statistiques INSEE, de plus il suffit de bosser en maternelles pour voir que les hommes qui prennent RV chez le médecin pour leurs gosses sont en minorité - rapport au temps, au salaire etc...) voient leurs carrières freinées c'est juste prendre le problème à l'envers.

Les femmes enceintes souffrent de discriminations dans tous les corps de métier, même chez les instits ce n'est parfois pas simple. Qu'elles bénéficient d'un avantage pour tenter de rééquilibrer cet état de fait ne me choque pas du tout. C'est ce que dit Laurence la base des politiques de discrimination positive, qui sont parfois arrêtées. Ex : aux US les quotas pour les minorités afro pour rentrer à la fac qui vont être supprimées.

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Est-ce qu'on ne confondrait pas ici l'égalité avec l’indifférenciation ?

Il me semble que beaucoup de femmes auront toujours besoin de congés médicaux spécifiques avant et après l'accouchement.

L'égalité serait d'assurer les nécessités spécifiques des mères et des pères sans que cela impacte le déroulement de carrière et la retraite.

Aurais-je tout mal compris ?

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http://www.la-retraite-en-clair.fr/cid3190692/les-inegalites-hommes-femmes-face-retraite.html

Pour info, un CV avec 4 mômes...

- est un tue l'amour si c'est une femme ("tout le temps absente", "horaires pas extensibles" ...)

- est un élément très positif si c'est un homme ("il a besoin de faire chauffer la marmite, on pourra lui demander tout ce qu'on veut")

Sans compter, lorsqu'on est "en poste", que pendant les congés maternités, les augmentations individuelles, tu ne les touches pas (vécu), tes collègues sans utérus si.

Cela influe sur la carrière, la rémunération, et donc les droits à retraite.

Alors ce monsieur qui veut le beurre , l'argent du beurre, et le c l de la crémière :getlost:

PS: la durée minimale d'arrêt n'étant pas atteinte en cas d'adoption (puisque pas de congé) ni en cas de grossesse multiple (car juste "singleton +2 semaines" ) jusque 1985 environ, il y a une paire de femmes qui sont/ ont été dans la mouise le moment venu.

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Lecavalier, pourrais-tu, s'il te plait, réduire ta signature, en l'espaçant moins, par exemple, parce que du coup, tes posts sont difficilement lisibles.

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On ne peut pas réclamer l'équité d'un côté et la refuser de l'autre, c'est absurde.

Qui refuse l'équité ici ? Personne je crois, pas moi en tous cas tu as dû mal me lire.

A partir du moment où il y a un "avantage" -ce sont les termes que vous utilisez- soit il est équitable donc appliqué à tous sans distinction de quoi que ce soit, soit il est supprimé.

Pour moi c'est là où ça coince dans ton argumentaire : "équitable" ça n'est pas, ça ne peut pas être équivalent à "appliqué à tous sans distinction".

Si on traite tout le monde sans distinction, on en arrive toujours à favoriser plus encore ceux qui l'étaient déjà à la base.

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Si on traite tout le monde sans distinction, on en arrive toujours à favoriser plus encore ceux qui l'étaient déjà à la base.

C'est un sophisme. L'équité implique qu'il n'y ait pas de favoritisme "à la base". Dans le système éducatif, nous sommes semble-t-il tous payés et traités de la même façon. Même chose pour:

appliquons déjà l'égalité de salaire aux femmes

Ensuite:

Nier que ce sont les femmes qui les plus souvent voient leurs carrières freinées

J'ai dit ça, moi?

J'ai peut-être quelques explications à apporter. Suite à sa seconde grossesse à 28 ans, mon épouse a déclenché une maladie rare qui l'a empêchée de travailler depuis. Elle est maintenant et depuis de longues années en retraite pour invalidité. Certes je ne me suis pas arrêté pour élever mes enfants -comment aurais-je pu le faire? Un demi-traitement de mi-temps comme ma femme a eu pendant longtemps ne fait pas vivre une famille-, mais j'ai eu comme beaucoup d'entre vous des journées doubles, pendant... très longtemps, avec mon épouse couchée 20h par jour. Je ne me plains pas, j'adore les enfants, j'ai adoré les miens, qui nous l'ont bien rendu parce qu'ils ont parfaitement compris la situation et nous le rendent toujours alors qu'ils sont adultes, mariés... Alors les "avantages", je les trouve bien amers. Quand on écrit que je veux

le beurre , l'argent du beurre, et le c l de la crémière

j'estime que c'est injuste. Je pense que notre pays à toujours cherché à valoriser la procréation, et que notre taux de natalité en est la juste rétribution. Faut-il pour autant différencier hommes et femmes dans l'obtention de droits consécutifs à leur éducation? Si un congé parental donne des droits aux mères pour la retraite, quel argument autoriserait à ne pas l'étendre aux pères?

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Si on traite tout le monde sans distinction, on en arrive toujours à favoriser plus encore ceux qui l'étaient déjà à la base.

C'est un sophisme. L'équité implique qu'il n'y ait pas de favoritisme "à la base". Dans le système éducatif, nous sommes semble-t-il tous payés et traités de la même façon.

Ce n'est pas un sophisme.

Je ne parle pas de "favoritisme à la base", je parle de personnes qui, à la base, sont plus favorisées que d'autres. Ou, si tu préfères, plus avantagées (je reconnais que pour être plus exacte j'aurais dû écrire "on en arrive toujours à favoriser plus encore ceux qui étaient déjà avantagés à la base", ce qui n'implique pas une idée de volontarisme).

Parce qu'on ne peut pas nier qu'on ne part pas tous avec les mêmes atouts en poche, non ? En vrac : les enfants des classes supérieures ont plus facilement accès à la réussite scolaire ; les personnes ayant de plus haut revenus aux soins médicaux ; les personnes ayant un nom à consonance française sont avantagés dans la course à l'emploi, au logement... on peut en citer d'autres, ce sont des faits.

Et justement, dans le système éducatif, nous sommes comme tu le dis tous payés et traités de la même manière, sauf que les faits sont têtus : le salaire moyen et la retraite des enseignantes sont malgré tout inférieurs à ceux des enseignants. L'égalité de traitement n'a donc pas amené à l'équité.

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Si on traite tout le monde sans distinction, on en arrive toujours à favoriser plus encore ceux qui l'étaient déjà à la base.

C'est un sophisme. L'équité implique qu'il n'y ait pas de favoritisme "à la base". Dans le système éducatif, nous sommes semble-t-il tous payés et traités de la même façon. Même chose pour:

appliquons déjà l'égalité de salaire aux femmes

Ensuite:

Nier que ce sont les femmes qui les plus souvent voient leurs carrières freinées

J'ai dit ça, moi?

J'ai peut-être quelques explications à apporter. Suite à sa seconde grossesse à 28 ans, mon épouse a déclenché une maladie rare qui l'a empêchée de travailler depuis. Elle est maintenant et depuis de longues années en retraite pour invalidité. Certes je ne me suis pas arrêté pour élever mes enfants -comment aurais-je pu le faire? Un demi-traitement de mi-temps comme ma femme a eu pendant longtemps ne fait pas vivre une famille-, mais j'ai eu comme beaucoup d'entre vous des journées doubles, pendant... très longtemps, avec mon épouse couchée 20h par jour. Je ne me plains pas, j'adore les enfants, j'ai adoré les miens, qui nous l'ont bien rendu parce qu'ils ont parfaitement compris la situation et nous le rendent toujours alors qu'ils sont adultes, mariés... Alors les "avantages", je les trouve bien amers. Quand on écrit que je veux

le beurre , l'argent du beurre, et le c l de la crémière

j'estime que c'est injuste. Je pense que notre pays à toujours cherché à valoriser la procréation, et que notre taux de natalité en est la juste rétribution. Faut-il pour autant différencier hommes et femmes dans l'obtention de droits consécutifs à leur éducation? Si un congé parental donne des droits aux mères pour la retraite, quel argument autoriserait à ne pas l'étendre aux pères?

Voilà Pascal, je comprends mieux maintenant ta façon d'intervenir: tu as eu les journées doubles et vécu de notre côté "obscur".

Votre situation de famille a été difficile et confrontée à des événements durs. (qui je l'espère s'est adoucie)

Je ne crois pas que tu serais intervenu de cette façon sinon.

POur les droits aux pères s'ils prennent le congé parental, évidemment!

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le beurre , l'argent du beurre, et le c l de la crémière

j'estime que c'est injuste. Je pense que notre pays à toujours cherché à valoriser la procréation, et que notre taux de natalité en est la juste rétribution. Faut-il pour autant différencier hommes et femmes dans l'obtention de droits consécutifs à leur éducation? Si un congé parental donne des droits aux mères pour la retraite, quel argument autoriserait à ne pas l'étendre aux pères?

Non, à condition qu'il y ait eu une rupture dans la carrière !

Je trouverais personnellement anormal de partir à la retraite plus tôt pour le simple fait que j'ai mis au monde des enfants.

Par contre, pour compléter les trimestres que je n'ai pas pu valider du fait que je me suis arrêtée, ça oui.

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