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Les actions contre la réforme des rythmes à la rentrée 2014


Zarko

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nombre de représentants syndicalistes s'intéressent surtout aux résultats des élections.

Ca nous (en tout cas m')intéresse, mais pas pour "racler" des voix, pour voir ce que les collègues pensent, pour savoir quelle marge de manoeuvre on aura, pour savoir combien de décharges on aura...

Et, à ceux auxquels ça ne plairait pas, ceux qui pensent que rien n'est fait..., sachez que les situations liées à la réforme sont horriblement ingérables, et nous, on doit d'abord préserver les collègues...

- Il y a ceux en sous service à qui on propose des services de ZIL (où, quand, comment?).

- Ceux qui dépassent, et aucun rattrapage de prévu

- Ceux qui, pour remplir leur quota horaire, se retrouve à faire un mercredi matin dans une classe pour boucher deux temps partiels, ce qui fait que les élèves ont 3 enseignants.

- Ceux qui sont en surnombre, et qui font perdre des postes (ben oui, parce que 0,1 ETP perdu * 30, ça fait 3 postes...). Du coup, des situations inhumaines apparaissent:on oblige une collègue dont le fils est gravement handicapé (il s'arrête de respirer et désature plusieurs fois par jour, il ne faut pas le quitter des yeux, ils se relaient avec son mari pour dormir...) à quitter son poste au CNED pour reprendre une classe....

- Ceux à qui on ferme une classe parce que les enfants d'origine étrangère ne sont pas revenus du pays et ne sont pas comptés par le DASEN, créant alors une grosse moyenne alors que....

- etc....

Alors, de nouveau, entendre dire qu'il n'y a que les élections qui comptent, que la réforme c'est génial, que les "trolls de FO" sont "mercantiles", ben, ça me donne la gerbe.

Quand par dessus, alors que je suis très attachée à la diversité d'opinion, on entend qu'on se déchire entre syndicats....

Oui, il est vrai que depuis la rentrée, je suis très énervée contre le Snuipp, qui va défendre les collègues (et ils ont raison) alors qu'ils ne nous ont pas appuyés sur l'abrogation de la réforme (qui est, faut-il le rappeler, l'origine de tous ces problèmes)

Non, je n'ai pas envie d'être conciliante avec l'administration quand j'ai une maman à qui on a dit que si elle voulait s'occuper de son fils handicapé, elle devait démissionner.... tout ça pour récupérer des postes gâchés par la diversité des amplitudes horaires dans les communes.

Alors, allez-y, votez blanc, la représentativité sera affaiblie, on sera encore plus pris pour des cons, et on aura encore moins de possibilités (en temps de décharge, en représentation en instance) pour défendre les collègues sur le terrain... Et on se prendra qu' "on ne fait rien, on ne sert à rien", etc...

Le troll de FO vous salue bien bas, et s'en va à ses maigres occupations syndicales et pédagogiques...

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Ces attaques ont été lancées me semble-t-il par un collègue syndicaliste encarté au SE-UNSA....

On en revient à la sempiternelle dichotomie entre les louables efforts déployés par les militants de terrain et les lamentables résultats obtenus par les directions nationales dès qu'il s'agit de négocier auprès des ministères.

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Ces attaques ont été lancées me semble-t-il par un collègue syndicaliste encarté au SE-UNSA....

On en revient à la sempiternelle dichotomie entre les louables efforts déployés par les militants de terrain et les lamentables résultats obtenus par les directions nationales dès qu'il s'agit de négocier auprès des ministères.

Mais je ne suis pas d'accord avec ça: je suis fière des décisions et des actions de ma direction nationale, qui sont les reflets de nos discussions en conseil syndical, elle n'est juste pas assez forte dans notre secteur pour dominer les débats. Comme je crois à la démocratie, j'en conclus que la majorité des PE sont en désaccord avec nous (ils en ont le droit). Sauf si les élections prouvent autre chose... Et c'est en ça que les élections sont importantes. Ca ne changera pas nos revendications, mais on verra si on est à côté de la plaque ou pas. Alors, si les PE ne votent pas...

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Quand je vois ce que devient notre Education Nationale, des enfants qui restent entre 4 murs 5 jours d'affilés, beaucoup y passe plus de 10 heures tous les jours pour 5h15 de cours dans des classes surchargées, le reste c'est club med dans le meilleur des cas, garderie de masse et payante (car ce qui n'est pas payé directement est pris sur les impôts +10% dans ma commune cette année...). Cette réforme est un véritable gâchis qui aurait pu peut-être fonctionné dans un contexte économique prospère mais là c'était couru d'avance!

Les enfants ne sont plus du tout concentrés et attentifs le jeudi et le vendredi après midi même en finissant à 15h30! Les personnels sont crevés (vous verrez dans la 2 ème période..) et doivent gérer des conflits qui naissent dans le périscolaire et se prolongent dans le scolaire...

80 organisations différentes dans un même département, des enfants en week end le vendredi à midi, c'est ça "le bon rythme pour l'enfant"? Et pendant ce temps le privé se frotte les mains!

Tout ça est pensé depuis des années, gauche droite confondus (ces mêmes rythmes était dans le programme de Sarkozy), pour casser l'Ecole publique, comme ils le font pour la santé, la Justice ou la Police. Notre statut est maintenant en très grand danger, quand on sera devant le fait accompli et qu'on vous demandera d'encadrer des mômes pendant 2 mois durant les vacances d'été pour le même salaire parce que nous serons territorialisés, on en reparlera...Il sera trop tard et les grèves se feront sans moi!

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Ces attaques ont été lancées me semble-t-il par un collègue syndicaliste encarté au SE-UNSA....

On en revient à la sempiternelle dichotomie entre les louables efforts déployés par les militants de terrain et les lamentables résultats obtenus par les directions nationales dès qu'il s'agit de négocier auprès des ministères.

Mais je ne suis pas d'accord avec ça: je suis fière des décisions et des actions de ma direction nationale, qui sont les reflets de nos discussions en conseil syndical, elle n'est juste pas assez forte dans notre secteur pour dominer les débats. Comme je crois à la démocratie, j'en conclus que la majorité des PE sont en désaccord avec nous (ils en ont le droit). Sauf si les élections prouvent autre chose... Et c'est en ça que les élections sont importantes. Ca ne changera pas nos revendications, mais on verra si on est à côté de la plaque ou pas. Alors, si les PE ne votent pas...

Non Mayre,

j'ai malheureusement bien peur que la majorité des PE soit simplement démissionnaire.

A force de subir des coups, ils ont acquis la conviction que c'était normal.

C'est d'autant plus normal que tout le monde ou presque leur dit que c'est normal.

Les médias disent que c'est normal, les syndicats, SGEN, SE, SNUipp, disent que c'est normal, l'inspection dit que c'est normal, l'état dit que c'est normal, les parents disent que c'est normal, les mairies disent que c'est normal.

Nous sommes là pour subir ce flux de normalité depuis des années : nous sommes des fonctionnaires trop payés, avec trop de vacances, trop d'avantages, pas assez de travail, pas assez de compétences, mal formés,... C'est notre normalité de tous les jours et on nous le répète inlassablement.

Nous trouvons maintenant quelques catégories diverses : ceux qui ont lâché prise, ils acceptent leur sort, normal (ils sont majoritaires, bougonnent de temps en temps mais se laissent aller), ceux qui veulent fuir (ils sont de plus en plus nombreux, ils n'ont plus aucun intérêt et attendent désespérément la porte de sortie), les hussards (il en reste (pas forcément beaucoup), croyant à fond en leur mission divine et faisant abstraction de tout ce qui les entoure), ceux qui sont de passage (un métier d'appoint en attendant de partir vers autre chose selon l'évolution de la famille ou du travail du conjoint),... La liste n'est pas exhaustive mais montre bien que de plus en plus de catégories ne se retrouve plus dans rien, ni dans la politique, ni dans les syndicats.

Les "petits" syndicats sont inaudibles, FO, Sud, CGT sont trop placés à gauche et font peur. Pour beaucoup, c'est l'impression d'une posture toujours dans l'opposition qui les rebute. Le message des "gros" syndicats dans ce sens participe à cette vision.

Côté "gros" syndicats, ils bénéficient du dicton : "l'argent va à l'argent". Il reste de nombreux enseignants qui votent par habitude, pensant que le syndicat majoritaire aura plus de facilité à bien les défendre. Le principe est tout à fait louable si dans la réalité ces syndicats défendaient réellement les enseignants. La réalité est toute autre puisque en une vingtaine d'années notre profession a sombré dans la hiérarchie des métiers.

En conclusion, beaucoup sont perdus (tant politiquement que syndicalement) et j'ai bien peur que les futurs élections ne signifient pas grand chose.

Mais nous pouvons toujours espérer que les professeurs des écoles relèvent la tête, cessent de courber l'échine et expriment en très grand nombre ce qu'ils ressentent.

J'espère donc me tromper totalement.

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Sauf que, moi en tant que personne, j'ai besoin de voir qu'on ne se bat pas pour rien...

Si on baisse, franchement, je serai trop dégoûtée à titre personnel pour continuer à informer et me battre au niveau national... Je continuerai à défendre les collègues au local, avec force, mais au niveau national, ce sera fini pour moi.

Ma famille paye le prix de mon investissement, et je suis en phase où j'ai besoin de voir que ce n'est pas pour rien.

Alors, appeler à voter blanc.................. :cry:

Maintenant, je ne veux pas absolument gagner, je veux juste que chacun vote suivant ses revendications, pour savoir ce qu'il en est.

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Je suis une "mauvaise élève": je n'ai jamais voté aux élections pro :blush: mais cette année, j'ai bien l'intention de le faire.....J'espère simplement que dans mon département il y aura au moins une 3ème liste.....

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Ces attaques ont été lancées me semble-t-il par un collègue syndicaliste encarté au SE-UNSA....

+ 1

Et Mayre, l'article de presse que je citais donnait la parole à des syndicalistes de FO qui exprimaient leur dépit de voir les "gros" syndicats prétendre lutter contre un fonctionnement municipal rendu possible par une réforme dont ils sont eux-même les défenseurs, pour ne pas dire les instigateurs...

Pour ma part, je n'appelle ni à voter blanc, ni à s'abstenir.

Modifié par prof désécol
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Il ne faut pas confondre les petites mains locales, comme Mayre, et les responsables nationaux. Il n'empêche : ce sont les gugusses de là-haut qui décident des politiques, surtout si on vote pour eux.... C'est pareil en politique. En France, le simple fait d'être élu donne carte blanche pour tout, et surtout n'importe quoi.

C'est tout un système qu'il faudrait revoir, refonder (tiens, comme l’Éducation Nationale toute entière d'ailleurs...).

Je suis plus proche de la fin de carrière que du début, j'en ai avalé des couleuvres, j'ai été bercée d'illusions. Je partage le point de vue de Cold Turkey, tout en essayant de rester un poil optimiste.

Ce qu'il se passe est de la responsabilité de tous : les politiques, les syndicats, la hiérarchie, mais aussi nous, enseignants, qui avons accepté de courber l'échine, de remplir des petites cases, de répondre à toutes les injonctions les plus débiles de la Terre.

Perso, lors des élections pros, je voterai. Je ne sais pas encore pour qui. Je suis encartée SGEN, pas pour la politique nationale, mais pour la locale car chez nous, les collègues de terrain font du bon boulot et sont le lien entre le Snuipp et le SE. Du coup, lors des différents comités, il y a très souvent unité. Lors de la mise en place des rythmes scolaires, j'ai eu l'occasion d'échanger avec les représentants syndicaux. Tous avaient le même discours, qu'ils soient eu SE ou au SGEN : ils ne comprenaient pas les décisions nationales et le quitus donné au gouvernement pour la réforme et surtout les aménagements qui ont renforcé une mise en place qui dénature complètement le projet initial : d'une volonté de moins de classe, on se retrouve avec plus d'école, toujours des journées à 6 heures dans plein d'endroits (dont le mien), donc des journées à rallonge, des enfants fatigués, des collègues à temps partiels qui jonglent entre leurs heures, des TR qui font un tas d'heures et qui ne savent pas comment récupérer le trop, enfin bref, toutes ces anecdotes qui font se multiplier les posts sur ces fils....

Hier, deux articles de journal m'ont interpellée : dans l'un, on relatait la découverte du cadavre d'un directeur d'école du Nord, qui avait disparu le matin. L'autre narrait les tribulations d'une directrice d'école qui, pour arrondir ses fins de mois, s'adonnait à des parties fines et sous-louait des chambres chez elle à des prostitués, bref, elle est mise en examen pour proxénétisme.

Tout ça pour dire que, dans ce monde manichéen, le choix pour l'avenir est un peu, comment dirais-je, réduit.....

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Alors, allez-y, votez blanc, la représentativité sera affaiblie, on sera encore plus pris pour des cons, et on aura encore moins de possibilités (en temps de décharge, en représentation en instance) pour défendre les collègues sur le terrain... Et on se prendra qu' "on ne fait rien, on ne sert à rien", etc...

J'espère que ce n'est pas à mon intervention que tu te référais, car là n'était pas du tout mon propos.

Mon idée (de collègue non étiquetée) était que :

1) Surtout, il ne faut pas omettre de voter ! Les instructions nous ont été envoyées. Il faut activer notre compte dès maintenant.

2) Voter pour les deux gros syndicats ou ne pas voter revient à leur dire : "Vous nous avez entubés, nous sommes dans la mouise à cause de votre manque de soutien aux problèmes qui nous tenaient vraiment à cœur, mais nous sommes suffisamment masos pour vous reconduire aux affaires."

3) Dès qu'il y a au moins une 3è liste (au national comme localement), on vote pour un de ces "petits" (Celui qui a été élu ou recalé de justesse la fois d'avant, pour favoriser la pluralité dans les commissions). Il faut regarder les résultats de la précédente élection.

4) S'il n'y a pas de 3è liste, hélas, il faut voter blanc, pour montrer l'ampleur des collègues se sentant concernés par ces élections mais qui veulent du changement.

(Evidemment, si c'est possible, on peut rejoindre une liste (d'un petit) qui a du mal à se constituer.)

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Il ne faut pas confondre les petites mains locales, comme Mayre, et les responsables nationaux. Il n'empêche : ce sont les gugusses de là-haut qui décident des politiques, surtout si on vote pour eux.... C'est pareil en politique. En France, le simple fait d'être élu donne carte blanche pour tout, et surtout n'importe quoi.

C'est tout un système qu'il faudrait revoir, refonder (tiens, comme l’Éducation Nationale toute entière d'ailleurs...).

Je suis plus proche de la fin de carrière que du début, j'en ai avalé des couleuvres, j'ai été bercée d'illusions. Je partage le point de vue de Cold Turkey, tout en essayant de rester un poil optimiste.

Ce qu'il se passe est de la responsabilité de tous : les politiques, les syndicats, la hiérarchie, mais aussi nous, enseignants, qui avons accepté de courber l'échine, de remplir des petites cases, de répondre à toutes les injonctions les plus débiles de la Terre.

Perso, lors des élections pros, je voterai. Je ne sais pas encore pour qui. Je suis encartée SGEN, pas pour la politique nationale, mais pour la locale car chez nous, les collègues de terrain font du bon boulot et sont le lien entre le Snuipp et le SE. Du coup, lors des différents comités, il y a très souvent unité. Lors de la mise en place des rythmes scolaires, j'ai eu l'occasion d'échanger avec les représentants syndicaux. Tous avaient le même discours, qu'ils soient eu SE ou au SGEN : ils ne comprenaient pas les décisions nationales et le quitus donné au gouvernement pour la réforme et surtout les aménagements qui ont renforcé une mise en place qui dénature complètement le projet initial : d'une volonté de moins de classe, on se retrouve avec plus d'école, toujours des journées à 6 heures dans plein d'endroits (dont le mien), donc des journées à rallonge, des enfants fatigués, des collègues à temps partiels qui jonglent entre leurs heures, des TR qui font un tas d'heures et qui ne savent pas comment récupérer le trop, enfin bref, toutes ces anecdotes qui font se multiplier les posts sur ces fils....

Hier, deux articles de journal m'ont interpellée : dans l'un, on relatait la découverte du cadavre d'un directeur d'école du Nord, qui avait disparu le matin. L'autre narrait les tribulations d'une directrice d'école qui, pour arrondir ses fins de mois, s'adonnait à des parties fines et sous-louait des chambres chez elle à des prostitués, bref, elle est mise en examen pour proxénétisme.

Tout ça pour dire que, dans ce monde manichéen, le choix pour l'avenir est un peu, comment dirais-je, réduit.....

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Une rupture d’adducteurs serait donc LA menace ????

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