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Les actions contre la réforme des rythmes à la rentrée 2014


Zarko

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Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer en lisant ça....

Pour rappel, bilan de l'intersyndicale du 28 janvier 2013:

"La proposition de Force Ouvrière et de la CGT d’une grève nationale le 12 février pour l’abandon du projet de loi et l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires, reprise notamment par SUD, a été rejetée par les responsables de la FSU dans la réunion des fédérations. Pour leur part, l’UNSA et la CFDT ont fait savoir que ces revendications n’étaient pas les leurs."

Et finalement, des sections Snuipp ont appelé à la grève.

Pour le 5 décembre 2013, soit disant "pour squeezer" une action Snuipp, la chronologie parle d'elle-même:

"Le 14 novembre, la Fédération des Services Publics CGT, la CGT Educ’action, la FNEC-FP-FO, la Fédération SPS-FO, la Fédération SUD Éducation, la Fédération SUD Collectivités Territoriales et la FAEN ont appelé à la grève nationale pour obtenir la suspension immédiate de la mise en œuvre de la réforme, l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires et pour une autre réforme. " La FSU n'a pas voulu venir.

"Le SNUipp-FSU avait initié le 20 novembre 2013 au soir une intersyndicale 1er degré. Le SE-UNSA et le SGEN-CFDT ont décliné l’invitation ."

Qui a squeezé l'autre?

Bref...

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Voter pour c'était à coup sûr garantir le bazar qui s'est installé aujourd'hui , il ne fallait pas être devin pour voir que ça serait le bazar un peu partout .

Chez nous le snu ,qui appelle à la grève du 20.11, demande à la fois la suspension de la réforme et la pérennisation du fond d'amorçage ! ça montre bien à quel point vos positions ne sont pas clairs .

Ca tombe bien la FSU n'a pas voté pour...

... ni contre !

Le snuipp n'est ni pour ni contre , bien au contraire !

:yahoo:

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Tu ne t'es jamais abstenue dans un vote ? C'est interdit de s'abstenir. Donc, tous les gens qui votent blanc aux élections sont aussi ni pour ni contre, bien au contraire ?

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Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer en lisant ça....

Pour rappel, bilan de l'intersyndicale du 28 janvier 2013:

"La proposition de Force Ouvrière et de la CGT d’une grève nationale le 12 février pour l’abandon du projet de loi et l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires, reprise notamment par SUD, a été rejetée par les responsables de la FSU dans la réunion des fédérations. Pour leur part, l’UNSA et la CFDT ont fait savoir que ces revendications n’étaient pas les leurs."

Et finalement, des sections Snuipp ont appelé à la grève.

Pour le 5 décembre 2013, soit disant "pour squeezer" une action Snuipp, la chronologie parle d'elle-même:

"Le 14 novembre, la Fédération des Services Publics CGT, la CGT Educ’action, la FNEC-FP-FO, la Fédération SPS-FO, la Fédération SUD Éducation, la Fédération SUD Collectivités Territoriales et la FAEN ont appelé à la grève nationale pour obtenir la suspension immédiate de la mise en œuvre de la réforme, l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires et pour une autre réforme. " La FSU n'a pas voulu venir.

"Le SNUipp-FSU avait initié le 20 novembre 2013 au soir une intersyndicale 1er degré. Le SE-UNSA et le SGEN-CFDT ont décliné l’invitation ."

Qui a squeezé l'autre?

Bref...

Bref ? Qui a appelé le premier à une quinzaine d'actions en novembre 2013 ? Ne sont-ce pas certaines sections SNUipp qui ont appelé à la grève en premier ?

Et qui voyant une mobilisation se construire localement par le SNUipp a décidé de balancer une grève nationale et qui demande aujourd'hui de construire localement la contestation avant d'envisager une mobilisation nationale ? En gros, vous êtes en train de faire ce que vous nous reprochiez l'an passé : commencer par des mobilisations locales pour aller vers une grève nationale d'ampleur. Et vous admettez ainsi que cette façon de faire était la bonne.

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La réécriture !!! mais avant de réécrire on efface non ?!

Quand tu demandes à tes élèves de réécrire leur rédaction, tu leur dis de tout effacer ? Moi, je leur demande de reprendre leur texte et d'améliorer ce qui doit être amélioré...

:getlost:

Cette image confirme ce que j'écrivais dans un autre sujet...

Le SNUIpp lui préfère un terme plus proche de la production d'écrit de l'élève, qui sent bon la correction au stylo vert et la grille de critères d'auto-évaluation.

Et tant pis si la revendication, déjà noyée au milieu d'un tas d'autres mots d'ordre, se dilue encore un peu plus au passage.

La pérennisation du fond d'amorçage, ça reste le seul moyen de limiter les inégalités... Là où je suis étonné, c'est que le périscolaire existe depuis des années dans les villes mais que bizarrement, jamais je n'ai entendu un seul syndicat s'y opposer alors qu'il s'agit bien d'une inégalité éducative territoriale... Si je prends le cas de ma circonscription, depuis de nombreuses années, les élèves pithivériens ont droit à du sport après la classe et à des ateliers méridiens avec musique notamment alors que les élèves des campagnes avoisinantes, non. Ca n'a jamais choqué personne. Alors, oui, la pérennisation de ce fond n'est pas la panacée.

... les inégalités périscolaires, dommage que le mot ait été oublié.

(Au passage, l'abandon pur et simple de la réforme serait sans doute le meilleur moyen de les limiter, car même avec un "fond d'amorçage", l'inégalité d'offre périscolaire qui préexistait a explosé...)

En prenant à son compte ce cheval de bataille-là, le SNUIpp s'éloigne encore un peu plus de la défense de l'école et des enseignants et contribue à la confusion scolaire/périscolaire, perceptible dans l'expression

La pérennisation du fond d'amorçage, ça reste le seul moyen de limiter les inégalités... Là où je suis étonné, c'est que le périscolaire existe depuis des années dans les villes mais que bizarrement, jamais je n'ai entendu un seul syndicat s'y opposer alors qu'il s'agit bien d'une inégalité éducative territoriale... Si je prends le cas de ma circonscription, depuis de nombreuses années, les élèves pithivériens ont droit à du sport après la classe et à des ateliers méridiens avec musique notamment alors que les élèves des campagnes avoisinantes, non. Ca n'a jamais choqué personne.
La pérennisation du fond d'amorçage, ça reste le seul moyen de limiter les inégalités... Là où je suis étonné, c'est que le périscolaire existe depuis des années dans les villes mais que bizarrement, jamais je n'ai entendu un seul syndicat s'y opposer alors qu'il s'agit bien d'une inégalité éducative territoriale... Si je prends le cas de ma circonscription, depuis de nombreuses années, les élèves pithivériens ont droit à du sport après la classe et à des ateliers méridiens avec musique notamment alors que les élèves des campagnes avoisinantes, non. Ca n'a jamais choqué personne. Alors, oui, la pérennisation de ce fond n'est pas la panacée. On aurait pu, comme nous le faisons dans le 45, redonner de l'école aux élèves, les 2 heures perdues en 2008 ou éventuellement, créer un grand service public national d'accès à la culture... Mais pas sûr que ce projet suscite une adhésion franche.

...peut-être parce que ce n'est pas le rôle des syndicats d'enseignants d’œuvrer pour le périscolaire, mais bien plutôt celui des fédérations de parents d'élèves ?

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... les inégalités périscolaires, dommage que le mot ait été oublié.

(Au passage, l'abandon pur et simple de la réforme serait sans doute le meilleur moyen de les limiter, car même avec un "fond d'amorçage", l'inégalité d'offre périscolaire qui préexistait a explosé...)

Non, cette réforme m'a permis de me rendre compte qu'on acceptait les inégalités territoriales depuis trop longtemps. Il y d'un côté le financement des écoles qui doit faire débat, tant les inégalités sont grandes et il y a aussi l'accès des élèves à des activités périscolaires. Un exemple très simple : l'USEP. Sur l'Orléanais, tous les mercredis après-midis, les élèves peuvent participer à des activités sportives. Sur le Pithiverais : 3 rassemblements dans l'année. Ce n'est pas une inégalité ça ? J'ai donné d'autres exemples concrets sur la différence entre ville et village. Quand on lit les études elles démontrent l'impact des activités périscolaires sur les résultats scolaires (d'ailleurs, les enfants d'enseignant ont souvent 2 activités sportives et culturelles). Donc, il y a 2 solutions : soit on les intègre au temps scolaire et cela nécessite une augmentation du temps passé à l'école, soit l'Etat finance le périscolaire.

La pérennisation du fond d'amorçage, ça reste le seul moyen de limiter les inégalités... Là où je suis étonné, c'est que le périscolaire existe depuis des années dans les villes mais que bizarrement, jamais je n'ai entendu un seul syndicat s'y opposer alors qu'il s'agit bien d'une inégalité éducative territoriale... Si je prends le cas de ma circonscription, depuis de nombreuses années, les élèves pithivériens ont droit à du sport après la classe et à des ateliers méridiens avec musique notamment alors que les élèves des campagnes avoisinantes, non. Ca n'a jamais choqué personne. Alors, oui, la pérennisation de ce fond n'est pas la panacée. On aurait pu, comme nous le faisons dans le 45, redonner de l'école aux élèves, les 2 heures perdues en 2008 ou éventuellement, créer un grand service public national d'accès à la culture... Mais pas sûr que ce projet suscite une adhésion franche.

...peut-être parce que ce n'est pas le rôle des syndicats d'enseignants d’œuvrer pour le périscolaire, mais bien plutôt celui des fédérations de parents d'élèves ?

Si on reprend ton argument, les syndicats n'ont alors pas à s'opposer au TAP...

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... les inégalités périscolaires, dommage que le mot ait été oublié.

(Au passage, l'abandon pur et simple de la réforme serait sans doute le meilleur moyen de les limiter, car même avec un "fond d'amorçage", l'inégalité d'offre périscolaire qui préexistait a explosé...)

Non, cette réforme m'a permis de me rendre compte qu'on acceptait les inégalités territoriales depuis trop longtemps. Il y d'un côté le financement des écoles qui doit faire débat, tant les inégalités sont grandes et il y a aussi l'accès des élèves à des activités périscolaires. Un exemple très simple : l'USEP. Sur l'Orléanais, tous les mercredis après-midis, les élèves peuvent participer à des activités sportives. Sur le Pithiverais : 3 rassemblements dans l'année. Ce n'est pas une inégalité ça ? J'ai donné d'autres exemples concrets sur la différence entre ville et village. Quand on lit les études elles démontrent l'impact des activités périscolaires sur les résultats scolaires (d'ailleurs, les enfants d'enseignant ont souvent 2 activités sportives et culturelles). Donc, il y a 2 solutions : soit on les intègre au temps scolaire et cela nécessite une augmentation du temps passé à l'école, soit l'Etat finance le périscolaire.

La pérennisation du fond d'amorçage, ça reste le seul moyen de limiter les inégalités... Là où je suis étonné, c'est que le périscolaire existe depuis des années dans les villes mais que bizarrement, jamais je n'ai entendu un seul syndicat s'y opposer alors qu'il s'agit bien d'une inégalité éducative territoriale... Si je prends le cas de ma circonscription, depuis de nombreuses années, les élèves pithivériens ont droit à du sport après la classe et à des ateliers méridiens avec musique notamment alors que les élèves des campagnes avoisinantes, non. Ca n'a jamais choqué personne. Alors, oui, la pérennisation de ce fond n'est pas la panacée. On aurait pu, comme nous le faisons dans le 45, redonner de l'école aux élèves, les 2 heures perdues en 2008 ou éventuellement, créer un grand service public national d'accès à la culture... Mais pas sûr que ce projet suscite une adhésion franche.

...peut-être parce que ce n'est pas le rôle des syndicats d'enseignants d’œuvrer pour le périscolaire, mais bien plutôt celui des fédérations de parents d'élèves ?

Si on reprend ton argument, les syndicats n'ont alors pas à s'opposer au TAP...

si dans la mesure où on impose qu'ils se fassent en classe par exemple et dans la mesure où ça désorganise les écoles ou encore si les dotations classes baissent au profit des NAP etc ...

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si dans la mesure où on impose qu'ils se fassent en classe par exemple et dans la mesure où ça désorganise les écoles ou encore si les dotations classes baissent au profit des NAP etc .

...et que les dotations pour le périsco soient prélevées sur le budget EN ... :getlost:

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Non, cette réforme m'a permis de me rendre compte qu'on acceptait les inégalités territoriales depuis trop longtemps. Il y d'un côté le financement des écoles qui doit faire débat, tant les inégalités sont grandes et il y a aussi l'accès des élèves à des activités périscolaires. Un exemple très simple : l'USEP. Sur l'Orléanais, tous les mercredis après-midis, les élèves peuvent participer à des activités sportives. Sur le Pithiverais : 3 rassemblements dans l'année. Ce n'est pas une inégalité ça ? J'ai donné d'autres exemples concrets sur la différence entre ville et village. Quand on lit les études elles démontrent l'impact des activités périscolaires sur les résultats scolaires * (d'ailleurs, les enfants d'enseignant ont souvent 2 activités sportives et culturelles). Donc, il y a 2 solutions : soit on les intègre au temps scolaire et cela nécessite une augmentation du temps passé à l'école, soit l'Etat finance le périscolaire.

* Sources ?

Il ne faut pas confondre corrélation et causalité.

Les enfants qui bénéficient de plusieurs activités extrascolaires sont sans doute ceux qui évoluent dans un milieu un peu plus favorisé socialement, facteur possible d'une meilleure réussite scolaire.

La pérennisation du fond d'amorçage, ça reste le seul moyen de limiter les inégalités... Là où je suis étonné, c'est que le périscolaire existe depuis des années dans les villes mais que bizarrement, jamais je n'ai entendu un seul syndicat s'y opposer alors qu'il s'agit bien d'une inégalité éducative territoriale... Si je prends le cas de ma circonscription, depuis de nombreuses années, les élèves pithivériens ont droit à du sport après la classe et à des ateliers méridiens avec musique notamment alors que les élèves des campagnes avoisinantes, non. Ca n'a jamais choqué personne. Alors, oui, la pérennisation de ce fond n'est pas la panacée. On aurait pu, comme nous le faisons dans le 45, redonner de l'école aux élèves, les 2 heures perdues en 2008 ou éventuellement, créer un grand service public national d'accès à la culture... Mais pas sûr que ce projet suscite une adhésion franche.

...peut-être parce que ce n'est pas le rôle des syndicats d'enseignants d’œuvrer pour le périscolaire, mais bien plutôt celui des fédérations de parents d'élèves ?

Si on reprend ton argument, les syndicats n'ont alors pas à s'opposer au TAP...

si dans la mesure où on impose qu'ils se fassent en classe par exemple et dans la mesure où ça désorganise les écoles ou encore si les dotations classes baissent au profit des NAP etc ...

Voilà. J'ajouterai, en reprenant certains arguments syndicaux cités plus haut :

- l’instauration de tâches supplémentaires pour les personnels enseignants,

- l’allongement des temps de travail engendrant de la fatigue pour les personnels concernés,

- la captation de compétences éducatives relevant de l’École par les collectivités.

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Et le plus drôle, c'est que le snuipp le dénonce !!

PROJET DE LOI DE FINANCES
Un budget bien trop pâle

10 octobre 2014


Dans un contexte d’austérité budgétaire, l’éducation semble relativement préservée avec un budget en légère hausse pour 2015. Une progression qui ne permettra toutefois pas de dégager les moyens nécessaires pour les salaires ou la formation continue. D’autant que 28% de cette hausse sont consacrés au périscolaire ! Quant aux 2511 créations de postes dans le 1er degré, elles risquent de servir pour l’essentiel à faire face à la hausse démographique.

Avec 47,4 milliards d’euros, en hausse de 1,1 milliard, le projet de budget de l’enseignement scolaire présenté par le gouvernement le 1er octobre affiche la volonté de faire figure d’oasis au milieu du désert budgétaire global. Une hausse modérée par l’allocation de 307 millions d’€ au fonds d’amorçage pour la mise en place des rythmes scolaires dans les communes. Une somme qui ne bénéficie ni aux écoles ni aux personnels mais au périscolaire. De plus, ce projet de budget s’inscrit bel et bien dans une logique d’austérité avec 50 milliards d’euros d’économies d’ici 2017, dont 21 milliards pour 2015. Des coupes qui, si elles devaient se confirmer, auraient des effets dévastateurs sur l’emploi, les investissements et les services publics et dégraderaient la qualité des services rendus aux usagers, tout en renforçant les inégalités sociales et territoriales. Au sein de la Fonction publique, le budget prévoit de poursuivre le gel du point d’indice, de réduire fortement l’enveloppe pour les mesures catégorielles et de supprimer plus de 1200 emplois. L’État économiserait ainsi 1,4 milliard d’euros au détriment de ses fonctionnaires. Et donc des enseignants.

Absorber la hausse démographique

Dans les écoles, le projet de budget prévoit la création de 2511 moyens d’enseignement à la rentrée 2015. Dans le même temps, la hausse démographique se poursuit avec 23 600 élèves supplémentaires attendus à la rentrée 2015 qui s’ajoutent aux 35 600 de cette rentrée. Deux mesures actées pour la rentrée 2015, l’amélioration du régime des décharges pour la direction d’école et les demi-journées d’allègement de service en REP+, vont absorber une partie des 2 511 moyens. La budgétisation de ces deux mesures risque fort d’entrer en tension avec la nécessité d’ouvrir des classes pour répondre à la hausse démographique. Il resterait en effet moins de 900 emplois pour « absorber » cette hausse démographique, soit un pour 27 élèves de plus. Les priorités affichées par le ministère comme la scolarisation des enfants de moins de 3 ans, le dispositif « plus de maîtres que de classes », le renforcement du remplacement ou les Rased resteraient ainsi lettre morte. Difficile d’envisager une réelle amélioration des conditions d’apprentissage des élèves et des conditions de travail des enseignants à la rentrée 2015.

Nombre de moyens d’enseignement placés devant élèves et évolution des effectifs d’élèves dans le 1er degré

http://www.snuipp.fr/Budget-2015-compenser-la

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Et le plus drôle, c'est que le snuipp le dénonce !!

PROJET DE LOI DE FINANCES
Un budget bien trop pâle

10 octobre 2014

Dans un contexte d’austérité budgétaire, l’éducation semble relativement préservée avec un budget en légère hausse pour 2015. Une progression qui ne permettra toutefois pas de dégager les moyens nécessaires pour les salaires ou la formation continue. D’autant que 28% de cette hausse sont consacrés au périscolaire ! Quant aux 2511 créations de postes dans le 1er degré, elles risquent de servir pour l’essentiel à faire face à la hausse démographique.

Avec 47,4 milliards d’euros, en hausse de 1,1 milliard, le projet de budget de l’enseignement scolaire présenté par le gouvernement le 1er octobre affiche la volonté de faire figure d’oasis au milieu du désert budgétaire global. Une hausse modérée par l’allocation de 307 millions d’€ au fonds d’amorçage pour la mise en place des rythmes scolaires dans les communes. Une somme qui ne bénéficie ni aux écoles ni aux personnels mais au périscolaire.

http://www.snuipp.fr/Budget-2015-compenser-la

Bien vu.

Et ce, une semaine à peine avant d'exiger... la pérennisation du fonds d'amorçage au comité de suivi des rythmes.

http://www.snuipp.fr/IMG/pdf/de_claration_comite_rythmes_vendredi_17_10-1_2_.pdf

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... les inégalités périscolaires, dommage que le mot ait été oublié.

(Au passage, l'abandon pur et simple de la réforme serait sans doute le meilleur moyen de les limiter, car même avec un "fond d'amorçage", l'inégalité d'offre périscolaire qui préexistait a explosé...)

Non, cette réforme m'a permis de me rendre compte qu'on acceptait les inégalités territoriales depuis trop longtemps. Il y d'un côté le financement des écoles qui doit faire débat, tant les inégalités sont grandes et il y a aussi l'accès des élèves à des activités périscolaires. Un exemple très simple : l'USEP. Sur l'Orléanais, tous les mercredis après-midis, les élèves peuvent participer à des activités sportives. Sur le Pithiverais : 3 rassemblements dans l'année. Ce n'est pas une inégalité ça ? J'ai donné d'autres exemples concrets sur la différence entre ville et village. Quand on lit les études elles démontrent l'impact des activités périscolaires sur les résultats scolaires (d'ailleurs, les enfants d'enseignant ont souvent 2 activités sportives et culturelles). Donc, il y a 2 solutions : soit on les intègre au temps scolaire et cela nécessite une augmentation du temps passé à l'école, soit l'Etat finance le périscolaire.

La pérennisation du fond d'amorçage, ça reste le seul moyen de limiter les inégalités... Là où je suis étonné, c'est que le périscolaire existe depuis des années dans les villes mais que bizarrement, jamais je n'ai entendu un seul syndicat s'y opposer alors qu'il s'agit bien d'une inégalité éducative territoriale... Si je prends le cas de ma circonscription, depuis de nombreuses années, les élèves pithivériens ont droit à du sport après la classe et à des ateliers méridiens avec musique notamment alors que les élèves des campagnes avoisinantes, non. Ca n'a jamais choqué personne. Alors, oui, la pérennisation de ce fond n'est pas la panacée. On aurait pu, comme nous le faisons dans le 45, redonner de l'école aux élèves, les 2 heures perdues en 2008 ou éventuellement, créer un grand service public national d'accès à la culture... Mais pas sûr que ce projet suscite une adhésion franche.

...peut-être parce que ce n'est pas le rôle des syndicats d'enseignants d’œuvrer pour le périscolaire, mais bien plutôt celui des fédérations de parents d'élèves ?

Si on reprend ton argument, les syndicats n'ont alors pas à s'opposer au TAP...

si dans la mesure où on impose qu'ils se fassent en classe par exemple et dans la mesure où ça désorganise les écoles ou encore si les dotations classes baissent au profit des NAP etc ...

Donc, si les TAP se déroulent à l'extérieur des classes, pas de souci ?

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