Polythene Pam Posté(e) 22 novembre 2014 Posté(e) 22 novembre 2014 Et le retour de la gabelle ? J'ai toujours dit à mes élèves que je rêvais d'une loi qui m'autoriserait à les baffer au moins une fois dans l'année, surtout lorsqu'ils ont décidé d'organiser le concours de la réponse (ou de la question) la plus débile de la journée.... Ca les a toujours fait marrer, ils ne savent pas ce qui les attend donc.... En voilà une idée qu'elle est bonne, je vais de ce pas inclure cet article dans notre RI, au même titre que le coup de boule au parent qui vient me casser les pieds parce que son Chéridamourdieusurterre se fait maltraiter, alors qu'en fin de compte, c'est lui qui est le pénible. Enfin, je pense consigner dans notre RI, un catalogue d'insultes que seuls les enseignants pourront utiliser à l'encontre de tous les em....eurs de la Terre, sans que rien ne soit attenté contre eux. Quant aux horaires, je vais de ce pas instaurer la semaine à trois jours, lundi après-midi, mardi, jeudi et vendredi matin, de 10h30 à 12h et de 13h30 à 15h30. Le RI, notre sauveur, notre garantie contre tout et tous. Amen.
Polythene Pam Posté(e) 22 novembre 2014 Posté(e) 22 novembre 2014 Tu pourrais faire un effort, Dajta : deux demi-journées, ça fait un jour..... Alors le lundi aprèm et le vendredi matin, ça compte pour un. C'est écrit dans mon RI, alors franchement, hein !!!!! En d'autres temps, j'aurais proposé la semaine des 4 jeudis. Mais ça date du siècle dernier, ce n'est sans doute pas possible ? Si ? Mais si, puisque c'est le conseil d'école qui décide ! J'y cours, j'y vole !!!!!
nola Posté(e) 22 novembre 2014 Posté(e) 22 novembre 2014 Je ne serais personnellement pas hostiles à l'interdiction des t shirts (et cartables) rose à partir du CM1 disons... Polytheme Pam, j'aime beaucoup ton programme. Si tu te présentes aux élections, je vote pour toi; mais tiendras-tu tes promesses électorales?
barbotinne Posté(e) 22 novembre 2014 Posté(e) 22 novembre 2014 Fais gaffe dans son programme elle ne fait nul mention des vacances... Il est là le cachalot sous gravillon....
del150409 Posté(e) 22 novembre 2014 Posté(e) 22 novembre 2014 POlythème et Dajta. J'ai kiné le vendredi à 12h40 et je n'ai pas le temps d'y être en sortant à 12h00. Est ce que je peux faire une autorisation de sortie régulière à 11h50? Je propose de rattraper de 23h55 à 0h05 le vendredi//samedi comme cela ça rajoute une demi-journée! Et hop Peut-on intégrer: interdiction de récréation pluvieuse et massage par des professionnels ergothérapeutes lors de la dernière journée de la semaine (le samedi à partir de 0h06) ? Merci PS: on pourrait nous payer le samedi en heure sup, au vu de l'amplitude horaire, non?
Zarko Posté(e) 22 novembre 2014 Auteur Posté(e) 22 novembre 2014 Passons aux choses sérieuses ! Lettre ouverte à la ministre de l’Education nationalevendredi 21 novembre 2014 Madame la Ministre, Vous avez reçu le 19 novembre une délégation mandatée par la Conférence nationale pour l’abrogation des décrets Peillon/Hamon instituant la réforme des nouveaux rythmes scolaires, organisée à l’initiative du SNUDI-FO avec le soutien des fédérations FO des personnels de l’Education nationale et territoriaux, la participation du syndicat CGT Educ’action et un message de la CGT services publics.250 délégués enseignants et territoriaux participant à cette conférence venus de tous les départements, ont établi l’état des lieux précis des conséquences de la réforme des rythmes scolaires généralisée depuis septembre dernier. Il est saisissant : la situation est alarmante !La situation est alarmanteMadame la Ministre : la réalité est crue ! Elle va à l’encontre de toutes vos déclarations d’autosatisfaction qui procèdent d’une volonté d’imposer la loi du silence sur les enseignants, sur les personnels territoriaux, mais aussi sur les familles et les élus locaux. La réalité, c’est que pour tous les personnels, cette réforme entraîne une augmentation de l’amplitude hebdomadaire du temps de travail, la dégradation de leur conditions de travail, la remise en cause de la gratuité de l’école, de l’égalité d’accès à l’instruction, des règles de sécurité et du respect de la laïcité. La réalité à laquelle sont confrontés les personnels, c’est le désordre, la confusion scolaire/péri scolaire qui occasionne une perte de repère des élèves, la réquisition des salles de classe et des salles de maître par les mairies qui expulse les PE des locaux et la mutualisation d’office du matériel pédagogique, les refus de temps partiel, la dégradation de l’entretien des locaux scolaires, l’affectation des ATSEM aux animations… et une augmentation de leurs frais professionnels alors que les salaires sont bloqués. La réalité c’est que cette réforme entraîne pour tous les élèves une plus grande fatigue, réduisant d’autant leurs capacités d’attention et de concentration pour les apprentissages scolaires. La réalité c’est le stress et l’inquiétude des parents d’élèves confrontés à des horaires incohérents et à des enfants perturbés.Contrairement à ce que vous affirmez...Madame la Ministre, contrairement à vos affirmations, cette réforme conduit à la disparition des enseignements artistiques et sportifs de l’école publique qui étaient dispensés à tous les élèves. Contrairement à ce que vous affirmez, cette réforme a conduit à des départs massifs des élèves de l’école publique vers l’école privée pour laquelle cette réforme n’est pas imposée. Contrairement à ce que vous affirmez, cette réforme conduit à placer les personnels et l’école publique sous la tutelle des collectivités territoriales, notamment pour les horaires. Elle s’inscrit totalement dans la loi de Refondation de l’école et la mise en œuvre de la réforme territoriale. Contrairement à ce que vous affirmez, cette réforme remet en cause les statuts des personnels comme en témoigne la publication du décret n° 2014-942 du 20 août 2014 instaurant la flexibilité et l’annualisation du temps d’enseignement des PE, sans garantie de récupération.Contrairement à ce que vous affirmez, cette réforme conduit à un véritable saccage des principes républicains d’égalité de traitement et de gratuité de l’école publique.Si vous persistiez dans les orientations actuelles, la situation ne peut qu’empirer en conséquence des orientations de réduction des dépenses publiques décidées par l’Etat et les collectivités territoriales.« On n‘en peut plus, on en a assez. Il faut que ça cesse ! »Madame la Ministre, il faut que cela s’arrête. Les personnels clament haut et fort « On n‘en peut plus, on en a assez. Il faut que ça cesse ! ». L’application des décrets Peillon-Hamon doit être suspendue, ces décrets doivent être abrogés.C’est cette situation que la délégation de notre Conférence nationale vous a exposée dans le détail en multipliant les exemples. Votre directeur de Cabinet s’est engagé à examiner plusieurs des situations exposées. Mais sur le fonds, vous avez confirmé et maintenu la poursuite de la réforme. Nous ne pouvons l’accepter.Nous refusons la poursuite des dégâts et le désastre qui se prépare. Vous ne nous laissez d’autre choix que de reprendre et poursuivre la mobilisationgénérale, y compris par la grève si nécessaire pour vous contraindre à regarder laréalité et stopper la réforme des rythmes. Paris, le 19 novembre 2014 La Conférence nationale a décidé de communiquer cette lettre ouverte pour information aux associations d’élus, elle a décidé de soumettre cette lettre publique à la signature de tous les personnels, enseignants et territoriaux, et des parents d’élèves. titre documents joints 21 novembre 2014info document : PDF333.6 ko
montagny Posté(e) 23 novembre 2014 Posté(e) 23 novembre 2014 Passons aux choses sérieuses ! Lettre ouverte à la ministre de l’Education nationalevendredi 21 novembre 2014 Madame la Ministre, Vous avez reçu le 19 novembre une délégation mandatée par la Conférence nationale pour l’abrogation des décrets Peillon/Hamon instituant la réforme des nouveaux rythmes scolaires, organisée à l’initiative du SNUDI-FO avec le soutien des fédérations FO des personnels de l’Education nationale et territoriaux, la participation du syndicat CGT Educ’action et un message de la CGT services publics. 250 délégués enseignants et territoriaux participant à cette conférence venus de tous les départements, ont établi l’état des lieux précis des conséquences de la réforme des rythmes scolaires généralisée depuis septembre dernier. Il est saisissant : la situation est alarmante !La situation est alarmanteMadame la Ministre : la réalité est crue ! Elle va à l’encontre de toutes vos déclarations d’autosatisfaction qui procèdent d’une volonté d’imposer la loi du silence sur les enseignants, sur les personnels territoriaux, mais aussi sur les familles et les élus locaux. La réalité, c’est que pour tous les personnels, cette réforme entraîne une augmentation de l’amplitude hebdomadaire du temps de travail, la dégradation de leur conditions de travail, la remise en cause de la gratuité de l’école, de l’égalité d’accès à l’instruction, des règles de sécurité et du respect de la laïcité. La réalité à laquelle sont confrontés les personnels, c’est le désordre, la confusion scolaire/péri scolaire qui occasionne une perte de repère des élèves, la réquisition des salles de classe et des salles de maître par les mairies qui expulse les PE des locaux et la mutualisation d’office du matériel pédagogique, les refus de temps partiel, la dégradation de l’entretien des locaux scolaires, l’affectation des ATSEM aux animations… et une augmentation de leurs frais professionnels alors que les salaires sont bloqués. La réalité c’est que cette réforme entraîne pour tous les élèves une plus grande fatigue, réduisant d’autant leurs capacités d’attention et de concentration pour les apprentissages scolaires. La réalité c’est le stress et l’inquiétude des parents d’élèves confrontés à des horaires incohérents et à des enfants perturbés.Contrairement à ce que vous affirmez...Madame la Ministre, contrairement à vos affirmations, cette réforme conduit à la disparition des enseignements artistiques et sportifs de l’école publique qui étaient dispensés à tous les élèves. Contrairement à ce que vous affirmez, cette réforme a conduit à des départs massifs des élèves de l’école publique vers l’école privée pour laquelle cette réforme n’est pas imposée. Contrairement à ce que vous affirmez, cette réforme conduit à placer les personnels et l’école publique sous la tutelle des collectivités territoriales, notamment pour les horaires. Elle s’inscrit totalement dans la loi de Refondation de l’école et la mise en œuvre de la réforme territoriale. Contrairement à ce que vous affirmez, cette réforme remet en cause les statuts des personnels comme en témoigne la publication du décret n° 2014-942 du 20 août 2014 instaurant la flexibilité et l’annualisation du temps d’enseignement des PE, sans garantie de récupération. Contrairement à ce que vous affirmez, cette réforme conduit à un véritable saccage des principes républicains d’égalité de traitement et de gratuité de l’école publique. Si vous persistiez dans les orientations actuelles, la situation ne peut qu’empirer en conséquence des orientations de réduction des dépenses publiques décidées par l’Etat et les collectivités territoriales.« On n‘en peut plus, on en a assez. Il faut que ça cesse ! »Madame la Ministre, il faut que cela s’arrête. Les personnels clament haut et fort « On n‘en peut plus, on en a assez. Il faut que ça cesse ! ». L’application des décrets Peillon-Hamon doit être suspendue, ces décrets doivent être abrogés. C’est cette situation que la délégation de notre Conférence nationale vous a exposée dans le détail en multipliant les exemples. Votre directeur de Cabinet s’est engagé à examiner plusieurs des situations exposées. Mais sur le fonds, vous avez confirmé et maintenu la poursuite de la réforme. Nous ne pouvons l’accepter. Nous refusons la poursuite des dégâts et le désastre qui se prépare. Vous ne nous laissez d’autre choix que de reprendre et poursuivre la mobilisation générale, y compris par la grève si nécessaire pour vous contraindre à regarder la réalité et stopper la réforme des rythmes. Paris, le 19 novembre 2014 La Conférence nationale a décidé de communiquer cette lettre ouverte pour information aux associations d’élus, elle a décidé de soumettre cette lettre publique à la signature de tous les personnels, enseignants et territoriaux, et des parents d’élèves. titre documents joints 21 novembre 2014info document : PDF 333.6 ko Là, je pense que notre Ministre n'a pu dormir du week-end ! C'est vrai qu'en regardant la capacité de mobilisation de ces dernières années elle doit trembler....
Goëllette Posté(e) 23 novembre 2014 Posté(e) 23 novembre 2014 Fais gaffe dans son programme elle ne fait nul mention des vacances... Il est là le cachalot sous gravillon.... Extra cette expression ! Dans le RI de mon école, je vais proposer d'interdire les lieux aux papas moches.
nonau Posté(e) 23 novembre 2014 Posté(e) 23 novembre 2014 Passons aux choses sérieuses ! Lettre ouverte à la ministre de l’Education nationalevendredi 21 novembre 2014 Madame la Ministre, Vous avez reçu le 19 novembre une délégation mandatée par la Conférence nationale pour l’abrogation des décrets Peillon/Hamon instituant la réforme des nouveaux rythmes scolaires, organisée à l’initiative du SNUDI-FO avec le soutien des fédérations FO des personnels de l’Education nationale et territoriaux, la participation du syndicat CGT Educ’action et un message de la CGT services publics. 250 délégués enseignants et territoriaux participant à cette conférence venus de tous les départements, ont établi l’état des lieux précis des conséquences de la réforme des rythmes scolaires généralisée depuis septembre dernier. Il est saisissant : la situation est alarmante !La situation est alarmanteMadame la Ministre : la réalité est crue ! Elle va à l’encontre de toutes vos déclarations d’autosatisfaction qui procèdent d’une volonté d’imposer la loi du silence sur les enseignants, sur les personnels territoriaux, mais aussi sur les familles et les élus locaux. La réalité, c’est que pour tous les personnels, cette réforme entraîne une augmentation de l’amplitude hebdomadaire du temps de travail, la dégradation de leur conditions de travail, la remise en cause de la gratuité de l’école, de l’égalité d’accès à l’instruction, des règles de sécurité et du respect de la laïcité. La réalité à laquelle sont confrontés les personnels, c’est le désordre, la confusion scolaire/péri scolaire qui occasionne une perte de repère des élèves, la réquisition des salles de classe et des salles de maître par les mairies qui expulse les PE des locaux et la mutualisation d’office du matériel pédagogique, les refus de temps partiel, la dégradation de l’entretien des locaux scolaires, l’affectation des ATSEM aux animations… et une augmentation de leurs frais professionnels alors que les salaires sont bloqués. La réalité c’est que cette réforme entraîne pour tous les élèves une plus grande fatigue, réduisant d’autant leurs capacités d’attention et de concentration pour les apprentissages scolaires. La réalité c’est le stress et l’inquiétude des parents d’élèves confrontés à des horaires incohérents et à des enfants perturbés.Contrairement à ce que vous affirmez...Madame la Ministre, contrairement à vos affirmations, cette réforme conduit à la disparition des enseignements artistiques et sportifs de l’école publique qui étaient dispensés à tous les élèves. Contrairement à ce que vous affirmez, cette réforme a conduit à des départs massifs des élèves de l’école publique vers l’école privée pour laquelle cette réforme n’est pas imposée. Contrairement à ce que vous affirmez, cette réforme conduit à placer les personnels et l’école publique sous la tutelle des collectivités territoriales, notamment pour les horaires. Elle s’inscrit totalement dans la loi de Refondation de l’école et la mise en œuvre de la réforme territoriale. Contrairement à ce que vous affirmez, cette réforme remet en cause les statuts des personnels comme en témoigne la publication du décret n° 2014-942 du 20 août 2014 instaurant la flexibilité et l’annualisation du temps d’enseignement des PE, sans garantie de récupération. Contrairement à ce que vous affirmez, cette réforme conduit à un véritable saccage des principes républicains d’égalité de traitement et de gratuité de l’école publique. Si vous persistiez dans les orientations actuelles, la situation ne peut qu’empirer en conséquence des orientations de réduction des dépenses publiques décidées par l’Etat et les collectivités territoriales.« On n‘en peut plus, on en a assez. Il faut que ça cesse ! »Madame la Ministre, il faut que cela s’arrête. Les personnels clament haut et fort « On n‘en peut plus, on en a assez. Il faut que ça cesse ! ». L’application des décrets Peillon-Hamon doit être suspendue, ces décrets doivent être abrogés. C’est cette situation que la délégation de notre Conférence nationale vous a exposée dans le détail en multipliant les exemples. Votre directeur de Cabinet s’est engagé à examiner plusieurs des situations exposées. Mais sur le fonds, vous avez confirmé et maintenu la poursuite de la réforme. Nous ne pouvons l’accepter. Nous refusons la poursuite des dégâts et le désastre qui se prépare. Vous ne nous laissez d’autre choix que de reprendre et poursuivre la mobilisation générale, y compris par la grève si nécessaire pour vous contraindre à regarder la réalité et stopper la réforme des rythmes. Paris, le 19 novembre 2014 La Conférence nationale a décidé de communiquer cette lettre ouverte pour information aux associations d’élus, elle a décidé de soumettre cette lettre publique à la signature de tous les personnels, enseignants et territoriaux, et des parents d’élèves. titre documents joints 21 novembre 2014info document : PDF 333.6 ko Là, je pense que notre Ministre n'a pu dormir du week-end ! C'est vrai qu'en regardant la capacité de mobilisation de ces dernières années elle doit trembler.... Elle s'en fou!! Elle ne s'intéresse qu'à sa petite personne comme les autres d'ailleurs!! La carrière! "J'apprends mes éléments de langage le reste je m'en contre fou" L'Ecole de la République qui vit ses dernières années, c'est le dernier de ses soucis...Et les mollusques qui enseignent à nos enfants idem." Pourvu que je finisse à 15h30 et que je sois vite en week-end, voilà mes priorités..." Les enfants...ah oui ils restent pour la plupart du temps 9, 10 , 11heures par jour entre 4 murs encadrés par des gens la moitié de la journée qui ont au minimum un BAFA en 2 jours et n'ont aucun moyen.. mais ça c'est pour son bien être!
jeanounette Posté(e) 23 novembre 2014 Posté(e) 23 novembre 2014 Passons aux choses sérieuses ! Lettre ouverte à la ministre de l’Education nationalevendredi 21 novembre 2014 Madame la Ministre, Vous avez reçu le 19 novembre une délégation mandatée par la Conférence nationale pour l’abrogation des décrets Peillon/Hamon instituant la réforme des nouveaux rythmes scolaires, organisée à l’initiative du SNUDI-FO avec le soutien des fédérations FO des personnels de l’Education nationale et territoriaux, la participation du syndicat CGT Educ’action et un message de la CGT services publics. 250 délégués enseignants et territoriaux participant à cette conférence venus de tous les départements, ont établi l’état des lieux précis des conséquences de la réforme des rythmes scolaires généralisée depuis septembre dernier. Il est saisissant : la situation est alarmante !La situation est alarmanteMadame la Ministre : la réalité est crue ! Elle va à l’encontre de toutes vos déclarations d’autosatisfaction qui procèdent d’une volonté d’imposer la loi du silence sur les enseignants, sur les personnels territoriaux, mais aussi sur les familles et les élus locaux. La réalité, c’est que pour tous les personnels, cette réforme entraîne une augmentation de l’amplitude hebdomadaire du temps de travail, la dégradation de leur conditions de travail, la remise en cause de la gratuité de l’école, de l’égalité d’accès à l’instruction, des règles de sécurité et du respect de la laïcité. La réalité à laquelle sont confrontés les personnels, c’est le désordre, la confusion scolaire/péri scolaire qui occasionne une perte de repère des élèves, la réquisition des salles de classe et des salles de maître par les mairies qui expulse les PE des locaux et la mutualisation d’office du matériel pédagogique, les refus de temps partiel, la dégradation de l’entretien des locaux scolaires, l’affectation des ATSEM aux animations… et une augmentation de leurs frais professionnels alors que les salaires sont bloqués. La réalité c’est que cette réforme entraîne pour tous les élèves une plus grande fatigue, réduisant d’autant leurs capacités d’attention et de concentration pour les apprentissages scolaires. La réalité c’est le stress et l’inquiétude des parents d’élèves confrontés à des horaires incohérents et à des enfants perturbés.Contrairement à ce que vous affirmez...Madame la Ministre, contrairement à vos affirmations, cette réforme conduit à la disparition des enseignements artistiques et sportifs de l’école publique qui étaient dispensés à tous les élèves. Contrairement à ce que vous affirmez, cette réforme a conduit à des départs massifs des élèves de l’école publique vers l’école privée pour laquelle cette réforme n’est pas imposée. Contrairement à ce que vous affirmez, cette réforme conduit à placer les personnels et l’école publique sous la tutelle des collectivités territoriales, notamment pour les horaires. Elle s’inscrit totalement dans la loi de Refondation de l’école et la mise en œuvre de la réforme territoriale. Contrairement à ce que vous affirmez, cette réforme remet en cause les statuts des personnels comme en témoigne la publication du décret n° 2014-942 du 20 août 2014 instaurant la flexibilité et l’annualisation du temps d’enseignement des PE, sans garantie de récupération. Contrairement à ce que vous affirmez, cette réforme conduit à un véritable saccage des principes républicains d’égalité de traitement et de gratuité de l’école publique. Si vous persistiez dans les orientations actuelles, la situation ne peut qu’empirer en conséquence des orientations de réduction des dépenses publiques décidées par l’Etat et les collectivités territoriales.« On n‘en peut plus, on en a assez. Il faut que ça cesse ! »Madame la Ministre, il faut que cela s’arrête. Les personnels clament haut et fort « On n‘en peut plus, on en a assez. Il faut que ça cesse ! ». L’application des décrets Peillon-Hamon doit être suspendue, ces décrets doivent être abrogés. C’est cette situation que la délégation de notre Conférence nationale vous a exposée dans le détail en multipliant les exemples. Votre directeur de Cabinet s’est engagé à examiner plusieurs des situations exposées. Mais sur le fonds, vous avez confirmé et maintenu la poursuite de la réforme. Nous ne pouvons l’accepter. Nous refusons la poursuite des dégâts et le désastre qui se prépare. Vous ne nous laissez d’autre choix que de reprendre et poursuivre la mobilisation générale, y compris par la grève si nécessaire pour vous contraindre à regarder la réalité et stopper la réforme des rythmes. Paris, le 19 novembre 2014 La Conférence nationale a décidé de communiquer cette lettre ouverte pour information aux associations d’élus, elle a décidé de soumettre cette lettre publique à la signature de tous les personnels, enseignants et territoriaux, et des parents d’élèves. titre documents joints 21 novembre 2014info document : PDF 333.6 ko Là, je pense que notre Ministre n'a pu dormir du week-end ! C'est vrai qu'en regardant la capacité de mobilisation de ces dernières années elle doit trembler.... Elle s'en fou!! Elle ne s'intéresse qu'à sa petite personne comme les autres d'ailleurs!! La carrière! "J'apprends mes éléments de langage le reste je m'en contre fou" L'Ecole de la République qui vit ses dernières années, c'est le dernier de ses soucis...Et les mollusques qui enseignent à nos enfants idem." Pourvu que je finisse à 15h30 et que je sois vite en week-end, voilà mes priorités..." Les enfants...ah oui ils restent pour la plupart du temps 9, 10 , 11heures par jour entre 4 murs encadrés par des gens la moitié de la journée qui ont au minimum un BAFA en 2 jours et n'ont aucun moyen.. mais ça c'est pour son bien être! C'est tout à fait ça ! On va le voir encore avec la nouvelle carte des ZEP : il n' y aura aucune mobilisation nationale car les gens n'ont pas encore compris que si on se fiche de l'éducation des élèves d'aujourd'hui on ne pourra pas construire une société apaisée demain ... Un jour ou l'autre tous ces manquements nous reviendrons à tous dans la gueule y compris à ceux qui se croit protégés dans leur milieu favorisé .
Zarko Posté(e) 23 novembre 2014 Auteur Posté(e) 23 novembre 2014 Perso, ça ne m'empêche pas de continuer à me battre...je ne suis pas devin, mais je sais qu'en ne faisant rien, il y a moins de chances de changer les choses... Cette réforme est nulle et coûteuse, comment peut-on continuer ainsi sans rien dire ou faire ?
Zarko Posté(e) 23 novembre 2014 Auteur Posté(e) 23 novembre 2014 Et dire que le snuipp73 découvre le désastre seulement maintenant !! http://73.snuipp.fr/IMG/pdf/Bilan_final.pdf
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant