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Premier jour et lessivée.


katarinabellachichi

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C'est bien d'être positif!

Ici, un gros coup de mou...

Beaucoup de gamins avec des absences régulières (il est malade, il est fatigué, on a eu un imprévu familial....comme 2 demies journées par semaine...), 10% d'absence en décembre (des gs dans un quartier de ville)....J'ai fait comme d'habitude jeudi, demandé la raison de l'absence (je ne creuse pas, mais je demande, de façon à ce qu'ils voient qu'on s'en inquiète), et je me suis pris dans les dents que moi aussi, j'avais été absente (mon fils malade...pédiatre le matin...), et que j'avais aussi des imprévus et qu'ils n'avaient donc pas de comptes à me rendre...

Allez expliquer qu'ils doivent emmener leurs enfants à l'école quand l'éducation nationale n'est pas fichue de me remplacer...et que "l'atsem n' a même pas voulu garder les enfants.." (seuls 5 sont repartis...)

Bref, coup de mou....La moitié de la classe est absente bien trop régulièrement, ne supporte pas les contraintes, ne fait qq chose de sérieux que si on est derrière leur dos, les parents sont bien derrière ("Il est angoissé de venir à l'école...." Oui, je l'ai forcé à faire un effort pour écrire la date, et lui ai fait recommencer 2 fois....)

Je ne sais pas où on va, mais on y va.....

Allez, ça ira mieux demain.....

Oui, tout à fait.

Mes CM2 refusent les contraintes dans leur ensemble, celles qui font partie des apprentissages normaux.

Donc, on passe notre temps à râler.

Je suis épuisée de le faire, sur 30 élèves réticents et frondeurs.

Et encore plus épuisée depuis qu'il faut remettre le couvert le mercredi.

Ecoutez les collègues, notre ministère ne nous protège pas.

Les parents n'hésiteront pas à nous tacler, et les élèves ont du mal à être sérieux.

Alors, protégeons-nous, par des petits actions au quotidien, ménageons-nous.

Chacun trouvera comment faire en fonction du contexte qui lui est propre.

Cela devient très ingrat d'être instit (salaire, déconsidération etc .....)

Alors en attendant mieux (ou différent : je pense aux nombreux collègues qui cherchent à faire un autre métier, dont je fais partie), trouvons au quotidien une bulle d'oxygène.

Bon courage à tous.

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Merci, Amélie. Moi, je commençais à revivre, à trouver du plaisir à enseigner. Je suis dans une école comme beaucoup en rêvent: enfants bien éduqués, milieu favorisé, collègues adorables.

Le climat social actuel pèse sur mes épaules, je suis déprimée, découragée. Mais quelle époque vivons-nous? J"ai peur pour mes enfants qui vivent dans les villes, peur de ce qui nous attend TOUS.

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Merci, Amélie. Moi, je commençais à revivre, à trouver du plaisir à enseigner. Je suis dans une école comme beaucoup en rêvent: enfants bien éduqués, milieu favorisé, collègues adorables.

Le climat social actuel pèse sur mes épaules, je suis déprimée, découragée. Mais quelle époque vivons-nous? J"ai peur pour mes enfants qui vivent dans les villes, peur de ce qui nous attend TOUS.

Tu as bien raison de prendre le large !

Ce métier est ma vocation mais que j'aimerais pouvoir prendre ma retraite !

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Merci, Amélie. Moi, je commençais à revivre, à trouver du plaisir à enseigner. Je suis dans une école comme beaucoup en rêvent: enfants bien éduqués, milieu favorisé, collègues adorables.

Le climat social actuel pèse sur mes épaules, je suis déprimée, découragée. Mais quelle époque vivons-nous? J"ai peur pour mes enfants qui vivent dans les villes, peur de ce qui nous attend TOUS.

Tu as bien raison de prendre le large !

Ce métier est ma vocation mais que j'aimerais pouvoir prendre ma retraite !

Sérieuse ?

Moi, j'ai la trouille de ne pas m'en sortir, mais je n'ai pas le droit de me plaindre, vu la chance que l'on m'offre.

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Oui, bien sûr, moi aussi, mais je parle de la perte d'idéal dans le métier que j'avais choisi.

Oui, dans ce sens, évidemment.

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C'est dur parfois dans le boulot, ou à la maison, des fois c'est encore pire dans les 2 camps c'est la loose. On n'a pas le choix que de continuer. Ce soir c'est un peu dur pour moi aussi j'avoue. Tous ce qui se passe, les assassinats, les rassemblements tout ça c'est un peu dur. J'avais besoin comme beaucoup de gens de me sentir dans quelque chose de rassurant, rassemblés.

Bref, ce soir j'ai besoin de digérer tout ça.

Et après ça repart, et quand je sentirais que je n'en peux plus du métier je mettrais tout ce que je peux dans la balance pour changer de boulot.

Depuis toujours je fais en sorte de faire un métier qui me plait, après la semaine qui vient de passer ça me semble encore plus essentiel.

Il y a 10 ans aujourd'hui l'éducation nationale m'appelait pour que je rejoigne ses rangs.....un drôle d'anniversaire d'entrée dans le métier.

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J'en peux plus !

Cela fait une semaine que je ne décloisonne plus car j'ai des collègues malades, et c'est moi qui vais craquer. En ce moment, je suis une sorcière, certains n'écoutent plus rien, j'ai un mal de chien à attirer leur attention, et l'après-midi, c'est pire !

Marre des petits! QU'est-ce qu'ils sont bébés! Je me rends compte que ma classe est minuscule, elle doit faire 40 m2, on est 31 là-dedans, pas moyen d'en isoler un POUR le calmer. Et je suis dans un milieu favorisé ! Je n'ose pas imaginer ce que vit Amélie avec ses 30 CM2 !

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J'en peux plus !

Cela fait une semaine que je ne décloisonne plus car j'ai des collègues malades, et c'est moi qui vais craquer. En ce moment, je suis une sorcière, certains n'écoutent plus rien, j'ai un mal de chien à attirer leur attention, et l'après-midi, c'est pire !

Marre des petits! QU'est-ce qu'ils sont bébés! Je me rends compte que ma classe est minuscule, elle doit faire 40 m2, on est 31 là-dedans, pas moyen d'en isoler un POUR le calmer. Et je suis dans un milieu favorisé ! Je n'ose pas imaginer ce que vit Amélie avec ses 30 CM2 !

Oui, je sature, je pleure en rentrant chez moi.

Bref, je vis au jour le jour et je ne sais pas quand je vais vraiment craquer.

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N'attends pas de craquer...A près c'est dur de se relever...

<3

Signé: Moi en "brune "out phase 4 depuis presque un mois alors que j'aime mon métier et ai 26 CM bougeons mais très choupinous.... et qui ne sait pas quand et comment je me relèverai.

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J'en peux plus !

Cela fait une semaine que je ne décloisonne plus car j'ai des collègues malades, et c'est moi qui vais craquer. En ce moment, je suis une sorcière, certains n'écoutent plus rien, j'ai un mal de chien à attirer leur attention, et l'après-midi, c'est pire !

Marre des petits! QU'est-ce qu'ils sont bébés! Je me rends compte que ma classe est minuscule, elle doit faire 40 m2, on est 31 là-dedans, pas moyen d'en isoler un POUR le calmer. Et je suis dans un milieu favorisé ! Je n'ose pas imaginer ce que vit Amélie avec ses 30 CM2 !

Oui, je sature, je pleure en rentrant chez moi.

Bref, je vis au jour le jour et je ne sais pas quand je vais vraiment craquer.

Tu n'as pas envisagé de te mettre en maladie pour souffler?

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