difficultés climat de classe

[Janelyne]

Bonjour à tous,

Je ne sais pas si le sujet à sa place ici ...

Je suis PES, à mi-temps, dans une classe de CM1. L'année passée j'étais EAP dans une école élémentaire. Voilà pour situer un peu mon petit parcours.

Il s'avère que je suis affectée sur une école que tout le monde m'avait annoncée comme "plus difficile qu'une ZEP", pour autant, je ne me suis pas formalisée, j'ai pris en compte naturellement, mais dans l'optique de me forger ma propre opinion. Si je dis ça, c'est pour faire comprendre ce qui va suivre.

Après trois semaines, seulement, de reprise, je suis désemparée et, déjà, oui, déjà à bout. Dans ma classe, j'ai environ un tiers d'élèves très très perturbateurs, et ce depuis de nombreuses années. Un autre tiers d'élèves que j'appelle "suiveurs", il y a le calme, ils sont calmes, il y a des bavardages, ils bavardent, et derrière ces élèves, un petit tiers d'élèves qui tentent de suivre malgré ce climat ... Ce climat dont je parle est véritablement compliqué, je passe énormément de temps à réprimander les bavardages (ou autres bruits d'animaux, clowneries, déplacements non autorisés etc.) sans que rien ne fonctionne : avertissement, sanction, discussion avec les parents, discussion avec le directeur, et j'en passe. ça peut paraître extrême en début d'année, mais je n'ai pas une vingtaine de minutes par jour de calme, de travail efficace ... Je dois attendre le silence, lever la voix, ou bien chuchoter dans l'espoir que ..., reprendre un à un les élèves trop bruyants, mettre des mots quand les limites sont dépassées, répéter...

Je tente chaque jour et tout au long de la journée de mettre en place différentes choses pour voir ce qui pourrait fonctionner. Le travail de groupes est impossible, le résultat n'est que bagarres, crachats, des refus de travailler, et un brouhaha généralisé.

Avec le titulaire, nous avons mis plusieurs choses en place : des responsabilités, des droits et des devoirs (ce qui donne que des élèves peuvent remonter ou descendre en récréation seuls, mais j'ai ce bon tiers d'élèves qui refusent les règles et qui les transgressent très fréquemment en rang avec moi ... et le rang est recommencé pendant un moment, le temps qu'ils se calment, les autres élèves attendent donc ... ce qui n'est pas terrible). Tout est toujours prétexte pour faire rire les autres, provoquer, ne rien faire, chercher à avoir plus de réprimandes que le camarade, discuter avec son voisin ... Nous avons même déjà déplacé 3 ou 4 fois les élèves, mais ça ne fonctionne pas jusque là.

De manière encore plus concrète, j'ai de gros problèmes de respect dans la classe, entre eux, et même envers moi (notamment aujourd'hui, et je pense que ce fut le geste de trop, un élève qui a levé le poing sur moi, sans aller au bout de son geste, mais tout de même), des problèmes de bavardages, des refus d'autorité, de travailler, et je ne sais plus quoi faire, j'ai une boule au ventre rien que d'y penser, je craque régulièrement et j'avoue ne pas avoir la force d'y retourner demain. J'ai besoin d'un dialogue, de pistes, j'ai contacté ma tutrice de terrain, j'attends un retour, je discute avec les autres enseignants, mais les pistes s'amenuisent au fil du temps.

Je suis consciente qu'il y a pire, que c'est le début, que je devrais m'estimer heureuse d'avoir une classe, néanmoins, je ne me sens pas armée face à ce genre de situations.

L'année dernière, j'étais EAP, dans une école pas "facile" non plus, mais j'ai réussi, très rapidement, à installer un climat de travail et propice à la vie de classe, lorsque j'étais en responsabilité. Je me remets en question, pourtant lorsque je prépare la classe, j'aime ce que je fais, seulement, je suis désemparée face aux élèves, et peut-être est-ce moi qui ne suis pas faite pour ça ou qui suis mauvaise pédagogue/enseignante, mais en voyant qu'un collègue s'est fait arrêté suite à un climat de classe très compliqué, et d'autres enseignants dépassés, je ne sais que penser, et j'ai terriblement honte d'en être là, de le dire, mais je ne sais que faire.

En remerciant les lecteurs de ce pavé,

[helenel]

Tu sais, si l'année dernière, tu as réussi à instaurer un climat de classe propice au travail, cela montre que tu n'es pas une "mauvaise" enseignante...

Je crois malheureusement que certains groupes ne "fonctionnent" pas ensemble...

Tu as identifié les élèves les plus perturbateurs? Je convoquerais les parents des fauteurs de trouble, en les impliquant dans ce qui se passe... on parle de manque de respect à des adultes référents, ce n'est pas acceptable!!

J'avais remis en place l'année les contrats de comportement, en ciblant quelques points, les contrats allaient chaque weekend dans les familles qui devaient signer... mais pour cela il faut que les élèves soie un minimum partie prenante...

Je contacterais autant de personnes-ressource que possible : conseillers péda, psy scolaire, cellule de climat scolaire si vous en avez une...

Ne reste pas toute seule avec cette détresse... je sais combien c'est terrible de venir avec l'envie de travailler avec les enfants et de voir son boulot et son énergie "piétinés" par des gamins irrespectueux... quand on a l'impression d'avoir épuisé les astuces pédagogiques (la gestion de classe par les métiers, privilèges...), il faut passer à la vitesse supérieure (mode dragon, sanctions sans lâcher, être intransigeant...)

Protège-toi au maximum, et ne te remets pas trop en question, ces élèves sont pareil avec la titulaire...

[Ekole]

Bonsoir,

Avez-vous fixé les règles ensemble avec le titulaire? Je veux dire en étant présents tous les deux dans la classe?

[Gribouillette]

Je me revois il y a quelques années, en T2 j'ai eu une classe de monstre. Et c'est juste l'horreur. Ce que conseille Helenel (et à juste titre) je l'ai tenté et retenté en vain.

J'ai puni, puni, repuni, j'ai pas lâché, j'ai convoqué les parents, tiré des sonnettes d'alarme (inspection, RASED, conseillers pédas).

Et personne n'est venu à mon secours. (A part sur le forum. )

Les quelques enseignements j'ai tiré de cette année affreuse :

1) Ne te remets pas en question plus que de raison. Ce n'est pas TA faute. L'an dernier, tu as su gérer. Le problème ne vient pas de toi mais bien d'eux.

2) Essaie de mettre en place un EDT le plus routinier possible, qui laisse moins de place au bazar, et use et abuse de ce qui les calme (musique calme, lecture offerte, coloriage de mandalas...).

3) Essaie de lire "Gestion de classes et élèves difficiles", je me l'étais acheté, il donne de bonnes pistes.

4) Prend un maximum de recul avec l'école sous peine de te pourrir la vie. Une fois passé le portail, tu te détends et surtout tu ne penses plus à tes élèves.

5) Si vraiment tu es à bout, tu vas voir un médecin qui t'arrêtera.

(Je ne me suis pas écoutée, j'ai voulu tenir, par fierté, bilan, je m’effondrais en pleurs plusieurs fois par jours (entre midi et deux, à la sortie des classes...) et j'étais à deux doigts de frapper un de mes affreux. J'ai fini en arrêt car j'ai fait un burn-out qui m'a dégoûtée pendant un moment du métier. Ce que je ne te souhaite pas.)

Bon courage.

[Janelyne]

Tu sais, si l'année dernière, tu as réussi à instaurer un climat de classe propice au travail, cela montre que tu n'es pas une "mauvaise" enseignante...

Je crois malheureusement que certains groupes ne "fonctionnent" pas ensemble...

Tu as identifié les élèves les plus perturbateurs? Je convoquerais les parents des fauteurs de trouble, en les impliquant dans ce qui se passe... on parle de manque de respect à des adultes référents, ce n'est pas acceptable!!

J'avais remis en place l'année les contrats de comportement, en ciblant quelques points, les contrats allaient chaque weekend dans les familles qui devaient signer... mais pour cela il faut que les élèves soie un minimum partie prenante...

Je contacterais autant de personnes-ressource que possible : conseillers péda, psy scolaire, cellule de climat scolaire si vous en avez une...

Ne reste pas toute seule avec cette détresse... je sais combien c'est terrible de venir avec l'envie de travailler avec les enfants et de voir son boulot et son énergie "piétinés" par des gamins irrespectueux... quand on a l'impression d'avoir épuisé les astuces pédagogiques (la gestion de classe par les métiers, privilèges...), il faut passer à la vitesse supérieure (mode dragon, sanctions sans lâcher, être intransigeant...)

Protège-toi au maximum, et ne te remets pas trop en question, ces élèves sont pareil avec la titulaire...

Nous avons mis en place un tableau de comportement, qu'ils évaluent eux-même, et que nous évaluons en parallèle, ce qui donne droit à des privilèges ou en supprime, pour l'instant, les élèves ne prennent pas cela très au sérieux, peut-être qu'au fil du temps cela viendra ...

Les élèves perturbateurs sont effectivement repérés, il y a déjà des convocations en effet, plusieurs, pour l'instant sans résultat, nous avons d'autres convocations de prévues, en espérant que cela fonctionne.

en plus d'avoir contacté ma pemf, je compte voir avec des conseillers péda en effet

Je suis passée en "mode dragon" comme tu dis, bien que ce soit épuisant, je vais le tenir, peut-être que les effets se feront ressentir plus tard.

Bonsoir,

Avez-vous fixé les règles ensemble avec le titulaire? Je veux dire en étant présents tous les deux dans la classe?

Alors nous n'étions pas présents tous les deux dans la classe, car quand je ne suis pas en classe je suis à l'ESPE, par contre, nous avons tenu le même discours sur nos jours de présence respectifs.

[Ekole]

Je me revois il y a quelques années, en T2 j'ai eu une classe de monstre. Et c'est juste l'horreur. Ce que conseille Helenel (et à juste titre) je l'ai tenté et retenté en vain.

J'ai puni, puni, repuni, j'ai pas lâché, j'ai convoqué les parents, tiré des sonnettes d'alarme (inspection, RASED, conseillers pédas).

Et personne n'est venu à mon secours. (A part sur le forum. )

Les quelques enseignements j'ai tiré de cette année affreuse :

1) Ne te remets pas en question plus que de raison. Ce n'est pas TA faute. L'an dernier, tu as su gérer. Le problème ne vient pas de toi mais bien d'eux.

2) Essaie de mettre en place un EDT le plus routinier possible, qui laisse moins de place au bazar, et use et abuse de ce qui les calme (musique calme, lecture offerte, coloriage de mandalas...).

3) Essaie de lire "Gestion de classes et élèves difficiles", je me l'étais acheté, il donne de bonnes pistes.

4) Prend un maximum de recul avec l'école sous peine de te pourrir la vie. Une fois passé le portail, tu te détends et surtout tu ne penses plus à tes élèves.

5) Si vraiment tu es à bout, tu vas voir un médecin qui t'arrêteras. Je ne me suis pas écoutée, j'ai voulu tenir, bilan, je m’effondrais en pleurs tous les jours (entre midi et deux, à la sortie des classes...) et j'étais à deux doigts de frapper une de mes affreux. J'ai fini en arrêt car j'ai fait un burn-out qui m'a dégoûté pendant un moment du métier. Ce que je ne te souhaite pas.

Bon courage.

Oui, je partage l'avis de Gribouillette, se préserver, c'est très important. Convoquer une équipe éducative peut aider: directeur, psy sco, enseignants, parents de l'élève ...et l'élève.

[Janelyne]

Je me revois il y a quelques années, en T2 j'ai eu une classe de monstre. Et c'est juste l'horreur. Ce que conseille Helenel (et à juste titre) je l'ai tenté et retenté en vain.

J'ai puni, puni, repuni, j'ai pas lâché, j'ai convoqué les parents, tiré des sonnettes d'alarme (inspection, RASED, conseillers pédas).

Et personne n'est venu à mon secours. (A part sur le forum. )

Les quelques enseignements j'ai tiré de cette année affreuse :

1) Ne te remets pas en question plus que de raison. Ce n'est pas TA faute. L'an dernier, tu as su gérer. Le problème ne vient pas de toi mais bien d'eux.

2) Essaie de mettre en place un EDT le plus routinier possible, qui laisse moins de place au bazar, et use et abuse de ce qui les calme (musique calme, lecture offerte, coloriage de mandalas...).

3) Essaie de lire "Gestion de classes et élèves difficiles", je me l'étais acheté, il donne de bonnes pistes.

4) Prend un maximum de recul avec l'école sous peine de te pourrir la vie. Une fois passé le portail, tu te détends et surtout tu ne penses plus à tes élèves.

5) Si vraiment tu es à bout, tu vas voir un médecin qui t'arrêtera.

(Je ne me suis pas écoutée, j'ai voulu tenir, par fierté, bilan, je m’effondrais en pleurs plusieurs fois par jours (entre midi et deux, à la sortie des classes...) et j'étais à deux doigts de frapper un de mes affreux. J'ai fini en arrêt car j'ai fait un burn-out qui m'a dégoûtée pendant un moment du métier. Ce que je ne te souhaite pas.)

Bon courage.

Concernant l'EDT, il est très cadré, chaque enchaînement est prévu et je n'ai pas de temps mort, mais il suffit que je demande aux élèves de distribution de distribuer un manuel ou bien que je demande de prendre le stylo vert et ça part ... je reprends donc aussitôt, de manière strict, mais ça ne suffit pas, le retour au calme nécessite plusieurs minutes. Autant la musique calme, la lecture offerte, cela ne leur a pas convenu car ils discutaient peut-être encore plus ensemble, autant peut-être que ces mandalas pourraient y remédier, du moins j'en prends note et je vais en chercher.

Merci pour la référence, j'avais jusque-là "Réussir sa classe tous les jours... ou presque" et d'autres ouvrages de ce genre, mais il n'y a pas assez d'éléments quant aux classes difficiles.

J'avoue que ce soir, je n'ai réussi à rien, impossible d'ouvrir quoi que ce soit sans me mettre à nouveau mal ... :/

[Janelyne]

Je me revois il y a quelques années, en T2 j'ai eu une classe de monstre. Et c'est juste l'horreur. Ce que conseille Helenel (et à juste titre) je l'ai tenté et retenté en vain.

J'ai puni, puni, repuni, j'ai pas lâché, j'ai convoqué les parents, tiré des sonnettes d'alarme (inspection, RASED, conseillers pédas).

Et personne n'est venu à mon secours. (A part sur le forum. )

Les quelques enseignements j'ai tiré de cette année affreuse :

1) Ne te remets pas en question plus que de raison. Ce n'est pas TA faute. L'an dernier, tu as su gérer. Le problème ne vient pas de toi mais bien d'eux.

2) Essaie de mettre en place un EDT le plus routinier possible, qui laisse moins de place au bazar, et use et abuse de ce qui les calme (musique calme, lecture offerte, coloriage de mandalas...).

3) Essaie de lire "Gestion de classes et élèves difficiles", je me l'étais acheté, il donne de bonnes pistes.

4) Prend un maximum de recul avec l'école sous peine de te pourrir la vie. Une fois passé le portail, tu te détends et surtout tu ne penses plus à tes élèves.

5) Si vraiment tu es à bout, tu vas voir un médecin qui t'arrêteras. Je ne me suis pas écoutée, j'ai voulu tenir, bilan, je m’effondrais en pleurs tous les jours (entre midi et deux, à la sortie des classes...) et j'étais à deux doigts de frapper une de mes affreux. J'ai fini en arrêt car j'ai fait un burn-out qui m'a dégoûté pendant un moment du métier. Ce que je ne te souhaite pas.

Bon courage.

Oui, je partage l'avis de Gribouillette, se préserver, c'est très important. Convoquer une équipe éducative peut aider: directeur, psy sco, enseignants, parents de l'élève ...et l'élève.

Oui, c'est prévu pour certains élèves en effet ...

J'essaye tant bien que mal de me préserver, mais il est difficile de ne pas ressasser, de ne pas se triturer les méninges pour essayer, chercher autre chose pour tenter de trouver un petit "truc" qui pourra améliorer un peu le climat

[Timis]

Je rajoute juste, le titulaire a les mêmes difficultés que toi d'après ce que j'ai compris.

C'est que ça ne vient pas de toi.

Il a l'habitude de cette école, de ce public. Il est plus "reconnu" que toi par les élèves et les parents en ce début d'année. Et il rame aussi. A un moment tu ne peux pas faire de miracle. Mais les pistes données me semblent bonnes.

[Janelyne]

Je rajoute juste, le titulaire a les mêmes difficultés que toi d'après ce que j'ai compris.

C'est que ça ne vient pas de toi.

Il a l'habitude de cette école, de ce public. Il est plus "reconnu" que toi par les élèves et les parents en ce début d'année. Et il rame aussi. A un moment tu ne peux pas faire de miracle. Mais les pistes données me semblent bonnes.

Il a les même difficultés, mais il n'est pas autant dépassé, alors le statut de directeur doit y faire en effet, peut-être aussi l'expérience et l'habitude, mais j'ai malgré tout l'impression d'être une catastrophe, et surtout de devoir quand même être exemplaire, qu'en tant que stagiaire, je dois faire mes preuves et gérer ...

[Timis]

"Faut" que tu t'enlèves de la tête cette idée. Tu ne peux pas être exemplaire.

Déjà même un enseignant chevronné n'est pas exemplaire. Te balancer ainsi dans une école et une classe difficile avec quelques semaines de formation, c'est du délire. Acceptes déjà de faire comme tu peux, du mieux que tu peux.

[éléphant rose]

Tout d'abord, tu n'as pas à avoir honte : tu tiens un discours réfléchi, censé et tu te remets en question. De quoi devrais-tu avoir honte ? Tu ne peux que te battre avec les armes que l'on t'a données.

Donc, déjà, arrête de culpabiliser.

Tu entres dans le métier et tu es dans une classe très difficile, je crois que tu as raison de demander de l'aide. Frappe à toutes les portes : les formateurs, les collègues ...

Je pense que ce genre de classe se gère avec l'expérience. Tu n'en as pas, il va falloir faire sans. Demande des billes aux collègues qui connaissent ces élèves, ils seront sans doute de bon conseil.

Ne multiplie pas les systèmes de sanctions et les règles. Adopte un système auquel tu crois, simple et facile à mettre en place pour TOI et n'en change pas, cela va les perturber encore plus. Ce n'est pas parce qu'ils ne respectent pas un système que celui ci ne vaut rien. Ils ne le respectent pas mais il existe et c'est rassurant pour eux. Un adulte droit dans ses bottes, juste mais ferme (leur vie doit manquer cruellement de contours stables et d'adultes forts).

Ne reste pas seule, ne te déprécie pas tout en continuant à te remettre en question

Toutes les classes ne sont pas comme la tienne!

Je t'envoie plein d'ondes positives