stephCP Posté(e) 22 septembre 2014 Posté(e) 22 septembre 2014 J'ai également eu une année très difficile il y a 3 ans, et j'avais trouvé pas mal de pistes sur le blog: "l'univers de ma classe", Cela m'avait beaucoup aidé.
Goëllette Posté(e) 22 septembre 2014 Posté(e) 22 septembre 2014 Disons que ça se passe mieux que la situation identique où le titulaire ne fait pas le maximum pour que ça se passe bien avec son complément. On en a déjà parlé l'an passé...Équipe soudée soutenant le complément mais classe odieuse ces jours-là... L'inspection nous a sorti la même chanson puis s'est excusée...Il faut indiquer aussi que ce complément n'était arrivé qu'après 3 semaines et sur ce temps-là, le zil avait bien monté la sauce... Oui, mais dites-vous bien que ça aurait été pire avec des titulaires qui ne soutiennent pas voire enfoncent les compléments et les titulaires. J'ai eu vent de directeurs qui demandaient à des TRS de s'excuser auprès d'élèves qu'ils auraient soit-disant malmenés sans même avoir pris la peine d'en discuter avec eux auparavant et en s'étant engagés à ces excuses devant les parents qu'ils avaient reçu seuls. Ça n'aide pas.
pescalunette Posté(e) 22 septembre 2014 Posté(e) 22 septembre 2014 Disons que ça se passe mieux que la situation identique où le titulaire ne fait pas le maximum pour que ça se passe bien avec son complément. On en a déjà parlé l'an passé...Équipe soudée soutenant le complément mais classe odieuse ces jours-là... L'inspection nous a sorti la même chanson puis s'est excusée...Il faut indiquer aussi que ce complément n'était arrivé qu'après 3 semaines et sur ce temps-là, le zil avait bien monté la sauce... Oui, mais dites-vous bien que ça aurait été pire avec des titulaires qui ne soutiennent pas voire enfoncent les compléments et les titulaires. J'ai eu vent de directeurs qui demandaient à des TRS de s'excuser auprès d'élèves qu'ils auraient soit-disant malmenés sans même avoir pris la peine d'en discuter avec eux auparavant et en s'étant engagés à ces excuses devant les parents qu'ils avaient reçu seuls. Ça n'aide pas. c'est clair! Une année, j'avais été présentée par la titulaire comme la petite jeune qui débute mais qui n'aura que les maths pour éviter la casse en français!
Goëllette Posté(e) 22 septembre 2014 Posté(e) 22 septembre 2014 J'ai été "décharge" plusieurs années à mes débuts et sauf avec une directrice de maternelle (qui voulait absolument se faire décharger tous les matins en TPS !), j'ai eu la chance d'être épaulée, respectée et aidée. Mais je sais que ce n'est pas toujours le cas. Lorsque je suis partie en stage ou ai été directrice donc ai été remplacée ou déchargée, pour de longues périodes, j'ai toujours eu à cœur de faire en sorte que la personne soit considérée comme une titulaire, lorsqu'elle ne l'était pas encore, et comme l'autre enseignante de la classe, pour mes décharges, avec une autonomie de travail complète. Par contre, je remontais les bretelles des élèves qui essayaient de mal se comporter avec eux.
Janelyne Posté(e) 6 octobre 2014 Auteur Posté(e) 6 octobre 2014 Je re-poste car deux semaines se sont écoulées, j'ai eu des échanges avec mes tuteurs et quelques autres personnes (autres enseignants, psy scolaire, rased ...), je dois re-contacter au niveau de la dsden, mais je suis toujours dépassée, dans l'impasse et malgré différentes choses essayées, je ne vois pas d'amélioration, au contraire. Je suis en permanence à fleur de peau, au bord des larmes, avec un mal de ventre tous les matins avant la classe ou en préparant la classe. Tout cela est très pesant, d'autant que globalement, les autres PES s'en sortent, j'ai la sensation d'être "nulle" et que tout ce qui a pu se passer en classe en EAP était presque "exceptionnel", que je suis une mauvaise enseignante ... et surtout, je ne vois pas comment gérer l'année entière dans ces conditions. Les élèves me manquent de plus en plus de respect et opposent toujours mes jours de présence à ceux du directeur. Autant j'aime préparer (malgré cette sensation de mal être en pensant à la mise en pratique en classe), autant une fois les élèves en classe, tout est piétiné... J'ai mis en place des petits trucs qu'on m'a donné (tuteurs) : débat philo, écoute offerte, lecture offerte, changement de la disposition des tables, tableau de comportement visuel, etc, mais ils "râlent" de tout, et bavardent, s'insultent, se battent, jettent des objets ...
pescalunette Posté(e) 6 octobre 2014 Posté(e) 6 octobre 2014 Je re-poste car deux semaines se sont écoulées, j'ai eu des échanges avec mes tuteurs et quelques autres personnes (autres enseignants, psy scolaire, rased ...), je dois re-contacter au niveau de la dsden, mais je suis toujours dépassée, dans l'impasse et malgré différentes choses essayées, je ne vois pas d'amélioration, au contraire. Je suis en permanence à fleur de peau, au bord des larmes, avec un mal de ventre tous les matins avant la classe ou en préparant la classe. Tout cela est très pesant, d'autant que globalement, les autres PES s'en sortent, j'ai la sensation d'être "nulle" et que tout ce qui a pu se passer en classe en EAP était presque "exceptionnel", que je suis une mauvaise enseignante ... et surtout, je ne vois pas comment gérer l'année entière dans ces conditions. Les élèves me manquent de plus en plus de respect et opposent toujours mes jours de présence à ceux du directeur. Autant j'aime préparer (malgré cette sensation de mal être en pensant à la mise en pratique en classe), autant une fois les élèves en classe, tout est piétiné... J'ai mis en place des petits trucs qu'on m'a donné (tuteurs) : débat philo, écoute offerte, lecture offerte, changement de la disposition des tables, tableau de comportement visuel, etc, mais ils "râlent" de tout, et bavardent, s'insultent, se battent, jettent des objets ... Il te faut être plus "déterminé". Choisir une façon de faire et s'y tenir...Ecrits, mode dragon... et récompenser par ces lectures offertes...Les débats philo demandent beaucoup de calme...
Janelyne Posté(e) 6 octobre 2014 Auteur Posté(e) 6 octobre 2014 Je suis intransigeante justement, je ne laisse rien passer, mais dès que je reprends un élève, un autre s'y met, et ainsi de suite. J'ai même eu une journée où j'ai mis plusieurs mots avec demande d'écrit réflexif sur le comportement, ça n'a pas été fait et les parents n'ont pas signé les mots. J'ai demandé des rendez-vous avec des parents, certains ne prennent même pas la peine de répondre, même par appels téléphoniques. Le temps de la récréation est souvent réduit, mais ça ne semble pas les gêner, certains, par provocation j'imagine, sont même à dire "chouette, moi j'aime pas la récré" ... Pour le rang fait et refait, ça ne fait que les amuser, peut-être est-ce effectivement une histoire de période 1 à mettre en route et ensuite ça viendra, je l'espère, car j'en suis très épuisée et moralement c'est très dur. Pour le bruit, j'ai tenté de lever la voix, ça ne sert à rien, et attendre qu'ils se calment prend parfois très longtemps ... Même pendant une évaluation la semaine dernière, j'ai eu beaucoup de bruit. Je sais que ce n'est pas propre à moi (autres classes similaires, et les enseignantes qui les ont eu étaient épuisées aussi), néanmoins, j'aimerais réussir à "gérer" un peu tout ça.
helenel Posté(e) 7 octobre 2014 Posté(e) 7 octobre 2014 je pense que ça n'a rien à voir avec de l'inexpérience. Je ne me considère pas chevronnée, mais je n'avais jamais eu de souci de discipline jusqu'à l'année dernière, où l'ambiance a été littéralement "pourrie" du début à la fin de l'année, entre autres par 2 élèves qui réussissaient à tout piétiner (comme tu dis, je trouve l'expression juste). Ma collègue complément qui pourtant a plus d'ancienneté que moi, qui a été x année directrice en zep, appréciée et respectée, en a bavé encore plus que moi... (et je peux vous garantir qu'elle n'avait aucun problème de légitimité...) Certains groupes ne fonctionnent pas. Il faut tenir bon, pour les élèves qui sont là pour bosser, mettre de côté l'aspect "plaisir" du métier pour se contenter de "fonctionner" pendant l'année, ne pas trop se remettre en cause (je crois que tu le fais suffisamment), et prendre son mal en patience... Pour le bras de fer avec les plus durs, j'avais "tenu" 10 jours avec un élève qui refusait de copier 5 lignes (je ne sais plus pourquoi je l'avais puni, mais clairement, c'était de la provoc) : il passait ses récrés et les moments d'accueil devant sa feuille (sur un muret vers nous), à regarder les autres jouer. ça me rendait malade pour lui, mais je n'ai pas cédé, je lui disais "tu te punis toi-même, c'est vraiment dommage, tu en aurais pour 2 mn à copier ces lignes". Finalement, un jour il m'a rendu sa feuille, lignes copiées avec à la fin "pardon maîtresse". Pour certains loulous, ce qui se joue dans la relation d'autorité est très lourd, ça nous échappe....
Goëllette Posté(e) 8 octobre 2014 Posté(e) 8 octobre 2014 Bonjour, Je suis T1 dans une école difficile d'un quartier sensible en cycle 3 également. Je suis à temps plein et je dois asseoir également mon autorité, pas toujours évident. Comme m'ont conseillés les collègues: ne rien laisser passer. Au début impossible d'aller en sport sans qu'il y ait disputes/bagarres, on sortait, et on rentrait en classe tant que le calme dans lerang n'était pas fait. Au début ils ont eu des séances d'EPS très courtes et étaient déçus, maintenant ils se rangent et se taisent. Idem pour la musique: c'était le moment de récréation, ils parlaient, se levaient, se disputaient. J'arrêtais la séance dès que ça partait "en live": temps calme tête dans les bras jusqu'au retour du calme. A présent on peut faire un cour de musique tranquillement. Idem pour l'anglais: on a arrêté les jeux à l'extérieur de la classe, maintenant c'est assis jusqu'à ce qu'ils comprennent. Je n'ai pas de système de gestion de comportement mais dès que j'ai prévenu une fois c'est punition la seconde fois. Interdiction également d'aller aux toilettes pendant la classe, "d'oublier" son cartable à l'extérieur etc: chaque fois c'est 5 minutes de récré en moins, je n'ai pas une seule demande. S'ils sont trop longs à se mettre au travail et qu'ils discutent, je sors mon chrono, le lance, et le temps qu'ils mettent à se taire c'est le temps qu'ils perdent de récréation. J'écris aussi le mot RECRE et efface les lettres une à une quand il y a trop de bruit. Si un élève est trop perturbateur je l'envoie dans la classe d'une collègue avec une punition. Pour l'entrée en classe: le rang doit être silencieux, on rentre et on se met debout derrière sa chaise jusqu'à ce que je dise de s'assoir. S'il y a du bruit on ressort et le temps perdu est pris sur la récré suivante. Pour le moment j'évite au max les travaux de groupes, ils sont installés en ligne face au tableau, et j'ai séparé les perturbateurs. J'ai isolé les plus pénibles, à une table seule, près de moi. Voilà pour mes petits conseils. Je ne sais pas si mes conseils sont bons, des personnes plus expérimentées te conseilleront sûrement mieux. Mais étant débutante également voilà ma manière de fonctionner pour cette première période. ça fait un peu sorcière mais quand les règles seront bien assimilées je pourrais me permettre d'être plus souple. Ne te décourage pas, c'est dure la période 1, surtout dans ces conditions mais ne lâchent rien. De très bons conseils. Félicitations. Je suppose aussi que c'est possible parce que dans cette école, tes collègues fonctionnent de la sorte.
Castille85 Posté(e) 9 octobre 2014 Posté(e) 9 octobre 2014 Je suis intransigeante justement, je ne laisse rien passer, mais dès que je reprends un élève, un autre s'y met, et ainsi de suite. J'ai même eu une journée où j'ai mis plusieurs mots avec demande d'écrit réflexif sur le comportement, ça n'a pas été fait et les parents n'ont pas signé les mots. J'ai demandé des rendez-vous avec des parents, certains ne prennent même pas la peine de répondre, même par appels téléphoniques. Le temps de la récréation est souvent réduit, mais ça ne semble pas les gêner, certains, par provocation j'imagine, sont même à dire "chouette, moi j'aime pas la récré" ... Pour le rang fait et refait, ça ne fait que les amuser, peut-être est-ce effectivement une histoire de période 1 à mettre en route et ensuite ça viendra, je l'espère, car j'en suis très épuisée et moralement c'est très dur. Pour le bruit, j'ai tenté de lever la voix, ça ne sert à rien, et attendre qu'ils se calment prend parfois très longtemps ... Même pendant une évaluation la semaine dernière, j'ai eu beaucoup de bruit. Je sais que ce n'est pas propre à moi (autres classes similaires, et les enseignantes qui les ont eu étaient épuisées aussi), néanmoins, j'aimerais réussir à "gérer" un peu tout ça. je me posais une question après avoir lu tes messages, je passe le crpe donc je n'ai jamais été encore face à une classe mais je suis éducateur sportif donc j'ai l'habitude de gérer des groupes... les élèves perturbateurs sont ils en retard scolairement ? le 1/3 qui suit les bêtises essaie simplement de s'intégrer, il craint peut être, même très surement, le 1/3 des perturbateurs donc préfère le suivre que de lutter contre. Je connais j'ai bossé 10 ans dans le 93 !!! mes idées : 1/ je prendrais à part : le 1/3 qui suit les bêtises pour leur expliquer pourquoi ils sont en classes, leurs objectifs et que pour réussir il faut qu'il s'accrochent à la locomotive à savoir le 1/3 qui est sage (sans nommer les élèves sages et pas sages, ils savent très bien), je mettrais des petits contrats de réussite avec eux en place, ça devrait marcher même contrat que pour le 1/3 sage. 2/ pour les p'tits durs : 1/3 de la classe c'est effectivement beaucoup, je pense que dans le lot beaucoup doivent avoir des difficultés scolaires pour agir comme cela et il y a très clairement parmi eux des élèves qui vivent le phénomène de double solitude : tu leur parles un langage qu'il ne connaissent pas à la maison (le respect, l'obéissance et les efforts entre autres) et à la maison les parents ne comprennent pas ce que tu attends et l’intérêt de cela... conclusion rapide : tu ne peux pas compter sur les parents, il te reste : toi et les élèves Ton objectif est de les faire progresser et d'avoir le calme. Moi ce que je ferais avec de 1/3 : - Pour commencer : des évaluations très simples 2 ou 3 niveaux en dessous pour voir ce qui est réellement acquis, puis 1 niveau en dessous avec récompense intrinsèque (à trouver) quand un exercice est réussi. il faut les remotiver ! - Ensuite je n'hésiterai pas à faire du travail vraiment au niveau de ce que ces élèves sont capables de réussir en ayant tout bon (pas grave si c'est du travail de ce1 et qu'ils sont en cm2 (je ne sais pas en quelle classe ils sont)), pour leur montrer qu'ils peuvent réussir et pour les féliciter du travail fait et réussi. (pas trop longtemps, une semaine peut être) ce travail doit être vraiment adapté à chacun. - Enfin je leur expliquerai clairement individuellement quel niveau ils ont (1 an de retard, 2 ans de retard par matière), que je pense qu'ils sont capables d'être plus forts (le mot fort est très important car compris des petits durs) et que je veux qu'ils y arrivent en faisant des exercices exprès pour. Je mettrai en place un cahier de progression (par compétence) avec des gommettes à coller (que tu pourrais leur donner lors de la réussite d'un exercice, d'une éval, d'un bilan...) pour qu'il voient leurs progrès et aussi qu'ils s'approchent de l'objectif. Il faut également leur expliquer en tête à tête à quoi sert l'école et ce qu'on y apprend avec des exemples concrets qui les intéressent (et faire de même avec les parents ça serait pas mal.) -Dernière étape : différenciation avec des élèves qui seraient peut être plus motivés. L'autonomie et le travail chacun à son rythme avec une énorme différenciation me semble indispensables dans ce cas de classe pour que personne ne soit pénalisé, épuisé, dégoûté, démotivé.... pour ce qui est du fait que ça les amuse de refaire le rang plusieurs fois c'est à mon avis le fait que tout le monde refasse le rang à cause d'eux et en plus pendant ce temps ils ne sont pas en classe à travailler. Moi je ferais rentrer les sages en leur disant de faire leur dessin de poésie ou autre chose sympa en attendant que les p'tits durs réussissent à se mettre en rang. ou alors j'appèlerais les p'tits durs 5 minutes avant les autres à la fin de la récré pour qu'il se mettent en rang en leur expliquant que tu es obligée de faire comme ça vu le temps qu'il mettent pour y arriver... ne pas refaire collectivement quelque chose à cause de quelques uns. Toujours traiter de façon individuelle. je ne sais pas si ça pourra t'aider mais comme tu n'as pas parlé de niveau scolaire et que tu ne t'en sors pas, les problèmes viennent peut être de là...
Janelyne Posté(e) 10 octobre 2014 Auteur Posté(e) 10 octobre 2014 Pour ces élèves perturbateurs, excepté un élève en difficulté sur tout ce qui est lecture, compréhension, écriture, les autres sont au même niveau que le reste de la classe, pas de grosses difficultés sur ce plan, les difficultés sont vraiment comportementales. J'ai rencontré 2 des parents de ces élèves, j'ai trouvé ça pas très utile dans la mesure où les parents m'ont dit que c'était pareil à la maison, qu'ils ne savaient plus quoi faire... l'une des mamans a même dit pendant le rendez vous "c'est la génération qui veut ça, alors je vais le priver de tablette, ce soir ce sera qu'une heure" ..., je dois encore en rencontrer d'autres parents, j'espère qu'il y aura plus de collaboration. Nous allons mettre en place des petits contrats et PPRE pour certains. Pour le rang, c'est très difficile, d'une part car lorsque je suis de surveillance, il y a quatre espaces de récréations (cour, terrains de sport, salles d'activités calmes) et je ne suis pas forcément sur celui où on se range et lorsque je ne suis pas de surveillance, je suis souvent dans les préparations et/ou corrections ... Néanmoins, je vais tenter de voir comment gérer ça ! Effectivement, comme dit plus haut, de bons conseils, mais tout ce qui est mis en place est très épuisant. Je suis physiquement mais surtout moralement et nerveusement très épuisée... Mais si cela fonctionne (même si mes collègues, qui ont eu mes élèves les années précédentes, sont découragées pour moi) alors ce sera un épuisement récompensé ! Merci pour tous les conseils en tout cas.
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