Zarko Posté(e) 3 octobre 2014 Auteur Posté(e) 3 octobre 2014 L'article est un peu nuancé en effet mais bon... Le diagnostic est posé ( "Rebutés par la longueur des études et le salaire peu engageant, les candidats sont de moins nombreux à vouloir jouer les hussards."), le remède laisse songeur : "accroître la mobilité chez les enseignants du primaire. C'était déjà un axe de réforme du plan Chatel contre l'absentéisme de 2010 qui appelait déjà à «faire bouger les frontières académiques». Ce n'est pas une charge, on achève la bête. Ce qui nous sauve, pour l'instant, c'est la stupidité de ces technocrates. Ceux qui préconisent la mobilité nationale et ceux qui préconisent la territorialisation des recrutements. L'un comme l'autre ont évidemment tout faux
Paul Getty Posté(e) 3 octobre 2014 Posté(e) 3 octobre 2014 Café pédagogique du jour : Recrutement : Le Snuipp favorable à des mesures financières locales "Il faut ouvrir ce dossier dès maintenant", nous a dit Sébastien Sihr, secrétaire général du Snuipp, le premier syndicat de l'enseignement primaire, le 2 octobre. Pour la première fois son organisation demande des mesures financières locales pour faire face à la crise du recrutement. "On sait que les difficultés de recrutement sont localisées sur trois académies : Versailles, Créteil et Amiens", explique S Sihr. "Il faut arriver à mettre en place des solutions ciblées sur ces académies. Il faut ouvrir des mesures d'incitation dès l'université et aider la fin d'étude des étudiants dans un parcours orienté vers l'enseignement en échange d'un engagement à passer le concours. Sinon on va encore connaitre la même situation l'année prochaine". En 2013, l'Etat a ouvert 8 700 postes de professeurs des écoles soit 72% de plus par rapport à 2012. Le nombre de candidats a augmenté mais de seulement 10%. Résultat : 300 postes n'ont pas été couverts dont 175 dans la seule académie de Créteil malgré un taux de réussite élevé (40%). En proposant des incitations financières locales pour aider le recrutement, le Snuipp brise un tabou interne et externe. Il propose une solution qui a fait ses preuves dans d'autres pays à condition que l'incitation soit suffisante. Il prend aussi le gouvernement au piège d'un budget sans marges de manoeuvre. Bon, trop fort le Snuipp, quels fins stratèges... Un pied dans la régionalisation, un pied dans la contestation, attention au tapis (du ministère ?) quand même.
zouar Posté(e) 3 octobre 2014 Posté(e) 3 octobre 2014 (modifié) Sihr : On vous paie le resto U et vous êtes ZIL pendant 10 ans dans les ghettos parisiens. Alors, pas belle la vie ? > Mais qui défend-il ? Modifié 3 octobre 2014 par zouar
Zarko Posté(e) 3 octobre 2014 Auteur Posté(e) 3 octobre 2014 Café pédagogique du jour : Recrutement : Le Snuipp favorable à des mesures financières locales "Il faut ouvrir ce dossier dès maintenant", nous a dit Sébastien Sihr, secrétaire général du Snuipp, le premier syndicat de l'enseignement primaire, le 2 octobre. Pour la première fois son organisation demande des mesures financières locales pour faire face à la crise du recrutement. "On sait que les difficultés de recrutement sont localisées sur trois académies : Versailles, Créteil et Amiens", explique S Sihr. "Il faut arriver à mettre en place des solutions ciblées sur ces académies. Il faut ouvrir des mesures d'incitation dès l'université et aider la fin d'étude des étudiants dans un parcours orienté vers l'enseignement en échange d'un engagement à passer le concours. Sinon on va encore connaitre la même situation l'année prochaine". En 2013, l'Etat a ouvert 8 700 postes de professeurs des écoles soit 72% de plus par rapport à 2012. Le nombre de candidats a augmenté mais de seulement 10%. Résultat : 300 postes n'ont pas été couverts dont 175 dans la seule académie de Créteil malgré un taux de réussite élevé (40%). En proposant des incitations financières locales pour aider le recrutement, le Snuipp brise un tabou interne et externe. Il propose une solution qui a fait ses preuves dans d'autres pays à condition que l'incitation soit suffisante. Il prend aussi le gouvernement au piège d'un budget sans marges de manoeuvre. Bon, trop fort le Snuipp, quels fins stratèges... Un pied dans la régionalisation, un pied dans la contestation, attention au tapis (du ministère ?) quand même. Exactement ! Il pense que les PE vont lui dérouler le tapis rouge ? ( du festival de Cannes ? ....)
Paul Getty Posté(e) 3 octobre 2014 Posté(e) 3 octobre 2014 Et sur France info TV Le recrutement bâclé des profs de collège... http://www.francetvinfo.fr/societe/education/video-le-recrutement-bacle-des-profs-de-colleges-teste-par-un-journaliste_710197.html
Goëllette Posté(e) 3 octobre 2014 Posté(e) 3 octobre 2014 Histoire de vous faire plaisir, le Figaro publie un article sur l'absentéisme : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/10/03/01016-20141003ARTFIG00101-absenteisme-660000-journees-non-remplacees-dans-les-ecoles.php Je vous conseille la lecture des commentaires, un vrai petit bonheur. Et histoire de continuer dans la bonne humeur : http://www.20minutes.fr/politique/1454151-20141003-fonctionnaires-viseur-sarkozy Cela fait toujours plaisir de voir à quel point on nous aime. Je retiens ce passage, qui termine l'article du Figaro : Etant donné la disparité flagrante entre les académies, un autre piste envisagée serait d'accroître la mobilité chez les enseignants du primaire. C'était déjà un axe de réforme du plan Chatel contre l'absentéisme de 2010 qui appelait déjà à «faire bouger les frontières académiques».
Freepaille Posté(e) 3 octobre 2014 Posté(e) 3 octobre 2014 Histoire de vous faire plaisir, le Figaro publie un article sur l'absentéisme : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/10/03/01016-20141003ARTFIG00101-absenteisme-660000-journees-non-remplacees-dans-les-ecoles.php Je vous conseille la lecture des commentaires, un vrai petit bonheur. Et histoire de continuer dans la bonne humeur : http://www.20minutes.fr/politique/1454151-20141003-fonctionnaires-viseur-sarkozy Cela fait toujours plaisir de voir à quel point on nous aime. Les commentaires me font rire. La moitié est l'œuvre de trolls, l'autre de cons. Pas de quoi me gâcher le weekend ! J'avoue quand même que, moi, ça m'a donné envie de baffer tout ce qui bouge ! Ça m'énerve ce genre de commentaires, et surtout, ça me rend parano... J'ai de plus en plus tendance à penser que beaucoup de parents pensent comme ça et ça me démotive fortement...
nonau Posté(e) 4 octobre 2014 Posté(e) 4 octobre 2014 Café pédagogique du jour : Recrutement : Le Snuipp favorable à des mesures financières locales "Il faut ouvrir ce dossier dès maintenant", nous a dit Sébastien Sihr, secrétaire général du Snuipp, le premier syndicat de l'enseignement primaire, le 2 octobre. Pour la première fois son organisation demande des mesures financières locales pour faire face à la crise du recrutement. "On sait que les difficultés de recrutement sont localisées sur trois académies : Versailles, Créteil et Amiens", explique S Sihr. "Il faut arriver à mettre en place des solutions ciblées sur ces académies. Il faut ouvrir des mesures d'incitation dès l'université et aider la fin d'étude des étudiants dans un parcours orienté vers l'enseignement en échange d'un engagement à passer le concours. Sinon on va encore connaitre la même situation l'année prochaine". En 2013, l'Etat a ouvert 8 700 postes de professeurs des écoles soit 72% de plus par rapport à 2012. Le nombre de candidats a augmenté mais de seulement 10%. Résultat : 300 postes n'ont pas été couverts dont 175 dans la seule académie de Créteil malgré un taux de réussite élevé (40%). En proposant des incitations financières locales pour aider le recrutement, le Snuipp brise un tabou interne et externe. Il propose une solution qui a fait ses preuves dans d'autres pays à condition que l'incitation soit suffisante. Il prend aussi le gouvernement au piège d'un budget sans marges de manoeuvre. Bon, trop fort le Snuipp, quels fins stratèges... Un pied dans la régionalisation, un pied dans la contestation, attention au tapis (du ministère ?) quand même. Exactement ! Il pense que les PE vont lui dérouler le tapis rouge ? ( du festival de Cannes ? ....) Quand on parle de TABOU, on parle de s'attaquer aux acquis en principe dans la "nov langue"....Encore une prise de position qui va l'encontre du STATUT, une paye différente suivant les territoires, des horaires différents suivant les communes ou les quartiers, un temps de travail différent suivant votre poste, le monde des contractuels voulus par Sarkozy n'est plus si loin...
Amelie375 Posté(e) 4 octobre 2014 Posté(e) 4 octobre 2014 http://leparisienmagazine.fr/education-90-minutes-pour-devenir-prof-112276/ Pour le second degré, on atteint aussi des sommets ...... pardon, des tréfonds ..... Je ne sais plus quoi dire, même plus la force de m'indigner. Combien de temps ce bordel va t-il encore durer ?
Zarko Posté(e) 4 octobre 2014 Auteur Posté(e) 4 octobre 2014 http://leparisienmagazine.fr/education-90-minutes-pour-devenir-prof-112276/ Pour le second degré, on atteint aussi des sommets ...... pardon, des tréfonds ..... Je ne sais plus quoi dire, même plus la force de m'indigner. Combien de temps ce bordel va t-il encore durer ? C'est triste à dire mais c'est la bonne question !
laurence93 Posté(e) 4 octobre 2014 Posté(e) 4 octobre 2014 Quand on parle de TABOU, on parle de s'attaquer aux acquis en principe dans la "nov langue"....Encore une prise de position qui va l'encontre du STATUT, une paye différente suivant les territoires, des horaires différents suivant les communes ou les quartiers, un temps de travail différent suivant votre poste, le monde des contractuels voulus par Sarkozy n'est plus si loin... Le coup du tabou, c'est juste une formulation de journaliste qui n'a pas réfléchi une seconde : en quoi une "incitation financière locale" serait-elle un tabou puisqu'existent déjà des primes Zep-Rep-Eclair ? Il suffirait de les augmenter (Sihr parle bien de "mesures incitatives", pas de paies différentes selon les régions) et je ne vois pas en quoi cela attaquerait le statut. Ou alors allons jusqu'au bout du raisonnement, remettons en cause les fondements de l'éducation prioritaire et du "donner (un peu) plus à ceux qui ont moins", supprimons les Rep et voyons ce qui se passerait...Faudrait oser... Moi je trouve qu'au contraire en matière d'incitations financières à aller dans les régions déficitaires en profs, on n'est pas encore allés assez loin : ce qui menace vraiment notre statut, ce n'est pas d'augmenter les primes Rep, mais c'est de laisser tellement pourrir les situations dans certaines académies que tous les postes au concours n'y sont même pas pourvus et qu'on en arrive à recruter de manière ordinaire des contractuels pour faire classe.
nonau Posté(e) 5 octobre 2014 Posté(e) 5 octobre 2014 Laurence les primes dont tu parles sont "nationales" et je suis tout à fait d'accord pour dire qu'elles sont dérisoires (et que dire du gel du point d'indice!), les primes dont parlent Sihr seraient distribuées selon les régions les communes...
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