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Pôle Emploi recherche 300 instits pour la Seine-Saint-Denis !


Zarko

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Sûrement pas !

Je suis au contraire pour légalité de tous les enseignants, en compensant financièrement l'investissement d&ans les lieux très difficiles.

Je le sais mais c'était pour monter qu'une proposition bienveillante comme celle que tu proposes, peut vite se retrouver dans une interprétation dans une orientation non voulue au départ.

Tu veux territorialiser ? Moi , non...

https://fr.news.yahoo.com/bobigny-maire-cumule-indemnités-délu-chômage-150444691.html

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Bobigny : en plus de son indemnité, le maire UDI a touché... l'allocation-chômage
Aurélie Lebelle | Publié le 11.10.2014, 13h12
Envoyer Bobigny. Le maire UDI Stéphane de Paoli. Bobigny. Le maire UDI Stéphane de Paoli. | LP/A.L.
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Voilà de quoi raviver les discussions dans les foyers et les cafés de Bobigny. Après l'affaire du tract dénonçant les liens de parenté d'une adjointe avec l'un des membres du Gang des Barbares, après les salaires inadaptés au profil de jeunes récemment embauchés (lire ci-dessous), voilà un nouveau dossier ennuyeux sur la pile de la municipalité.
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Vendredi, l'hebdomadaire « Marianne » affirmait dans ses pages que Stéphane de Paoli, le maire UDI de Bobigny élu en mars, percevait une allocation de 1 851 € net par mois (1581 €, selon le cabinet du maire) en plus de son indemnité de maire de 4 500 € net, la plus élevée des maires du département.
Et si bénéficier d'une allocation de la part de Pôle emploi n'est pas illégal puisque le maire touche une indemnité et non un salaire, elle a néanmoins suscité de vives réactions de la part de l'opposition. « Quand on annonce dans une réunion que 33 % des habitants de la ville vivent en dessous du seuil de pauvreté, je trouve cela indécent de cumuler ces deux revenus », dénonce Romain Bentegeat, secrétaire de section du Parti socialiste de Bobigny.
Paoli dénonce un «acharnement»
Stéphane de Paoli a tenu à réagir, hier soir, dans un communiqué. Il y affirme qu'à la suite d'une décision prise en septembre (plus de six mois après le conseil d'installation), il « ne figure plus sur les listes des demandeurs d'emploi sollicitant une indemnisation. Licencié de son emploi au début de sa campagne électorale, il a consacré l'essentiel de son temps jusqu'en mars à son engagement citoyen. »
Mais le communiqué remet de l'huile sur le feu pour, dit-il, répondre à « l'acharnement ». Afin de répliquer face aux critiques sur les salaires élevés de certains employés récemment embauchés à la mairie, le communiqué liste les salaires de l'ancienne équipe et notamment celui de la maire PCF Catherine Peyge qui, selon les informations, cumulait « 7 881,21 € brut par mois ». Voilà de quoi raviver les tensions en interne, entre les employés municipaux, alors que la CGT organise une assemblée générale lundi pour « discuter des salaires ». Ambiance...
Polémique sur les nouvelles embauches en mairie
Il ne veut pas en entendre parler. Quand on demande au maire (UDI) de Bobigny, Stéphane de Paoli, si certains salariés de la mairie qu'il dirige depuis six mois ont bénéficié de favoritisme, il balaie la question. « Ici, il n'y a pas de clientélisme mais du compétentisme », lâche-t-il avant de lister les diplômes de nombreux collaborateurs. Pour autant, en mairie, de nombreux salariés s'inquiètent de la validité d'embauches réalisées récemment. A tel point que le syndicat majoritaire, la CGT, a écrit le 18 juillet au préfet pour lui demander d'exercer un contrôle de légalité sur une dizaine de postes de catégorie A, vis-à-vis de leur niveau de qualification, de leur salaire ou de leur casier judiciaire.
Les membres d'une même famille engagés
Pour le moment, un seul dossier aurait « posé problème », selon le syndicat, et poussé le préfet à demander des comptes au maire. Il s'agit d'un animateur de la ville, titularisé en juin puis nommé directeur de l'animation, à l'échelon 10 sur 11. Les intéressés évoquent aussi ce collaborateur de cabinet, ancien animateur à la ville, qui percevrait 6 079 € brut par mois. Ainsi que d'autres profils dont les postes ne correspondent pas, selon eux, à leur qualification.
« C'est normal qu'un contractuel perçoive un salaire supérieur à un fonctionnaire mais à ce point, c'est extravagant, explique un salarié indigné. Quand on voit qu'une directrice fonctionnaire qui a quinze ans de maison et un bac + 5 touche 3 200 € net par mois, ce n'est pas raisonnable d'embaucher des jeunes d'à peine 30 ans, sans diplôme ou presque à des postes à haute responsabilité. » Ce qui agace aussi ? Les membres d'une même famille embauchés à la mairie. « Ça sent la cooptation et pas la qualification, ironise un salarié. Ce qui est triste c'est que, dans le même temps, les contractuels dont les contrats prennent fin ne sont pas renouvelés. »
Derrière son bureau, le maire est agacé par toutes ces « rumeurs » qui salissent l'image de la ville. Avec agacement, il conclut : « Vous croyez vraiment que pendant la mandature de Catherine Peyge (PCF), Patrick Coutin avait le profil pour être directeur adjoint des services municipaux ? Il a sorti un tube dans les années 1980 et voilà. » Et de chantonner, avec un grand sourire : « J'aime regarder les filles qui marchent sur la plage... »
A.L.

:bye2:

http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/bobigny-en-plus-de-son-indemnite-le-maire-udi-a-touche-l-allocation-chomage-11-10-2014-4205491.php

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Je disais qu'il pouvait être parfois très difficile de travailler dans un petit village pour des raisons différentes que dans des banlieues dures. Allez voir du côté des collègues de maternelle à qui l'on reproche de manger dans une classe (sujet ouvert aujourd'hui). Au début c'est risible presque mais on se retrouve rapidement en dépression quand un petit groupe de parents ou la municipalité a décidé de vous pourrir la vie. (Il y a souvent un enseignant qui tire les ficelles derrière.)

Il est aussi pénible de travailler dans les écoles où les directeurs sont totalement déchargés. Ils n'hésitent pas à organiser des réunions tous les soirs: conseils de maîtres etc.

J'ai connu des écoles en ZEP très sympas avec une vraie solidarité entre collègues que je n'ai jamais connu ailleurs.

Pardon ? :blink: :blink: :blink:

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Sûrement pas !

Je suis au contraire pour légalité de tous les enseignants, en compensant financièrement l'investissement d&ans les lieux très difficiles.

C'est déjà le cas, mais ça ne suffit peut-être pas...Des dpts sont sinistrés dans tous les domaines: économique, social, culturel, environnemental...faire croire que l'EN pourra compenser ces handicaps est un leurre. Répétons-le, l'école subit les inégalités bien plus qu'elle ne les crée comme veulent le faire croire le PS et l'UMP...

Et tu proposes quoi, du coup ?

Sûrement pas !

Je suis au contraire pour légalité de tous les enseignants, en compensant financièrement l'investissement d&ans les lieux très difficiles.

Je le sais mais c'était pour monter qu'une proposition bienveillante comme celle que tu proposes, peut vite se retrouver dans une interprétation dans une orientation non voulue au départ.

Surtout dans un esprit tel que le tien.

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A réécouter sur ce thème: l'émission "Périphéries" sur france inter de ce dimanche midi:

http://www.franceinter.fr/emission-peripheries-tous-enseignants

"Vous êtes chômeurs, vous voulez travailler 26 heures par semaine ou assurer des remplacements à 20 Euros de l’heure. Contactez l’Education Nationale pour faire la classe à des enfants de 2 à 11 ans.

C’est en substance le message que Pole emploi relai pour faire face à la pénurie d’enseignants en Seine Saint Denis.

300 postes seraient à pourvoir d’urgence pour mettre des adultes devant des classes sans enseignants. Mais quels adultes ?

Seule condition requise pour ces emplois rémunérés 1699,31 Euros brut par mois : avoir un bac +4.

Un peu léger pour enseigner en éducation prioritaire s’étranglent les représentants des parents d’élèves de ce département dans lequel 13,5 % des absences d’enseignants ne sont pas remplacées.

Périphéries est allé interroger une de ces « enseignantes de substitution » et un représentant des parents d’élèves.

Tous deux arrivent à la même conclusion : enseigner est un métier qui ne s’improvise pas du jour au lendemain."

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A réécouter sur ce thème: l'émission "Périphéries" sur france inter de ce dimanche midi:

http://www.franceinter.fr/emission-peripheries-tous-enseignants

"Vous êtes chômeurs, vous voulez travailler 26 heures par semaine ou assurer des remplacements à 20 Euros de l’heure. Contactez l’Education Nationale pour faire la classe à des enfants de 2 à 11 ans.

C’est en substance le message que Pole emploi relai pour faire face à la pénurie d’enseignants en Seine Saint Denis.

300 postes seraient à pourvoir d’urgence pour mettre des adultes devant des classes sans enseignants. Mais quels adultes ?

Seule condition requise pour ces emplois rémunérés 1699,31 Euros brut par mois : avoir un bac +4.

Un peu léger pour enseigner en éducation prioritaire s’étranglent les représentants des parents d’élèves de ce département dans lequel 13,5 % des absences d’enseignants ne sont pas remplacées.

Périphéries est allé interroger une de ces « enseignantes de substitution » et un représentant des parents d’élèves.

Tous deux arrivent à la même conclusion : enseigner est un métier qui ne s’improvise pas du jour au lendemain."

Moi, à vue de nez, j'aurais dit que 13,5% des absences sont remplacées, par chez nous. C'était à peu près la proportion toute l'année dernière.

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Les instituteurs non payés de Seine-Saint-Denis recevront un acompte... la semaine prochaine
AFP 17 OCTOBRE 2014 À 17:04 (MIS À JOUR : 17 OCTOBRE 2014 À 17:58)

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Selon un syndicat d'enseignants, 231 professeurs n'avaient toujours pas été payés jeudi. (Photo Anne-Christine Poujoulat. AFP)
Plusieurs dizaines d'enseignants stagiaires et contractuels avaient indiqué, jeudi, n'avoir pas été rémunérés depuis la rentrée. L'académie a promis de leur verser les sommes dues d'ici à la semaine prochaine.

L’inspection académique de Seine-Saint-Denis a promis vendredi de verser «dans le milieu de la semaine prochaine» leurs salaires aux instituteurs stagiaires et contractuels qui n’ont pas été payés depuis la rentrée dans ce département. «Tous les professeurs dont le dossier est complet recevront un acompte correspondant aux rémunérations des mois de septembre et octobre dans le milieu de la semaine prochaine», a promis dans un communiqué l’inspection académique, qui reste muette sur le nombre d'enseignants concernés.

Jeudi, quatre syndicats avaient indiqué à l’AFP que des instituteurs – entre plusieurs dizaines et 300 selon les sources – attendaient toujours leur première paie, un mois et demi après la rentrée scolaire, dans un département défavorisé qui peine déjà à susciter les vocations.

Selon le Snudi FO, vendredi, veille des vacances de la Toussaint, 231 profs rencontraient encore des difficultés pour être payés. L’inspection académique leur a proposé de voir des assistantes sociales «pour pouvoir bénéficier de bons alimentaires ou d’une aide de l’action sociale» le temps que leur salaire leur soit versé», a relevé le syndicat.

«J’ai débuté le 15 septembre, mais je ne suis pas payé depuis», a témoigné à l’AFP Romain, un contractuel de 38 ans. «Je suis papa et je viens d’emménager, j’ai des frais importants. J’ai dû demander un emprunt auprès de ma famille», a raconté cet ancien ethnologue qui a décidé de devenir professeur.

Selon les syndicats, ces problèmes dans le versement des salaires sont liés pour certains professeurs aux renseignements incomplets qu’ils ont pu fournir lors de leur embauche, mais pour beaucoup d’autres à la saturation des services administratifs de l’académie. La Seine-Saint-Denis connaît un turn-over extrêmement important et a recours à des centaines de contractuels pour assurer les cours faute de candidats.

http://www.liberation.fr/societe/2014/10/17/les-profs-sans-salaire-en-seine-saint-denis-devraient-etre-bientot-payes_1124073

Voilà qui ne va pas motiver les éventuels candidats...Le climat se dégrade vraiment et je me demande si on a pris conscience de la gravité de la situation... :unsure:

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A lire absolument.

Le calvaire des "instits" du 93

http://www.marianne.net/Le-calvaire-des-instits-du-93_a241918.html

Hallucinant...

Je ne comprends pas l histoire de la grille indiciaire des vacataires dans le 93. Un vacataire du 92 est mieux payé que ceux de l académie de Créteil, c est ca? En fait, combien touche normalement un vacataire?

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Je n'y crois pas. La rentrée s'est très bien déroulée !...Quoi, c'est pas ce qu'on a entendu ? :unsure:

Plus sérieusement, c'est terrible de voir une telle situation et je crains que d'autres dpts soient touchés bientôt. :cry:

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