Les problèmes des nouveaux rythmes

[Nath]

Et bien moi je fais concurrence aux TAP !!

Notre école fonctionne avec le jeudi après-midi libéré.

Je suis à 75 % et je ne travaille pas le mercredi matin et jeudi matin.

Je n'ai pas le droit de faire les APC sur mes jours travaillés (journées de 6h00).

Je fais donc mes heures le jeudi après-midi sous forme de projets qui rentrent dans le cadre du projet d'école.

En période 2 : création d'un journal d'école

En période 5 : atelier théâtre pour le spectacle de fin d'année + jardinage.

[Veronika2]

Je n'ai pas le droit de faire les APC sur mes jours travaillés (journées de 6h00).

Je fais donc mes heures le jeudi après-midi sous forme de projets qui rentrent dans le cadre du projet d'école.

Depuis quand les APC doivent-elles se faire hors des journées de 6H? Je refuserai de revenir sur mon jour off pour faire les APC et de la concurrence ou non vis-à-vis des TAP !!! Je suis enseignante. Je fais mon APC les jours où je suis à l'école. Je ne suis pas animatrice à qui on demande de venir à telle heure pour faire des TAP.

[jeanounette]

Je n'ai pas le droit de faire les APC sur mes jours travaillés (journées de 6h00).

Je fais donc mes heures le jeudi après-midi sous forme de projets qui rentrent dans le cadre du projet d'école.

Depuis quand les APC doivent-elles se faire hors des journées de 6H? Je refuserai de revenir sur mon jour off pour faire les APC et de la concurrence ou non vis-à-vis des TAP !!! Je suis enseignante. Je fais mon APC les jours où je suis à l'école. Je ne suis pas animatrice à qui on demande de venir à telle heure pour faire des TAP.

Un IEN a du faire du zèle et pondre ça tout seul dans son coin ... et si les collègues ne disent rien ça passe !

[Polythene Pam]

C'est écrit où qu'on n'a pas le droit de faire APC les jours à 6 heures ???

Les IEN.... mais en fin, quelle plaie !!!! Celles d'Egypte, c'était rien, vraiment....

[Timis]

C'est écrit où qu'on n'a pas le droit de faire APC les jours à 6 heures ???

Les IEN.... mais en fin, quelle plaie !!!! Celles d'Egypte, c'était rien, vraiment....

Les IEN qui décrètent s'appuie sur le décret des nouveau rythmes où la journée ne peut excéder 5h 30 ou 6 heures en cas de dérogation.

Donc si on met de l'APC des journées à 6 heures ça fait plus de 6 heures d'enseignement donc interdit.

Je précise que je ne dis pas que je suis d'accord, je dis que c'est la justification donnée.

[ColdTurkey]

C'est écrit où qu'on n'a pas le droit de faire APC les jours à 6 heures ???

Les IEN.... mais en fin, quelle plaie !!!! Celles d'Egypte, c'était rien, vraiment....

Les IEN qui décrètent s'appuie sur le décret des nouveau rythmes où la journée ne peut excéder 5h 30 ou 6 heures en cas de dérogation.

Donc si on met de l'APC des journées à 6 heures ça fait plus de 6 heures d'enseignement donc interdit.

Je précise que je ne dis pas que je suis d'accord, je dis que c'est la justification donnée.

Effectivement les IEN arrivent toujours à trouver une bonne justification (qui, si on gratte, ne l'est pas vraiment, mais ils n'aiment pas trop que nous grattions...)

[Steph3577]

Ici, les APC se font après une journée de 6h et l'IEN n'a rien dit, heureusement.

[Nao]

Dans une école voisine de mon village d'exercice, une école perd une classe.

Les parents d'élèves y sont excédés, je les comprends.

Sauf que voilà, quelques uns d'entre eux ont trouvé une idée qui déchire : imprimer et distribuer un tract publicitaire pour leur école, dans les boites aux lettres des villages environnants. Entre autres, un de ceux de mon RPI. Et uniquement dans les boites aux lettres de parents d'élèves.

Mieux : ils ont crée une page facebook et une annonce sur le bon coin pour trouver de nouveaux élèves.

Sur ce tract, une véritable publicité : des TAP formidables (cuisine, musique, taille de pierre, si si).... des sorties périscolaires en veux-tu en voilà, on y accepterait même des enfants de 2 ans ! En voilà une grande nouvelle !!!!!!

Nous qui nous battons pour conserver nos effectifs, j'ai les nerfs en pelote.

[mat.ps.pat.]

Ici, les APC se font après une journée de 6h et l'IEN n'a rien dit, heureusement.

ici aussi! Ouf!

[mat.ps.pat.]

Noooon!!! Si on met un pied dans les TAP, c'est foutu!!! ça deviendra la norme et ça finira dans les obligations des enseignants, sans parler de la territorialisation de l'éducation.

ça me parait une super mauvaise idée mais qui fera bien plaisir au gouvernement qui pourra dire: "vous voyez, les enseignants ne sont pas fatigués par leurs nouveaux horaires, ils font même les TAP!" ....

Dans mon école, l'an dernier il y a une enseignante qui s'est engagée pour faire les TAP.

Perso je n'étais pas d'accord mais bon.. elle faisait ce qu'elle voulait après tout!

Cette année, elle ne fait plus les Tap. POurquoi?

Elle a avoué que c'était beaucoup trop fatiguant.

Ceux qui se lancent ne tiendront pas!

Modifié 17 avril 2015 par mat.ps.pat.

[Zarko]

Ils n’en voulaient pas avant, ils n’en veulent toujours pas maintenant. Sur le fond comme sur la forme. Une quinzaine d’enseignants de la vallée de l’Andelle se sont donc réunis en collectif. Arborant un badge « Écoutez-nous ! » qui symbolise leur ras-le-bol de ne pas être entendus par le ministère de l’Éducation nationale et l’administration, ces professeurs des écoles veulent témoigner d’un premier bilan négatif des rythmes scolaires, mis en place en septembre. Ils ont déjà recueilli 69 signatures sur 85 enseignants des écoles maternelles et élémentaires du secteur, de Romilly-sur-Andelle à Vascœuil et même au-delà, avec Lyons-la-Forêt et ses environs.

« LA FATIGUE DES ENFANTS SE TRANSMET AUX ENSEIGNANTS »

« Notre collectif regroupe des enseignants syndiqués ou non. Nous voulons leur redonner la parole », explique Joko Sposki, le porte-parole, qui officie à Perriers-sur-Andelle.

Le premier grief évoqué est la fatigue des enfants et leur énervement : « Ils n’ont plus leur mercredi matin pour récupérer. Après les temps d’activités périscolaires (TAP), impossible de leur faire faire leurs devoirs. Il nous faut déployer plus d’énergie pour capter leur attention », déplore une institutrice. La fatigue des enfants se transmet aux enseignants, témoignent-ils. « Et puis les relations avec les familles sont plus compliquées », constate-t-elle.

« La plupart des ateliers des TAP ont lieu dans l’école même, ce qui perd de son charme pour les enfants», constate une autre enseignante. Elle regrette par ailleurs la difficulté de recruter des intervenants. Une mission qui devrait être assurée par l’Éducation nationale, selon les membres du collectif, et non par les communes : « Les TAP sont pratiqués dans des conditions inadéquates et n’apportent rien. Il vaudrait mieux attribuer les subventions aux structures habilitées, sportives, culturelles et artistiques, qui pourraient accueillir les écoliers dans un esprit démocratique et d’égalité », estiment-ils. D’autant que, comme le souligne Emmanuel d’Astorg, enseignant à Lyons-la-Forêt, « toutes les communes n’ont pas mis les mêmes moyens, ce qui entraîne une injustice de fond sur les activités pratiquées ».

Les enseignants de la vallée de l’Andelle stigmatisent une réforme imposée « dans la précipitation et sans concertation réelle avec la communauté éducative ». Ils demandent à obtenir « enfin les moyens humains et pédagogiques pour faire notre travail dignement ». « Notre seul objectif est la réussite des enfants. Il faudrait une réforme globale qui intègre tous les paramètres éducatifs », martèle Joko Soposki, qui espère rassembler d’autres instituteurs et obtenir l’adhésion de nombreux parents.

Quid des Gilets jaunes et des élus

Bien qu’unis autour d’une même cause, les enseignants de la vallée de l’Andelle pourraient se sentir bien seuls dans leur combat contre les rythmes scolaires tels qu’ils sont appliqués.

Huit mois après leur mise en œuvre, rares sont les parents d’élèves et les élus à faire connaître leur contestation face à cette réforme portée d’abord par Vincent Peillon avant d’être triturée par son successeur au fauteuil de ministre l’Éducation nationale, Benoît Hamon.

Où sont les fameux Gilets jaunes qui, dans l’Eure aussi, avaient mobilisé des élus – essentiellement de droite – et des parents, sur le plateau du Neubourg ou devant la préfecture à Évreux alors que la campagne des municipales battait son plein ?

Coup de chaud à la rentrée ?

Quid de ces maires, parlementaires et conseillers généraux qui, ceints de leur écharpe tricolore, voulaient faire entendre la voix des campagnes sacrifiées sur l’autel du changement décidé à Paris ? Des édiles parfois très engagés dans leur volonté de ne pas appliquer cette réforme mais qui ont été priés de se plier au choix du gouvernement, parfois après une discussion en tête-à-tête avec les services de la préfecture...

Aujourd’hui, si plusieurs conseils municipaux des villes et des champs restent encore sceptiques sur le bien-fondé de cette réforme, et surtout marris de ne disposer que de peu de moyens pour l’accompagner, le mouvement des enseignants eurois risque difficilement de faire boule de neige. Pas à cause de la chaleur estivale de ces derniers jours mais parce que les élus doivent faire avec la loi. Mais, sait-on jamais, les plus opposés pourraient, un an après son lancement et forts d’un bilan précis, avoir envie de mettre un coup de chaud sur la rentrée de septembre. Un été indien dont le gouvernement aimerait alors bien se passer...

G. LE

http://www.paris-normandie.fr/detail_article/articles/2969018/actualites+social/la-reforme-ne-passe-pas#

[Zarko]

CoulommiersLa CGT a réalisé une enquête sur les rythmes scolaires

Vaste travail mené par les syndicalistes CGT, l’enquête sur les rythmes scolaires démontre un mécontentement grandissant.

21/04/2015 à 07:36 par Jean-Michel ROCHET

Luc Perrin et Patrick Arnould sont impressionnés par l’importance des réponses et par le mécontentement qu’elles reflètent…

Si l’idée d’une enquête sur l’application de la réforme des rythmes scolaires est née au sein du syndicat CGT de l’union locale de Coulommiers, c’est bien que l’on soupçonnait un mécontentement… Pourtant, ses initiateurs, dont Luc Perrin, professeur des écoles à Rebais, et Patrick Arnould, secrétaire général de l’Union locale CGT de Coulommiers, s’avouent extrêmement surpris par les résultats de son dépouillement qui vient de commencer… « Nous avons lancé l’enquête après les vacances de février et elle s’est poursuivie jusqu’à ce vendredi. Nous avons commencé à dépouiller les retours et ce qui frappe, c’est le mécontentement grandissant », reconnaît ainsi Patrick Arnould.

L’enquête a été lancée auprès des parents d’élèves (à la sortie des écoles), des enseignants (en remettant les questionnaires aux directeurs des écoles) et des AVS et autres personnels des écoles.

Des réunions de restitution seront organisées

« Nous organiserons une réunion de restitution, mais devant l’importance des réponses, nous devons procéder par étapes. Dès le 20 mai prochain, nous organiserons une réunion à destination des enseignants, dans les locaux de l’Union locale CGT à Coulommiers et, ensuite, d’autres réunions pour les parents, avant la fin de l’année », annonce aussi le secrétaire général.

Et quoi servira l’enquête, sinon à constater que la réforme des rythmes scolaires n’est pas bien perçue ce qui ne constitue guère une surprise ? « Nous écrirons au Ministre de la Santé, au Rectorat et à l’Académie de Créteil pour faire part des conclusions de l’enquête et, aussi, dire nos propositions, nos revendications pour améliorer la situation », annonce Patrick Arnould.

Pas trop tard pour participer

La CGT annonce encore que ceux qui n’auraient pas eu connaissance de l’enquête peuvent encore y participer : « On peut récupérer le questionnaire sur le blog de l’Union locale CGT de Coulommiers. »

Jean-Michel ROCHET

jean-michel.rochet@publihebdos.fr