nola Posté(e) 13 février 2016 Posté(e) 13 février 2016 Mais si on n'a plus la flamme le système va totalement péricliter Le privé (association, entreprises) prendra le relai. L'outil existe déjà: le contrat d'association avec l'état. Il suffira d'assouplir les règles. Macron y a sans doute déjà réfléchi. L'école publique délivrera un enseignement minimal pour ceux qui n'auront pas les moyens de se payer autre chose.
prof désécol Posté(e) 13 février 2016 Posté(e) 13 février 2016 L’Académie française n’est pas à l’origine et n’a pas validé la réforme de l’orthographe... http://www.la-croix.com/France/Politique/Helene-Carrere-d-Encausse-denonce-l-effondrement-l-education-nationale-2016-02-13-1200739786 Hélène Carrère d’Encausse dénonce « l’effondrement » de l’éducation nationale Bernard Gorce, le 13/02/2016 à 13h05 Selon son secrétaire perpétuel, l’Académie Française n’a pas validé la réforme de l’orthographe que le ministère de l’éducation voulait appliquer à la rentrée L’Académie française n’est pas à l’origine et n’a pas validé la réforme de l’orthographe qui doit être prochainement généralisée à l’école. La prestigieuse institution aura pris son temps mais la mise au point est claire. Dans un entretien au Figaro du samedi 13 février, Hélène Carrère d’Encausse, entend mettre un terme à la polémique qui a éclaté il y a dix jours avec les révélations dans la presse des projets du ministère de l’éducation pour la prochaine rentrée scolaire. « Je n’ai pas compris les raisons qui expliquent l’exhumation d’une réforme de l’orthographe élaborée il y a un quart de siècle et où l’Académie française n’a eu aucune part, à l’inverse de ce que l’on a voulu faire croire », indique Hélène Carrère d’Encausse Le ministère de l’éducation national s’est appuyé sur une réforme du « conseil supérieur de la langue française » adoptée en 1990 pour inciter les éditeurs scolaires et les enseignants à adopter de nouvelles simplifications orthographiques. Un oignon qui perd son « i » Il s’agit notamment d’alléger l'usage des traits d'union et des accents circonflexes ou de réécrire certains mots comme nénuphar qui devient nénufar et oignon qui devient ognon. La généralisation prochaine de cette réforme a suscité une vive polémique, notamment dans les médias et les réseaux sociaux. Pour se défendre, le ministère a depuis rappelé qu’un bulletin officiel de 2008, donc publié sous la droite, indique clairement que « pour l’enseignement de la langue française, le professeur tient compte des rectifications de l’orthographe proposées par le rapport du Conseil supérieur de la langue française approuvées par l’Académie française. » Une explication qui ne satisfait pas Hélène Carrère d’Encausse. L’historienne précise qu'en ce qui concerne la réforme de 1990, l'Académie, consultée, s'était prononcée sur des « principes généraux - un nombre limité de rectifications d'incohérences ou d'anomalies graphiques - mais non sur le projet lui-même dont le texte était en cours d'élaboration ». Ce n’est qu’ensuite, lorsque le rapport du Conseil supérieur a été publié au journal officiel, que les académiciens ont pu en prendre connaissance et en débattre. « Et le débat fut d’une grande vivacité. L’Académie dans son ensemble a marqué son désaccord avec ce texte » assure l’académicienne. Le système éducatif s’est « écroulé » « La position de l'Académie n'a jamais varié sur ce point : une opposition à toute réforme de l'orthographe mais un accord conditionnel sur un nombre réduit de simplifications qui ne soient pas imposées par voie autoritaire et qui soient soumises à l'épreuve du temps », souligne Mme Carrère d'Encausse. Elle remarque sur ce point que la réforme est tombée en désuétude. Les Français dans leur pratique ne l’ont pas cautionnée. « Il est donc absurde de ressortir aujourd’hui cette réforme » conclut-elle. Mais le diagnostic porté par l’académicienne sur le système éducatif risque de relancer le débat. Depuis 1990, le contexte a totalement changé rappelle-t-elle. « En 2016, nous sommes devant une situation radicalement différente » avec un système éducatif qui « s'est écroulé » au point « qu'un élève sur cinq quitte l'école sans savoir lire » commente-t-elle. « Le problème n'est donc plus d'offrir des facilités aux élèves, de conserver ou non l'accent circonflexe, mais de revoir totalement notre système éducatif ». Hélène Carrère d’Encausse enfonce le clou. « Je dirais que la tragédie française est une inégalité croissante, née de l’effondrement de notre système éducatif ». Ce dernier « doit être reconstruit en fonction de cet impératif d’égalité ». «des simplifications qui ne soient pas imposées par voie autoritaire et qui soient soumises à l'épreuve du temps » sur ce point que la réforme est tombée en désuétude. Les Français dans leur pratique ne l’ont pas cautionnée. « Il est donc absurde de ressortir aujourd’hui cette réforme» La voie autoritaire, on l'aura remarqué, commence à devenir la marque de fabrique de ce gouvernement...
prof désécol Posté(e) 13 février 2016 Posté(e) 13 février 2016 (modifié) http://www.atlantico.fr/decryptage/80-francais-opposes-introduction-reforme-orthographe-dans-manuels-scolaires-jerome-fourquet-2587356.html 80% des Français opposés à l’introduction de la réforme de l’orthographe dans les manuels scolaires Selon un sondage exclusif IFOP pour Atlantico, 80% des Français se disent opposés à l'application de la réforme de l'orthographe lancée en 1990. Un signe de plus qui montre que les Français ne sont pas prêts à accepter un nivellement par le bas de l'éducation en France. Atlantico : Quel est le principal enseignement de ce sondage ? Jérôme Fourquet : C'est l'opposition très massive et très forte de l'opinion publique française à l'entrée en vigueur de cette réforme dans les manuels scolaires. Nous avons huit Français sur dix qui se disent "opposés", un chiffre en soi très spectaculaire et massif. Par ailleurs, ce caractère massif et franc de l'opposition est renforcé par un second chiffre : en effet, 55% des Français se disent "tout à fait opposés" à cette réforme. Nous sommes donc ici en présence d'une opposition à la fois très large et très radicale. Nous aurions pu avoir des chiffres de l'ordre de 65% de Français "opposés" et 50% "tout à fait opposés", nous serions alors dans un désaccord un peu mou. Là, nous sommes en présence de quelque chose de beaucoup plus vaste et beaucoup plus dur, avec plus d'un Français sur deux qui se dit "totalement opposé". On mesure ici objectivement avec des chiffres ce que l'on avait subodoré la semaine dernière avec la levée de boucliers provenant de différents milieux et de différents acteurs de la société française qui s'étaient émus de l'annonce de l'introduction de cette réforme, dont on rappelle qu'elle ne date pas d'aujourd'hui. C'est quelque chose de plus ancien, mais la nouveauté réside dans le fait que d'un commun accord, tous les éditeurs de manuels scolaires ont décidé d'appliquer les consignes de cette réforme dès la rentrée 2016. Cette initiative a suscité énormément de polémiques en France, de la part d'hommes de lettres ou de personnes du milieu de l'éducation et de la culture, mais nous voyons que cette initiative passe très mal également dans la population. Deuxième niveau d'analyse : nous pouvons voir que l'opposition est un peu moins virulente parmi les générations les plus jeunes. Nous sommes "seulement" à 74% d'opposés chez les moins de 35 ans, et nous montons à 84% chez les plus de 65 ans, soit dix points de plus. Les tranches d'âge qui ont appris à écrire le français selon les règles classiques sont les plus choquées et les plus heurtées. Chez les plus jeunes, dont nous pouvons penser qu'ils ont parfois un rapport plus distendu avec l'orthographe et les canons de la langue française, nous avons certes une opposition qui est un peu moins virulente, mais qui concerne tout de même les trois quarts d'entre eux. [...] Modifié 13 février 2016 par prof désécol
B i b Posté(e) 13 février 2016 Posté(e) 13 février 2016 L’Académie française n’est pas à l’origine et n’a pas validé la réforme de l’orthographe... http://www.la-croix.com/France/Politique/Helene-Carrere-d-Encausse-denonce-l-effondrement-l-education-nationale-2016-02-13-1200739786 Hélène Carrère d’Encausse dénonce « l’effondrement » de l’éducation nationale Bernard Gorce, le 13/02/2016 à 13h05 Selon son secrétaire perpétuel, l’Académie Française n’a pas validé la réforme de l’orthographe que le ministère de l’éducation voulait appliquer à la rentrée L’Académie française n’est pas à l’origine et n’a pas validé la réforme de l’orthographe qui doit être prochainement généralisée à l’école. La prestigieuse institution aura pris son temps mais la mise au point est claire. Dans un entretien au Figaro du samedi 13 février, Hélène Carrère d’Encausse, entend mettre un terme à la polémique qui a éclaté il y a dix jours avec les révélations dans la presse des projets du ministère de l’éducation pour la prochaine rentrée scolaire. « Je n’ai pas compris les raisons qui expliquent l’exhumation d’une réforme de l’orthographe élaborée il y a un quart de siècle et où l’Académie française n’a eu aucune part, à l’inverse de ce que l’on a voulu faire croire », indique Hélène Carrère d’Encausse Le ministère de l’éducation national s’est appuyé sur une réforme du « conseil supérieur de la langue française » adoptée en 1990 pour inciter les éditeurs scolaires et les enseignants à adopter de nouvelles simplifications orthographiques. Un oignon qui perd son « i » Il s’agit notamment d’alléger l'usage des traits d'union et des accents circonflexes ou de réécrire certains mots comme nénuphar qui devient nénufar et oignon qui devient ognon. La généralisation prochaine de cette réforme a suscité une vive polémique, notamment dans les médias et les réseaux sociaux. Pour se défendre, le ministère a depuis rappelé qu’un bulletin officiel de 2008, donc publié sous la droite, indique clairement que « pour l’enseignement de la langue française, le professeur tient compte des rectifications de l’orthographe proposées par le rapport du Conseil supérieur de la langue française approuvées par l’Académie française. » Une explication qui ne satisfait pas Hélène Carrère d’Encausse. L’historienne précise qu'en ce qui concerne la réforme de 1990, l'Académie, consultée, s'était prononcée sur des « principes généraux - un nombre limité de rectifications d'incohérences ou d'anomalies graphiques - mais non sur le projet lui-même dont le texte était en cours d'élaboration ». Ce n’est qu’ensuite, lorsque le rapport du Conseil supérieur a été publié au journal officiel, que les académiciens ont pu en prendre connaissance et en débattre. « Et le débat fut d’une grande vivacité. L’Académie dans son ensemble a marqué son désaccord avec ce texte » assure l’académicienne. Le système éducatif s’est « écroulé » « La position de l'Académie n'a jamais varié sur ce point : une opposition à toute réforme de l'orthographe mais un accord conditionnel sur un nombre réduit de simplifications qui ne soient pas imposées par voie autoritaire et qui soient soumises à l'épreuve du temps », souligne Mme Carrère d'Encausse. Elle remarque sur ce point que la réforme est tombée en désuétude. Les Français dans leur pratique ne l’ont pas cautionnée. « Il est donc absurde de ressortir aujourd’hui cette réforme » conclut-elle. Mais le diagnostic porté par l’académicienne sur le système éducatif risque de relancer le débat. Depuis 1990, le contexte a totalement changé rappelle-t-elle. « En 2016, nous sommes devant une situation radicalement différente » avec un système éducatif qui « s'est écroulé » au point « qu'un élève sur cinq quitte l'école sans savoir lire » commente-t-elle. « Le problème n'est donc plus d'offrir des facilités aux élèves, de conserver ou non l'accent circonflexe, mais de revoir totalement notre système éducatif ». Hélène Carrère d’Encausse enfonce le clou. « Je dirais que la tragédie française est une inégalité croissante, née de l’effondrement de notre système éducatif ». Ce dernier « doit être reconstruit en fonction de cet impératif d’égalité ». «des simplifications qui ne soient pas imposées par voie autoritaire et qui soient soumises à l'épreuve du temps » sur ce point que la réforme est tombée en désuétude. Les Français dans leur pratique ne l’ont pas cautionnée. « Il est donc absurde de ressortir aujourd’hui cette réforme» La voie autoritaire, on l'aura remarqué, commence à devenir la marque de fabrique de ce gouvernement... Sauf que ça n'est en rien une réforme, seulement des ajustements et des rectifications. Sauf que l'orthographe rectifiée figurait déjà dans les programmes de 2007.
prof désécol Posté(e) 13 février 2016 Posté(e) 13 février 2016 Sauf que ça n'est en rien une réforme, seulement des ajustements et des rectifications. Ah ! Ces académiciens ! Incapables de saisir les nuances dans l'emploi des mots. Heureusement que tu es là pour rectifier. Sauf que l'orthographe rectifiée figurait déjà dans les programmes de 2007. Avec l'adhésion que l'on sait... ce qui devrait d'autant plus conduire ce gouvernement à s'interroger avant de passer en force. http://www.20minutes.fr/societe/1780159-20160204-reforme-orthographe-peut-fonctionner-si-acceptee-communaute «Une réforme de l’orthographe ne peut fonctionner que si elle est acceptée par la communauté» INTERVIEW Le linguiste de renom Alain Rey est plutôt sceptique à l’égard de la nouvelle réforme de l’orthographe qui sera mise en œuvre dans certains manuels scolaires… Approuvez-vous la nouvelle réforme de l’orthographe qui sera mise en œuvre dans certains manuels scolaires ? C’est un serpent de mer, car si l’objectif de cette réforme qui était d’écrêter certaines difficultés de la langue, son application est difficile. Depuis cinq ou six ans, plusieurs dictionnaires ont intégré les propositions du Conseil supérieur de la langue française concernant la nouvelle orthographe de certains mots. Mais leur orthographe traditionnelle est aussi donnée et reste même privilégiée. Ce n’est donc pas une faute de garder l’ancienne orthographe. Le fait qu’il y ait deux normes crée beaucoup de confusion. Le seul point positif de cette réforme est qu’elle attire l’attention sur l’importance de bien écrire la langue française. Pensez-vous que ces nouvelles préconisations orthographiques seront suivies dans les écoles et dans les écrits publiés ? J’en doute, car la société française est réticente à ces changements orthographiques. Or, une réforme de l’orthographe ne peut fonctionner que si elle est acceptée par la communauté. L’exemple de l’Allemagne est à cet égard parlant : une réforme orthographique prônait la suppression des traits d’union. Mais cela a été un grave échec et les Allemands sont finalement revenus en arrière. En France, il est peu probable par exemple, que les écrivains et les journalistes, qui sont attachés à la langue française, suivent ces nouvelles propositions. Hormis dans les manuels scolaires, je ne pense pas que cette réforme sera très appliquée. Et dans les écoles, seuls les enseignants modernistes vont adopter ces suggestions. [...]
B i b Posté(e) 14 février 2016 Posté(e) 14 février 2016 Sauf que ça n'est en rien une réforme, seulement des ajustements et des rectifications. Ah ! Ces académiciens ! Incapables de saisir les nuances dans l'emploi des mots. Heureusement que tu es là pour rectifier. Ce n'est pas moi qui le dis mais le Secrétaire perpétuel de l'Académie française en 1990 dans la présentation du rapport sur les rectifications de l'orthographe que l'on peut aisément trouver sur la toile. Sauf que l'orthographe rectifiée figurait déjà dans les programmes de 2007. Avec l'adhésion que l'on sait... ce qui devrait d'autant plus conduire ce gouvernement à s'interroger avant de passer en force. http://www.20minutes.fr/societe/1780159-20160204-reforme-orthographe-peut-fonctionner-si-acceptee-communaute Ce n'est pas le gouvernement qui rédige les programmes et on peut supposer que le Conseil supérieur des programmes a réfléchi sur le bienfondé (ou bien-fondé si tu préfères) de conserver ou non la recommandation de l'orthographe révisée dans les IO. De nombreux collègues enseignent déjà en appliquant les rectifications orthographiques, qu'auraient-il dû faire à la rentrée 2016 si celles-ci ne figuraient pas dans les programmes ? «Une réforme de l’orthographe ne peut fonctionner que si elle est acceptée par la communauté» INTERVIEW Le linguiste de renom Alain Rey est plutôt sceptique à l’égard de la nouvelle réforme de l’orthographe qui sera mise en œuvre dans certains manuels scolaires… Approuvez-vous la nouvelle réforme de l’orthographe qui sera mise en œuvre dans certains manuels scolaires ? C’est un serpent de mer, car si l’objectif de cette réforme qui était d’écrêter certaines difficultés de la langue, son application est difficile. Depuis cinq ou six ans, plusieurs dictionnaires ont intégré les propositions du Conseil supérieur de la langue française concernant la nouvelle orthographe de certains mots. Mais leur orthographe traditionnelle est aussi donnée et reste même privilégiée. Ce n’est donc pas une faute de garder l’ancienne orthographe. Le fait qu’il y ait deux normes crée beaucoup de confusion. Le seul point positif de cette réforme est qu’elle attire l’attention sur l’importance de bien écrire la langue française. Pensez-vous que ces nouvelles préconisations orthographiques seront suivies dans les écoles et dans les écrits publiés ? J’en doute, car la société française est réticente à ces changements orthographiques. Or, une réforme de l’orthographe ne peut fonctionner que si elle est acceptée par la communauté. L’exemple de l’Allemagne est à cet égard parlant : une réforme orthographique prônait la suppression des traits d’union. Mais cela a été un grave échec et les Allemands sont finalement revenus en arrière. En France, il est peu probable par exemple, que les écrivains et les journalistes, qui sont attachés à la langue française, suivent ces nouvelles propositions. Hormis dans les manuels scolaires, je ne pense pas que cette réforme sera très appliquée. Et dans les écoles, seuls les enseignants modernistes vont adopter ces suggestions. [...]
nonau Posté(e) 14 février 2016 Posté(e) 14 février 2016 Il me semble qu'on s'éloigne du sujet qui est "les problèmes des nouveaux rythmes".
thalie83 Posté(e) 14 février 2016 Posté(e) 14 février 2016 Mais qu'ils écrivent en vieux français ou mieux en latin alors! Franchement, qui a fait ces réajustements si ce n'est pas eux hein??? Partout les articles citent l'académie en 1990! Et là d'un coup ils n'y sont pour rien! Elle se fiche pas un peu du monde! Ça fait des années que je l'applique, il y a quatre bricoles qui changent on dirait qu'on va écrire en SMS à les écouter! Qu'on ne mettra plus accent nul part etc... J'invite n'importe qui à lire rabelais dans le texte et on verra si la langue français est figée depuis des siècles et qu'elle doit rester immuable. Ils défendent corps et âme LA langue française mais détricotent le latin au collège, l'histoire en primaire. Alors qu'ils arrêtent d'être incohérents! Qu'ils s'occupent de vrais pb, et pas 3/4 bricoles qui changeront pas la face de l'éducation ni de la langue. Des tas de gens s'offusquent sur les réseaux sociaux alors que quand je lis certaines de leurs publications c'est truffé d'erreurs (pas reformées!).
B i b Posté(e) 14 février 2016 Posté(e) 14 février 2016 Il me semble qu'on s'éloigne du sujet qui est "les problèmes des nouveaux rythmes". Oui mais si on veut taper sur le gouvernement on fait comment alors ?
prof désécol Posté(e) 14 février 2016 Posté(e) 14 février 2016 (modifié) Il me semble qu'on s'éloigne du sujet qui est "les problèmes des nouveaux rythmes". Ça fait des années que je l'applique, il y a quatre bricoles qui changent on dirait qu'on va écrire en SMS à les écouter! Qu'on ne mettra plus accent nul part etc... J'invite n'importe qui à lire rabelais dans le texte et on verra si la langue français est figée depuis des siècles et qu'elle doit rester immuable. Ils défendent corps et âme LA langue française mais détricotent le latin au collège, l'histoire en primaire. Alors qu'ils arrêtent d'être incohérents! Qu'ils s'occupent de vrais pb, et pas 3/4 bricoles qui changeront pas la face de l'éducation ni de la langue. Toutes ces discussions autour de l'orthographe constituent en effet un écran de fumée qui occulte à merveille la direction que prend l'École aujourd'hui. Modifié 14 février 2016 par prof désécol
prof désécol Posté(e) 14 février 2016 Posté(e) 14 février 2016 (modifié) http://www.nordeclair.fr/info-locale/roubaix-l-etrange-amnesie-du-ps-sur-les-rythmes-scolaires-ia50b12891n1023465 Roubaix : l’étrange amnésie du PS sur les rythmes scolaires À Roubaix, sur les rythmes scolaires, le PS demande une concertation... qu’il n’avait pas voulu mettre en œuvre ! Ce qui est bien, quand on passe de l’opposition à la majorité ou de la majorité à l’opposition, c’est qu’on peut dire l’inverse de ce qu’on affirmait hier. En tablant sur l’amnésie des électeurs. Plus c’est gros, plus ça passe… Cas d’espèce avec les socialistes roubaisiens, qui ont quitté les manettes de la mairie en avril 2014. Leurs successeurs viennent de proposer aux Roubaisiens de modifier la grille horaire des écoles primaires. Celle-ci était entrée en vigueur en septembre 2013, en même temps que la réforme des rythmes scolaires. Mais depuis, ces horaires sont très critiqués : l’école commence trop tôt (8 h 15), et la matinée du mercredi est jugée trop longue (quatre heures de classe). Lundi dernier, la nouvelle majorité a proposé une grille horaire alternative, lors d’une réunion publique à laquelle étaient conviés les parents d’élèves. Or que dit le PS ? Que la majorité municipale devrait lancer une large consultation sur le sujet ! Cette demande est surprenante. D’abord, parce que quoi qu’on pense de la proposition de la Ville, celle-ci n’impose rien : ce sont les conseils d’école qui devront trancher entre l’horaire actuel et l’horaire suggéré. Ensuite, parce que celui qui a un peu de mémoire ne peut avoir oublié la méthode utilisée par les socialistes pour adopter la grille horaire actuelle : au forcing et sans la moindre concertation ! À l’époque, la municipalité expliquait même qu’il était impossible de convoquer une réunion publique sur ce genre de sujet. On ne peut bien sûr que se réjouir de la conversion du PS à la démocratie participative. Dommage toutefois qu’il ait attendu de passer dans l’opposition pour s’en convaincre. Modifié 14 février 2016 par prof désécol
B i b Posté(e) 14 février 2016 Posté(e) 14 février 2016 Il me semble qu'on s'éloigne du sujet qui est "les problèmes des nouveaux rythmes". Ça fait des années que je l'applique, il y a quatre bricoles qui changent on dirait qu'on va écrire en SMS à les écouter! Qu'on ne mettra plus accent nul part etc... J'invite n'importe qui à lire rabelais dans le texte et on verra si la langue français est figée depuis des siècles et qu'elle doit rester immuable. Ils défendent corps et âme LA langue française mais détricotent le latin au collège, l'histoire en primaire. Alors qu'ils arrêtent d'être incohérents! Qu'ils s'occupent de vrais pb, et pas 3/4 bricoles qui changeront pas la face de l'éducation ni de la langue. Toutes ces discussions autour de l'orthographe constituent en effet un écran de fumée qui occulte à merveille la direction que prend l'École aujourd'hui. Najat a probablement dû téléphoner en personne au rédacteur en chef de la Croix pour lui demander d'écrire cet article.
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