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La demi-journée banalisée: capharnaüm sans nom !


Zarko

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Metz: Un cafouillage à l'école
2014-10-01 09:19:00

Les enseignants sont appelés par le ministère à réfléchir, durant une demi-journée, sur le «socle communde connaissances, de compétences et de culture» des élèves.

Le rectorat prévoyait d'annuler une demi-journée de classe dans le primaire et les collèges le lundi 13 octobre. Devant le tollé, elle a dû changer la date.

Philippe Marque

(Le Républicain lorrain)

L'affaire ne fait pas très sérieux. Suite au tollé suscité par l'annonce d'une demi-journée «banalisée» pour les enfants du primaire et du collège le lundi 13 octobre, le rectorat a décalé lundi la date au mercredi 15 au matin.

Voilà une polémique qu'aurait largement pu éviter l'Éducation nationale. Las. Par manque de consultation et de communication, l'institution est en passe de transformer une simple demi-journée banalisée en capharnaüm sans nom. Pour bien comprendre l'affaire, mieux vaut commencer par en retracer la genèse.

La semaine dernière, par un simple mot dans les cahiers de liaison de leurs enfants, la plupart des parents d'élèves en primaire et au collège apprennent que leur enfant n'aura pas cours l'après-midi du lundi 13 octobre. En cause : une décision de la ministre de l'Éducation de lancer une consultation nationale des 800 000 personnels d'enseignement, d'éducation et d'encadrement.

Parler

des programmes

Pendant une demi-journée prise sur le temps scolaire, entre le 22 septembre et le 18 octobre, les voilà sommés de réfléchir «sur le projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture». Des termes pompeux pour parler du programme scolaire. À charge au recteur de chaque académie de définir la demi-journée en question.

Celle de Nancy-Metz fait le choix surprenant et surtout unilatéral du lundi 13 octobre. «Dès que nous avons eu vent de cette date, nous avons tout de suite alerté le rectorat sur les difficultés organisationnelles que cela allait poser aux parents et aux communes et nous avons demandé à ce que cette demi-journée soit placée un mercredi matin. Il nous a été répondu que la pression sur les nouveaux rythmes scolaires était en train de retomber et que pour préserver cette sérénité retrouvée, il valait mieux ne pas toucher au mercredi», indique Joëlle Noller, secrétaire départemental du Snuipp de Moselle.

Le coup part. Rapidement suivi d'un tollé général prévisible. Déjà largement mis à contribution lors de la réforme des rythmes scolaires, les élus voient rouge. Mis devant le fait accompli, beaucoup vivent l'annonce comme une provocation. Les réactions se font en ordre dispersé. La Ville de Metz, par exemple, prend ainsi l'option radicale de fermer ce jour-là ses services de restauration scolaire et son périscolaire. «Cette demi-journée regarde l'Éducation nationale. Ce n'est pas aux villes de suppléer ses problèmes d'organisation», explique Danièle Bori, adjointe en charge de la vie scolaire.

Les deux fédérations de parents d'élèves, à gauche comme à droite, réagissent aussi. «Consulter, c'est bien, mais pas au détriment des élèves. Il y a déjà suffisamment de cours non tenus au collège pour que cela soit fait en dehors du temps scolaire», souligne Daniel Tomaselli, président lorrain de la FCPE.

Sous pression, le rectorat a fait un demi-geste lundi. Dans un communiqué lapidaire, il annonce que la demi-journée banalisée est décalée au matin du mercredi 15 octobre, «compte tenu des contraintes logistiques soulevées, notamment celles liées aux transports en milieu rural». Les parents qui s'étaient organisés sont quittes pour recommencer. La FCPE et beaucoup d'élus continuent à réclamer que la consultation se déroule hors du temps scolaire. Quant au recteur Gilles Pécout, «il remercie les familles comme les responsables des collectivités territoriales pour leur compréhension et leur précieuse collaboration dans l'intérêt partagé des élèves», conclut avec aplomb le communiqué. Pas sûr que cela suffise à calmer les esprits…

http://www.lequotidien.lu/region/61010.html

Hé, hé; voilà ce qu'il advient quand on réforme n'importe comment et qu'on laisse l'initiative au DASEN et recteurs sans cadre national. C'est un gros premier couac (et la réaction est la même partout, quelle que soit la date d'ailleurs !) Et ce n'est qu'un début, on va rire quand il va s'agir de récupérer le pont de l'ascension quand il y a 50 rythmes différents !! :devil:

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Et nous on a aucune nouvelle quant à la date où on est supposé faire cette demi-journée.... Va-t-on être zappé ou bien les parents vont-ils être prévenus la veille pour le lendemain

No comment sur l'organisation...

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Une nouvelle fois, je ne comprends pas vraiment l'intérêt de ce genre de poste, à part du militantisme primaire anti-réforme.

Le point sur lequel je suis d'accord, c'est le problème de la durée de la journée scolaire. Le fait que ce ne soit pas homogène est un problème (même si le mercredi matin, qui est très souvent d'une durée de 3h, règle en partie ce problème).

Par contre:

- Cet article est quand même très "limité" : le socle n'est pas le nom pompeux du programme, les arguments négatifs avancés sont ceux des parents et des mairies, donc des problèmes de garde d'enfant qui ne nous concernent pas.

- Etre consulté, n'est-ce pas ce que nous demandons tous?

- Etre consulté en nous permettant de le faire sur le temps scolaire, sereinement, sans bénévolat, n'est-ce pas ce que nous demandons tous?

En tout cas, moi, oui, et j'en suis bien content!

Soyons un peu positif et juste, et ne nous soucions pas des problèmes de garde qui ne nous concernent pas et qui, sur un tel forum, ne servent qu'à donner une image "râle tout le temps" de notre profession (mais vous n'êtes pas comme ça, n'est-ce pas?).

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Samuel, je suis désolé d'être en désaccord avec toi sur plusieurs points qui ne touchent en rien la réforme :

- Cet article est quand même très "limité" : le socle n'est pas le nom pompeux du programme, les arguments négatifs avancés sont ceux des parents et des mairies, donc des problèmes de garde d'enfant qui ne nous concernent pas.

Je ne sais pas su le terme de socle est pompeux ou pas. Reste que dans un article récent du Café Pédagogique, il parlait de marginalisation du socle commun car c'est ce qui s'est passé avec le socle de 2005 : "A trop ignorer les disciplines, le nouveau socle risque la même marginalisation."

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/09/23092014Article635470538904755801.aspx

Ensuite, les arguments avancés nous concernent : notre travail s'effectue avec les enfants en étroite collaboration avec les parents et avec l'aide de la mairie. Nous ne pouvons pas faire abstraction d'eux me semble-t-il.

- Etre consulté, n'est-ce pas ce que nous demandons tous?

Franchement?

En plus de 25 ans de carrière, j'ai été suffisamment consulté. J'en garde assez de rancœur vis à vis de tous ceux qui nous ont consultés en se moquant de nous (l'affaire était entendue bien avant la consultation).

Donc non, je ne demande plus à être consulté dans ces conditions.

- Etre consulté en nous permettant de le faire sur le temps scolaire, sereinement, sans bénévolat, n'est-ce pas ce que nous demandons tous?

Qui parle de bénévolat, nous avons 108 heures à effectuer. Il y avait largement la place pour ce type de "consultation".

Donc, oui, nous pouvons nous étonner du choix faire par le ministère qui a clamé haut et fort l'importance du temps scolaire (faisant même une chasse honteuse à certains parents réfractaires) et qui, à la première occasion, fait sauter une demi-journée. Je pense effectivement que c'est un choix mal venu. Mais j'attends bientôt la réaction de certains médias claironnant que ces fainéants d'enseignants ne veulent pas travailler avec les élèves une demi-journée.

Donc, non, je ne suis pas favorable à prendre ce temps sur le temps scolaire. Pas du tout.

En tout cas, moi, oui, et j'en suis bien content!

Soyons un peu positif et juste, et ne nous soucions pas des problèmes de garde qui ne nous concernent pas et qui, sur un tel forum, ne servent qu'à donner une image "râle tout le temps" de notre profession (mais vous n'êtes pas comme ça, n'est-ce pas?).

Tant mieux si cela te contente.

Pour être positif et juste, il faut avoir en face de soi des personnes qui nous traitent de manière positive et juste.

Franchement, actuellement, nous sommes fort loin du compte.

Autant je suis attaché à faire attention à mes élèves, autant je ne suis pas prêt à laisser notre administration faire n'importe quoi sans le dire.

Une nouvelle fois, nous sommes dans le grand n'importe quoi (même si tu trouves que "projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture" n'est pas pompeux, son contenu est absolument ubuesque et en total décalage avec la réalité des écoles que je connais, mais peut-être est-ce moi qui ne connais que des écoles très terre à terre.)

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D'autant plus qu'ils présentent " la chose" comme une consultation alors que ce n'en est absolument pas une puisque tout est déjà décidé. Et mėme s'ils voulaient prendre l'avis des enseignants, comment veux-tu que ce soit possible techniquement vu la quantité d'informations et d'avis qu'il faudrait traiter ?

Et d'ailleurs ils se sont bien gardés de nous demander notre avis sur le mercredi matin ! Parce que là, entre oui ou non, c'était possible de prendre en compte la majorité des avis ! Avis qui ne leur aurait pas été favorable !;)

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Une nouvelle fois, je ne comprends pas vraiment l'intérêt de ce genre de poste, à part du militantisme primaire anti-réforme.

Le point sur lequel je suis d'accord, c'est le problème de la durée de la journée scolaire. Le fait que ce ne soit pas homogène est un problème (même si le mercredi matin, qui est très souvent d'une durée de 3h, règle en partie ce problème).

Par contre:

- Cet article est quand même très "limité" : le socle n'est pas le nom pompeux du programme, les arguments négatifs avancés sont ceux des parents et des mairies, donc des problèmes de garde d'enfant qui ne nous concernent pas.

- Etre consulté, n'est-ce pas ce que nous demandons tous?

- Etre consulté en nous permettant de le faire sur le temps scolaire, sereinement, sans bénévolat, n'est-ce pas ce que nous demandons tous?

En tout cas, moi, oui, et j'en suis bien content!

Soyons un peu positif et juste, et ne nous soucions pas des problèmes de garde qui ne nous concernent pas et qui, sur un tel forum, ne servent qu'à donner une image "râle tout le temps" de notre profession (mais vous n'êtes pas comme ça, n'est-ce pas?).

Bonjour.

Dans l'ordre :

- Je me sens concerné car j'ai perdu du temps ce matin à renvoyer des parents vers la mairie pour ce mercredi matin.

- Je me sens concerné car .... j'ai des gamins.

- Je veux bien que l'on me consulte mais AVANT que tout soit "plié".

- Mettre cette pseudo consultation sur le temps d'une pseudo formation (type magistruc) aurait été plus malin.

EDIT : Cold Turkey a été plus rapide que moi ...

Modifié par skatrelle
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EDIT : Cold Turkey a été plus rapide que moi ...

Désolé skatrelle :)

Effectivement, j'ai oublié le cas assez fréquent des enseignants qui ont aussi des enfants à l'école primaire (je pense que cela devrait être interdit :devil: ).

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Chez nous au sujet du fait d'être "consulté" il est bien inscrit noir sur blanc sur la circulaire qu"'il n'y aura pas de synthèse faite dans les écoles suite à ces échanges"...ah ah ah

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Chez nous au sujet du fait d'être "consulté" il est bien inscrit noir sur blanc sur la circulaire qu"'il n'y aura pas de synthèse faite dans les écoles suite à ces échanges"...ah ah ah

A quoi cela sert-il qu'on nous consulte, alors ?

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Je crois qu'il y a plusieurs départements où les syndicats ont râlé car le jour choisi n'était pas un mercredi.

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Tout a fait d accord avec vous coldturkey et zarko après30 ans de carrière, les pseudos consultations on connait !!! Pourquoi pour les rythmes on nous a consulte ? ah oui certains syndicats et la FCPE ...

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