Aller au contenu

60 000 postes dans l’éducation: le grand mensonge du PS !


Zarko

Messages recommandés

Moi ce qui me choque le plus dans la réforme des ZEP c'est qu'on déshabille Pierre pour mieux habiller Paul . En gros pour mettre le paquet sur les rep+ on sort des établissements du dispositif alors qu'ils en ont quand même le profil .

Cela empêche une mobilisation de tous .

A vomir .

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 103
  • Created
  • Dernière réponse

Membres les plus actifs

  • nonau

    12

  • abel27

    11

  • nola

    10

  • Zarko

    10

Membres les plus actifs

Moi ce qui me choque le plus dans la réforme des ZEP c'est qu'on déshabille Pierre pour mieux habiller Paul . En gros pour mettre le paquet sur les rep+ on sort des établissements du dispositif alors qu'ils en ont quand même le profil .

Cela empêche une mobilisation de tous .

A vomir .

C'est exactement ça, c'est dégueulasse...d'ailleurs , même des collègues du snuipp et bcp d'autres sont absolument dégoûtés de ce gvt qui nous enfonce et détruit l'école, qui plus est en nous divisant ..A un moment ça va craquer; faire l'âne, le boeuf ou les moutons c'est pas enseigner !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Clair. C'est dégueulasse ce dispositif. Je bosse dans une école avec profil REP et on ne rentre pas dans le dispositif. Résultat classes surchargées ( enfin nos cette année) et manque de moyens. L'infirmière de pmi hallucine sur nos cas mais bon paraît qu'un des collèges où nos élèves vont refuse d'être en REP poiur sa réputation de centre ville.

De toute façon il n'y avait pas de sous pour faire rentrer de nouvelles écoles. Bref..

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Peillon espérait qu'on ferait le périsco pour 3 cacahouètes et pour lui faire plaisir. La droite se contentera de nous l'imposer, puisque le PEDT aura force de loi...

Je ne vois pas comment on pourrait nous obliger à faire des heures supp, quelle qu'en soit la rémunération.

Les obligations de service peuvent être changées. Plus simple: la pression locale.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Peillon espérait qu'on ferait le périsco pour 3 cacahouètes et pour lui faire plaisir. La droite se contentera de nous l'imposer, puisque le PEDT aura force de loi...

Je ne vois pas comment on pourrait nous obliger à faire des heures supp, quelle qu'en soit la rémunération.

En imposant les 35h dans l'établissement ...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Peillon espérait qu'on ferait le périsco pour 3 cacahouètes et pour lui faire plaisir. La droite se contentera de nous l'imposer, puisque le PEDT aura force de loi...

Je ne vois pas comment on pourrait nous obliger à faire des heures supp, quelle qu'en soit la rémunération.

En imposant les 35h dans l'établissement ...

Chouette ! Je vais pouvoir rentrer plus tôt ! Ou avoir des rtt.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

FIGAROVOX/TRIBUNE - Professeur de français, Jean-Rémi Girard est effaré des réformes en cours à l'Education nationale, dont la denière en date, qui concerne les ZEP, s'est heurtée à de fortes résistances.


1/5

Jean-Rémi Girard est Secrétaire national à la pédagogie du SNALC-FGAF.

Ce texte a d'abord été publié dans le Figaro Magazine.

On nous a promis de nouveaux programmes (ils sont en cours d'écriture, et l'accouchement s'annonce compliqué, en mode bébé de 9 kilos, forceps et pas de césarienne). On nous a promis une réforme du collège (un an après, on n'en connait pas le commencement). Alors, en attendant, le ministère - bien davantage que la ministre, qui prend le train en marche - a fait avancer plusieurs dossiers.

Les résultats sont... discutables. La fin du redoublement constitue l'inévitable point d'arrivée d'une baisse programmée depuis plus de trente ans, elle n'a lieu que pour des raisons budgétaires. Car depuis trente ans, pendant que le redoublement baisse, le niveau des élèves baisse aussi, chiffres du ministère à l'appui. On aurait aimé qu'on mette en place une politique de réelle lutte contre l'échec scolaire dès le plus jeune âge, notamment au sujet de la lecture et du calcul. Peine perdue: les élèves passeront dans la classe supérieure, mais on ne les aidera pas davantage qu'hier.

ERREUR! Exergue vide.

On les aidera même moins: on n'arrête pas le progrès. La fin des notes, c'était une idée de Benoit Hamon: faire une grande conférence sur l'évaluation, qui s'est immédiatement transformée en procès de la note sur 20, avec jury citoyen méticuleusement choisi parmi ses plus farouches adversaires. La ministre, étonnamment, ne cesse de dire ces derniers temps qu'il ne s'agit pas de supprimer les notes chiffrées. Il n'est pas impossible qu'elle se soit rendue compte que c'était une idée stupide, aussi bien en termes pédagogiques que politiques.

Enfin, nouvelle réforme, nouveau sigle (maintenant, on dit «REP»): la réforme de l'éducation prioritaire. Comme les 46 précédentes, elle a oublié un point essentiel: quand on est à moyens constants, pour un établissement qui entre dans le dispositif, un autre en sort. Et forcément, du côté de ces derniers, on le prend mal et on a raison, car les conséquences sont toujours terribles. Au passage, le temps libéré pour les enseignants, pour leur permettre de souffler un peu, se retrouve transformé en réunions obligatoires toutes les semaines. C'est vrai qu'entre le conseil pédagogique, le conseil école-collège, les conseils de cycle et les commissions diverses, il restait encore un trou, le vendredi de 12 à 14.

Et sinon, sachez-le, les rythmes scolaires, ce n'est pas mieux cette année...

http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/12/12/31003-20141212ARTFIG00394-najat-vallaud-belkacem-ou-le-degre-zero-de-l-education.php

lire aussi

http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/10/28/31003-20141028ARTFIG00240-prof-censure-par-l-education-nationale-peut-on-encore-etre-contre-le-numerique-a-l-ecole.php

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

http://zejournal.mobi/index.php/news/show_detail/4977/
Le monde gélatineux de Najat Vallaud-Belkacem

Dans cette volonté de supprimer les notes à l’école, Boulevard Voltaire se devait d’apporter sa contribution en proposant des idées propres à réduire encore et encore ces inégalités qui pourrissent la vie de Najat Vallaud-Belkacem. Ainsi, pour en finir avec cette culpabilisation du mauvais élève, pourquoi ne pas demander aux bons de cesser de l’être en faisant trois fautes par mot, en multipliant les erreurs et les mauvaises réponses ? La mesure est simple. Pourquoi ne pas l’appliquer ? Qu’attend le gouvernement ? L’égalité en classe est à portée de main.

Najat Vallaud-Belkacem, ministre de la Santé, proposerait de casser les thermomètres pour guérir les maladies ; ministre des Sports, il faudrait en finir avec les chronomètres… L’Everest de la niaiserie est atteint. Sans sherpa et en tongs. Le niaisomètre explose. C’est un feu d’artifice, un volcan.

La raison des mauvaises notes ? Najat ne se pose pas la question. Mettre en place un système de notation bienveillant… Quelle drôlerie. Il va de soi que, jusqu’ici, les professeurs étaient malveillants. Prenaient un malin plaisir à attribuer des 2/20, raturaient avec leurs stylos bille rouge sang, rendaient les copies avec un rire sardonique qui résonnait dans les couloirs, brrrr… Et le pauvre petit cancre au fond, des larmes dans les yeux, se pelotonnait sous son bureau pour éviter les sentences des Thénardier de l’éducation. Najat Belkacem a cette image dans la tête. Un joli canevas qu’elle a brodé point par point dans sa robe blanche en dentelles à l’ombre d’un saule pleureur… Renoir l’a peinte, le tableau vaut une fortune. Petit bémol : la peinture n’est pas sèche. Ça colle.

Que devient le bon élève dans cette fable ? Qu’il crève ! Cet espèce de salopard qui vous culpabilise 20 % de la classe, n’est-ce pas lui, la source de tous les maux ? Profil bas, camarade !

Les élèves qui arrivent en sixième savent à peine lire et écrire… Les témoignages de profs pullulent ici et là sur le Net. Sans doute la faute aux notes ! Tandis qu’avec des couleurs, tout change. J’ai jaune foncé, tu as rouge, il a bleu marine… Oh là là, non, pas cette couleur-là ! Marine… Mais vous êtes fou ! Vade retro, mauvaise couleur !

Je suis nul mais je ne m’en rends pas compte, Najat m’a placé sous anesthésie générale. Pole emploi en guise de salle de réveil. C’est du brutal.

Est-il vraiment nécessaire de rappeler que la note n’est qu’une évaluation de compétence et qu’elle ne vise en rien à jeter l’anathème sur celui qui rencontre quelques menues difficultés ? Non, c’est inutile. Tout le monde l’a déjà dit. La question n’est pas là. Tout est dans le saule pleureur et le canevas. L’image du monde au travers de la gélatine.

Escamoter la vérité n’est pas bienveillant. À bien y regarder, la démarche serait plutôt cruelle. Prendre un problème à bras-le-corps n’est pas le genre de la bande à Hollande. Elle excelle dans le slalom, l’évitement d’écueils et le recours au hors-sujet… Faute de note, attribuons-leur un bon « vert bouteille »… Hips… Mais n’en abusez pas !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est bien de nous proposer des articles de presse, mais pourrais-tu mettre uniquement ceux écrits par des journalistes ?

Je veux bien que certains soient pour le maintient des notes, et je suis sûr qu'ils ont une pensée et des arguments autres que ceux de mon beau-frère qui, à 5 heure du mat' lors du mariage de la cousine Berthe, se met à parler sujet de société et d'éducation nationale.

Prise de tête et haleine chargée assurées, surtout quand il se met à vous parler à 2 cm de votre nez parce que la musque est trop forte.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est bien de nous proposer des articles de presse, mais pourrais-tu mettre uniquement ceux écrits par des journalistes ?

Je veux bien que certains soient pour le maintient des notes, et je suis sûr qu'ils ont une pensée et des arguments autres que ceux de mon beau-frère qui, à 5 heure du mat' lors du mariage de la cousine Berthe, se met à parler sujet de société et d'éducation nationale.

Prise de tête et haleine chargée assurées, surtout quand il se met à vous parler à 2 cm de votre nez parce que la musque est trop forte.

Je pense que cet article vaut autant, sinon plus, que ceux de "journalistes" qui n'y connaissent rien... :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

A lire à ce propos l'article de Libération du 11/12 où le sociologue Pierre Merle et l'enseignant JP Brighelli donnent leur avis :

http://www.liberation.fr/societe/2014/12/11/les-notes-a-l-ecole-ont-elles-encore-un-sens_1161306

Extraits :

Pierre Merle

A mon avis, il n’y a que des inconvénients [dans les notes]. D’abord, elles dépendent beaucoup du correcteur: une copie relue par plusieurs correcteurs obtient des notes différentes, voire très différentes. Ensuite, il existe des biais sociaux de notation : le professeur est inconsciemment influencé par le statut de l’élève - fille ou garçon, redoublant, enfant de milieux populaires ou de parents cadres. Enfin, la note crée une hiérarchie entre les bons et les faibles. Or un élève catalogué faible a le sentiment de l’être. Ses capacités à apprendre s’en trouvent largement réduites car l’évaluation a un effet retour sur l’apprentissage. Quand on demande à un élève faible en maths de reproduire une figure géométrique en maths, il n’y arrive pas. Si la même figure est proposée en dessin, il y parvient aussi bien que les bons en maths.

J’ajouterai que la note n’a jamais encouragé à bien travailler. Un bon élève travaille souvent pour avoir de bonnes notes, et ne s’intéresse pas toujours aux remarques des professeurs sur sa copie. [...]

Jean-Paul Brighelli :

[...] L’Education nationale, en 1969, avait mis en place une évaluation «à l’américaine» en ABCDE. Ce qui est une base 5, comme si on notait de 4 en 4. Les professeurs, très vite, ont affiné le système, et noté en A + A -. Ce qui devient une base 15, du coup, cela n’avait plus de sens, et on est repassé aux notes. Là, cela va être pareil. On va accumuler les pastilles vertes, les pastilles rouges, se retrouver avec des copies couvertes de pastilles auxquelles on ne comprendra plus rien. Les grilles d’évaluation à multiples cases qui font perdre un temps fou ont déjà montré leur échec. On accole des microcompétences et on élude la question du savoir.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.

×
×
  • Créer...