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60 000 postes dans l’éducation: le grand mensonge du PS !


Zarko

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C'est bien de nous proposer des articles de presse, mais pourrais-tu mettre uniquement ceux écrits par des journalistes ?

Je veux bien que certains soient pour le maintient des notes, et je suis sûr qu'ils ont une pensée et des arguments autres que ceux de mon beau-frère qui, à 5 heure du mat' lors du mariage de la cousine Berthe, se met à parler sujet de société et d'éducation nationale.

Prise de tête et haleine chargée assurées, surtout quand il se met à vous parler à 2 cm de votre nez parce que la musque est trop forte.

Je pense que cet article vaut autant, sinon plus, que ceux de "journalistes" qui n'y connaissent rien... :)

Apparemment, celui-ci n'y connait rien non plus !

Ce qui me gêne dans cet article, c'est que l'on nous ressort cette idée fausse que la note évalue le mérite de l'élève. Tous les élèves arriveraient sur un pied d'égalité en petite section et les plus courageux, les plus méritants, les plus travailleurs, auraient de bonnes notes et, à l'inverse, ceux qui ont de mauvaises notes ne seraient que de gros fainéants. Or, et pourtant je ne suis pas un gauchiste enragé, dix ans de pratique dans différentes classes de différents niveaux m'ont convaincu que l'origine sociale est plus que déterminante dans la réussite scolaire. C'est vraiment un constat qui part du terrain, je ne passe pas mon temps à lire des trucs sur "l'école bourgeoise".

J'enseigne dans un milieu rural plutôt favorisé, les élèves "défavorisés" y sont minoritaires , le décalage entre les deux catégories est encore plus flagrant. Mais qu'est-ce que j'appelle "défavorisé" ? Est-ce des enfants dont les parents sont analphabètes ? miséreux ? arrivés de l'autre bout de la planète chassés par les guerres et la famine ? pas du tout ! Pour moi, les enfants "défavorisés" sont des élèves dont les parents n'ont pas fait d'études, ce qui ne les empêche pas de'avoir une situation stable et parfois de vivre confortablement, mais qui ne savent pas transmettre à leur enfants le plaisir d'aller à l'école et leur donner le mode d'emploi "comment réussir sa scolarité". La dernière fois, je me suis fait cette remarque, j'ai deux élèves actuellement en CP, l'une papa ingénieur et maman PE des écoles, l'autre est issue d'un milieu ouvrier. Les deux réussissent bien, pour faire court elles savent déjà lire et se débrouillent bien en maths. L'une se sent comme un poisson dans l'eau à l'école et ira sans doute loin dans les études, l'autres fait parfois la tête, dit qu'elle n'aime pas l'école, s'agite sur sa chaise, semble plus passionnée par le coloriage que par la résolution de problèmes, alors qu'elle a de sacrées capacités. J'ai déjà rencontré la famille car j'ai eu la grande soeur qui était en échec scolaire gratiné. Quand on discute avec le père, on se rend vite compte que pour lui, les études ont été une histoire courte et que l'école ne lui a pas laissé de bons souvenirs. Donc, je suis a peu près persuadé que ces deux filles auront un destin scolaire bien différent, entendez par là "des notes différentes" et ce ne sera pas parce qu'il y a une travailleuse méritante et une fainéante.

Nous qui avons fait des études, nos enfants, on les formate sans sans rendre compte. On sait leur vanter les mérites de l'école, mais on connait aussi ses attentes. On les prépare, on leur donne des stratégies pour réussir. Personnellement, mon fils a plutôt de bonnes notes au collège, mais je ne sais pas si cela serait pareil s'il n'avait pas ses parents derrière pour le pousser. Alors, la note, ce ne serait pas plutôt une travail d'équipe ? Quand je vois ce qu'ils demandent au collège, je me dis qu'il faut une bonne dose de maturité à un élève pour réussir sans l'aide de tiers. Lorsque je parle avec des parents d'élèves dont l'enfant est en difficulté, je me rends compte qu'ils n'ont pas toujours conscience des problèmes scolaires de leur gamin car il n'ont pas le recul de quelqu'un qui a été un bon élève, qui a réussi. Par contre, à chaque fois j'ai droit a :"mais j'y dit moi qui faut qu'il écoute en classe". Alors quand Brighelli dit que la note servirait " aux parents les moins informés de suivre les progrès ou les difficultés de leur enfant", ça me fait rigoler. Car c'est encore une fois partir du principe que tous les mômes partent à égalité avec des parents qui connaissent tous les tenants et les aboutissants de l'école et surtout tous capables de les aider en cas de difficultés. Même les moins informés. Notez au passage qu'il dit les mêmes âneries que le journaliste de "ZEjournal" sauf qu'il les dit en faisant des phrases plus longues. De toute façon, c'est un cynique. Comme Zemmour, Brighelli n'a pas d'autres solutions que le retour vers le passé, ce sont des idées dans l'air du temps qui font vendre et aussi le bonheur de leur compte en banque. Précision que le système scolaire d'antan a peut-être emmené des enfants d'ouvrier vers d'autres sphères, mais pas tant que ça...Les écrivains issus de milieux populaires et qui ont réussi grâce à l'école, je pense notamment à François Cavana, précisent bien dans leur autobiographie qu'ils étaient souvent les seuls du quartier à poursuivre leurs études. Et puis à l'époque, les études étaient-elles indispensables ? On trouvait toujours un boulot, pénible, mais un travail.

Quel que soit le moyen d'évaluation, et il en faut un, on ne note pas uniquement le mérite de l'élève, on évalue la manière dont il a été formaté pour réussir à l'école (oui, il y a des exceptions, des gens qui ne doivent leur réussite scolaire qu'a eux même, mais ils sont minoritaires).

Dix ans de terrain m'ont persuadé que pour ne pas avoir de problèmes d'apprentissage, mieux vaut être issu d'un milieu familial stable, avec des parents ayant fait eux-même des études. Très vite, certaines familles sont larguées dès que l'on attaque le programme de grammaire-conjugaison du CE1. Pour l'anecdote : j'avais un CM1 et un jour, je donne en devoir des verbes à classer en 3 groupes. Un élève vient le lendemain en ayant mit tous les verbes finissant pas "-ir" dans le second groupe (ex. partir, sentir, etc). Je lui dit : attention, ce n'est pas parce que ça finit par "-ir" que c'est du second...Là, il me dit : "mais j'y avais dit à mon père que c'était pas ça !".

Cette histoire de note est encore de l'esbrouf pour occuper l'espace médiatique, c'est de la communication car on met toujours en avant le pseudo principe d'égalité. Rien ne changera ! Et comme le sujet initial est : 60 000 poste de crées dans l'éducation nationale, il serait bon surtout de bien les utiliser (s'ils existent) et d'avoir une stratégie envers ces élèves qui ont moins de chance que les autres.

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La note est rassurante...

Elle permet de classer, de trier le bon du mauvais, d'ordonner, de continuer à produire les différences (quand elle ne les crée pas).

Elle permet de reproduire indéfiniment le modèle de notre société.

Il est difficile pour beaucoup d'entre-nous d'imaginer un modèle d'apprentissage où la sanction n'est pas le format principal.

La note en elle-même n'aide aucunement l'élève, elle peut éventuellement le situer (et encore ce n'est pas certain).

Mais s'extraire de cette modalité d'évaluation est complexe lorsque le modèle entier est construit autour du bac et que chacun d'entre-nous a été formaté à ce besoin essentiel de se classer par rapport aux autres.

L'idée de travailler par compétences était bonne, mais elle a été pervertie par une évaluation qui s'est propagée comme un cancer.

Là où l'élève devait petit à petit construire ses apprentissages et pouvoir observer son évolution, s'est installé un système pervers de recherche des échecs.

La note est rassurante... sauf pour celui pour lequel elle n'est pas bonne!

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Comme beaucoup de mes collègues, tantôt je donne des notes chiffrées, tantôt pas, à chaque fois, j'explique ce qui va, ce qui ne va pas.

La polémique actuelle au sujet des notes concerne davantage (et comme d'hab) le secondaire. Le maillon faible reste, encore et toujours, le collège. Aucun ministre n'ose s'y attaquer depuis des lustres alors que c'est là que tout se joue véritablement. Malgré les vœux pieux des uns ou des autres, l'échec scolaire trouve au collège sa... clé de voûte.

Quant à Brighelli.... grands dieux.... ça sent la craie, le poëlle et la blouse grise à chaque paragraphe, lui non plus n'a effectivement pas compris le rôle inouï de l'environnement familial, ou il ne veut pas le voir, comme tous ces gens qui nous culpabilisent et nous répètent que, seule la pédagogie nous sauvera.

Ce que NVB ne dit pas (encore) clairement, c'est que, avec la disparition de la note chiffrée, c'est le DNB qui disparaîtra aussi, au profit du palier 3, surtout pour des raisons financières.....

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La position de brighelli est pus subtile que ça. Et je ne suis pas d'accord sur le fait que le coeur du problème soit le collège. C'est au collège que ça explose vraiment, que ça se voit, mais les problèmes commencent dès le cycle 2. La Depp le dit puisque 30 % des gamins arrivent au collège sans maîtriser les bases. Faire ce constat ne veut pas dire vouloir revenir à l'école de la troisième République. Mais si on se trompe dès le diagnostic, on ne risque pas d'améliorer grand chose.

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je ne crois pas non plus que le problème se situe au collège. il existe bien avant et même avant le cycle 2. Celui ci avec l'apprentissage de la lecture agit plutôt comme une loupe et met en évidence l'élève qui bénéficie d'un milieu favorable aux apprentissages. Mes collègues de la maternelle sont capables de me dire quels élèves auront des difficultés scolaires et rien n'est fait malheureusement.

Je ne crois pas non plus que les notes produisent les inégalités. Oui elles les révèlent. Non elles ne les fabriquent pas. Nous, les enseignants un peu trop seul parfois font beaucoup pour tenter de réduire les inégalités mais nous ne possédons aucun superpouvoir.

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Le premier problème est celui des effectifs dès la maternelle et le second le manque de moyens pour aider les enfants en difficultés dès qu'on s'en rend compte (ce ne sont pas les PPRE qui vont changer les choses).

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Lorsque j'écris que le maillon faible, c'est le collège, c'est parce que, arrivés dans le secondaire, les élèves fragiles, en difficulté, n'ont plus de réel filet de sécurité. Bien sûr que les difficultés existaient déjà avant. Mais elles explosent à la tronche des profs, pour un tas de raisons : adolescence, organisation du temps scolaire propre au secondaire, peu de différenciation (et je ne jette pas la pierre, c'est juste un constat), malgré l'aide personnalisé, les mômes dans la panade s'enfoncent encore un peu plus dans le désastre. Qu'y a-t-il entre la SEGPA et le collège unique ? Rien. A 12 ans, les mouflets ne relèvent plus du primaire et doivent partir dans le secondaire, qu'ils sachent lire ou pas.

On nous demande la lune, et bien sûr, ça ne marche pas. Alors on fait des LPC, des PPRE passerelle qui ne sont pas utilisés parce que personne n'a le temps de les lire, on valide des compétences qui n'ont pas à l'être, un coup d'Affelnet et hop, direction secondaire. Les PLC se retrouvent alors avec nos gamins en galère et font ce qu'ils peuvent, avec les moyens du bord, sans RASED, sans réels moyens, nous on nous demandait la lune, eux, c'est la planète Mars alors.

Je ne suis pas fan du "c'était mieux avant', mais les classes adaptées, du type 4è et 3è prép ou technologiques, c'était quand même pas mal, les programmes étaient adaptés, et aujourd'hui qu'il existe le bac pro, cela me semblerait une bonne chose que de remettre ce genre de filière au goût du jour.

Le cycle 3 englobe la 6è maintenant. Cela fait bien longtemps que je pense qu'il devrait même englober la 5è : je crois que nous sommes presque tous en mesure d'enseigner à peu près n'importe quoi jusqu'en 5è..... même moi qui suis une victime des maths (mais je me soigne).

Mais bon, tout ceci n'engage que moi, en attendant, c'est bien beau de promettre un tas de trucs, deux ans et demi après, c'est toujours autant la mouise à l'Ecole, tant dans le primaire que dans le secondaire, la réforme des rythmes est un échec dans la majorité des cas, maintenant, il y a la réforme de l'éducation prioritaire dont la devise est "déshabiller Pierre pour habiller Paul" et celle de l'évaluation.... soupirs.....

On voudrait détruire l'Ecole qu'on ne sy prendrait pas autrement.....

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Lorsque j'écris que le maillon faible, c'est le collège, c'est parce que, arrivés dans le secondaire, les élèves fragiles, en difficulté, n'ont plus de réel filet de sécurité. Bien sûr que les difficultés existaient déjà avant. Mais elles explosent à la tronche des profs, pour un tas de raisons : adolescence, organisation du temps scolaire propre au secondaire, peu de différenciation (et je ne jette pas la pierre, c'est juste un constat), malgré l'aide personnalisé, les mômes dans la panade s'enfoncent encore un peu plus dans le désastre. Qu'y a-t-il entre la SEGPA et le collège unique ? Rien. A 12 ans, les mouflets ne relèvent plus du primaire et doivent partir dans le secondaire, qu'ils sachent lire ou pas.

On nous demande la lune, et bien sûr, ça ne marche pas. Alors on fait des LPC, des PPRE passerelle qui ne sont pas utilisés parce que personne n'a le temps de les lire, on valide des compétences qui n'ont pas à l'être, un coup d'Affelnet et hop, direction secondaire. Les PLC se retrouvent alors avec nos gamins en galère et font ce qu'ils peuvent, avec les moyens du bord, sans RASED, sans réels moyens, nous on nous demandait la lune, eux, c'est la planète Mars alors.

Je ne suis pas fan du "c'était mieux avant', mais les classes adaptées, du type 4è et 3è prép ou technologiques, c'était quand même pas mal, les programmes étaient adaptés, et aujourd'hui qu'il existe le bac pro, cela me semblerait une bonne chose que de remettre ce genre de filière au goût du jour.

Le cycle 3 englobe la 6è maintenant. Cela fait bien longtemps que je pense qu'il devrait même englober la 5è : je crois que nous sommes presque tous en mesure d'enseigner à peu près n'importe quoi jusqu'en 5è..... même moi qui suis une victime des maths (mais je me soigne).

Mais bon, tout ceci n'engage que moi, en attendant, c'est bien beau de promettre un tas de trucs, deux ans et demi après, c'est toujours autant la mouise à l'Ecole, tant dans le primaire que dans le secondaire, la réforme des rythmes est un échec dans la majorité des cas, maintenant, il y a la réforme de l'éducation prioritaire dont la devise est "déshabiller Pierre pour habiller Paul" et celle de l'évaluation.... soupirs.....

On voudrait détruire l'Ecole qu'on ne sy prendrait pas autrement.....

Oui, on pourrait refaire les PEGC mais ce serait une simple occasion pour le gouvernement de faire des économies sans aucune réflexion éducative et pédagogique.

Quitte à se faire traiter de réac, on peut maintenir (et je suis sérieux) que les EPS (écoles primaires supérieures) avaient participé (certes modestement) à la démocratisation de l'école. Le collège unique était une bonne idée mais sans financement et sans changements structurels, il est au bout de ce qu'il peut apporter.

Et ec ne sont pas les réformes cosmétiques décidées pour faire plaisir à Bercy en inventant des justifications bidons pour se donner bonne conscience qui vont améliorer la situation.

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Au moins, les PEGC sortaient de l'Ecole Normale et étaient (un peu) formés.... ce qui n'est vraiment pas le cas des PLC d'aujourd'hui !!! Et puis la France est un des rares pays d'Europe où les profs n'enseignent qu'une seule matière (au moins dans les collèges et les lycées généraux). Pourquoi ???? Est-il vraiment nécessaire d'avoir une agreg pour enseigner en collège (et même au lycée) ???? Tout le système est pourri, la formation est inexistante, qu'elle soit initiale ou continue. C'est par là qu'il fallait commencer la Refondation.....

Mais heureusement, bientôt, on ne notera plus avec de vilaines note qui traumatisent les nenfants (ou comment noyer le poisson et parler d'autre chose, en évitant soigneusement de traiter les vrais problèmes...).

http://blogs.rue89.nouvelobs.com/chimulus/2014/12/15/reunion-de-reflexion-233938

Je suis bien d'accord avec Nola quand il écrit que le collège unique est en bout de course. Mais ce n'est pas ce que pense NVB.

"L'agenda des réformes" que le gouvernement vient de publier donne le point de départ de la réforme du collège. C'est en janvier 2015 que seront définis "les grands axes de la réforme du collège" selon Matignon. Devant une commission de l'Assemblée, en septembre 2014, la ministre a annoncé que " sans sortir du collège unique", elle conduirait la réforme du collège en gardant un tronc commun. "Mais il faut faire le constat que trop d'élèves sont en difficulté. Il faut mettre en place des modules d'accompagnement pour mieux répondre aux besoins... Le socle doit être pensé pour permettre la réussite de tous".

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/12/15122014Article635542258713964169.aspx

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Pour en revenir au sujet je ne crois plus non plus à la propagande de nos gouvernants. Ils font du vent, de la com et du superficiel. Parmi nous peu verrons ces postes, peu verrons les maitres supplémentaires ou meme un meilleur salaire et je ne parle meme pas de la retraite. Par contre les paperasses diverses style ppre , les animations,les nouveaux rythmes épuisants, les grandes réflexions d'immenses pédagogues de salon sur les tice, les notes le redoublement

semblent primordial pour nos bienveillants décideurs.

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  • 8 mois plus tard...

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