ouioui Posté(e) 16 décembre 2014 Auteur Posté(e) 16 décembre 2014 merci à tous pour vos messages : je vais donc : -renvoyer mon arrêt de travail (je ne sais plus où d'ailleurs, je ne m'arrête que très très rarement...)-contacter l'autonome de solidarité-les syndicats-remplir Registre santé et sécurité au travail (puis-je le faire à distance ?) Je vais voir pour porter plainte... Une équipe éducative est prévue dès la semaine de la rentrée. Mes collègue me conseillait de voir l'IEN avant pour désarmocer...
ouioui Posté(e) 16 décembre 2014 Auteur Posté(e) 16 décembre 2014 ouioui, un truc qui marche pas mal aussi, c'est de demander à ton IEN de te mettre par écrit ce que tu dois faire. Je pense que tu n'auras pas d'écrit, et qu'elle trouvera une autre solution que de laisser l'élève dans la classe. Si elle t'écrit ce qu'elle t'a dit, tu joins une copie de l'écrit au RSST et aux syndicats. ok merci beaucoup !
Paul Getty Posté(e) 16 décembre 2014 Posté(e) 16 décembre 2014 Pour le RSST, tu peux rédiger chez toi si tu es en arrêt, imprimer, et coller dans le RSST de l'école à ton retour, il n'y a pas de "date de validité" à ne pas dépasser pour signaler des faits. Si tu écris plusieurs pages, elles doivent être numérotées dans le RSST (c'est un doc qui peut servir en justice et ne doit pas être falsifié, les pages ne doivent pas être arrachées). Il y a selon les académies, des modèles de RSST avec des cases toutes petites pour décrire les faits, si la case n'est pas assez grande, tant pis, tu mets tout ce que tu as écrit quand même, même si ça dépasse. Il y a parfois une case "Quelles solutions envisager?", comme si c'était à nous de faire le boulot du DASEN et de proposer des solutions ? A ne pas remplir, donc. Pour le RDV avec l'IEN, peut être pas une bonne idée, elle même a l'air déjà "amorcée", ou alors en étant accompagnée d'un-e collègue d'un syndicat, histoire de ne pas t'en prendre encore plein la figure dans le bureau de l'IEN et sans témoin.
Torque Posté(e) 16 décembre 2014 Posté(e) 16 décembre 2014 Une équipe éducative est prévue dès la semaine de la rentrée. Mes collègue me conseillait de voir l'IEN avant pour désarmocer... Ben voyons. Cette IEN profiterait d'une entrevue préalable avec toi pour t'enfumer en te culpabilisant voire en insérant de vagues menaces dans son discours. Pareil si tu attends un écrit de cette sous-Dasen, tu peux toujours attendre. Ces bêtes-là s'expriment le plus souvent oralement tout en exigeant des écrits. Ainsi pas de trace de leurs paroles mais des petits dossiers qui se constituent dans le dos de chacun à son insu. Quand un IEN me "disait" des choses qu'ils n'aurait jamais écrites, je me faisais une joie de lui répondre ensuite par écrit en reprenant tous ses mots, du genre "comme vous me le disiez lors de notre conversation téléphonique du...., etc...". Ainsi une trace écrite de ses propos existait.
Paul Getty Posté(e) 16 décembre 2014 Posté(e) 16 décembre 2014 Pareil si tu attends un écrit de cette sous-Dasen, tu peux toujours attendre. Ces bêtes-là s'expriment le plus souvent oralement tout en exigeant des écrits. Ainsi pas de trace de leurs paroles mais des petits dossiers qui se constituent dans le dos de chacun à son insu. Quand un IEN me "disait" des choses qu'ils n'aurait jamais écrites, je me faisais une joie de lui répondre ensuite par écrit en reprenant tous ses mots, du genre "comme vous me le disiez lors de notre conversation téléphonique du...., etc...". Ainsi une trace écrite de ses propos existait. C'est bien pour ça que c'est toujours drôle d'en demander un, car soudainement en général, le ton et le contenu du discours changent...
ouioui Posté(e) 16 décembre 2014 Auteur Posté(e) 16 décembre 2014 ok, merci à tous, je vais donc me faire entourer et demander un écrit de l'IEN. Désolée pour les nombreuses "fautes"...
Torque Posté(e) 16 décembre 2014 Posté(e) 16 décembre 2014 Pareil si tu attends un écrit de cette sous-Dasen, tu peux toujours attendre. Ces bêtes-là s'expriment le plus souvent oralement tout en exigeant des écrits. Ainsi pas de trace de leurs paroles mais des petits dossiers qui se constituent dans le dos de chacun à son insu. Quand un IEN me "disait" des choses qu'ils n'aurait jamais écrites, je me faisais une joie de lui répondre ensuite par écrit en reprenant tous ses mots, du genre "comme vous me le disiez lors de notre conversation téléphonique du...., etc...". Ainsi une trace écrite de ses propos existait. C'est bien pour ça que c'est toujours drôle d'en demander un, car soudainement en général, le ton et le contenu du discours changent... Je suis bien d'accord avec toi.Demander un écrit peut être jouissif mais seulement pour les collègues aguerris et sûrs d'eux. Effectivement on peut déstabiliser un IEN, mais quand on débute ou qu'on se trouve très en difficulté, un IEN se régalerait de faire semblant de prendre cette demande comme une sorte de chantage ou de mise en demeure de se justifier et, la question venant d'un subordonné il pourrait décider de l'enfoncer encore davantage. Mais bon, je suis d'accord pour l'avoir déjà fait. Attention néanmoins, en face de nous on a des bêtes de concours, formées à éviter de s'engager dans des problèmes qui pourraient nuire à leur carrière et à écraser tout ce qui peut l'être pour avancer plus vite.
ouioui Posté(e) 16 décembre 2014 Auteur Posté(e) 16 décembre 2014 Pareil si tu attends un écrit de cette sous-Dasen, tu peux toujours attendre. Ces bêtes-là s'expriment le plus souvent oralement tout en exigeant des écrits. Ainsi pas de trace de leurs paroles mais des petits dossiers qui se constituent dans le dos de chacun à son insu. Quand un IEN me "disait" des choses qu'ils n'aurait jamais écrites, je me faisais une joie de lui répondre ensuite par écrit en reprenant tous ses mots, du genre "comme vous me le disiez lors de notre conversation téléphonique du...., etc...". Ainsi une trace écrite de ses propos existait. C'est bien pour ça que c'est toujours drôle d'en demander un, car soudainement en général, le ton et le contenu du discours changent... Je suis bien d'accord avec toi.Demander un écrit peut être jouissif mais seulement pour les collègues aguerris et sûrs d'eux. Effectivement on peut déstabiliser un IEN, mais quand on débute ou qu'on se trouve très en difficulté, un IEN se régalerait de faire semblant de prendre cette demande comme une sorte de chantage ou de mise en demeure de se justifier et, la question venant d'un subordonné il pourrait décider de l'enfoncer encore davantage. Mais bon, je suis d'accord pour l'avoir déjà fait. Attention néanmoins, en face de nous on a des bêtes de concours, formées à éviter de s'engager dans des problèmes qui pourraient nuire à leur carrière et à écraser tout ce qui peut l'être pour avancer plus vite. Le maître E m'a déjà dit que mon IEN allait prendre mon arrêt de travail comme du chantage...
Torque Posté(e) 16 décembre 2014 Posté(e) 16 décembre 2014 Le maître E m'a déjà dit que mon IEN allait prendre mon arrêt de travail comme du chantage... Et ben voilà, on y est. L'institution se ligue pour te mettre la pression. Tu as la preuve que tu ne peux compter sur ceux qui sont censés te protéger. Alors il te reste la remontée d'incident au DASEN, l'Autonome et surtout l'appui de ton médecin. Personne ne peut rien contre un avis médical et vu l'état très compréhensible dans lequel tu dois te trouver, ce professionnel ne devrait pas tarder à diagnostiquer angoisses, burn-out et autres souffrances au travail. Là tu en as pour pas mal de temps d'arrêt et si l'IEN veut te voir revenir, elle sait ce qu'elle a à faire: déplacer l'élève. Tu peux aussi prendre rendez-vous avec le médecin du travail, au Rectorat. Il est indépendant de cette administration et un jour l'un d'entre eux m'a dit " ne vous en faites pas, j'ai déjà remonté les bretelles à des IEN"..... On a des armes, il faut juste les connaître et ne pas hésiter à les utiliser si nécessaire.
ouioui Posté(e) 16 décembre 2014 Auteur Posté(e) 16 décembre 2014 Le maître E m'a déjà dit que mon IEN allait prendre mon arrêt de travail comme du chantage... Et ben voilà, on y est. L'institution se ligue pour te mettre la pression. Tu as la preuve que tu ne peux compter sur ceux qui sont censés te protéger. Alors il te reste la remontée d'incident au DASEN, l'Autonome et surtout l'appui de ton médecin. Personne ne peut rien contre un avis médical et vu l'état très compréhensible dans lequel tu dois te trouver, ce professionnel ne devrait pas tarder à diagnostiquer angoisses, burn-out et autres souffrances au travail. Là tu en as pour pas mal de temps d'arrêt et si l'IEN veut te voir revenir, elle sait ce qu'elle a à faire: déplacer l'élève. Tu peux aussi prendre rendez-vous avec le médecin du travail, au Rectorat. Il est indépendant de cette administration et un jour l'un d'entre eux m'a dit " ne vous en faites pas, j'ai déjà remonté les bretelles à des IEN"..... On a des armes, il faut juste les connaître et ne pas hésiter à les utiliser si nécessaire. Oui je me sens très mal... triste, en colère.... je pleure beaucoup. Que dois-je demander à mon médecin exactement ? merci
Goëllette Posté(e) 16 décembre 2014 Posté(e) 16 décembre 2014 Et il propose quoi d'autre le maître E ? Désolée, j'ai sauté des pages. Dès demain matin, et c'est dommage que tu ne l'aies pas fait avant, tu vas déposer une main courante et tu donnes le nom de tous les témoins de cette histoire, que chacun assume ses responsabilités. Les agents décideront s'ils les interrogent ou non. Tu files ensuite en urgence chez ton médecin ou mieux, chez un psychiatre (en urgence, ils te prennent), et tu lui racontes tout, ce qui s'est passé et ce que tu ressens. Ça te fera du bien de parler et d'entendre ses réactions, tu te fais arrêter au moins la journée (je suis sûre que c'est ce qu'il proposera de lui-même) et tu préviens l'IEN et ton école PAR MAIL. Ça t'évitera de dire des choses que tu pourrais regretter ensuite ou de te laisser influencer. Tu les laisses te joindre et ne réponds pas directement. Ils laisseront un message (oral ou écrit). Tu seras peut-être agréablement surprise des réactions et des personnes qui te contactent et te soutiennent. Tu peux également appeler le médecin de prévention du rectorat pour prendre rendez-vous, mais ça peut se faire après. Dans cette histoire, il est important que tu parles et écoutes des personnes extérieures à cette histoire et également extérieures à l'EN. C'est primordial pour voir le problème sous d'autres angles et prendre le recul nécessaire au règlement efficace de la situation. Si tu as une assurance vie professionnelle (Autonome ou autre), tu les appelles de suite pour ouvrir un dossier. Et ensuite, tu appelles des personnes de ta famille et-ou tu te reposes. Bon courage. Tiens-nous au courant.
Torque Posté(e) 16 décembre 2014 Posté(e) 16 décembre 2014 Oui je me sens très mal... triste, en colère.... je pleure beaucoup. Que dois-je demander à mon médecin exactement ? merci Exactement ce que tu écris dans ta phrase. Il va alors te questionner et tu n'auras qu'à dire ce qui est. Victime de violence et lâchée par une administration qui n'assume pas son rôle de protection, tu te sens en danger et n'as pas les moyens de faire face seule à cette situation qui te fait souffrir jour et nuit et te rend incapable d'aller bosser autrement que la boule au ventre. C'est le Burn-out. Arrêt minimum un mois...reconductible! Tu peux aussi dire à ton médecin que tu vas demander un entretien au médecin du Rectorat, pour voir s'il peut déverrouiller les choses avec l'administration ou te conseiller un appui psychologique. Libre à toi ensuite de le faire ou pas, mais la chose essentielle est de pouvoir te mettre en sécurité et donc loin de cette gamine. Encore une fois, tu n'as rien à te reprocher et tu as des droits.
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