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gifflée par une élève...


ouioui

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Je lis ce post et suis heureux de constater que les esprits changent et qu'aujourd'hui les enseignants ne sont plus prêts à se laisser insulter, frapper par des élèves et surtout trahir par leur hiérarchie.

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la réaction de cette ien me met vraiment vraiment en colère derrière mon écran!! courage tu vas pouvoir souffler pendant les vacances. Ne lache pas l'affaire à la rentrée et tout ce que va gagner l'ien c'est une maîtresse arrêtée et c'est bien normal! (je trouve ça incroyable de parler de chantage). Si cette charmante ien se recevait une gifle par un instit en colère elle lui dirait donc qu'elle comprend son geste parce qu'il a des difficultés? ba non elle porterai plainte elle!!

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et comme il a été dit dans d'autres posts porter plainte et faire bouger les choses c'est aussi aider cette élève en difficulté (faire qu'elle soit placée dans un lieu plus adapté pour elle que l'école classique si possible comme un itep). A ne pas faire de vagues et minimiser les choses rien ne va changer pour elle!

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Ah les IEN, évidemment pas tous à mettre dans le même sac, mais il y a quand même un sacré paquet de c*******

On en revient toujours au même problème, aujourd'hui il faut tout amoindrir, relativiser, adoucir, ce que vous voulez, bref fuir la réalité, pour masquer. Voilà ce qu'est devenu l'EN, le camouflage systématique, des notes aux comportements indécents. Il y a pourtant des dispositifs mais pourquoi les mettre en œuvre ?

Perso, j'irais au bout des démarches, raf des ien princiers qui, eux mêmes, ont perdu toute notion de la réalité.

Courage !

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Oui je me sens très mal... triste, en colère.... je pleure beaucoup. Que dois-je demander à mon médecin exactement ? merci

Exactement ce que tu écris dans ta phrase.

Il va alors te questionner et tu n'auras qu'à dire ce qui est. Victime de violence et lâchée par une administration qui n'assume pas son rôle de protection, tu te sens en danger et n'as pas les moyens de faire face seule à cette situation qui te fait souffrir jour et nuit et te rend incapable d'aller bosser autrement que la boule au ventre.

C'est le Burn-out. Arrêt minimum un mois...reconductible!

Tu peux aussi dire à ton médecin que tu vas demander un entretien au médecin du Rectorat, pour voir s'il peut déverrouiller les choses avec l'administration ou te conseiller un appui psychologique. Libre à toi ensuite de le faire ou pas, mais la chose essentielle est de pouvoir te mettre en sécurité et donc loin de cette gamine.

Encore une fois, tu n'as rien à te reprocher et tu as des droits.

J'en suis exactement là (T1 en fractionné ASH...).

Courage... Il n'est pas normal d'être insulté-e, frappé-e, violenté-e sur son lieu de travail. Il n'est pas normal d'aller à l'école la boule au ventre, d'en devenir insomniaque, de prendre des médicaments pour tenir, de pleurer chaque jour. On n'a pas passé le concours pour ça, ce n'est pas notre métier. Et on n'a pas à se laisser faire pour les bons yeux de la hiérarchie qui préfèrent se voiler la face.

Franchement, entre l'image renvoyée de notre profession, ce que je lis ici depuis plusieurs posts, ce que je subis moi-même, je me dis qu'il ne va plus rester grand monde pour exercer ce métier. Que de violence !!

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C'est là où on voit les limites de notre institution qui finira par crever de bien pensance et de politiquement correct. Certains gamins ont des pathologies incompatibles avec le système scolaire classique et y'en a assez de ramasser les pots cassés. L'école n'est pas un hôpital de jour ni un bizutage géant pour enseignants. Je comprends que l'on puisse craquer. Perso, je ne sais pas comment j'aurais réagi .... Si ça m'était arrivé, j'ose le dire, je crois que j'aurais été capable de gifler en retour la gamine.... Tant pis si je choque.... Mais dans quel monde vit-on ? Courage à toi Ouioui, ne te laisse pas faire !

:noelblush:

Les parents auraient porté plainte contre toi et tu aurais été dans une m... noire !

+1

Déjà que ce fil montre bien que l'institution enfonce les collègues victimes de violence, il faut à tout prix éviter de s'en rendre coupable, même si c'est parfois très difficile.

Quant aux IEN, je suis bien d'accord: il faut les faire écrire.

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ouioui, dans tes démarches futures, adresse-toi à un/des syndicats. Si tu vas voir le médecin conseil du rectorat plus tard (pas celui qui est dans la poche du recteur, l'autre), fais toi accompagner par quelqu'un d'un syndicat. Le médecin du rectorat ne va pas t'ausculter, il lira ton dossier médical (ici l'arrêt de ton médecin, renouvelé peut être) et fera des propositions d'adaptation de ton travail à ta situation (ici, mise à l'écart de l'élève avant ton retour en classe, mais il faut justement que ton accompagnateur soit en mesure de dire ce que toi tu pourrais oublier ou ne pas oser dire / demander : cette mise à l'écart pour te protéger). Le médecin est tenu au secret médical, mais tu peux choisir de lever le secret médical lors de cet entretien si tu souhaites être accompagnée. Ou alors l'accompagnant entre après un temps de discussion entre toi et le médecin.

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Je ne sais pas si ça vaut le coup d'envenimer les choses à ce point dès le départ. Il y a un temps pour tout et celui-là peut attendre la rentrée.

Alors, comment vas-tu ce matin ? Es-tu allée porter plainte ? As-tu reçu des nouvelles de tes collègues et de l'IEN ?

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Bonjour à tous !

ce matin j'ai joint les syndicats qui m'ont proposé d'avoir un rdv équipe /inspectrice

Je n'ai pas réussi à joindre l'autonome...

J'ai eu l'inspectrice qui m'a appelée à la maison et qui a radicalement changé de ton : elle m'a dit qu'elle n'avait jamais dit que l'élève devait retourner dans ma classe, mais qu'elle ne voulait pas qu'elle soit déplacer de classe en classe... mauvaise transmission du message. Elle m'a dit que nous allions faire une équipe éducative ou ESS à la rentrée pour adapter la scolarité de cet enfant (réduction du temps de classe, aller dans une autre classe ?...) et voir aussi au niveau médicaments...

Je lui ai demandé comment je faisais le jour de la rentrée en janvier ? Elle m'a "autorisée" à mettre l'élève encore une fois dans une autre classe.

Je vais donc attendre ce qu'ill sort de l'équipe éducative... Je ne suis pas au clair avec moi pour savoir si je serai capable d'accepter de nouveau cette élève en classe. Ce qui me fait un peu peur c'est qu'elle a déjà été violente avec plusieurs personnes : anciennes instit, personnels soignants, enfants de l'ancienne famille d'accueil, AVS et que donc cela va recommencer forcément.

Pour le dépot de plainte, j'ai trop de mal avec l'idée... c'est peut-être un tort...

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Que te dire ?

Il est clair que tu as tout fait à l'envers : tu as joint les syndicats avant d'aller porter plainte et tu as répondu aux appels téléphoniques

Tu coup, tu t'es laissée influencée par des personnes de l'EN et du coup, tu n'es pas plus avancée qu'hier.

TU DOIS PORTER PLAINTE ! Pour toi et pour la môme.

Elle est assez âgée pour comprendre que ses actes ont des conséquences, même quand ils se passent à l'école.

As-tu parlé de ça avec l'IEN ?

A-t-elle confirmé par écrit ce qu'elle t'avait dit ? Parce que les paroles ...

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C'est tout à ton honneur de trouver difficile de porter plainte contre une élève en souffrance mais c'est aussi un moyen de voir sa souffrance reconnue à sa juste mesure et accélérer une prise en charge adaptée. Comme tu l'écris, ce comportement violent n'est pas nouveau. Si rien n'est fait, il y aura d'autres victimes. Une plainte pourrait aider à stopper cette spirale.

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Je suis d'accord avec Goëllette ......

Bien sûr que c'est une démarche pas facile d'aller porter plainte, et plus encore à l'encontre d'une enfant.

Je ne veux pas être mauvaise langue mais il est clair que l'IEN cherche à t'amadouer afin d'étouffer l'affaire.

Elle profite du malaise immense dont tu es victime pour t'influencer.

Je suis anti-conflictuelle, et je suis à fond dans la diplomatie quand je peux le faire.

Mais là je peux te dire que si un truc pareil m'était arrivé avec un élève, je retournerais tout pour me faire entendre.

Encore une fois, il n'est pas question d'accepter de se faire taper dessus par les élèves sans broncher.

Et c'est indigne que cette IEN cherche à étouffer ce geste innommable.

Maintenant, à toi de voir, tu sembles bien "refroidie" avec l'idée de porter plainte.

Tout le monde te l'a dit ici : aider la gamine grâce à ce signalement qu'un acte inacceptable et grave s'est produit, et aussi, TE rendre justice quelque part quand même.

N'oublie pas, même sous la pression de la hiérarchie, que ce qui s'est passé est GRAVE et justifie réparation.

Bon courage.

Tiens bon...

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