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De l'aide accordée aux enfants en difficulté lourde


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Posté(e)

J'ai régulièrement dans ma classe des enfants du voyage. certains sont presque sédentaires et d'autres présents de temps en temps et d'autres enfin totalement nomades. Ce qui les caractérise c'est un attachement à leur liberté et je ne crois pas que notre vision de l'obligation scolaire soit la même pour eux. Il est inutile de vouloir leur imposer notre point de vue lié à notre façon de vivre.

Plus précisément, l'attachement de leurs parents à leur liberté, transmis de génération en génération...

J'ai régulièrement dans ma classe des enfants du voyage. certains sont presque sédentaires et d'autres présents de temps en temps et d'autres enfin totalement nomades. Ce qui les caractérise c'est un attachement à leur liberté et je ne crois pas que notre vision de l'obligation scolaire soit la même pour eux. Il est inutile de vouloir leur imposer notre point de vue lié à notre façon de vivre. Ils ont le droit d'être nomades, et ils ont aussi le droit d'avoir accès à l'instruction

Toute la question est là : comment trouver le bon compromis entre respecter les choix de vie de chacun et s'assurer que le droit à l'instruction des enfants est respecté ?

J'ai régulièrement dans ma classe des enfants du voyage. certains sont presque sédentaires et d'autres présents de temps en temps et d'autres enfin totalement nomades. Ce qui les caractérise c'est un attachement à leur liberté et je ne crois pas que notre vision de l'obligation scolaire soit la même pour eux. Il est inutile de vouloir leur imposer notre point de vue lié à notre façon de vivre. Ils ont le droit d'être nomades, et ils ont aussi le droit d'avoir accès à l'instruction et c'est à nous de nous adapter du mieux que nous pouvons mais avec une obligation de résultats toute relative. Nos petits élèves n'ont pas l'air malheureux de retrouver notre école (qu'ils considèrent comme la leur) Souvent ils n'ont pas été scolarisé pendant toute la période de leur absence. Alors nous adaptons notre travail et nos attentes et je ne crois pas que le décalage soit "violent" pour eux. La preuve ils reviennent. Mais il est vrai que nous sommes une petite école avec des classes multi niveaux, ça aide

Cela serait probablement ressenti comme une violence si des mesures un peu plus coercitives étaient prises pour les contraindre à une fréquentation régulière de l'école...

Pour ma part, j'ai tendance à penser que la liberté revendiquée par les gens du voyage est un peu en trompe-l’œil.

Il y a quelques temps est passé un documentaire sur les gens du voyage.

On y voyait une communauté soudée autour d'un patriarche chez lequel on sentait un fort attachement affectif pour sa descendance, attachement manifestement réciproque.

Mais on y voyait aussi une maman accomplir les tâches ménagères dans sa caravane être interrogée sur l'avenir de sa fille.

Eh bien, "elle ferait comme sa mère, d'ailleurs elle-même n'est pas malheureuse sans diplôme, etc...".

Posté(e)

Culturellement, l'école n'est pas pour eux un moyen d'émancipation, de même que la lecture et l'écriture. Puis, soyons francs, 8 fois sur 10 , quand ils arrivent dans une écoleou dans une classe , ce n'est pas évident (euphémisme)...

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J'ai régulièrement dans ma classe des enfants du voyage. certains sont presque sédentaires et d'autres présents de temps en temps et d'autres enfin totalement nomades. Ce qui les caractérise c'est un attachement à leur liberté et je ne crois pas que notre vision de l'obligation scolaire soit la même pour eux. Il est inutile de vouloir leur imposer notre point de vue lié à notre façon de vivre.

Plus précisément, l'attachement de leurs parents à leur liberté, transmis de génération en génération...

J'ai régulièrement dans ma classe des enfants du voyage. certains sont presque sédentaires et d'autres présents de temps en temps et d'autres enfin totalement nomades. Ce qui les caractérise c'est un attachement à leur liberté et je ne crois pas que notre vision de l'obligation scolaire soit la même pour eux. Il est inutile de vouloir leur imposer notre point de vue lié à notre façon de vivre. Ils ont le droit d'être nomades, et ils ont aussi le droit d'avoir accès à l'instruction

Toute la question est là : comment trouver le bon compromis entre respecter les choix de vie de chacun et s'assurer que le droit à l'instruction des enfants est respecté ?

J'ai régulièrement dans ma classe des enfants du voyage. certains sont presque sédentaires et d'autres présents de temps en temps et d'autres enfin totalement nomades. Ce qui les caractérise c'est un attachement à leur liberté et je ne crois pas que notre vision de l'obligation scolaire soit la même pour eux. Il est inutile de vouloir leur imposer notre point de vue lié à notre façon de vivre. Ils ont le droit d'être nomades, et ils ont aussi le droit d'avoir accès à l'instruction et c'est à nous de nous adapter du mieux que nous pouvons mais avec une obligation de résultats toute relative. Nos petits élèves n'ont pas l'air malheureux de retrouver notre école (qu'ils considèrent comme la leur) Souvent ils n'ont pas été scolarisé pendant toute la période de leur absence. Alors nous adaptons notre travail et nos attentes et je ne crois pas que le décalage soit "violent" pour eux. La preuve ils reviennent. Mais il est vrai que nous sommes une petite école avec des classes multi niveaux, ça aide

Cela serait probablement ressenti comme une violence si des mesures un peu plus coercitives étaient prises pour les contraindre à une fréquentation régulière de l'école...

Pour ma part, j'ai tendance à penser que la liberté revendiquée par les gens du voyage est un peu en trompe-l’œil.

Il y a quelques temps est passé un documentaire sur les gens du voyage.

On y voyait une communauté soudée autour d'un patriarche chez lequel on sentait un fort attachement affectif pour sa descendance, attachement manifestement réciproque.

Mais on y voyait aussi une maman accomplir les tâches ménagères dans sa caravane être interrogée sur l'avenir de sa fille.

Eh bien, "elle ferait comme sa mère, d'ailleurs elle-même n'est pas malheureuse sans diplôme, etc...".

Ne pas porter foi aveugle à tout ce qu'on voit à la télé, non plus; Tout documentaire est orienté, forcément, le réalisateur est un être humain avec des convictions.

Posté(e)

Ne pas porter un foi aveugle à tout ce qu'on voit à la télé, non plus; Tout documentaire est orienté, forcément, le réalisateur est un être humain avec des convictions.

Rassure-toi, chaque documentaire sur l'école notamment agit sur moi comme une piqûre de rappel, et on voit avec quelle facilité une image peut être utilisée pour justifier un parti-pris.

Mais tu es peut-être encore un peu trop optimiste quand tu parles de "convictions" du réalisateur. Souvent, j'imagine le dialogue entre un type genre JP Pernault et ses reporters :

"Bon, il me faut un sujet de trois minutes pour illustrer les résultats PISA. Tu vas dans une école française et tu filmes un gamin puni par sa maîtresse.

Après, tu me trouves des images de petits Finlandais s'épanouissant en cours de théâtre au contact de personnes âgés. Je veux ça lundi. Compris ?

-Compris."

Posté(e)

Ne pas porter un foi aveugle à tout ce qu'on voit à la télé, non plus; Tout documentaire est orienté, forcément, le réalisateur est un être humain avec des convictions.

Rassure-toi, chaque documentaire sur l'école notamment agit sur moi comme une piqûre de rappel, et on voit avec quelle facilité une image peut être utilisée pour justifier un parti-pris.

Mais tu es peut-être encore un peu trop optimiste quand tu parles de "convictions" du réalisateur. Souvent, j'imagine le dialogue entre un type genre JP Pernault et ses reporters :

"Bon, il me faut un sujet de trois minutes pour illustrer les résultats PISA. Tu vas dans une école française et tu filmes un gamin puni par sa maîtresse.

Après, tu me trouves des images de petits Finlandais s'épanouissant en cours de théâtre au contact de personnes âgés. Je veux ça lundi. Compris ?

-Compris."

Tu as sans doute raison. :sweatingbullets:

Posté(e)

Culturellement, l'école n'est pas pour eux un moyen d'émancipation, de même que la lecture et l'écriture. Puis, soyons francs, 8 fois sur 10 , quand ils arrivent dans une école ou dans une classe , ce n'est pas évident (euphémisme)...

En tout cas pas ressenti comme tel.

Cela pourrait peut-être l'être partiellement pour un individu qui, pour une raison ou pour une autre, souhaiterait s'affranchir du clan... à condition de lui avoir permis de s'instruire étant enfant, justement.

Posté(e)

L'acquisition d'un libre arbitre est une des missions de l'école de plus en plus oubliée.

L'obligation scolaire en était le garant.

  • J'adhère 1
Posté(e)

Ils ont des droits ... et des devoirs.

Et quand ils revendiquent, il est important qu'ils s'occupent aussi de nos conditions réelles d'enseignement.

En fait ceux que je connais ne revendiquent pas grand chose ... si ce n'est la paix et le droit de vivre comme ils l'entendent

Posté(e)

C'est marrant comme un sujet sur les enfants en lourdes difficultés est devenu un sujet sur les enfants du voyage

Posté(e)

Ils ont des droits ... et des devoirs.

Et quand ils revendiquent, il est important qu'ils s'occupent aussi de nos conditions réelles d'enseignement.

En fait ceux que je connais ne revendiquent pas grand chose ... si ce n'est la paix et le droit de vivre comme ils l'entendent

Je me doute.

Mais ils ne sont pas soumis à l'obligation scolaire ?

C'est marrant comme un sujet sur les enfants en lourdes difficultés est devenu un sujet sur les enfants du voyage

C'est surtout : difficultés lourdes !

Posté(e)

Sauf que tous les enfants du voyage ne sont pas en difficulté. Nous en avons même 2 qui sont en réussite. Et un qui a quitté l'école en CM2 parce que son grand père n'a pas voulu qu'il aille au collège. Et pourtant il avait l'âge normal ,acquit toutes les compétences de fin de cycle, sérieux, curieux, agréable ! Un élève modèle qui n'avait pourtant pas eu une scolarité fluide et "normale"

Ses parentss ont contourné la loi en l'inscrivant au CNED. Pour eux l'essentiel est fait: leur enfant sait lire écrire et compter, il fait déjà les marchés avec eux. Pour les convaincre qu'une autre vie est possible il faudrait encore qu'elle soit attrayante...

  • J'adhère 1
Posté(e)

Sauf que tous les enfants du voyage ne sont pas en difficulté. Nous en avons même 2 qui sont en réussite. Et un qui a quitté l'école en CM2 parce que son grand père n'a pas voulu qu'il aille au collège. Et pourtant il avait l'âge normal ,acquit toutes les compétences de fin de cycle, sérieux, curieux, agréable ! Un élève modèle qui n'avait pourtant pas eu une scolarité fluide et "normale"

Ses parentss ont contourné la loi en l'inscrivant au CNED. Pour eux l'essentiel est fait: leur enfant sait lire écrire et compter, il fait déjà les marchés avec eux. Pour les convaincre qu'une autre vie est possible il faudrait encore qu'elle soit attrayante...

Les gens du voyages sont libres ou repliés sur eux-mêmes ? Ce n'est pas tout à fait pareil. Je n'ai pas beaucoup d'expérience avec cette communauté sauf l'année que j'ai faite en SEGPA où ils étaient fortement représentés. Ils ne causaient pas de problème et attendaient patiemment leurs 16 ans pour ne plus revenir à l'école. Dire qu'ils sont libres, c'est reprendre la célèbre formule : "l'imbécile heureux". J'y ai vu des élèves d'un niveau d'instruction très bas, je me souviens d'une élève (15 ans) à qui on pouvait dire : "j'ai fait les courses au supermarché et j'ai payé 1 000 000 d'euros". Cela ne lui posait pas de problème, tout était possible pour elle...

Je vous rappelle que dans "1984" de G. Orwells, que le régime totalitaire dont il est question s'évertue à faire croire à ses sujets que 1 + 1 = 3. Quand on manque d'instruction, de rationalité, on est totalement manipulable ! Et qu'est-ce qui prend la place de la raison ? la religion, mais pas une religion éclairée, une religion basée sur la superstition. C'est l'école qui a sorti de leur croyances moyenâgeuse tous les petits paysans du 19ème siècle.

Les gens du voyage n'ont pas une culture de l'écrit. Ce que rapporte TORTU33, un élève qui marche bien à l'école et que les parents retirent, je l'ai déjà entendu.

C'est suicidaire pour toute la communauté, que faire sans instruction au XXIème siècle ?

Cette communauté va s'éteindre peu à peu car elle n'aura pas su s'adapter aux grands changements de notre société dans laquelle rien ne les empêche de vivre à leur guise.

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