olivier34 Posté(e) 30 décembre 2014 Posté(e) 30 décembre 2014 Je vous soumets de larges extraits d'un article paru dans "Liberation" du 30 décembre 2014. Reportage à Mons-en-Barœul, dans une école où la pédagogie Freinet réussit dans un quartier populaire. Au début, personne ou presque ne connaissait la pédagogie Freinet dans ce quartier populaire de Mons-en-Barœul, dans le Nord. Aussi, lorsqu’à la rentrée 2001 le groupe scolaire Condorcet s’est converti à cette méthode, les parents n’ont pas bien compris. «Ils n’avaient jamais entendu parler de Freinet, certains croyaient qu’on voulait freiner leurs enfants, se souvient une enseignante, faire une école qui va plus lentement parce que les élèves n’étaient pas bons, avec des parents qui ne pouvaient pas les aider.» Depuis, les familles ont été rassurées. L’école, située dans la zone Eclair de la ville, a remonté la pente. A cause de ses piètres résultats et de sa mauvaise image, elle en était réduite à fermer des classes. Aujourd'hui elle refuse du monde. Les performances scolaires ont rattrapé la moyenne, voire la dépassent. La violence et le racket qui sévissaient ne sont plus qu'un souvenir. [...] L'équipe du groupe scolaire Condorcet a accueilli début décembre la visite d'une délégation du Conseil économique social et environnemental (le Cese), ainsi que l'IGEN dans le but précis : chercher des solutions qui permettent de faire réussir les plus fragiles, vivant dans des conditions difficiles. Le système français, très inégalitaire, réussit à former de bons élèves mais il en laisse beaucoup sur le bord de la route. Le Cese s'est saisi du problème et Jean-Paul Delahaye, l'ancien bras droit de V. Peillon a été chargé d'une mission par l'éphémère ministre de l'EN Benoit Hamon sur la grande pauvreté de l'école. Sa tâche est de mobiliser le système afin qu'il se concentre sur les laissés pour compte. [...] A mons-en-Baroeul, l'école était en perdition et rien ne semblait pourvoir arrêter l'hémorragie des familles. L'IEN a alors eu l'idée de se tourner vers une pédagogie alternative, souvent réservée aux quartiers favorisés, voire bobos. Il a fait appel à l'Icem, qui rassemble des profs adeptes de la pédagogie Freinet, bête noire des conservateurs et autoproclamés républicains, en guerre contre le "pédagogisme qui promeut l'enfant roi". L'expérience devait durer 5 ans. Elle entre dans sa quatorzième année. Elle a été suivie durant cinq ans par une équipe de chercheurs indépendants de l'université de Lille-3, qui a jugé ses résultats largement positifs. La coopération est le maître mot de cette école. Loin de la compétition permanente, les élèves ne sont ni notés ni classés. Au contraire, on les encourage à s'entraider. Des grands viennent faire des exposés dans une classe de petits. Ou ils les aident et vérifient leur travail. Les plus faibles ne sont pas stigmatisés ni découragés par les mauvaises notes qui, ailleurs, sont souvent leur lot quotidien. [...] "On essaie de susciter le désir d'apprendre de l'élève et de le rendre autonome" explique une enseignante, reprenant une rhétorique qui exaspère les "antipédagogues". L'élève se fait chercheur, artiste, écrivain..."Les enfants peuvent bouger dans la classe, aller chercher de l'eau. Pour ne pas troubler le calme, nous avons instauré le chuchotement", complète-t-elle. Voila la question que je me pose après cette lecture : est-ce le énième article paru dans un journal de gôôche qui encense Freinet, on sait que ça fait des années qu'elle se prosterne devant Celestin, voit en lui la solution à tous les maux, et puis ça embête tellement les réacs... Quelques clichés reviennent quand même souvent : tous les élèves de primaire en ce début de XXIe siècle seraient encore notés, classés et en compétition. Bien sûr les plus faibles y seraient tous les jours humiliés par la violence symbolique, faut pas s'étonner qu'ils deviennent violents. A l'opposé se trouverait une école super sympa où, quand t'as soif, eh ben tu te lèves pour aller chercher de l'eau parce que tu es libre. On semble être en plein dans la gueguerre qui agite bobos et traditionalistes sur l'école depuis 30 ans et qui se battent à coup d'articles bourrés d'idées reçues (d'un côté comme de l'autre). Nous on s'en fout, on veut quelque chose qui marche. Or, je veux bien croire que cette école a su redresser la barre. Mais est-ce dû a la méthode Freinet ou simplement parce que l'institution a fait appel à des enseignants expérimentés et motivés ? Depuis le temps qu'on leur dit qu'il faut arrêter de mettre uniquement des débutants dans les quartiers difficiles. En fait, la solution serait avant tout humaine : il faudrait recruter, pour les cités, des équipes stables pouvant travailler ensemble et surtout ayant suivi une solide formation...Pas celle que l'on a eue. Mais tout de même, je voudrais savoir : est-ce que certains d'entre vous qui enseignent ou ont enseigné en ZEP pensent que la méthode Freinet arrive réellement à améliorer le comportement et les résultats scolaires des élèves ? Si oui, on aurait tout de même le début d'une réponse à nos problèmes.
Mel(yMélo) Posté(e) 30 décembre 2014 Posté(e) 30 décembre 2014 il y a eu un temps l'école Ballard à Montpellier et les résultats avaient été fort encourageant. Tu peux lire le bouqin de Reuter, et contacter les enseignant-e-s eux-mêmes sur le site de l'Icem sinon je n'ai pas bossé en Zep donc je ne peux pas répondre à ta question.
Goëllette Posté(e) 30 décembre 2014 Posté(e) 30 décembre 2014 J'ai une certaine tendresse pour ce type de pédagogie, et, comme je l'ai écrit sur un autre sujet, j'ai déjà eu l'occasion de la voir pratiquée en REP, avec beaucoup d'exigences envers les élèves, et ça se passait très bien, c'est à dire que chaque élève trouvait sa place et connaissait les limites, était incité à travailler au maximum de ses possibilités. Donc, malgré le public très difficile, les élèves capables terminaient le CM2 avec un réel niveau CM2, contrairement à d'autres REP et même de plus en plus d'écoles lambda où le nivellement par le bas a gagné du terrain. Par contre, je l'ai aussi vue appliquée ailleurs de façon très laxiste, malgré les belles paroles des collègues qui s'en revendiquaient. Dans ces classes, les élèves se géraient eux-mêmes, se corrigeaient et en fichaient le moins possible. Les enseignants ne se rendaient même pas compte des difficultés de leurs élèves. En tous cas, je ne pense pas qu'il faille l'imposer à des équipes. On peut s'en inspirer pour le règlement général de l'école ( permis de conduite avec sanctions communes et possibilité de se racheter) mais quand c'est bien fait, au niveau d'une école, ça demande beaucoup de travail de préparation et de réunions de concertation ainsi qu'une très grande rigueur. Ça ne convient pas à tout le monde et il y a d'autres façons efficaces de faire travailler les élèves en REP. Je suis bien d'accord avec toi, Olivier34. Il existe un juste milieu, et puis, la pédagogie type Freinet, ce n'est pas faire ce qu''on veut quand on veut. il y a eu un temps l'école Ballard à Montpellier et les résultats avaient été fort encourageant. Pourquoi emploies-tu l'imparfait ? Ça n'existe plus ?
missnina Posté(e) 30 décembre 2014 Posté(e) 30 décembre 2014 Comme toujours il ne s'agit pas juste d'appliquer des méthodes mais de les intégrer à sa pratique
calia Posté(e) 30 décembre 2014 Posté(e) 30 décembre 2014 il y a eu un temps l'école Ballard à Montpellier et les résultats avaient été fort encourageant. Tu peux lire le bouqin de Reuter, et contacter les enseignant-e-s eux-mêmes sur le site de l'Icem sinon je n'ai pas bossé en Zep donc je ne peux pas répondre à ta question. Il y a Syvain Connac qui a enseigné à l'école Balard et qui a écrit des bouquins super intéressants. J'ai également bossé à Vaulx en Velin où certaines écoles pratiquaient la pédagogie Freinet ou la pédagogie institutionnelle. Et effectivement la question qui se pose est : est-ce que ça marche parce que c'est la pédagogie la mieux adaptée, ou est-ce que ça marche car ça se pratique dans des écoles avec des enseignants motivés, relativement expérimentés et soudés en ce qui concerne le fonctionnement, ce qui entraîne une stabilité de l'équipe et du fonctionnement de l'école?
hippolène Posté(e) 31 décembre 2014 Posté(e) 31 décembre 2014 Je vous soumets de larges extraits d'un article paru dans "Liberation" du 30 décembre 2014. Reportage à Mons-en-Barœul, dans une école où la pédagogie Freinet réussit dans un quartier populaire. Au début, personne ou presque ne connaissait la pédagogie Freinet dans ce quartier populaire de Mons-en-Barœul, dans le Nord. Aussi, lorsqu’à la rentrée 2001 le groupe scolaire Condorcet s’est converti à cette méthode, les parents n’ont pas bien compris. «Ils n’avaient jamais entendu parler de Freinet, certains croyaient qu’on voulait freiner leurs enfants, se souvient une enseignante, faire une école qui va plus lentement parce que les élèves n’étaient pas bons, avec des parents qui ne pouvaient pas les aider.» Depuis, les familles ont été rassurées. L’école, située dans la zone Eclair de la ville, a remonté la pente. A cause de ses piètres résultats et de sa mauvaise image, elle en était réduite à fermer des classes. Aujourd'hui elle refuse du monde. Les performances scolaires ont rattrapé la moyenne, voire la dépassent. La violence et le racket qui sévissaient ne sont plus qu'un souvenir. [...] L'équipe du groupe scolaire Condorcet a accueilli début décembre la visite d'une délégation du Conseil économique social et environnemental (le Cese), ainsi que l'IGEN dans le but précis : chercher des solutions qui permettent de faire réussir les plus fragiles, vivant dans des conditions difficiles. Le système français, très inégalitaire, réussit à former de bons élèves mais il en laisse beaucoup sur le bord de la route. Le Cese s'est saisi du problème et Jean-Paul Delahaye, l'ancien bras droit de V. Peillon a été chargé d'une mission par l'éphémère ministre de l'EN Benoit Hamon sur la grande pauvreté de l'école. Sa tâche est de mobiliser le système afin qu'il se concentre sur les laissés pour compte. [...] A mons-en-Baroeul, l'école était en perdition et rien ne semblait pourvoir arrêter l'hémorragie des familles. L'IEN a alors eu l'idée de se tourner vers une pédagogie alternative, souvent réservée aux quartiers favorisés, voire bobos. Il a fait appel à l'Icem, qui rassemble des profs adeptes de la pédagogie Freinet, bête noire des conservateurs et autoproclamés républicains, en guerre contre le "pédagogisme qui promeut l'enfant roi". L'expérience devait durer 5 ans. Elle entre dans sa quatorzième année. Elle a été suivie durant cinq ans par une équipe de chercheurs indépendants de l'université de Lille-3, qui a jugé ses résultats largement positifs. La coopération est le maître mot de cette école. Loin de la compétition permanente, les élèves ne sont ni notés ni classés. Au contraire, on les encourage à s'entraider. Des grands viennent faire des exposés dans une classe de petits. Ou ils les aident et vérifient leur travail. Les plus faibles ne sont pas stigmatisés ni découragés par les mauvaises notes qui, ailleurs, sont souvent leur lot quotidien. [...] "On essaie de susciter le désir d'apprendre de l'élève et de le rendre autonome" explique une enseignante, reprenant une rhétorique qui exaspère les "antipédagogues". L'élève se fait chercheur, artiste, écrivain..."Les enfants peuvent bouger dans la classe, aller chercher de l'eau. Pour ne pas troubler le calme, nous avons instauré le chuchotement", complète-t-elle. Voila la question que je me pose après cette lecture : est-ce le énième article paru dans un journal de gôôche qui encense Freinet, on sait que ça fait des années qu'elle se prosterne devant Celestin, voit en lui la solution à tous les maux, et puis ça embête tellement les réacs... Quelques clichés reviennent quand même souvent : tous les élèves de primaire en ce début de XXIe siècle seraient encore notés, classés et en compétition. Bien sûr les plus faibles y seraient tous les jours humiliés par la violence symbolique, faut pas s'étonner qu'ils deviennent violents. A l'opposé se trouverait une école super sympa où, quand t'as soif, eh ben tu te lèves pour aller chercher de l'eau parce que tu es libre. On semble être en plein dans la gueguerre qui agite bobos et traditionalistes sur l'école depuis 30 ans et qui se battent à coup d'articles bourrés d'idées reçues (d'un côté comme de l'autre). Nous on s'en fout, on veut quelque chose qui marche. Or, je veux bien croire que cette école a su redresser la barre. Mais est-ce dû a la méthode Freinet ou simplement parce que l'institution a fait appel à des enseignants expérimentés et motivés ? Depuis le temps qu'on leur dit qu'il faut arrêter de mettre uniquement des débutants dans les quartiers difficiles. En fait, la solution serait avant tout humaine : il faudrait recruter, pour les cités, des équipes stables pouvant travailler ensemble et surtout ayant suivi une solide formation...Pas celle que l'on a eue. Mais tout de même, je voudrais savoir : est-ce que certains d'entre vous qui enseignent ou ont enseigné en ZEP pensent que la méthode Freinet arrive réellement à améliorer le comportement et les résultats scolaires des élèves ? Si oui, on aurait tout de même le début d'une réponse à nos problèmes. Si la méthode Freinet est la bonne, pourquoi diable n'est-elle pas enseignée en ESPE, et pourquoi diable ne l'a-telle pas été en IUFM, ni même à l'école normale? C'est une vraie question!
Goëllette Posté(e) 31 décembre 2014 Posté(e) 31 décembre 2014 Oui, et on peut se demander aussi pourquoi, à un moment, ça ne fonctionne plus. J'ai entendu parler d'une école qui fonctionnait un peu comme ça parce que les collègues avaient décidé ensemble de travailler ainsi. Tout le monde les admirait... quand ils n'avaient pas l'occasion d'enseigner ou de travailler dans cette école qui était la phobie des TR, les élèves ne les respectant en rien et les entortillant en permanence sur ce qu'ils avaient le droit de faire (dans les actions) et le droit de ne pas faire (dans le travail). De plus, un des enseignants de l'école est parti et à partir de ce moment, le poste a changé chaque année. Ceux qui étaient nommés dessus, d'office en général, racontaient une réalité de l'école bien loin de la béatitude : réunions en permanence, obligation de fonctionner comme les collègues, en classes de cycle, mais élèves triés, donc le nouveau collègue avaient, d'après lui, les pires élèves, ce qui fait qu'il ne s'en sortait pas, et élèves récupérés pas si performants que ça. La première année, les enseignants de l'école pouvaient dire que c'était la faute de ce collègue, que les allégations étaient fausses, mais quand ça s'est reproduit tous les ans, c'était plus difficile de donner cette excuse. Tout ça pour redire que c'est, à mon avis, une pédagogie qui peut être très efficace, qu'elle peut donner un cadre au niveau d'une école, mais qu'il ne faut pas l'imposer aux collègues. Elle se pratique dans les écoles associatives en langue régionale, parce que c'est le projet de ces écoles et que les parents inscrivent leurs enfants à cet endroit en adhérant à ce projet, même si la volonté première est parfois plutôt d'échapper à la carte scolaire. C'est plus difficile dans les écoles "lambda", parce qu'il faut la justifier auprès des parents qui veulent des preuves que c'est efficace et les collègues, avec plus d'ancienneté, sont plus difficiles à convaincre. C'est peut-être plus facile en REP, parce que les parents s'impliquent moins dans la pédagogie des équipes et que les collègues, plus jeunes, acceptent davantage d'essayer. Quant à dire que ça perdure sans heurt pendant de longues années ... Est-elle efficace quand elle est pratiquée par tous les collègues de l'école, donc qu'un élève en bénéficie de la maternelle au CM2 ? En fait, il n'y a pas de statistiques et, ce qui est bizarre, c'est qu'il y a peu de collèges fonctionnant ainsi, donc arrivés au bac, on ne sait pas très bien quelle pédagogie est responsable de la réussite ou de l'échec de la scolarité d'un élève.
thalie83 Posté(e) 31 décembre 2014 Posté(e) 31 décembre 2014 Je pense aussi aussi que la réussite passe d'abord par l'expérience de l'enseignant, sa motivation, la stabilité de l'équipe. Ensuite la pédagogie alternative est un plus dans certains milieux, mais il faut qu'elle soit parfaitement maîtrisée et pas de semblant de. Je pense que freinet comme montessori (voir expérience à geneuvillier en zep pendant 3 ans) fonctionne si on en a les exigence et pas le laissez faire soit disant, utilisé par ses détracteurs. J'ai tjs laissé mes cm2 se lever pour boire et aller aux toilettes quand ils voulaient, ça n'a jamais été un pb, aucun manque de respect etc... Et je pratique pas du freinet pourtant. Après je comprends pas pourquoi on nous donne à lire ce genre d'article et effectivement dans les espe ou autres personne n'en parle, on nous bassine de pédagogie classique. Moi a l'époque y'a 15 ans freinet s'était bobo à bloc et limite je m'en foutiste. On ferait mieux de nous donner à tous une réelle formation sur les diverses pratiques. Parce qu'avant tout un enseignant formé de manière correcte qui aura choisi sa pratique en connaissance de cause sera efficace.
Polythene Pam Posté(e) 31 décembre 2014 Posté(e) 31 décembre 2014 Le jour où on enseignera la didactique et les différentes méthodes pédagogiques dans les ESPE..... Aucune méthode n'est miraculeuse. La réussite dépend de tellement de choses.... Bien sûr que, Freinet, ça marche si l'équipe est expérimentée et soudée et pérenne et motivée et soutenue par la hiérarchie et par les parents et... et....
calia Posté(e) 31 décembre 2014 Posté(e) 31 décembre 2014 Le problème de la stabilité des équipes est très difficile à résoudre : des collègues jeunes sont nommés, et mê s'ils sont motivés pour y rester, ils sont eux-même en pleine construction de leur propre vie, qui leur impose parfois de partir. J'ai débuté en banlieue lyonnaise, je ne l'ai pas choisi, mais une fois installée j'étais motivée. Mes collègues avaient mon âge, toutes étaient motivées pour rester, mais au bout de 5 ans il ne restait personne : plusieurs sont parties en congé parental et ont donc perdu leurs poste, d'autres ont acheté un logement et ont changé de poste car ça faisait trop de trajet, moi j'ai changé de département pour suivre mon conjoint... Donc des débutants sont arrivés à nos places, et ainsi de suite...
Zarko Posté(e) 31 décembre 2014 Posté(e) 31 décembre 2014 Freinet, ça "marche"pour ceux qui y croient...en aucun cas lorsque c'est imposé ou que les collègues la "jouent Freinet" en faisant n'importe quoi...Puis, il faudrait savoir ce que l'on raconte, soit on se dit "innovant" et dans ce cas Freinet a presque un siècle , soit on ne prétend pas faire du Freinet mais on peut dire que l'on s'en inspire; c'est moins risqué et probablement plus vrai...Perso, je ne crois pas à des pédagogies "miracles'"; les seules qui peuvent limiter la casse demandent surtout une adaptation en fonction des élèves; ce qui ne signifie pas non plus tout changer constamment. C'est la difficulté du job !
Mel(yMélo) Posté(e) 1 janvier 2015 Posté(e) 1 janvier 2015 Elle se pratique dans les écoles associatives en langue régionale, parce que c'est le projet de ces écoles et que les parents inscrivent leurs enfants à cet endroit en adhérant à ce projet, même si la volonté première est parfois plutôt d'échapper à la carte scolaire. pas dans toutes; je ne crois pa squ'i y ait un texte qui impose la PF dans ces écoles; c'est, au moins pour celle que je connais un choix de chacun-e des collègues. Sinon, l'étude de Mons est fort intéressante; et oui, elle a le biais de se baser sur une école composée de volontaires, expérimentés, motivés, etc... Pour Ballard, c'est terminé depuis un petit moment en effet.
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