leene Posté(e) 25 janvier 2015 Posté(e) 25 janvier 2015 le soucis du coup c'est que ça va reporter l'appel à après les vacances de février de la dernière zone .... donc pas avant le 9 mars ....
abel27 Posté(e) 25 janvier 2015 Posté(e) 25 janvier 2015 Franchement, je trouve ridicule ces gueguerres entre syndicats. On est vraiment ds la mouise là. Je ne comprends pas que l'on arrive pas à s'unir sur une idée commune puisque tout le monde est d'accord pour dire que l'on est mal payé (même notre ministre mais elle s'en fout). Je pense qu'appeler à la grève uniquement pour une revalorisation salariale aurait du poids ! Je me fiche que l'on recrute plus de PE, de plus de maîtres que de classes, je n'en vois pas la couleur ! Et surtout, je doute fortement que les 60 000 postes dans l'EN soient effectivement crées. (A votre avis, tous ces postes qu'on va créer/conserver dans les RG, l'armée et autres, il va bien falloir les prendre quelque part...)
Goëllette Posté(e) 25 janvier 2015 Posté(e) 25 janvier 2015 Mais ça, c'est tous les ans pareil et ça permet ... de donner une excuse pour ne pas faire de grève. On le sait que c'est compliqué de faire des mouvements nationaux à partir de début février mais, chaque année, on recommence à tarder.
Polythene Pam Posté(e) 25 janvier 2015 Posté(e) 25 janvier 2015 Une grève qui n'est pas unitaire fera flop de toutes manières. Il me semble que les événements récents et ce que le MEN demande à l'Ecole de faire pour résoudre tous les problèmes de société devraient suffire à nos représentants syndicaux pour mettre leurs guéguerres de côté, s'asseoir autour d'une table, et décider ensemble d'actions à mener, tout en ayant bien à l'esprit qu'une très grande majorité d'enseignants n'ont pas les moyens de faire grève (les grèves de 2003 ont laissé des traces...). On nous piétine de tous les côtés et on nous demande de sauver la France ? Je veux bien endosser une panoplie de Wonderwoman, mais j'exige une formation en superpouvoirs, un triplement de mon salaire et un costume brillant de mille feux. La stratégie de la FSU me laisse de plus en plus perplexe : j'appelle à la grève, je demande aux autres de suivre, et puisque personne ne suit, vous voyez, hein, c'est la faute des autres, et donc de votre faute : vous ne vous mobilisez pas, vous n'avez que ce que vous méritez. Consternant. C'est l'heure, je dois partir en mission
Goëllette Posté(e) 25 janvier 2015 Posté(e) 25 janvier 2015 Pourtant, depuis début décembre, il y en a, des sujets de mécontentement de la base ! Ne serait-ce que la réforme des REP qui fait tant de dégâts localement dans la quasi indifférence... Combien de nos collègues s'investissant depuis des années dans des écoles très difficiles où les conditions ne se sont pas améliorées, ont appris furtivement fin décembre qu'ils sortaient de la ZEP, donc qu'ils perdaient tout en y restant ? Et pourtant, certains le savaient puisque les conditions d'accès et de sortie ainsi que l'intransigeance face aux exceptions étaient claires. Mais on s'est bien gardé de les avertir pour qu'ils puissent préparer leur défense. On est resté dans le vague. Même si "on" a négocié en haut lieu certains arrangements pour certains cas privilégiés. Bien sûr, on les a calmés en leur disant que pendant trois ans, les moyens étaient conservés. Mais quels moyens ? Pour qui ? Comme rien n'est écrit, ou bien de façon très floue, que les opérations du mouvement seront retardées à après les élections de Mars, ces collègues sont démobilisés et se sentent piégés, seuls. Car il n'y a pas, parmi les écoles sortantes, que des lieux où la situation s'est améliorée depuis leur entrée dans le dispositif. Il y a aussi beaucoup d'écoles victimes de cette réforme car rattachées au mauvais collège. Face à ces injustices manifestes, combien de syndicats leur ont répondu précisément, s'engageant officiellement à les défendre sur tous les points ? Localement, c'est le grand flou sur ce qui sera défendu et comment, sur qui a la main. DASEN, recteur ? Nationalement, je ne lis pas grand chose en ce sens. A la télévision, on entend juste que des collègues et des parents manifestent ... pour les établissements. Les raisons sont vagues. Et on leur répond que pendant trois ans, les moyens seront conservés. Donc le téléspectateur ne comprend pas. Mais quels moyens en fait ? Il est rarement fait état de façon claire que dans ces écoles très difficiles sortant de REP, les nouveaux collègues nommés ne toucheront pas d'indemnités et de bonifications. Pas plus que les TR qui y viendront remplacer, donc qu'on est en train de cautionner une véritable catastrophe dans ces écoles. Pas plus qu'on ne met en évidence que les collègues choisissant (ou contraints) de rester (TR rattachés y compris) ne toucheront pas autant que ceux des autres REP et perdront les points spécifiques pour leur avancement de carrière. On se retrouve donc, dans certaines circonscriptions, avec des collègues travaillant dans des écoles au public pas trop difficile mais rattachées à un collège REP+ qui vont toucher 180 euros par mois, passeront à la hors classe plus rapidement et, dans le même temps, parfois sur le trottoir d'en face, d'autres qui se débattent depuis des années pour maintenir le calme et le travail dans des écoles très difficiles mais rattachées à un collège non REP, qui toucheront au mieux 90 euros ... pendant 3 ans et perdront les points pour leur avancement de carrière. Tout cela au nom de la mixité sociale, du rééquilibrage des moyens. Et pas moyen de faire bouger les choses, dixit les syndicats, car on ne va pas enlever à ceux qui vont recevoir et il n'y a plus de sous dans les caisses. Dévoiler tout ceci au grand jour, montrer que la réforme des REP produit des effets bien pires que la situation précédente, en faire un mot d'ordre de grève serait une excellente chose.
jeanounette Posté(e) 25 janvier 2015 Posté(e) 25 janvier 2015 De toute façon , maintenant même les rythmes ne peuvent plus être fédérateurs , étant donné qu'entre ceux qui ont une demi journée libérée , ceux qui sortent à 15h /16h30 , ceux qui ont des pauses méridiennes à rallonge , ceux qui ont les 45 mn coupées en 3 etc etc .... plus personne n'a les mêmes intérêts , c'est sauve qui peut ...
Zarko Posté(e) 25 janvier 2015 Posté(e) 25 janvier 2015 Mais l'histoire des REP+, c'est dans la continuité de la réforme Peillon voulue et soutenue par les deux syndicats majoritaires ! Si les collègues ne s'informent pas , je n'y peux rien , les mêmes collègues seront encore trahis et déboussolés, comme des moutons. Pour une grève "marquante", il faudrait que ce soit le jour de la rentrée, là oui, on en parlerait au moins ! Celle du 3 février organisée par le snuipp sera un nouveau fiasco (peu retentissant).
jeanounette Posté(e) 25 janvier 2015 Posté(e) 25 janvier 2015 Pourtant, depuis début décembre, il y en a, des sujets de mécontentement de la base ! Ne serait-ce que la réforme des REP qui fait tant de dégâts localement dans la quasi indifférence... Combien de nos collègues s'investissant depuis des années dans des écoles très difficiles où les conditions ne se sont pas améliorées, ont appris furtivement fin décembre qu'ils sortaient de la ZEP, donc qu'ils perdaient tout en y restant ? Et pourtant, certains le savaient puisque les conditions d'accès et de sortie ainsi que l'intransigeance face aux exceptions étaient claires. Mais on s'est bien gardé de les avertir pour qu'ils puissent préparer leur défense. On est resté dans le vague. Même si "on" a négocié en haut lieu certains arrangements pour certains cas privilégiés. Bien sûr, on les a calmés en leur disant que pendant trois ans, les moyens étaient conservés. Mais quels moyens ? Pour qui ? Comme rien n'est écrit, ou bien de façon très floue, que les opérations du mouvement seront retardées à après les élections de Mars, ces collègues sont démobilisés et se sentent piégés, seuls. Car il n'y a pas, parmi les écoles sortantes, que des lieux où la situation s'est améliorée depuis leur entrée dans le dispositif. Il y a aussi beaucoup d'écoles victimes de cette réforme car rattachées au mauvais collège. Face à ces injustices manifestes, combien de syndicats leur ont répondu précisément, s'engageant officiellement à les défendre sur tous les points ? Localement, c'est le grand flou de ce qui sera défendu. Nationalement, je ne lis pas grand chose en ce sens. A la télévision, on entend juste que des collègues et des parents manifestent ... pour les établissements. Les raisons sont vagues. Et on leur répond que pendant trois ans, les moyens seront conservés. Mais quels moyens en fait ? Il est rarement fait état de façon claire que dans ces écoles très difficiles sortant de REP, les nouveaux collègues nommés ne toucheront pas d'indemnités et de bonifications. Pas plus que les TR qui y viendront remplacer, donc qu'on est en train de cautionner une véritable catastrophe dans ces écoles. Pas plus qu'on ne met en évidence que les collègues choisissant (ou contraints) de rester (TR rattachés y compris) ne toucheront pas autant que ceux des autres REP et perdront les points spécifiques pour leur avancement de carrière. On se retrouve donc, dans certaines circonscriptions, avec des collègues travaillant dans des écoles au public pas trop difficile mais rattachées à un collège REP+ qui vont toucher 180 euros par mois, passeront à la hors classe plus rapidement et, dans le même temps, parfois sur le trottoir d'en face, d'autres qui se débattent depuis des années pour maintenir le calme et le travail dans des écoles très difficiles mais rattachées à un collège non REP qui toucheront au mieux 90 euros ... pendant 3 ans et perdront les points pour leur avancement de carrière. Tout cela au nom de la mixité sociale, du rééquilibrage des moyens. Et pas moyen de faire bouger les choses, dixit les syndicats, car on ne va pas enlever à ceux qui vont recevoir et il n'y a plus de sous dans les caisses. Dévoiler tout ceci au grand jour, montrer que la réforme des REP produit des effets bien pires que la situation précédente, en faire un mot d'ordre de grève serait une excellente chose. Entièrement d'accord ! Sur les REP , REP+ , plus REP du tout c'est la division TOTALE ! On a déshabillé Pierre pour mieux habiller Paul et là encore au lieu d'avoir un mot d'ordre CLAIR , chacun se bat de son côté (ou essaie) : les uns pour pas sortir du dispositif , les autres pour être REP+ et pas "que" REP et ceux qui ont obtenu le + sont bien contents !!! Je n'ai trouvé qu'une seule section syndicale avec un mot d'ordre cohérent et clair c'est SUD Educ Alsace : " Aucune sortie de l'Education prioritaire" "Refus de la hiérarchisation entre établissement REP/REP+" http://sudeducalsace.info/IMG/pdf/trac_ep_20150106.pdf Si vous en trouvez d'autres ...
tomesteb Posté(e) 25 janvier 2015 Posté(e) 25 janvier 2015 Bonjour à tous, J’ai pensé à autre chose. Bon, je sais qu’on va peut-être encore me dire que ce n’est pas envisageable, mais je propose tout de même. Les députés ne doivent-ils pas représenter le peuple ? Alors prenons rendez-vous avec nos députés ! Exposons nos problèmes. A la réponse : « Tu sais, ils sont déjà au courant, ils vont dire qu’ils nous comprennent et qu’ils ne peuvent rien faire… » ; je répondrai : oui, d’accord, mais si nous demandons tous un rendez-vous et que nous exposons tous nos problèmes… Nous sommes nombreux tout de même ! Imaginez tout simplement dix enseignants qui demandent à rencontrer son député ! Imaginez 20 enseignants ! 30. ça en fait des rencontres pour no représentant ! Son agenda va bien se remplir ! On en profite pour informer nos presses régionales : ça ne coûte rien ! On ne perd pas un jour de grève. Et en plus, on verra peut-être enfin plus l’intérêt des Politique ! Si on n’a pas de réponse favorable : on redemande un rendez-vous et bis repetita ! A la longue, ils vont bien faire quelque chose ! Je rêve ? Non, je propose encore ! Pour le refus d’inspection, d’autre part, je suis aussi tout à fait partant. Nous n’avons pas de camion ou de grosse voiture pour bloquer les routes, rond-point ? Avec mon simple VTT, je suis sûr que je peux bien ralentir la circulation, alors avec une simple voiture ! On fait cela chacun dans notre commune : pas besoin de se déplacer dans l’agglo la plus proche pour défiler, et on ne perd pas sa journée de grève. Une seule heure de blocage par exemple un samedi après-midi ou un mercredi après-midi: je pense que les médias parleraient de nous sans même avoir besoin de les informer ! Beaucoup de collègues travaillent le mercredi matin. Dans ma circo : c’est le samedi matin pour plus de 50 % des écoles. Donc pour favoriser la mobilisation, il faudrait peut-être éviter le mercredi matin et le samedi matin. Le gouvernement ne réagit pas ? On recommence la semaine suivante ! Je suis certain que l’on peut avancer (sans vouloir faire de jeux de mots) en trouvant des actions innovantes, mobilisatrices et médiatiques ! Bonne journée à tous.
Colibri29 Posté(e) 25 janvier 2015 Posté(e) 25 janvier 2015 Merci pour tes propositions . On ne risque rien à essayer avant de dire non ça ne marchera pas .
Zarko Posté(e) 25 janvier 2015 Posté(e) 25 janvier 2015 Pourtant, depuis début décembre, il y en a, des sujets de mécontentement de la base ! Ne serait-ce que la réforme des REP qui fait tant de dégâts localement dans la quasi indifférence... Combien de nos collègues s'investissant depuis des années dans des écoles très difficiles où les conditions ne se sont pas améliorées, ont appris furtivement fin décembre qu'ils sortaient de la ZEP, donc qu'ils perdaient tout en y restant ? Et pourtant, certains le savaient puisque les conditions d'accès et de sortie ainsi que l'intransigeance face aux exceptions étaient claires. Mais on s'est bien gardé de les avertir pour qu'ils puissent préparer leur défense. On est resté dans le vague. Même si "on" a négocié en haut lieu certains arrangements pour certains cas privilégiés. Bien sûr, on les a calmés en leur disant que pendant trois ans, les moyens étaient conservés. Mais quels moyens ? Pour qui ? Comme rien n'est écrit, ou bien de façon très floue, que les opérations du mouvement seront retardées à après les élections de Mars, ces collègues sont démobilisés et se sentent piégés, seuls. Car il n'y a pas, parmi les écoles sortantes, que des lieux où la situation s'est améliorée depuis leur entrée dans le dispositif. Il y a aussi beaucoup d'écoles victimes de cette réforme car rattachées au mauvais collège. Face à ces injustices manifestes, combien de syndicats leur ont répondu précisément, s'engageant officiellement à les défendre sur tous les points ? Localement, c'est le grand flou de ce qui sera défendu. Nationalement, je ne lis pas grand chose en ce sens. A la télévision, on entend juste que des collègues et des parents manifestent ... pour les établissements. Les raisons sont vagues. Et on leur répond que pendant trois ans, les moyens seront conservés. Mais quels moyens en fait ? Il est rarement fait état de façon claire que dans ces écoles très difficiles sortant de REP, les nouveaux collègues nommés ne toucheront pas d'indemnités et de bonifications. Pas plus que les TR qui y viendront remplacer, donc qu'on est en train de cautionner une véritable catastrophe dans ces écoles. Pas plus qu'on ne met en évidence que les collègues choisissant (ou contraints) de rester (TR rattachés y compris) ne toucheront pas autant que ceux des autres REP et perdront les points spécifiques pour leur avancement de carrière. On se retrouve donc, dans certaines circonscriptions, avec des collègues travaillant dans des écoles au public pas trop difficile mais rattachées à un collège REP+ qui vont toucher 180 euros par mois, passeront à la hors classe plus rapidement et, dans le même temps, parfois sur le trottoir d'en face, d'autres qui se débattent depuis des années pour maintenir le calme et le travail dans des écoles très difficiles mais rattachées à un collège non REP qui toucheront au mieux 90 euros ... pendant 3 ans et perdront les points pour leur avancement de carrière. Tout cela au nom de la mixité sociale, du rééquilibrage des moyens. Et pas moyen de faire bouger les choses, dixit les syndicats, car on ne va pas enlever à ceux qui vont recevoir et il n'y a plus de sous dans les caisses. Dévoiler tout ceci au grand jour, montrer que la réforme des REP produit des effets bien pires que la situation précédente, en faire un mot d'ordre de grève serait une excellente chose. Entièrement d'accord ! Sur les REP , REP+ , plus REP du tout c'est la division TOTALE ! On a déshabillé Pierre pour mieux habiller Paul et là encore au lieu d'avoir un mot d'ordre CLAIR , chacun se bat de son côté (ou essaie) : les uns pour pas sortir du dispositif , les autres pour être REP+ et pas "que" REP et ceux qui ont obtenu le + sont bien contents !!! Je n'ai trouvé qu'une seule section syndicale avec un mot d'ordre cohérent et clair c'est SUD Educ Alsace : " Aucune sortie de l'Education prioritaire" "Refus de la hiérarchisation entre établissement REP/REP+" http://sudeducalsace.info/IMG/pdf/trac_ep_20150106.pdf Si vous en trouvez d'autres ... SNUDI-FO 214 Avenue Félix Faure 69003 LYON tel: 06 51 22 50 86 ou 04 72 34 56 09 fax: 04 72 33 87 18 e-mail : fo.snudi69@gmail.com site : http://69.fo-snudi.frPréparation de la rentrée 2015 : aucune amélioration des conditions de travail ! Une série d’information concernant la prochaine rentrée scolaire ont été données lors du comité technique académique du 19 janvier et du groupe de travail du CTSD du 20 janvier. Une première conséquence de la réforme des rythmes scolaires : l’école privée se porte bien ! Notons tout d’abord que les conséquences de la réforme des rythmes scolaires ne se sont pas fait attendre. A la rentrée 2014, et pour la première fois dans l’académie (Ain, Rhône, Loire), le nombre d’élèves scolarisés de les écoles privées, qui n’appliquent pas la réforme, progresse plus que celui des écoles publiques : +1,93% contre +1,16% ! Les opérations de carte scolaires reportées après les élections départementales ! Le report des opérations de carte scolaire après les élections départementales de fin mars a été confirmé. Cette décision de la ministre qui veut éviter que les mobilisations pour des ouvertures de classe ne parasitent la campagne électorale n’augure pas d’une préparation sereine de la rentrée scolaire ! FO s’est adressé à Mme Vallaud-Belkacem pour demander le maintien des opérations de carte scolaire en janvier-février. Dotation en postes : habiller (un peu) Pierre et déshabiller Paul ! Concernant les postes, l’académie de Lyon (Ain, Rhône, Loire) est dotée de 301 équivalents temps plein (ETP) supplémentaires alors que 3437 élèves supplémentaires sont annoncés. Sur ces 301 postes, 225 sont attribués au Rhône (alors que 2609 élèves de plus sont annoncés), 39 à la Loire et 37 à l’Ain. Lors du comité technique académique (CTA) du 19 janvier rectrice indique que sur ces 301 postes : -57 sont dévolus au financement des 18 demi-journées en REP+ -46 correspondent à l'amélioration du taux d'encadrement REP+ (seuils et « plus de maîtres que de classes ») -18 correspondent à l'amélioration du taux d'encadrement REP (seuils et « plus de maîtres que de classes ») -8 correspondent à l'amélioration des décharges de direction 3 et 9 classes. Seuls 172 postes sont donc consacrés à la hausse démographique ! Les postes attribués à l’éducation prioritaire et aux décharges supplémentaires de direction ne sont pas des postes « en plus », ce sont des postes redéployés. En gros, pour habiller (un peu) Pierre, on va déshabiller Paul ! Ainsi, dans la plupart des écoles, les effectifs ne baisseront pas. Les postes de remplaçants ne pourront pas être créés à hauteur des besoins, sans parler des RASED ! C’est ce qu’à confirmé l’inspecteur d’académie lors du groupe de travail du CTSD du 20 janvier. Le SNUDI-FO défendra tous les postes et toutes les classes ! FO prépare la riposte interprofessionnelle Pour la majorité des collègues, la rentrée 2015 ne marquera pas une amélioration des conditions de travail loin de là. L’austérité et le pacte de responsabilité (qui prévoit 50 milliards d’économie en trois ans) n’épargne pas l’Education Nationale. Le Congrès confédéral de FO qui se réunira du 2 au 6 février discutera d’une riposte interprofessionnelle pour mettre fin à cette politique d’austérité sans fin. http://69.fo-snudi.fr/IMG/pdf/communique_rentree.pdf
Zarko Posté(e) 25 janvier 2015 Posté(e) 25 janvier 2015 RENTRÉE 2015 Préparation de la rentrée, report des opérations de carte scolaire... Courrier à la ministrejeudi 22 janvier 2015 Les conditions de préparation de la rentrée 2015 s’annoncent particulièrement difficiles. Ainsi entre septembre 2011 et septembre 2014 le nombre de PE a augmenté de 894 alors que le nombre d‘élèves a augmenté de 70 500, soit en moyenne un PE supplémentaire pour 78,9 élèves en plus. Dans tous les départements, la politique d‘austérité appliquée à l’Education nationale entraîne un manque de postes, des effectifs en hausse, un manque dramatique de remplaçants et de postes en RASED. Les 2511 ETP, annoncés au budget 2015, ne suffiront pas pour accueillir les 23 400 élèves supplémentaires, une fois retirés les moyens affectés aux différents dispositifs de la « refondation » de l’école : « plus de maîtres que de classes » ; « scolarisation des moins de 3 ans » ; « allégements en REP+ ». La logique de la convention Cantal, présentée comme un modèle à généraliser ne peut qu’aggraver les fermetures d’école en milieu rural. C’est dans ces conditions que vous avez décidé de reporter les opérations de carte scolaire dans le premier degré après les élections des conseillers départementaux des 22 et 29 mars.Tout d’abord nous regrettons de ne pas avoir été consultés avant une décision de cette importance, lourde de conséquences pour les personnels enseignants et administratifs. De plus nous sommes très surpris de cette décision dont nous ne percevons pas le fondement puisqu’à Paris le report s’applique alors qu’il n’y a pas d’élections prévues. Ce report au mois d’avril des opérations de carte scolaire entraînerait obligatoirement un report de deux mois du calendrier des opérations d’affection des enseignants. Déjà l’an dernier le report des opérations de carte scolaire à l’occasion des élections municipales avait imposé un mouvement à l’aveugle, sous le signe de la désorganisation et de l’arbitraire, le plus souvent en dehors des règles paritaires, voire en dehors du contrôle de la CAPD, sous forme de mises à disposition des circonscriptions et non sur des postes précis comme le stipule la réglementation Fonction publique.De nombreux collègues ont été lésés du fait de l’inversion du calendrier. Ainsi des collègues qui avaient obtenu un poste à titre définitif se sont retrouvés sans affectation en raison des fermetures prononcées après leur affectation et ont subi une affectation d’office. Des milliers d’enseignants, notamment les stagiaires, avaient connu leur affectation en juillet, après la fin de l’année scolaire et le niveau de leur classe seulement le jour de la pré-rentrée. De plus ce report réduit d’autant le temps pour prévoir des locaux, recruter des ATSEM (Agent spécialisé des écoles maternelles) en cas d’ouverture de classe maternelle. Autant de situations qui ne doivent pas, qui ne peuvent pas se reproduire. En conséquence, nous vous demandons Madame la Ministre, de revenir sur votre décision de report, afin que les opérations de carte scolaire se déroulent en janvier et février. Dans l’attente, veuillez agréer l’expression de ma parfaite considération.Norbert TrichardSecrétaire Général Montreuil, le 15 janvier 2015 http://www.fo-snudi.fr/spip.php?article190
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