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La grève du 3 fevrier


Julieprof

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Je n'ai trouvé qu'une seule section syndicale avec un mot d'ordre cohérent et clair c'est SUD Educ Alsace :

" Aucune sortie de l'Education prioritaire"
"Refus de la hiérarchisation entre établissement REP/REP+"

http://sudeducalsace.info/IMG/pdf/trac_ep_20150106.pdf

Si vous en trouvez d'autres ...

Oui, mais là encore, même si c'est déjà très bien et que ça montre les petits arrangements des coulisses, on ne parle pas la réalité des conséquences sur la carrière du collègue, la non reconnaissance de l'investissement passé, le manque d'encouragement à faire rester les équipes.

Je donne un exemple concret pour être mieux comprise :

J'ai un copain directeur d'école depuis plus de 20 ans d'une école très difficile qui a, à force de travail et d'humanité, réussi à constituer autour de lui une équipe stable qui participe à la non explosion du quartier.

Sur le trottoir d'en face, quasiment, un peu plus loin, il y a une école au secteur beaucoup plus favorisé, qui dépend du même collège que lui.

A la création d'un nouveau collège pas trop loin (mais plus loin que l'ancien collège), on y a rattaché son école, pour créer de la mixité.

L'autre école reste rattachée au collège "pourri", même si la majorité des élèves demande une dérogation pour ailleurs ou part dans le privé.

Bonne idée. Au moins sur le papier.

D'autant qu'administrativement, on laisse l'école de mon copain rattachée au REP du collège "poubelle", donc qu'elle reste en REP, avec les moyens pour l'école et les collègues.

Et là, avec la nouvelle réforme, patatras ! Tout ça à quelques jours des vacances de Noël.

L'école de mon copain sort de la REP tandis que l'autre école plus favorisée ... passe en REP+, car que son collège de rattachement y passe.

Tant mieux pour les collègues de cette école, dont le public s'est détérioré un peu.

Mais pour les collègues de l'école de mon copain ?

Ils se sont renseignés auprès de l'Administration et, à l'oral, on leur a dit qu'il y aurait un maintien de la prime de REP et des points pour le mouvement.

Donc sur le moment, ça les a rassurés et ils ont passé des vacances paisibles.

Mais la réalité commence à émerger (voir mon post précédent) et ils se sentent pris au piège, d'autant que, avec le devoir de discrétion professionnelle, leurs moyens d'agir sont restreints et que leurs parents d'élèves sont difficiles à mobiliser.

Ils ont contacté les syndicats, mais là aussi, on les comprend, blabla mais ... peu d'espoir de faire changer.

Ils voient bien depuis le début les conséquences sur leurs moyens d'enseignement mais découvrent, peu à peu, tout ce que cela va engendrer pour leur situation personnelle.

Notamment, mon copain directeur, qui ne devait pas tarder à passer à la hors classe mais qui, s'il n'y passe pas cette année et reste dans son école (et les promotions ont lieu après le mouvement), perd le bénéfice de ses 20 années passées en REP car il ne sera plus considéré comme y étant et ça n'est pas capitalisable, même pour lui qui n'a pas demandé à sortir d'éducation prioritaire et aura toujours les mêmes conditions d'enseignement.

Beau remerciement de 20 ans d'investissement et peu d'égard pour le devenir de son école.

On le pousse à partir ... à supposer qu'il puisse trouver l'équivalent ailleurs, car ça va avoir des conséquences sur le mouvement, tout ça !

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Je n'ai trouvé qu'une seule section syndicale avec un mot d'ordre cohérent et clair c'est SUD Educ Alsace :

" Aucune sortie de l'Education prioritaire"

"Refus de la hiérarchisation entre établissement REP/REP+"

http://sudeducalsace.info/IMG/pdf/trac_ep_20150106.pdf

Si vous en trouvez d'autres ...

Oui, mais là encore, même si c'est déjà très bien et que ça montre les petits arrangements des coulisses, on ne parle pas la réalité des conséquences sur la carrière du collègue, la non reconnaissance de l'investissement passé, le manque d'encouragement à faire rester les équipes.

Je donne un exemple concret pour être mieux comprise :

J'ai un copain directeur d'école depuis plus de 20 ans d'une école très difficile qui a, à force de travail et d'humanité, réussi à constituer autour de lui une équipe stable qui participe à la non explosion du quartier.

Sur le trottoir d'en face, quasiment, un peu plus loin, il y a une école au secteur beaucoup plus favorisé, qui dépend du même collège que lui.

A la création d'un nouveau collège pas trop loin (mais plus loin que l'ancien collège), on y a rattaché son école, pour créer de la mixité.

L'autre école reste rattachée au collège "pourri", même si la majorité des élèves demande une dérogation pour ailleurs ou part dans le privé.

Bonne idée. Au moins sur le papier.

D'autant qu'administrativement, on laisse l'école de mon copain rattachée au REP du collège "poubelle", donc qu'elle reste en REP, avec les moyens pour l'école et les collègues.

Et là, avec la nouvelle réforme, patatras ! Tout ça à quelques jours des vacances de Noël.

L'école de mon copain sort de la REP tandis que l'autre école plus favorisée ... passe en REP+, car que son collège de rattachement y passe.

Tant mieux pour les collègues de cette école, dont le public s'est détérioré un peu.

Mais pour les collègues de l'école de mon copain ?

Ils se sont renseignés auprès de l'Administration et, à l'oral, on leur a dit qu'il y aurait un maintien de la prime de REP et des points pour le mouvement.

Donc sur le moment, ça les a rassurés et ils ont passé des vacances paisibles.

Mais la réalité commence à émerger (voir mon post précédent) et ils se sentent pris au piège, d'autant que, avec le devoir de discrétion professionnelle, leurs moyens d'agir sont restreints et que leurs parents d'élèves sont difficiles à mobiliser.

Ils ont contacté les syndicats, mais là aussi, on les comprend, blabla mais ... peu d'espoir de faire changer.

Ils voient bien depuis le début les conséquences sur leurs moyens d'enseignement mais découvrent, peu à peu, tout ce que cela va engendrer pour leur situation personnelle.

Notamment, mon copain directeur, qui ne devait pas tarder à passer à la hors classe mais qui, s'il n'y passe pas cette année et reste dans son école (et les promotions ont lieu après le mouvement), perd le bénéfice de ses 20 années passées en REP car il ne sera plus considéré comme y étant et ça n'est pas capitalisable, même pour lui qui n'a pas demandé à sortir d'éducation prioritaire et aura toujours les mêmes conditions d'enseignement.

Beau remerciement de 20 ans d'investissement et peu d'égard pour le devenir de son école.

On le pousse à partir ... à supposer qu'il puisse trouver l'équivalent ailleurs, car ça va avoir des conséquences sur le mouvement, tout ça !

Le devoir de discrétion professionnelle s'applique dans le cas d'informations au sujets des enfants/famille. Certainement pas à propos des petites cachoteries des dasen/recteurs et autres.

S'ils veulent informer les parents, ils le peuvent.

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enfin bref passons, de toutes façons tu veux toujours avoir raison , c'est agaçant et pas constructif du tout !

Pas mieux .

C'est vrai, je connais beaucoup de gens qui veulent avoir tord... Et j'utilise encore des points de suspension. Car une phrase peut aussi se terminer par des points de suspension.

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Le devoir de discrétion professionnelle s'applique dans le cas d'informations au sujets des enfants/famille. Certainement pas à propos des petites cachoteries des dasen/recteurs et autres.

S'ils veulent informer les parents, ils le peuvent.

Non, il leur a été rappelé qu'ils ne pouvaient pas communiquer officiellement, faire des actions, pour dénoncer tout ça.

Ils doivent passer par les parents d'élèves et les syndicats et sinon, écrire au DASEN et au Recteur via l'IEN.

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Je n'ai trouvé qu'une seule section syndicale avec un mot d'ordre cohérent et clair c'est SUD Educ Alsace :

" Aucune sortie de l'Education prioritaire"

"Refus de la hiérarchisation entre établissement REP/REP+"

http://sudeducalsace.info/IMG/pdf/trac_ep_20150106.pdf

Si vous en trouvez d'autres ...

Oui, mais là encore, même si c'est déjà très bien et que ça montre les petits arrangements des coulisses, on ne parle pas la réalité des conséquences sur la carrière du collègue, la non reconnaissance de l'investissement passé, le manque d'encouragement à faire rester les équipes.

Je donne un exemple concret pour être mieux comprise :

J'ai un copain directeur d'école depuis plus de 20 ans d'une école très difficile qui a, à force de travail et d'humanité, réussi à constituer autour de lui une équipe stable qui participe à la non explosion du quartier.

Sur le trottoir d'en face, quasiment, un peu plus loin, il y a une école au secteur beaucoup plus favorisé, qui dépend du même collège que lui.

A la création d'un nouveau collège pas trop loin (mais plus loin que l'ancien collège), on y a rattaché son école, pour créer de la mixité.

L'autre école reste rattachée au collège "pourri", même si la majorité des élèves demande une dérogation pour ailleurs ou part dans le privé.

Bonne idée. Au moins sur le papier.

D'autant qu'administrativement, on laisse l'école de mon copain rattachée au REP du collège "poubelle", donc qu'elle reste en REP, avec les moyens pour l'école et les collègues.

Et là, avec la nouvelle réforme, patatras ! Tout ça à quelques jours des vacances de Noël.

L'école de mon copain sort de la REP tandis que l'autre école plus favorisée ... passe en REP+, car que son collège de rattachement y passe.

Tant mieux pour les collègues de cette école, dont le public s'est détérioré un peu.

Mais pour les collègues de l'école de mon copain ?

Ils se sont renseignés auprès de l'Administration et, à l'oral, on leur a dit qu'il y aurait un maintien de la prime de REP et des points pour le mouvement.

Donc sur le moment, ça les a rassurés et ils ont passé des vacances paisibles.

Mais la réalité commence à émerger (voir mon post précédent) et ils se sentent pris au piège, d'autant que, avec le devoir de discrétion professionnelle, leurs moyens d'agir sont restreints et que leurs parents d'élèves sont difficiles à mobiliser.

Ils ont contacté les syndicats, mais là aussi, on les comprend, blabla mais ... peu d'espoir de faire changer.

Ils voient bien depuis le début les conséquences sur leurs moyens d'enseignement mais découvrent, peu à peu, tout ce que cela va engendrer pour leur situation personnelle.

Notamment, mon copain directeur, qui ne devait pas tarder à passer à la hors classe mais qui, s'il n'y passe pas cette année et reste dans son école (et les promotions ont lieu après le mouvement), perd le bénéfice de ses 20 années passées en REP car il ne sera plus considéré comme y étant et ça n'est pas capitalisable, même pour lui qui n'a pas demandé à sortir d'éducation prioritaire et aura toujours les mêmes conditions d'enseignement.

Beau remerciement de 20 ans d'investissement et peu d'égard pour le devenir de son école.

On le pousse à partir ... à supposer qu'il puisse trouver l'équivalent ailleurs, car ça va avoir des conséquences sur le mouvement, tout ça !

oui c'est bien pour ça qu'il fallait un mot d'ordre pour que personne ne sorte de la ZEP (franchement vous en connaissez qui "méritaient ?" ) , il fallait demander la remise en cause totale du nouveau dispositif et pas de hierarchisation entre REP et REP+ .Cea divise les gens et ça permet au gvnt de dire "regardez comme nous faisons des efforts plus les plus défavorisés " alors qu'ils se gardent bien de dire que c'est juste une utilisation différente de la même enveloppe financière (des économies sur certains pour donner plus aux autres qui seront la "virrine" et à qui je souhaite bien du plaisir car ils vont avoir la hierarchie sur le dos pour leur mettre la pression , ils devront prouver qu'ils ont bien "mériter" et auront des heures de réunions en plus pour mettre en place du blabla pédago innovant .)

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enfin bref passons, de toutes façons tu veux toujours avoir raison , c'est agaçant et pas constructif du tout !

Pas mieux .

C'est vrai, je connais beaucoup de gens qui veulent avoir tord... Et j'utilise encore des points de suspension. Car une phrase peut aussi se terminer par des points de suspension.

Le tort tue...Il n' y a même pas l'évocation des rythmes scolaires dans la lettre envoyée à la ministre ! Oubli révélateur... :tongue:

http://www.snuipp.fr/IMG/pdf/1415_058_courrier_ministre_education_nationale.pdf

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Le problème de dire que personne ne sort, c'est que chacun sait qu'il y a des écoles, dans notre circo, notre département, en France, qui y sont alors que leur public est assez favorisé.

Ce qu'il fallait, c'est que le critère d'appartenance ou non se fasse au niveau des écoles primaires.

Et dans cette réforme, il aurait fallu que chacun puisse vérifier que les critères retenus étaient réellement respectés (élèves qui vont réellement dans le collège de secteur, catégories réellement respectées pour la sortie ou l'entrée, ...).

Le résultat est tellement ... énorme, qu'il y a vraiment de quoi douter de l'honnêteté de leur respect !

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enfin bref passons, de toutes façons tu veux toujours avoir raison , c'est agaçant et pas constructif du tout !

Pas mieux .

C'est vrai, je connais beaucoup de gens qui veulent avoir tord... Et j'utilise encore des points de suspension. Car une phrase peut aussi se terminer par des points de suspension.

Tord comme tordu non ? Sans forcément vouloir avoir tort , on peut écouter les autres et discuter avec sans avoir l'air de les rabaisser à chaque intervention .

Oui une phrase peut se terminer par des points de suspension pour marquer une énumération ou le suspens , ça devait sûrement être le cas .

Enfin encore une fois une réaction sur la forme .

Sérieusement es tu vraiment convaincu qu'aucune autre action n'est possible envisageable pour faire entendre notre mécontentement ?

A priori on est dans le même camp , on veut les mêmes choses ( pour le coup être mieux payé et de la reconnaissance ) , on devrait pouvoir discuter sans essayer d'écraser l'autre par son mépris .

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Le problème de dire que personne ne sort, c'est que chacun sait qu'il y a des écoles, dans notre circo, notre département, en France, qui y sont alors que leur public est assez favorisé.

Ce qu'il fallait, c'est que le critère d'appartenance ou non se fasse au niveau des écoles primaires.

Et dans cette réforme, il aurait fallu que chacun puisse vérifier que les critères retenus étaient réellement respectés (élèves qui vont réellement dans le collège de secteur, catégories réellement respectées pour la sortie ou l'entrée, ...).

Le résultat est tellement ... énorme, qu'il y a vraiment de quoi douter de l'honnêteté de leur respect !

Le problème tout court c'est que dans l'état actuel des choses (effectifs , moyens etc...) à la limite c'est tout le monde qui devrait avoir ce plus !

Qui mérite des classes à 30 , des absences non remplacées , des crédits en moins , ...?

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Des actions différentes, il y a eu des essais, ça n'a jamais marché, même jamais pris.

La grève, ça reste encore le meilleur moyen de se faire entendre, encore faut-il qu'elle soit suivie...

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Le devoir de discrétion professionnelle s'applique dans le cas d'informations au sujets des enfants/famille. Certainement pas à propos des petites cachoteries des dasen/recteurs et autres.

S'ils veulent informer les parents, ils le peuvent.

Non, il leur a été rappelé qu'ils ne pouvaient pas communiquer officiellement, faire des actions, pour dénoncer tout ça.

Ils doivent passer par les parents d'élèves et les syndicats et sinon, écrire au DASEN et au Recteur via l'IEN.

Sur quel texte se base la hiérarchie pour leur interdire de communiquer des informations aux parents ?

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Juste un exemple.

Je suis zil et, cette année, après avoir touché mes ISSR fin novembre pour septembre, je n ai rien touché en décembre.

Aucune information de la part de l administration comme d habitude. Je contacte poliment mais fermement ma gestionnaire (je suis une ch.... Je l assume) qui me répond que je toucherai octobre et novembre fin janvier. J'ai demandé la raison de ce retard alors que décembre et janvier sont des mois de grosses dépenses actuellement, pas de réponse. J'ai signalé pour la troisième fois des affectations donc des déplacements n apparaissant pas sur i prof (merci le logiciel Aria qui gruge sur les km et les secrétaires débordées qui oublient de noter les déplacements) pas de réponse.

J'ai informé SANS DISCRIMINATION tous les syndicats de mon département de ces dysfonctionnements.

Certains n ont même pas pris la peine de me répondre (je ne dirai pas les noms). Sachant que les ZIL subissent de plein fouet les conséquences de la reforme des rythmes (coups de fil à n importe quelle heure à notre domicile ou sur notre portable, affectations illogiques, non respect des contraintes nounous des mères de famille, mélange avec des M2 non formés donc incompétents qui mettent parfois les élèves en danger) que font les syndicats?

Dans mon département, aucun ne réagit alors que tout le monde se plaint des conditions de remplacement.

Quelle est la solution proposée? Donner une journée de salaire à l administration pour faire une journée de grève où on ne parlera que du SMA en interrogeant les parents. Une fois de plus, les raisons de la grève seront à peine évoquées.

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