ronin Posté(e) 2 février 2015 Posté(e) 2 février 2015 Non. On a supprimé les postes de rased sous Sarko. Et pour compenser le passage aux 24 heures et faire digérer aux parents la fin des rased on nous a refilé l'AP qui permettait de dire que le soutien serait mieux fait par le PE de la classe.
katarinabellachichi Posté(e) 2 février 2015 Posté(e) 2 février 2015 "Mais quand ici j'ai évoqué l'idée de ne travailler que 18 h tout en maintenant les horaires de classe, je me suis fait purement et simplement rembarrer." Avec ou sans 9 h de réunions ? 18 h + 3 h de concertation incluant CE, CM, CC, rencontre avec les parents, rencontre avec les collègues du 2nd degré pour les enseignants de cycle 3 etc... Il suffit de voir ces pubs pour le recrutement des enseignants à la TV pour comprendre qu'il y a un soucis. Sans le salaire, peu de personnes se présente au concours. Insuffisamment en tout cas pour avoir du personnel bien qualifié. L'an dernier dans le Val-de-marne on a recruté à 0,5 ... mais non... C'est pas le salaire dit-on! On n'a pas recruté à 0,5... Pourtant si! J'ai passé le M2 en VAP l'an dernier. Ma maitre de mémoire (Si vous voulez son nom je vous l'envoie MP mais je ne pense pas devoir aller jusque là) nous a dit avoir été choquée pas ces notes monstrueuses des nouveaux PE dans notre académie( l'académie de Créteil). Elle a refusé de validé le mémoire à des M2 qui avaient eu le concours à 0,5 en français (et en effet, la rédaction du mémoire était une catastrophe). On lui a gentiment fait comprendre qu'elle ne devait pas entraver les recrutements et qu'il fallait valider quitte a "aider" un peu trop ces recrus! Même son de cloche de la part de ma directrice DEA qui corrige les copies de Français. On tourne à des moyennes catastrophiques! En maths c'est la même chose d'après elle. La note éliminatoire est le 0. A mon époque c'était 5. Mais, pas assez de recrus! Je sais et je certifie ce que j'avance. Merci de ne pas vous avancer à de tels propos qui pourraient me qualifier de menteuse. M'enfin, si le monsieur du syndicat te dit que tu te trompes, il faut le croire... S'il te dit que tu n'es pas fatigué à la fin de ta semaine, il faut le croire... S'il te dit qu'il va faire augmenter ton salaire en te faisant perdre une journée de travail avec une grève perdue d'avance, il faut le croire... M'enfin... iL ME semble que c'est une femme/
Frédo45 Posté(e) 2 février 2015 Posté(e) 2 février 2015 Frédo, toi qui es spécialiste, j'ai une question à laquelle tu devrais pouvoir me répondre facilement : le rôle d'un représentant du personnel est-il d'écouter ses collègues pour faire remonter leur avis ou bien de les convaincre qu'ils ont tort et de leur répéter qu'ils sont des idiots avec des revendications stupides? Comme pour les rythmes, le passage du statut d'instit à PE a été une énorme dégradation de notre métier avec pour dénominateur commun : nos gros syndicats... Le rôle d'un syndicaliste c'est de défendre l'intérêt des personnels, pas de suivre les tendances comme une girouette.
Frédo45 Posté(e) 2 février 2015 Posté(e) 2 février 2015 "Mais quand ici j'ai évoqué l'idée de ne travailler que 18 h tout en maintenant les horaires de classe, je me suis fait purement et simplement rembarrer." Avec ou sans 9 h de réunions ? 18 h + 3 h de concertation incluant CE, CM, CC, rencontre avec les parents, rencontre avec les collègues du 2nd degré pour les enseignants de cycle 3 etc... Il suffit de voir ces pubs pour le recrutement des enseignants à la TV pour comprendre qu'il y a un soucis. Sans le salaire, peu de personnes se présente au concours. Insuffisamment en tout cas pour avoir du personnel bien qualifié. L'an dernier dans le Val-de-marne on a recruté à 0,5 ... mais non... C'est pas le salaire dit-on! On n'a pas recruté à 0,5... Pourtant si! J'ai passé le M2 en VAP l'an dernier. Ma maitre de mémoire (Si vous voulez son nom je vous l'envoie MP mais je ne pense pas devoir aller jusque là) nous a dit avoir été choquée pas ces notes monstrueuses des nouveaux PE dans notre académie( l'académie de Créteil). Elle a refusé de validé le mémoire à des M2 qui avaient eu le concours à 0,5 en français (et en effet, la rédaction du mémoire était une catastrophe). On lui a gentiment fait comprendre qu'elle ne devait pas entraver les recrutements et qu'il fallait valider quitte a "aider" un peu trop ces recrus! Même son de cloche de la part de ma directrice DEA qui corrige les copies de Français. On tourne à des moyennes catastrophiques! En maths c'est la même chose d'après elle. La note éliminatoire est le 0. A mon époque c'était 5. Mais, pas assez de recrus! Je sais et je certifie ce que j'avance. Merci de ne pas vous avancer à de tels propos qui pourraient me qualifier de menteuse. Le programme des épreuves du CRPE est celui de l’école primaire. Les connaissances attendues des candidats sont celles que nécessite un enseignement maîtrisé de ces programmes. Le niveau attendu correspond à celui exigé par la maîtrise des programmes de collège. Épreuves écrite d’admissibilité Épreuve écrite de français Durée de l’épreuve : 4 heures L’épreuve vise à évaluer la maîtrise de la langue française des candidats (correction syntaxique, morphologique et lexicale, niveau de langue et clarté d’expression) ainsi que leurs connaissances sur la langue. Elle doit aussi évaluer leur capacité à comprendre et à analyser des textes (dégager des problématiques, construire et développer une argumentation) ainsi que leur capacité à apprécier les intérêts et les limites didactiques de pratiques d’enseignement du français. L’épreuve comporte trois parties : La production d’une réponse, construite et rédigée, à une question portant sur un ou plusieurs textes littéraires ou documentaires, Une partie portant sur la connaissance de la langue (grammaire, orthographe, lexique et système phonologique) . Le candidat peut avoir à répondre à des questions de façon argumentée, à une série de questions portant sur des connaissances ponctuelles, à procéder à des analyses d’erreurs-types dans des productions d’élèves, en formulant des hypothèses sur leurs origines, Une analyse d’un dossier composé d’un ou plusieurs supports d’enseignement du français, choisis dans le cadre des programmes de l’école primaire qu’ils soient destinés aux élèves ou aux enseignants (manuels scolaires, documents à caractère pédagogique), et de productions d’élèves de tous types, permettant d’apprécier la capacité du candidat à maîtriser les notions présentes dans les situations d’enseignement. L’épreuve est notée sur 40 points : 11 pour la première partie, 11 pour la deuxième, 13 pour la troisième, 5 points permettent d’évaluer la correction syntaxique et la qualité écrite de la production du candidat. Une note globale égale ou inférieure à 10 est éliminatoire. Épreuve écrite de mathématiques Durée de l’épreuve : 4 heures L’épreuve vise à évaluer la maîtrise des savoirs disciplinaires nécessaires à l’enseignement des mathématiques à l’école primaire et la capacité à prendre du recul par rapport aux différentes notions. Dans le traitement de chacune des questions, le candidat est amené à s’engager dans un raisonnement, à le conduire et à l’exposer de manière claire et rigoureuse. L’épreuve comporte trois parties : Une première partie constituée d’un problème portant sur un ou plusieurs domaines des programmes de l’école ou du collège, ou sur des éléments du socle commun de connaissances, de compétences et de culture, permettant d’apprécier particulièrement la capacité du candidat à rechercher, extraire et organiser l’information utile. Une deuxième partie composée d’exercices indépendants, complémentaires à la première partie, permettant de vérifier les connaissances et compétences du candidat dans différents domaines des programmes de l’école ou du collège. Ces exercices pourront être proposés sous forme de questions à choix multiples, de questions à réponse construite ou bien d’analyses d’erreurs-types dans des productions d’élèves, en formulant des hypothèses sur leurs origines. Une analyse d’un dossier composé d’un ou plusieurs supports d’enseignement des mathématiques, choisis dans le cadre des programmes de l’école primaire qu’ils soient destinés aux élèves ou aux enseignants (manuels scolaires, documents à caractère pédagogique), et productions d’élèves de tous types, permettant d’apprécier la capacité du candidat à maîtriser les notions présentes dans les situations d’enseignement. L’épreuve est notée sur 40 points : 13 pour la première partie, 13 pour la deuxième, 14 pour la troisième. 5 points au maximum peuvent être retirés pour tenir compte de la correction syntaxique et de la qualité écrite de la production du candidat. Une note globale égale ou inférieure à 10 est éliminatoire.
Frédo45 Posté(e) 2 février 2015 Posté(e) 2 février 2015 Ce matin, sur France Inter, Benoit Hamon a dit que l'on était mal payé et qu'il fallait d'urgence revaloriser l'isae. Quel dommage qu'il n'ait pas été ministre de l'éducation pour le faire... Il faut dire qu'il a fait un passage que nous pourrions qualifier d'éclair.
Frédo45 Posté(e) 2 février 2015 Posté(e) 2 février 2015 Non, mais qu'on dise que le mercredi matin occasionne des frais supplémentaires, d'accord, qu'on dise que c'est pour un adulte, impossible à gérer du point de vue de la fatigue, je ne pense pas qu'avec de tels arguments, nous soyons crédibles.Et pourtant...Jamais, dans aucune école, je n'ai vu autant de collègues épuisés ou malades. Avant, les collègues avaient 2 jours d'arrêt, il y avait le mercredi ou le weekend en plus pour se reposer. Maintenant, les collègues absents le lundi le sont pour la semaine. Et ne sont pas remplacés, évidemment. On se paie donc quasi quotidiennement 32/33 élèves. Moi aussi, j'ai bossé 5 jours d'affilée en Amérique du sud, et j'avais moins de vacances, et aucun jour férié. Je n'étais pas fatiguée. Mais j'avais 12 élèves... Avec nos conditions de travail, une augmentation de salaire n'est plus du luxe, c'est juste normal... Tu confirmes donc que tout n'est pas qu'une question de mercredi travaillé mais bel et bien de conditions générales de travail !
Frédo45 Posté(e) 2 février 2015 Posté(e) 2 février 2015 Admettons que dans un élan de générosité (de la part de qui d'ailleurs), nous obtenions 18 h + 3 de réunions, quelles seraient alors les revendications de nos collègues des collèges et lycées ? J'avais entendu dire que le gouvernement n'avait pas osé nous passer de 26 h à 24 h d'enseignement et avait imaginé "l'aide personnalisée" car immédiatement les profs du secondaire auraient demandé 2 heures de moins. Ils feront bien ce qu'ils veulent. S'ils veulent réclamer moins d'heures, ça les concerne non ?
Mirobolande Posté(e) 2 février 2015 Posté(e) 2 février 2015 C'est une prime, non? Flexible et ne comptant pas pour la retraite? Un os à ronger, on s'en féliciterait encore. C'est dire notre état.
elpissou Posté(e) 2 février 2015 Posté(e) 2 février 2015 Non, mais qu'on dise que le mercredi matin occasionne des frais supplémentaires, d'accord, qu'on dise que c'est pour un adulte, impossible à gérer du point de vue de la fatigue, je ne pense pas qu'avec de tels arguments, nous soyons crédibles.Et pourtant...Jamais, dans aucune école, je n'ai vu autant de collègues épuisés ou malades. Avant, les collègues avaient 2 jours d'arrêt, il y avait le mercredi ou le weekend en plus pour se reposer. Maintenant, les collègues absents le lundi le sont pour la semaine. Et ne sont pas remplacés, évidemment. On se paie donc quasi quotidiennement 32/33 élèves. Moi aussi, j'ai bossé 5 jours d'affilée en Amérique du sud, et j'avais moins de vacances, et aucun jour férié. Je n'étais pas fatiguée. Mais j'avais 12 élèves... Avec nos conditions de travail, une augmentation de salaire n'est plus du luxe, c'est juste normal... Tu confirmes donc que tout n'est pas qu'une question de mercredi travaillé mais bel et bien de conditions générales de travail ! Ok, mais était-ce bien judicieux de commencer par instaurer le mercredi travaillé avant d'améliorer nos conditions de travail ? N'aurait-on pas mis la charrue avant les bœufs ? A moins que..... les caisses étant vides, on ne pouvait bien évidemment pas faire les deux ! Donc l'acceptation du mercredi travaillé s'est bien fait aux dépends de nos conditions de travail.... (cf le financement des TAP par l'Etat) Il faut l'avouer, nos syndicats majoritaires se sont quand même montrés bien naïfs sur ce coup là ! Et le pire c'est que je vais moi aussi être naïve et faire grève demain....
Julieprof Posté(e) 2 février 2015 Auteur Posté(e) 2 février 2015 Frédo, toi qui es spécialiste, j'ai une question à laquelle tu devrais pouvoir me répondre facilement : le rôle d'un représentant du personnel est-il d'écouter ses collègues pour faire remonter leur avis ou bien de les convaincre qu'ils ont tort et de leur répéter qu'ils sont des idiots avec des revendications stupides? Comme pour les rythmes, le passage du statut d'instit à PE a été une énorme dégradation de notre métier avec pour dénominateur commun : nos gros syndicats... Je trouve ça trop facile de s'exprimer de cette manière, c'est du dénigrement bête et méchant, ces remarques sont blessantes et inutiles. Une grande majorité de l population pense qu'il est impossible de réformer l'EN, que quelles que soient les tentatives du gouvernement pour ameliorer l'école, les syndicats s'opposent. Il faut être credible. On ne peut pas demander le beurre, l'argent du beurre et le beau boulanger avec. C'est comme les cheminots qui font la grève pour garder le droit à leur prime charbon, c'est un peu déplacé de nos jours. Moi aussi j'aimerais ne travailler que 4 jours par semaine, moi aussi j'aimerais que les effectifs dans les classes diminuent, moi aussi j'aimerais qu'il y ait plus de personnels, j'aimerais aussi être mieux payée mais à force de tout vouloir on finit par ne rien avoir du tout et à se perdre dans des débats entre nous. Une bonne grève, de tous les enseignants, pour un meilleur salaire, voilà ce qui aurait de la gueule.
Mirobolande Posté(e) 3 février 2015 Posté(e) 3 février 2015 . C'est comme les cheminots qui font la grève pour garder le droit à leur prime charbon, c'est un peu déplacé de nos jours. Moi aussi j'aimerais ne travailler que 4 jours par semaine, C'est faux. Faut faire gaffe aux raccourcis tout de même. Même sans classe le mercredi, on ne travaille pas 4 jours par semaine.J'y ai encore passé mon dimanche après-midi, à préparer ma classe. Le cheminot ne ramène pas de travail à la maison, et demande-lui, en plus de sa prime charbon, le montant de ses primes diverses et variées. Va voir le montant de son bulletin de salaire. Tant mieux pour lui d'ailleurs.
thalie83 Posté(e) 3 février 2015 Posté(e) 3 février 2015 Oui heu le mythe du bulletin de salaire du cheminot... J'ai une bonne partie de ma famille dedans et franchement ils roulent pas sur l'or alors certes y'a le train gratuit, mais bon, faut voir aussi le reste de conditions de travail. J'aime pas qu'on compare les métiers, parçe que c'est ce que Bcp font avec notre profession sans rien y connaître, persuadé qu'on bosse 24h/semaine avec nos 10 semaines de vacances.
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