Goëllette Posté(e) 3 février 2015 Posté(e) 3 février 2015 Et une grève sur UN thème, celui qui préoccupe réellement les enseignants de la base et non une des lubies habituelles, aurait non seulement permis une plus grande mobilisation, mais en plus, l'intention n'aurait pas été détournée par les médias et les Français auraient été au clair sur ce qui nous motivait. 4
missnina Posté(e) 3 février 2015 Posté(e) 3 février 2015 au moins aujourd'hui, j'ai eu l'impression de dire NON! Non à la prime des recteurs alors que les autres se serrent la ceinture, non aux primes des DASEN alors que les autre se serrent la ceinture .... etc (pour les revendications salariales et pour les conditions de travail)... ça n'a peut-être pas de portée mais ne n'ai pas ni RIEN fait! ni RIEN dit (sauf bien sûr planquée derrière mon ordi avec un pseudo....) Ceci s'entend, mais tu le dis toi-même : tu as eu "l'impression de dire NON". Aujourd'hui faire grève dans l'EN, c'est soulager sa conscience, c'est faire retomber la pression qui monte, qui monte. C'est déjà bien me dire-vous... mais cela relève plus d'une thérapie que d'une véritable action professionnelle. c'est déjà ça... une impression de m'être fait un peu avoir au moment des élections pro .... (surtout quand on voit que les gars sur les listes.... font pas grève, z'ont du taf eux!) mais bon, la rancoeur, c'est pas mon truc et fallait que je fasse quelque chose! ça ne veut pas dire que je n'en tire pas quelques enseignements (le registre réflexif... j'déconne!)
Phil Guilen Posté(e) 3 février 2015 Posté(e) 3 février 2015 Taux de participation à la grève du 3 février 2015 Communiqué de presse - Najat Vallaud-Belkacem - 03/02/2015 Le ministère de l’Éducation nationale communique une estimation des taux de participation à cette journée de mobilisation pour la totalité des académies métropolitaines. Taux de participation tous personnels : 7.54% Taux de participation enseignants : 8.78% dont : - enseignants du 1er degré : 10.41%- enseignants du 2nd degré : 7.42 % Je ne ferai aucun commentaire... Qu'attendent les collègues pour se bouger ? Que notre salaire diminue encore d'année en année, qu'on nous supprime des vacances, qu'on nous rajoute encore plus de contraintes, etc... J'ai manifesté cet après-midi. La moyenne d'âge était assez élevée. Où sont les "jeunes" ? Si nos ascendants n'avaient pas fait grève ni manifesté nous n'aurions sûrement pas les acquis que nous avons. Nous sommes en train de perdre plein de choses, les collègues râlent mais quand il s'agit de bouger il n'y a plus grand monde. Je ne connais pas d'autre type d'actions pour montrer et tenter de faire entendre notre mécontentement. Une journée de grève par ci par là n'a pas d'impact. Il faudrait une grève reconductible mais alors là les pourcentages de grévistes seraient en chute libre. En faisant grève, nous ne dérangeons personne à par quelques véhicules lors du défilé. Nous n'avons pas de moyens de pression comme les routiers, le blocage des transports en commun. Pourtant ces derniers arrivent à se faire entendre et obtiennent des choses. Je comprends ta colère.Mais la grève menée par un syndicat "institutionnel" ne fait que retarder la recherche d'une véritable action efficace (ou "l'explosion"...) En 95,j'ai fait grève 3 semaines,nous étions très très nombreux...Et lorsque nous avons été vraiment proches de "changer" notre "destin",ce sont les leaders syndicaux qui ont tout stoppé. Je me répète, ils font partie du système,il ne vont pas le modifier,c'est leur "fond" de commerce !
Julieprof Posté(e) 3 février 2015 Auteur Posté(e) 3 février 2015 Je trouve que c'est trop radical de dire ça. Il y a de nos jours encore des militants qui se battent avec de vraies convictions professionnelles. Enfin j'espère.
Julieprof Posté(e) 3 février 2015 Auteur Posté(e) 3 février 2015 au moins aujourd'hui, j'ai eu l'impression de dire NON! Non à la prime des recteurs alors que les autres se serrent la ceinture, non aux primes des DASEN alors que les autre se serrent la ceinture .... etc (pour les revendications salariales et pour les conditions de travail)... ça n'a peut-être pas de portée mais ne n'ai pas ni RIEN fait! ni RIEN dit (sauf bien sûr planquée derrière mon ordi avec un pseudo....)Ceci s'entend, mais tu le dis toi-même : tu as eu "l'impression de dire NON". Aujourd'hui faire grève dans l'EN, c'est soulager sa conscience, c'est faire retomber la pression qui monte, qui monte. C'est déjà bien me dire-vous... mais cela relève plus d'une thérapie que d'une véritable action professionnelle. Une therapie? Non mais on est hors sujet là non?
missnina Posté(e) 3 février 2015 Posté(e) 3 février 2015 au moins aujourd'hui, j'ai eu l'impression de dire NON! Non à la prime des recteurs alors que les autres se serrent la ceinture, non aux primes des DASEN alors que les autre se serrent la ceinture .... etc (pour les revendications salariales et pour les conditions de travail)... ça n'a peut-être pas de portée mais ne n'ai pas ni RIEN fait! ni RIEN dit (sauf bien sûr planquée derrière mon ordi avec un pseudo....)Ceci s'entend, mais tu le dis toi-même : tu as eu "l'impression de dire NON". Aujourd'hui faire grève dans l'EN, c'est soulager sa conscience, c'est faire retomber la pression qui monte, qui monte. C'est déjà bien me dire-vous... mais cela relève plus d'une thérapie que d'une véritable action professionnelle. Une therapie? Non mais on est hors sujet là non? ben en même temps ....
elpissou Posté(e) 3 février 2015 Posté(e) 3 février 2015 L'AG à laquelle j'ai assisté ce matin ressemblait effectivement plus à un groupe de parole qu'à un rassemblement militant... Ca va très mal chez nous....
Phil Guilen Posté(e) 3 février 2015 Posté(e) 3 février 2015 Je trouve que c'est trop radical de dire ça. Il y a de nos jours encore des militants qui se battent avec de vraies convictions professionnelles. Enfin j'espère. Tu as raison, pour les militants.Mais ils sont "manipulés",comme les "gros syndicats". J'ai été un militant SNI jusqu'en 89 et la loi Jospin. Je suis toujours "militant",dans une association d'éducation populaire.
Yuuko Posté(e) 3 février 2015 Posté(e) 3 février 2015 Mais dès le départ ils savaient que la grève ne serait pas une réussite, chez moi, aucune marche de prévue, juste un rassemblement devant l'IA ... première fois que je vois ça alors que je suis une "habituée" ... Mais quel est l'intérêt hormis nous décrédibiliser ?
Sarri Posté(e) 3 février 2015 Posté(e) 3 février 2015 Je trouve que c'est trop radical de dire ça. Il y a de nos jours encore des militants qui se battent avec de vraies convictions professionnelles. Enfin j'espère. Le "enfin j'espère" ne serait-il pas un premier doute? Une petite brèche dans une montagne de certitude? Que des militants soient convaincus et sincères, il y en a beaucoup très sûrement et s'ils ont en eux ce petit doute qui commence à t'ébranler alors on peut espérer qu'un jour ils feront vaciller la poignée de manipulateurs qui dirigent leur(s) syndicat(s).
Zarko Posté(e) 4 février 2015 Posté(e) 4 février 2015 Groison (FSU), toujours plus jaune : "Nous n’avons pas à hausser le ton" de : Front unique vendredi 23 janvier 2015 - 12h23 - 11 commentaires Intervention de Thierry Faugier Hollande s’est adressé hier aux représentants du Patronat et des syndicats. Il leur a dit : « Vous veillerez dans les décisions que vous prendrez à être à la hauteur de ce qui s’est produit dans notre pays. ». Il leur a aussi demandé de passer à la vitesse supérieure pour la mise en place du pacte de responsabilité. Ce qu’il demande c’est que les représentants syndicaux, au nom de l’unité nationale, renoncent à la défense des intérêts des travailleurs et se soumettent plus encore aux exigences des capitalistes et du gouvernement. Pourtant, cette soumission révulse un nombre croissant de travailleurs et cela a bien sûr des effets au sein même des organisations syndicales. Chacun comprend qu’au sein de la CGT, par-delà les frasques financières de Le Paon et de son cercle rapproché, de nombreux syndiqués et des instances de cette confédération ont fait le lien entre ces dérives et la soumission de la direction nationale vis-à-vis du gouvernement lors de la grève de juin dernier à la Sncf et vis-à-vis du Medef lors de la « négociation » dite « sur l’amélioration du dialogue social ». Lors des élections professionnelles dans la fonction publique, comme c’était prévisible, l’orientation de soutien acharné à la politique gouvernementale de la direction de notre fédération, de celle de ses principaux syndicats, le Snes et le Snuipp, a conduit à une large défaite (perte de 5% pour la FSU ; pour le SNES ; plus de 6% de recul chez les certifiés et les agrégés ; pour le Snuipp, presque 4% de perte). Une part importante de notre électorat s’abstenant. Il est flagrant pour le Snuipp et le Snes que c’est le refus de combattre pour l’abrogation du décret rythmes scolaires et contre la liquidation des décrets de 1950 qui a été sanctionné par nos collègues. Une enquête récente réalisée par le Snuipp auprès de 15 000 enseignants du 1er degré indique que près de 70% font état de conditions de travail dégradées et 80% évoquent des conséquences négatives sur leur vie personnelle. Après la liquidation des décrets de 1950, on voit comment avec le projet de décret indemnitaire qui en découle, ce sont les chefs d’établissement qui seront les maîtres absolus dans la distribution des indemnités. L’affaiblissement des syndicats majoritaires aux élections professionnelles est un coup porté aux personnels car il fournit un encouragement au gouvernement pour aller encore plus loin dans la liquidation des acquis qui subsistent. Et alors qu’un changement radical d’orientation s’impose, notre direction fédérale persiste à accepter les négociations PPCR (Parcours professionnel, carrières et rémunérations). Accepter cette discussion, c’est d’abord entériner la diminution programmée chaque année du traitement net des fonctionnaires, conséquence du blocage du point d’indice et de l’augmentation du prélèvement pension civile. Mais le but des négociations PPCR en est bien plus terrible : il vise à réduire le nombre des corps par leur fusion, à accroître le mérite dans le déroulement des carrières, à généraliser la mobilité y compris d’une fonction publique à l’autre pour favoriser les restructurations, les suppressions de postes et le transfert de pans entiers de la fonction publique d’Etat vers les collectivités territoriales (personnels d’orientation, personnels de l’enseignement professionnel…). Aussi la défense élémentaire des fonctionnaires et de leurs acquis impose la rupture de ces discussions. Notre secrétaire générale, dans une interview à l’agence AEF, réaffirme clairement cette ligne de soumission aux attaques gouvernementales, avant même le débat d’aujourd’hui sur les résultats des élections professionnelles. AEF lui pose cette question : « Votre résultat aux élections professionnelles vous pousse-t-il à hausser le ton ? » Réponse de Bernadette Groison : « Nous n’avons pas à hausser le ton. La FSU s’est engagée depuis deux ans sur la question des rythmes, du décret de 1950, du socle commun et des programmes. Nous n’avons rien à prouver à personne et la refondation ne serait pas ce qu’elle est sans cet engagement. L’orientation de la FSU ne changera pas et nous continuerons à être force de propositions. » Persister dans cette orientation prépare de nouveaux désastres mettant l’existence même de notre fédération et de ses syndicats en péril et elle ouvre toutes grandes les portes à de nouvelles attaques contre nos professions. Voilà pourquoi le courant Front Unique considère qu’il est urgent que notre fédération change radicalement d’orientation et qu’elle mette en avant ces mots d’ordre : Refus de l’union nationale Rupture du dialogue social avec le gouvernement ! Défense des statuts : abrogation des décrets "rythmes scolaires" et du nouveau décret statutaire dans le secondaire ! Retour aux décrets de 50 ! Retrait du projet de décret sur les indemnités pour les enseignants ! Défense de l’enseignement disciplinaire, des programmes et des diplômes nationaux et en particulier du bac premier diplôme universitaire Défense du statut de la Fonction Publique, rupture de la concertation visant à le liquider Création des postes nécessaires statutaires. Non à tout recrutement dérogatoire au statut Notre fédération doit aussi affirmer que les enseignants n’ont pas à être enrôlés auprès de leurs élèves par le gouvernement pour défendre de supposées valeurs communes, lesquelles ? Les interventions impérialistes réitérées, le soutien inconditionnel aux massacres perpétrés par l’Etat d’Israël, le financement public des écoles privées qui empêche le vivre ensemble des élèves dès leur plus jeune âge ? La FSU doit s’opposer radicalement à ce qu’au nom de la laïcité, des forces, y compris cléricales, promeuvent l’introduction des religions dans les écoles publiques. La FSU doit s’opposer enfin à la demande faite à certains personnels d’agir en indics de police. http://bellaciao.org/fr/spip.php?article144738
Frédo45 Posté(e) 4 février 2015 Posté(e) 4 février 2015 Chères et chers grévistes, j'espère que vous ne vous sentez pas trop dindons farcis. Aujourd'hui est sorti le fait que "les syndicats" s'opposent à une rentrée en août. Les revendications de la grève sont passées à la trappe. Inaudibles. "Zetes que des fainéants à pas vouloir faire l'effort de revenir en août, déjà que vous ne travaillez que 24h/semaine, comment pouvez-vous servir de modèles à nos enfants?" Fermez le ban. Je ne sais quelle gommette utiliser, là. C'est bizarre, je ne l'ai entendu nulle part. Les matinales (Télématin et i-télé) ont parlé des conditions de travail et des salaires, malheureusement aussi de la "galère" des parents mais pas du mois d'août, les relais locaux, France3 région et journaux n'ont pas non plus insisté sur ce point.
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