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Grève du 9 avril


Paul Getty

  

232 membres ont voté

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Moi je ne ferai pas grêve, pour une excuse totalement "bidon" : je n'en ai pas les moyens financiers, pas faute de ne pas vouloir le battre mais là non c'est juste pas possible, en plus je suis en autorisation d'absence le 10 pour un rdv medical et en vacances le 10 au soir, d'ici à ce qu'ils me comptent 15 jours de grêve je vois bien le coup...

Bref j'ai pas les moyens financiers de faire grêve pour qu'on augmente mon salaire...

et j'attends ma fiche de paye de fevrier pour voir si ils ne m'ont pas compte en greve alors que j'etais en arret...

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Un constat suite à des discussions avec plein de PE ....

Autour de moi, beaucoup de collègues ne veulent plus être grévistes, non pas parce qu'ils sont satisfaits de leurs conditions de travail, mais parce que beaucoup se désolidarisent des syndicats qui appellent à la grève. A l'échelle locale, nous rencontrons chez nous des problèmes avec les familles et les mairies sans fin, les IEN se bougent plus ou moins mais beaucoup de représentants du personnels sont devenus hyper frileux. Même ceux qui, il y a quelques années, montaient toujours au créneau.

Il y a maintenant une méfiance terrible vis à vis du SE, notamment, mais aussi du SGEN, considérés presque comme des collabos par beaucoup.... Il faut dire que, les dernières années, certains membres d'entre eux ont vraiment promu la réforme telle qu'elle est aujourd'hui, et ont même carrément nié les difficultés rencontrées sur le terrain.

Honnêtement, je ressens une fatigue des collègues vis à vis de ses représentants. C'est peut être aussi ça qui justifie le taux catastrophique des dernières élections pros.

Je suis un peu perdue et désappointée là. :(

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Nao, Le SE et le SGEN n'appellent pas à cette grève, c'est peut être l'occasion de leur montrer que le PE peuvent se mobiliser sans eux.

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On s'est mal compris. Cette mesure (la prime pour les recteurs) est typiquement dans la lignée des politiques contre lesquelles les collègues ont cru voter en 2012. Je pense que certains commencent à se lasser de se battre contre des moulins à vent, ce qui pourrait expliquer en partie la démobilisation qu'on ressent actuellement; Si voter ne sert à rien, pourquoi faire grève serait-il plus efficace, surtout quand les mesures anti-syndicales prises sous Sarkozy ont été maintenues voire renforcées ce qui limite d'autant plus l'impact des grèves?

J'entends assez fréquemment ce type de raisonnement, même si je ne le partage pas.

"Si voter changeait la vie, ça ferait longtemps que ce serait interdit", il en est de même, malheureusement, pour les grèves ...

Oui, tu as raison, attendons que la grève soit interdite pour la faire, ça sera encore plus efficace... :noelblush:

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Un constat suite à des discussions avec plein de PE ....

Autour de moi, beaucoup de collègues ne veulent plus être grévistes, non pas parce qu'ils sont satisfaits de leurs conditions de travail, mais parce que beaucoup se désolidarisent des syndicats qui appellent à la grève. A l'échelle locale, nous rencontrons chez nous des problèmes avec les familles et les mairies sans fin, les IEN se bougent plus ou moins mais beaucoup de représentants du personnels sont devenus hyper frileux. Même ceux qui, il y a quelques années, montaient toujours au créneau.

Il y a maintenant une méfiance terrible vis à vis du SE, notamment, mais aussi du SGEN, considérés presque comme des collabos par beaucoup.... Il faut dire que, les dernières années, certains membres d'entre eux ont vraiment promu la réforme telle qu'elle est aujourd'hui, et ont même carrément nié les difficultés rencontrées sur le terrain.

Honnêtement, je ressens une fatigue des collègues vis à vis de ses représentants. C'est peut être aussi ça qui justifie le taux catastrophique des dernières élections pros.

Je suis un peu perdue et désappointée là. :(

et bien les collègues n'ont qu'à s'engager dans les syndicats et faire le job !

Les syndicats ça marche pas tout seul ces machins là ! Les collègues se comportent comme si il y avait eux d'un côté et les syndicats de l'autre mais non c'est pas comme ça que ça marche . On dirait qu'ils croient avoir à faire à un service public , quelque chose qui leur serait dû ... ben non !

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Un constat suite à des discussions avec plein de PE ....

Autour de moi, beaucoup de collègues ne veulent plus être grévistes, non pas parce qu'ils sont satisfaits de leurs conditions de travail, mais parce que beaucoup se désolidarisent des syndicats qui appellent à la grève. A l'échelle locale, nous rencontrons chez nous des problèmes avec les familles et les mairies sans fin, les IEN se bougent plus ou moins mais beaucoup de représentants du personnels sont devenus hyper frileux. Même ceux qui, il y a quelques années, montaient toujours au créneau.

Il y a maintenant une méfiance terrible vis à vis du SE, notamment, mais aussi du SGEN, considérés presque comme des collabos par beaucoup.... Il faut dire que, les dernières années, certains membres d'entre eux ont vraiment promu la réforme telle qu'elle est aujourd'hui, et ont même carrément nié les difficultés rencontrées sur le terrain.

Honnêtement, je ressens une fatigue des collègues vis à vis de ses représentants. C'est peut être aussi ça qui justifie le taux catastrophique des dernières élections pros.

Je suis un peu perdue et désappointée là. :(

et bien les collègues n'ont qu'à s'engager dans les syndicats et faire le job !

Les syndicats ça marche pas tout seul ces machins là ! Les collègues se comportent comme si il y avait eux d'un côté et les syndicats de l'autre mais non c'est pas comme ça que ça marche . On dirait qu'ils croient avoir à faire à un service public , quelque chose qui leur serait dû ... ben non !

Alors je me suis mal exprimée. Bien entendu, il y aura toujours le ou les collègues qui sont plus clients qu'autre chose, ils ont toujours existé. Je ne parle pas d'eux.

Je parle de ceux qui étaient actifs, qui y croyaient et qui ont beaucoup donné, et qui n'y croient plus. Je parle de ceux qui ne se sentent plus entendus. Et là, vois-tu, je ne suis pas sûre que tu écoutes non plus au vu de la virulence de ta réponse.

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Autour de moi, beaucoup de collègues ne veulent plus être grévistes, non pas parce qu'ils sont satisfaits de leurs conditions de travail, mais parce que beaucoup se désolidarisent des syndicats qui appellent à la grève. A l'échelle locale, nous rencontrons chez nous des problèmes avec les familles et les mairies sans fin, les IEN se bougent plus ou moins mais beaucoup de représentants du personnels sont devenus hyper frileux. Même ceux qui, il y a quelques années, montaient toujours au créneau.

Il y a maintenant une méfiance terrible vis à vis du SE, notamment, mais aussi du SGEN, considérés presque comme des collabos par beaucoup.... Il faut dire que, les dernières années, certains membres d'entre eux ont vraiment promu la réforme telle qu'elle est aujourd'hui, et ont même carrément nié les difficultés rencontrées sur le terrain.

Honnêtement, je ressens une fatigue des collègues vis à vis de ses représentants. C'est peut être aussi ça qui justifie le taux catastrophique des dernières élections pros.

Je suis un peu perdue et désappointée là. :(

et bien les collègues n'ont qu'à s'engager dans les syndicats et faire le job !

Les syndicats ça marche pas tout seul ces machins là ! Les collègues se comportent comme si il y avait eux d'un côté et les syndicats de l'autre mais non c'est pas comme ça que ça marche . On dirait qu'ils croient avoir à faire à un service public , quelque chose qui leur serait dû ... ben non !

Alors je me suis mal exprimée. Bien entendu, il y aura toujours le ou les collègues qui sont plus clients qu'autre chose, ils ont toujours existé. Je ne parle pas d'eux.

Je parle de ceux qui étaient actifs, qui y croyaient et qui ont beaucoup donné, et qui n'y croient plus. Je parle de ceux qui ne se sentent plus entendus. Et là, vois-tu, je ne suis pas sûre que tu écoutes non plus au vu de la virulence de ta réponse.

J'ai juste une chose à dire : 25% de syndiqués et 75% de collègues qui râlent et qui attendent tout de syndicats affaiblis et qui ne peuvent de ce fait pas réellement avoir du poids dans les négociations . Sans base et sans militants les syndicats ne peuvent pas grand chose .Quand les collègues auront compris ça on avancera peut-être .

"Ceux qui ont beaucoup donné et qui n'y croient plus" sont quand même ceux que l'on voit encore dans les manifs (désolée on voit tjs les mêmes et ceux là ont les cheveux qui blanchissent ...) les autres préfèrent râler en salle des maîtres ). et ceux là ont les cheveux qui blanchissent ...

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Autour de moi, beaucoup de collègues ne veulent plus être grévistes, non pas parce qu'ils sont satisfaits de leurs conditions de travail, mais parce que beaucoup se désolidarisent des syndicats qui appellent à la grève. A l'échelle locale, nous rencontrons chez nous des problèmes avec les familles et les mairies sans fin, les IEN se bougent plus ou moins mais beaucoup de représentants du personnels sont devenus hyper frileux. Même ceux qui, il y a quelques années, montaient toujours au créneau.

Il y a maintenant une méfiance terrible vis à vis du SE, notamment, mais aussi du SGEN, considérés presque comme des collabos par beaucoup.... Il faut dire que, les dernières années, certains membres d'entre eux ont vraiment promu la réforme telle qu'elle est aujourd'hui, et ont même carrément nié les difficultés rencontrées sur le terrain.

Honnêtement, je ressens une fatigue des collègues vis à vis de ses représentants. C'est peut être aussi ça qui justifie le taux catastrophique des dernières élections pros.

Je suis un peu perdue et désappointée là. :(

et bien les collègues n'ont qu'à s'engager dans les syndicats et faire le job !

Les syndicats ça marche pas tout seul ces machins là ! Les collègues se comportent comme si il y avait eux d'un côté et les syndicats de l'autre mais non c'est pas comme ça que ça marche . On dirait qu'ils croient avoir à faire à un service public , quelque chose qui leur serait dû ... ben non !

Alors je me suis mal exprimée. Bien entendu, il y aura toujours le ou les collègues qui sont plus clients qu'autre chose, ils ont toujours existé. Je ne parle pas d'eux.

Je parle de ceux qui étaient actifs, qui y croyaient et qui ont beaucoup donné, et qui n'y croient plus. Je parle de ceux qui ne se sentent plus entendus. Et là, vois-tu, je ne suis pas sûre que tu écoutes non plus au vu de la virulence de ta réponse.

J'ai juste une chose à dire : 25% de syndiqués et 75% de collègues qui râlent et qui attendent tout de syndicats affaiblis et qui ne peuvent de ce fait pas réellement avoir du poids dans les négociations . Sans base et sans militants les syndicats ne peuvent pas grand chose .Quand les collègues auront compris ça on avancera peut-être .

"Ceux qui ont beaucoup donné et qui n'y croient plus" sont quand même ceux que l'on voit encore dans les manifs (désolée on voit tjs les mêmes et ceux là ont les cheveux qui blanchissent ...) les autres préfèrent râler en salle des maîtres ). et ceux là ont les cheveux qui blanchissent ...

Tout à fait d'accord avec ça.

Je rebondis sur les 25% et 75% que tu annonces. Ces chiffres me navrent, je dirais même qu'ils m'angoissent. Malheureusement, ils ne sont pas seulement révélateurs d'une forme d'égoïsme des 75 % non syndiqués. Ils montrent aussi un désamour des PE pour des organismes qui bossent avec et pour eux. Pourquoi ce désamour ? Il faut réellement bosser là-dessus, c'est tout un travail d'image et de com à faire auprès des collègues syndiqués ou non.

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Un constat suite à des discussions avec plein de PE ....

Autour de moi, beaucoup de collègues ne veulent plus être grévistes, non pas parce qu'ils sont satisfaits de leurs conditions de travail, mais parce que beaucoup se désolidarisent des syndicats qui appellent à la grève. A l'échelle locale, nous rencontrons chez nous des problèmes avec les familles et les mairies sans fin, les IEN se bougent plus ou moins mais beaucoup de représentants du personnels sont devenus hyper frileux. Même ceux qui, il y a quelques années, montaient toujours au créneau.

Il y a maintenant une méfiance terrible vis à vis du SE, notamment, mais aussi du SGEN, considérés presque comme des collabos par beaucoup.... Il faut dire que, les dernières années, certains membres d'entre eux ont vraiment promu la réforme telle qu'elle est aujourd'hui, et ont même carrément nié les difficultés rencontrées sur le terrain.

Honnêtement, je ressens une fatigue des collègues vis à vis de ses représentants. C'est peut être aussi ça qui justifie le taux catastrophique des dernières élections pros.

Je suis un peu perdue et désappointée là. :(

Il n'y a pas eu des élections professionnelles dernièrement?

Ces même mécontents sont-ils allés voter aujourd'hui ne serait-ce que pour contrer le FhaiNe?

J'ai comme l'impression que ces râleurs de la première heure sont ceux qui ne se mobilisent pas comme ils ne se sont jamais mobilisés... et continueront de râler qui qu'il en soit. Pour preuve, ce sont les même qui ne se sont pas mobilisés contre la réforme de la retraite et qui aujourd'hui, en janvier, s'étonnent de la diminution du salaire net en raison de l'augmentation des taux de prélévements. Et en janvier prochain, on aura les mêmes messages!!! :lol:

Mais c'est vrai, je dois être un collabo...

Par contre, tu peux leur dire que quoi qu'il en soit, je continuerai à les accompagner dans leurs soucis et leurs demandes, mais plus par Amour, juste par conviction. Tu saisis la nuance?

Oui, bien entendu. Mais là encore, je trouve cette vision des choses trop manichéenne. Tous les "râleurs" ne vont pas forcément ne déboulonner par derrière une fois que tu te sera occupé de leurs soucis, non ? Il y a encore des instits qui sont des gens bien, rassure moi..... Et ils ne sont pas tous délégués du personnel.

Le terme de collabo doit te choquer (j'ai pensé à toi mais aussi à quelques autres forumiens en le retranscrivant). Mais je l'ai entendu. Je l'ai entendu en amphi, lors d'une information syndicale sur la mise en place des rythmes, au moment même où des collègues demandaient pourquoi le CG bloquait les horaires de transport, empêchant les équipes de RPI de proposer des horaires d'école décents pour les élèves.

Cette question a été bien maladroitement qualifiée de petit détail sans importance par un membre du bureau, sourcils froncés et air menaçant. Ah oups, c'est vrai, ce même monsieur bosse pour le CG et s'occupe entre autres des horaires de bus scolaires.

Tu le vois, tous ces recoupements + les difficultés réelles sur le terrain font que beaucoup de collègues ne font même plus appel à qui que ce soit quand les gros pépins arrivent. C'est pas faute de les y motiver, en ce qui me concerne, mais les collègues se renferment...

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Autour de moi, beaucoup de collègues ne veulent plus être grévistes, non pas parce qu'ils sont satisfaits de leurs conditions de travail, mais parce que beaucoup se désolidarisent des syndicats qui appellent à la grève. A l'échelle locale, nous rencontrons chez nous des problèmes avec les familles et les mairies sans fin, les IEN se bougent plus ou moins mais beaucoup de représentants du personnels sont devenus hyper frileux. Même ceux qui, il y a quelques années, montaient toujours au créneau.

Il y a maintenant une méfiance terrible vis à vis du SE, notamment, mais aussi du SGEN, considérés presque comme des collabos par beaucoup.... Il faut dire que, les dernières années, certains membres d'entre eux ont vraiment promu la réforme telle qu'elle est aujourd'hui, et ont même carrément nié les difficultés rencontrées sur le terrain.

Honnêtement, je ressens une fatigue des collègues vis à vis de ses représentants. C'est peut être aussi ça qui justifie le taux catastrophique des dernières élections pros.

Je suis un peu perdue et désappointée là. :(

Il n'y a pas eu des élections professionnelles dernièrement?

Ces même mécontents sont-ils allés voter aujourd'hui ne serait-ce que pour contrer le FhaiNe?

J'ai comme l'impression que ces râleurs de la première heure sont ceux qui ne se mobilisent pas comme ils ne se sont jamais mobilisés... et continueront de râler qui qu'il en soit. Pour preuve, ce sont les même qui ne se sont pas mobilisés contre la réforme de la retraite et qui aujourd'hui, en janvier, s'étonnent de la diminution du salaire net en raison de l'augmentation des taux de prélévements. Et en janvier prochain, on aura les mêmes messages!!! :lol:

Mais c'est vrai, je dois être un collabo...

Par contre, tu peux leur dire que quoi qu'il en soit, je continuerai à les accompagner dans leurs soucis et leurs demandes, mais plus par Amour, juste par conviction. Tu saisis la nuance?

Oui, bien entendu. Mais là encore, je trouve cette vision des choses trop manichéenne. Tous les "râleurs" ne vont pas forcément ne déboulonner par derrière une fois que tu te sera occupé de leurs soucis, non ? Il y a encore des instits qui sont des gens bien, rassure moi..... Et ils ne sont pas tous délégués du personnel.

Le terme de collabo doit te choquer (j'ai pensé à toi mais aussi à quelques autres forumiens en le retranscrivant). Mais je l'ai entendu. Je l'ai entendu en amphi, lors d'une information syndicale sur la mise en place des rythmes, au moment même où des collègues demandaient pourquoi le CG bloquait les horaires de transport, empêchant les équipes de RPI de proposer des horaires d'école décents pour les élèves.

Cette question a été bien maladroitement qualifiée de petit détail sans importance par un membre du bureau, sourcils froncés et air menaçant. Ah oups, c'est vrai, ce même monsieur bosse pour le CG et s'occupe entre autres des horaires de bus scolaires.

Tu le vois, tous ces recoupements + les difficultés réelles sur le terrain font que beaucoup de collègues ne font même plus appel à qui que ce soit quand les gros pépins arrivent. C'est pas faute de les y motiver, en ce qui me concerne, mais les collègues se renferment...

Je ne comprends pas vraiment : il y aurait un membre du bureau du SE-UNSA qui travaillerait au CG? Peux-tu confirmer ou infirmer en m'expliquant. D'avance merci.

Quant au terme de collabo, oui il peut choquer quelqu'un (directeur d'école sans décharge syndicale) qui n'hésite pas à affronter l'administration pour défendre les collègues...

Oui je confirme. Ce monsieur est élu au CG. Il gère (organise ?) les transports scolaires.

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Il y a maintenant une méfiance terrible vis à vis du SE, notamment, mais aussi du SGEN, considérés presque comme des collabos par beaucoup.... Il faut dire que, les dernières années, certains membres d'entre eux ont vraiment promu la réforme telle qu'elle est aujourd'hui, et ont même carrément nié les difficultés rencontrées sur le terrain.

Honnêtement, je ressens une fatigue des collègues vis à vis de ses représentants. C'est peut être aussi ça qui justifie le taux catastrophique des dernières élections pros.

Je suis un peu perdue et désappointée là. :(

Il n'y a pas eu des élections professionnelles dernièrement?

Ces même mécontents sont-ils allés voter aujourd'hui ne serait-ce que pour contrer le FhaiNe?

J'ai comme l'impression que ces râleurs de la première heure sont ceux qui ne se mobilisent pas comme ils ne se sont jamais mobilisés... et continueront de râler qui qu'il en soit. Pour preuve, ce sont les même qui ne se sont pas mobilisés contre la réforme de la retraite et qui aujourd'hui, en janvier, s'étonnent de la diminution du salaire net en raison de l'augmentation des taux de prélévements. Et en janvier prochain, on aura les mêmes messages!!! :lol:

Mais c'est vrai, je dois être un collabo...

Par contre, tu peux leur dire que quoi qu'il en soit, je continuerai à les accompagner dans leurs soucis et leurs demandes, mais plus par Amour, juste par conviction. Tu saisis la nuance?

Oui, bien entendu. Mais là encore, je trouve cette vision des choses trop manichéenne. Tous les "râleurs" ne vont pas forcément ne déboulonner par derrière une fois que tu te sera occupé de leurs soucis, non ? Il y a encore des instits qui sont des gens bien, rassure moi..... Et ils ne sont pas tous délégués du personnel.

Le terme de collabo doit te choquer (j'ai pensé à toi mais aussi à quelques autres forumiens en le retranscrivant). Mais je l'ai entendu. Je l'ai entendu en amphi, lors d'une information syndicale sur la mise en place des rythmes, au moment même où des collègues demandaient pourquoi le CG bloquait les horaires de transport, empêchant les équipes de RPI de proposer des horaires d'école décents pour les élèves.

Cette question a été bien maladroitement qualifiée de petit détail sans importance par un membre du bureau, sourcils froncés et air menaçant. Ah oups, c'est vrai, ce même monsieur bosse pour le CG et s'occupe entre autres des horaires de bus scolaires.

Tu le vois, tous ces recoupements + les difficultés réelles sur le terrain font que beaucoup de collègues ne font même plus appel à qui que ce soit quand les gros pépins arrivent. C'est pas faute de les y motiver, en ce qui me concerne, mais les collègues se renferment...

Je ne comprends pas vraiment : il y aurait un membre du bureau du SE-UNSA qui travaillerait au CG? Peux-tu confirmer ou infirmer en m'expliquant. D'avance merci.

Quant au terme de collabo, oui il peut choquer quelqu'un (directeur d'école sans décharge syndicale) qui n'hésite pas à affronter l'administration pour défendre les collègues...

Oui je confirme. Ce monsieur est élu au CG. Il gère (organise ?) les transports scolaires.

OK il est élu, j'avais pris le fait qu'il travaille au CG (CD maintenant) comme s'il était employé au CD (ex CG). Je comprends mieux.

Le collabo...

Non il enseigne. Et oui c'est un collabo : il collabore avec des PE tous les jours et ne compte pas son temps ni son énergie. ;)

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Ton anecdote, Nao, montre bien qu'on est en pleine impréparation sur cette réforme: le discours et l'idéologie l'ont totalement emporté sur les réalités, même parmi certains qui ont les mains dans le cambouis (social). Une minorité a imposé sa volonté aux PE et ne reconnaitra jamais ses torts.

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