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Ce sont toujours les mêmes qui ont le pouvoir depuis 1789. A l'Education Nationale, c'est la caste des agrégés qui tient les rênes. Ces gens-là veulent tellement garder leurs privilèges qu’ils sont effectivement prêts à tout, quitte à vendre le service public au plus offrant, en ignorant à peu près tout des réalités du terrain.

Cela fait des années que l'on parle de management, de performances, de contrats d'objectifs à l'EN, en particulier dans le secondaire. Ce vocabulaire emprunté au privé n'est pas anodin, on veut montrer qu'on connait la chose. Non seulement, c'est une ineptie de vouloir utiliser toutes les méthodes utilisées dans le secteur privé, surtout au regard de la performance, mais les cadres dirigeants de l'EN ne sont de toutes manières pas du tout formés à ces méthodes-là. Quant au management, pas de formation là non plus, on en parle et on se retrouve avec des chefs incompétents et incapables de gérer le moindre conflit car, ce qui reste en filigrane, c'est l'éternel "faut pas faire de vagues". La seule méthode utilisée à l'EN en cas de problème, c'est le pourrissement. J'en ai encore fait l'expérience dernièrement, sauf que je n'ai rien lâché, et tout a pété à la tronche de l'IEN. Un juste retour de bâton.

Je veux bien que l'on parle de performance à l'Ecole, mais de manière positive, humaine, et pas à coups de chiffres (à qui l'on fait dire ce que l'on veut). Mais ça, ça sous-entend une déconstruction, que dis-je, une destruction de la pyramide EN, une vraie refondation, avec une révolution dans la formation des enseignants (pourquoi tant de corps pour une même profession ??? Aberrant ! Mais ça, c'est encore un coup des.. agrégés, entre autres...), une revalorisation, le recrutement de cadres qui mettent aussi les mains dans le camboui, qui prennent les problèmes à bras le corps, une vraie politique d'aide aux enfants différents, et pas seulement à coups de PPRE, PPS, PAI, AVS pas formés et sous-payés.

Et puis, l'évolution de la pédagogie n'est pas à sous-estimer non plus : nos publics ont changé plus vite que la didactique, mais comme la formation, qu'elle soit initiale ou continue, est réduite à presque néant et évolue donc encore moins vite que tout le reste, on en arrive à des situations de plus en plus compliquées à gérer. Quant aux parents, aux collectivités territoriales, dont le but semble être de bouffer du prof, tant que l'institution les laissera faire, nous aurons de plus en plus de difficultés à nous faire entendre, surtout avec le désamour entre les profs et les syndicats...

Les fourmis de terrain sont tout le temps mises devant le fait accompli.

Les fourmis de terrain sont parfois dans une détresse inouïe face à certaines situations. Peu de moyens, si ce n'est le devoir de gérer, souvent seul, toute la misère du monde, une formation quasi inexistante, alors qu'il existe un tas de trucs qui sont en train de faire leurs preuves, la pédagogie inversée (la vraie, pas cette fumisterie de m@gistère) par exemple...

On nous parle d'un grand plan numérique. Mais pourquoi faire ? Et la formation ? Et la maintenance ? Et le nombre d'enfants par classe ?

S'il y a bien un truc du privé dont l'EN ferait bien de s'inspirer, c'est le cahier des charges.... Là, oui.

Mais non, là-haut, c'est le langage Bisounours. Finalement, on se moque de la Corée du Nord, mais enfin, la vitrine EN me fait vraiment penser aux parades diverses et aux sourires que l'on veut bien montrer à la télé, alors que la réalité est toute autre (bon d'accord, NVB n'est pas Kim Jong Un...)

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Posté(e)

Ce sont toujours les mêmes qui ont le pouvoir depuis 1789. A l'Education Nationale, c'est la caste des agrégés qui tient les rênes. Ces gens-là veulent tellement garder leurs privilèges qu’ils sont effectivement prêts à tout, quitte à vendre le service public au plus offrant, en ignorant à peu près tout des réalités du terrain.

Tiens, je pensais que c'était le lobby juif qui tenait les rênes et était prêt à tout pour garder ses privilèges. En fait les agrégés doivent être juifs, voilà l'explication.

Mais vous ne devriez pas en rester là, car les professeurs d'école en aussi beaucoup des privilèges, et sont prêts à tout pour les conserver : 27 h de travail par semaine alors que les autres salariés en fournissent le double, on rêve ! Et la sécurité de l'emploi alors qu'il y a tant de chômeurs ? quelle insulte à leur dignité ! Et les vacances ? tous ces congés scolaires dont ils profitent en même temps que leurs élèves ! On devrait les faire travailler comme les autres durant ces périodes où ils n'ont pas d'élèves, leur donner un travail utile au lieu de les laisser se prélasser en vacances.

À bas les privilèges dans l'Éducation nationale !

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Ce sont toujours les mêmes qui ont le pouvoir depuis 1789. A l'Education Nationale, c'est la caste des agrégés qui tient les rênes. Ces gens-là veulent tellement garder leurs privilèges qu’ils sont effectivement prêts à tout, quitte à vendre le service public au plus offrant, en ignorant à peu près tout des réalités du terrain.

Tiens, je pensais que c'était le lobby juif qui tenait les rênes et était prêt à tout pour garder ses privilèges. En fait les agrégés doivent être juifs, voilà l'explication.

Mais vous ne devriez pas en rester là, car les professeurs d'école en aussi beaucoup des privilèges, et sont prêts à tout pour les conserver : 27 h de travail par semaine alors que les autres salariés en fournissent le double, on rêve ! Et la sécurité de l'emploi alors qu'il y a tant de chômeurs ? quelle insulte à leur dignité ! Et les vacances ? tous ces congés scolaires dont ils profitent en même temps que leurs élèves ! On devrait les faire travailler comme les autres durant ces périodes où ils n'ont pas d'élèves, leur donner un travail utile au lieu de les laisser se prélasser en vacances.

À bas les privilèges dans l'Éducation nationale !

C'est sans doute un pur hasard si la grande majorité des recteurs et des IGEN appartient au corps des agrégés et/ou sont des docteurs d'université. Leur grand courage, leur participation active à la transformation du système éducatif, ne sont plus à démontrer.

C'est aussi un pur hasard que, quels que soient les résultats, les 40 premières places du concours personnels de direction soient réservées d'office aux agrégés.

Pur hasard encore que, pour devenir IPR, il faille être agrégé.

Et puis non, ce n'est pas le lobby juif, mais le complot maçonnique qui est derrière tout ça, voyons, c'est évident. Ah et j'oubliais le lobby gay, et la nébuleuse islamo-communiste, dont le but est de mettre à mal la société toute entière.

Avec des arguments comme ça, c'est sûr, on atteint des sommets.

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Ce sont toujours les mêmes qui ont le pouvoir depuis 1789. A l'Education Nationale, c'est la caste des agrégés qui tient les rênes. Ces gens-là veulent tellement garder leurs privilèges qu’ils sont effectivement prêts à tout, quitte à vendre le service public au plus offrant, en ignorant à peu près tout des réalités du terrain.

Tiens, je pensais que c'était le lobby juif qui tenait les rênes et était prêt à tout pour garder ses privilèges. En fait les agrégés doivent être juifs, voilà l'explication.

Mais vous ne devriez pas en rester là, car les professeurs d'école en aussi beaucoup des privilèges, et sont prêts à tout pour les conserver : 27 h de travail par semaine alors que les autres salariés en fournissent le double, on rêve ! Et la sécurité de l'emploi alors qu'il y a tant de chômeurs ? quelle insulte à leur dignité ! Et les vacances ? tous ces congés scolaires dont ils profitent en même temps que leurs élèves ! On devrait les faire travailler comme les autres durant ces périodes où ils n'ont pas d'élèves, leur donner un travail utile au lieu de les laisser se prélasser en vacances.

À bas les privilèges dans l'Éducation nationale !

C'est sans doute un pur hasard si la grande majorité des recteurs et des IGEN appartient au corps des agrégés et/ou sont des docteurs d'université. Leur grand courage, leur participation active à la transformation du système éducatif, ne sont plus à démontrer.

C'est aussi un pur hasard que, quels que soient les résultats, les 40 premières places du concours personnels de direction soient réservées d'office aux agrégés.

Pur hasard encore que, pour devenir IPR, il faille être agrégé.

Et puis non, ce n'est pas le lobby juif, mais le complot maçonnique qui est derrière tout ça, voyons, c'est évident. Ah et j'oubliais le lobby gay, et la nébuleuse islamo-communiste, dont le but est de mettre à mal la société toute entière.

Avec des arguments comme ça, c'est sûr, on atteint des sommets.

Vous faites un amalgame. L'agrégation est un concours de recrutement de professeurs de haut niveau, très sélectif. Que cette agrégation puisse préparer à une autre carrière que l'enseignement n'a pas à interférer avec la fonction propre du professeur agrégé, qui est d'enseigner devant les élèves.

Que vous critiquiez le mode de recrutement et la politique de certains corps administratifs de l'Éducation nationale n'invalide pas le statut originel d'enseignant - et non de gestionnaire - du professeur agrégé. S'il change de corps, on doit le considérer dans son nouveau statut de recteur, IGEN ou IPR. Si notre IEN est un ancien PE, on n'a plus affaire à lui en tant que professeur d'école. Le professeur agrégé est un collègue, c'est tout.

Posté(e)

Tu es agrégé, Louis Barthas ?

Posté(e)

Petit rappel.

En 1996, l'OCDE écrivait : "Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement. "

Centre de développement de l’OCDE-cahier de politique économique n°13-1996

Tout se tient!!! Et nous, abrutis que nous sommes, nous avalons tout ça en aquiéscant!!!

C'est exactement ce qui se passe depuis la fameuse "école du XXIè siècle" !

Posté(e)

Petit rappel.

En 1996, l'OCDE écrivait : "Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement. "

Centre de développement de l’OCDE-cahier de politique économique n°13-1996

Tout se tient!!! Et nous, abrutis que nous sommes, nous avalons tout ça en aquiéscant!!!

C'est exactement ce qui se passe depuis la fameuse "école du XXIè siècle" !

C'est malin de réveiller des mauvais souvenirs, pendant les vacances en prime! :angry:

Posté(e)
Pur hasard encore que, pour devenir IPR, il faille être agrégé.

Cela me paraît logique (et certainement pas scandaleux). L'agrégation recrute des spécialistes de leur discipline.

En fait, un professeur, à l'origine, était agrégé. Le CAPES a été inventé pour faire face à la massification de l'enseignement secondaire.

Posté(e)

Petit rappel.

En 1996, l'OCDE écrivait : "Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement. "

Centre de développement de l’OCDE-cahier de politique économique n°13-1996

Tout se tient!!! Et nous, abrutis que nous sommes, nous avalons tout ça en aquiéscant!!!

C'est exactement ce qui se passe depuis la fameuse "école du XXIè siècle" !

C'est malin de réveiller des mauvais souvenirs, pendant les vacances en prime! :angry:

Je suis vilaine, je sais ! :devil:

Alors, comment c'était ton remplacement long de cette année ? Tu vas repiquer l'an prochain ? :ph34r:

Posté(e)

Vous faites un amalgame. L'agrégation est un concours de recrutement de professeurs de haut niveau, très sélectif. Que cette agrégation puisse préparer à une autre carrière que l'enseignement n'a pas à interférer avec la fonction propre du professeur agrégé, qui est d'enseigner devant les élèves.

25 % des profs agrégés travaillent en collège. Pourquoi la France ne fait profiter nos collégiens de l'excellence des agrégés que 15 heures par semaine alors qu'un prof médiocre seulement titulaire du CAPES va massacrer ses élèves durant 18 heures? La France est suicidaire!!!!

Comment peut-on raisonnablement défendre un système dans lequel plus on est performant moins on passe de temps devant les élèves? Un truc m'échappe.

Posté(e)

Vous faites un amalgame. L'agrégation est un concours de recrutement de professeurs de haut niveau, très sélectif. Que cette agrégation puisse préparer à une autre carrière que l'enseignement n'a pas à interférer avec la fonction propre du professeur agrégé, qui est d'enseigner devant les élèves.

25 % des profs agrégés travaillent en collège. Pourquoi la France ne fait profiter nos collégiens de l'excellence des agrégés que 15 heures par semaine alors qu'un prof médiocre seulement titulaire du CAPES va massacrer ses élèves durant 18 heures? La France est suicidaire!!!!

Comment peut-on raisonnablement défendre un système dans lequel plus on est performant moins on passe de temps devant les élèves? Un truc m'échappe.

Bof. Les meilleurs PE deviennent bien CPC, directeurs déchargés voire IEN. Comment ça, j'ai mauvais esprit?

Petit rappel.

En 1996, l'OCDE écrivait : "Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement. "

Centre de développement de l’OCDE-cahier de politique économique n°13-1996

Tout se tient!!! Et nous, abrutis que nous sommes, nous avalons tout ça en aquiéscant!!!

C'est exactement ce qui se passe depuis la fameuse "école du XXIè siècle" !

C'est malin de réveiller des mauvais souvenirs, pendant les vacances en prime! :angry:

Je suis vilaine, je sais ! :devil:

Alors, comment c'était ton remplacement long de cette année ? Tu vas repiquer l'an prochain ? :ph34r:

C'était sportif mais intéressant.

L'an prochain, je passe à autre chose.

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