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Je soumets mon projet à votre bienveillance...


molymarple

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J'ai été voir ton site, je trouve effectivement tes illustrations vraiment au top et qui doivent demander un max de boulot.

Par contre pour l'écrit, désolée mais personnellement, je ne m'y retrouve pas... je ne développe pas plus car je ne veux pas te blesser, ton projet doit te tenir vraiment à cœur. Mais à ta place, sur la page de texte - je laisserai les phrases que tu as écrites et que les élèves pourraient lire et surtout au-dessus j'ajouterai une histoire plus complexe et riche de sens, sans couleur, avec les majuscules, avec la ponctuation...

Bonne continuation dans ton projet !

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Très jolis dessins. :)

En revanche, je ne les proposerai pas à mes élèves, car je doute que les "histoires" puissent les intéresser. Personnellement, ça me fait penser à "Rémi et Colette", le livre de lecture que j'avais au CP, dont je garde un sinistre souvenir.

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  • 2 semaines plus tard...

Bon. Pas beaucoup de commentaires sur mon site. :blush:

Bien qu'ayant des visites. Je ne me décourage pas. Un pied devant l'autre.

Je pense que les lecteurs adultes ont du mal à se souvenir ce que c'est d'être "tout nu de déchiffrage" vers 5, 6 ans. Déjà, faire chanter des lettres pour se construire des images dans la tête, c'est toute une mise en oeuvre, (c'est là que naît le sens). Alors quand on évoque richesse du texte, implicite et littérature... Ca oui, je veux bien baigner le jeune enfant dans la littérature par ma voix, en lui déchiffrant les textes littéraires, en lui faisant respirer la richesse par ma voix, oui. Mais le frotter à la difficulté, dès les premières expériences de déchiffrage, je me dis que non.

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Bon. Pas beaucoup de commentaires sur mon site. :blush:

Bien qu'ayant des visites. Je ne me décourage pas. Un pied devant l'autre.

Et oui, c'est ça le web pédagogique. Tu pourrais tout mettre à télécharger gratuitement, il faudrait 18000 téléchargements pour un "merci" et deux "putain mais c'est honteux de faire une faute de frappe dans un document que tu donnes gratuitement !".

Je pense que les lecteurs adultes ont du mal à se souvenir ce que c'est d'être "tout nu de déchiffrage" vers 5, 6 ans.

Ou alors c'est parce qu'ils sont passés par un autre chemin qu'ils ne s'en souviennent pas...

Déjà, faire chanter des lettres pour se construire des images dans la tête, c'est toute une mise en oeuvre, (c'est là que naît le sens).

jah, muidugi ! en estonien...

sì, certo ! en italien...

természetesen ! en hongrois...

kyllä, tietysti ! en finnois...
Oui, bien sûr, dans toutes ces langues, toutes les lettres chantent, un son qui leur est propre à chacune, et la totalité du sens en lecture est contenu dans ces sons. On peut donc, dans ces pays, enseigner la lecture en disant aux enfants qu'il suffit d'écouter chanter chaque lettre pour apprendre à lire, parce que quand on dit ça, dans leur langue c'est vrai. En revanche, la langue française fonctionne différemment, puisque qu'en français les lettres qui ne chantent pas portent autant de sens que les lettres qui chantent. Donc pour comprendre l'écrit en français, il faut lire avec les yeux les lettres qui ne chantent pas, autant que celles qui chantent, c'est à dire lire l'orthographe (à la fois lexicale et grammaticale). Et comme c'est vers cela qu'on tend, alors il faut avoir la représentation de ce fonctionnement tout au long de l'apprentissage, et donc dès le début, même si cette grammaire est loin d'être maîtrisée.
Dans tous les pays, il faut enseigner en disant le vrai, mais comme le vrai n'est pas le même partout, on ne dit pas la même chose partout.
Alors quand on évoque richesse du texte, implicite et littérature... Ca oui, je veux bien baigner le jeune enfant dans la littérature par ma voix, en lui déchiffrant les textes littéraires, en lui faisant respirer la richesse par ma voix, oui.

C'est deux choses différentes. Lire des textes riches littérairement est une chose - effectivement trop difficile pour un débutant en autonomie ; lire des exemples de sens porté par l'orthographe - avec l'explicitation de l'adulte qui en maîtrise les règles - s'en est une autre. Les exemples n'ont pas besoin d'être très complexes, surtout quand on y associe l'écriture. Ajouter un -s qu'on entend pas parce qu'ils sont deux, c'est déjà une aventure presque suffisante pour comprendre les enjeux de sa propre formation en lecture/écriture. Et puis il y a tous les exemples avec des mots homophones dont le sens de distingue par l'orthographe lexicale, qui font beaucoup rire les enfants (ex : "boire dans un ver.")

Mais le frotter à la difficulté, dès les premières expériences de déchiffrage, je me dis que non.

La première expérience n'a pas forcément besoin d'être d'une grande complexité pour être une expérience de lecture et non une expérience de déchiffrage. Et c'est précisément parce que cette expérience est "première", peut-être même plus que la deuxième, qu'elle doit être de lecture et non de déchiffrage. Il suffit que le document comporte quelque chose à lire, c'est à dire un écrit qui comporte des lettres muettes, et avec l'aide de l'adulte de parler du sens apporté par ces lettres (ex : "ils étaient plusieurs à...", "c'était une fille qui...", "on reconnaît plus vite un mot déjà rencontré parce que son orthographe est stable."...). Comme ces principes sont omniprésents et inhérents aux principes de l'écrit en français, on les rencontre même dans un écrit très accessible.

La différence, elle ne se fait évidemment pas à court terme. L'enjeu est bien après, quand on verra qu'il y a :

- D'une part des enfants qui lisent beaucoup, et que ces nombreuses lectures les rendent bon en orthographe, car leur activité de lecture les imprégnent de modèles orthographiques et grammaticaux.

- D'autre part des enfants qui lisent beaucoup aussi, mais ces nombreuses lectures ne les aident absolument pas à être meilleurs en orthographe, car le méthodisme (dans sa forme syllabique ou globale, les deux y mènent de façon à peine différente) avec lequel on leur a enseigné la lecture des années plus tôt a entrainé leur cerveau à ne pas voir ce qui ne s'entend pas, c'est à dire l'orthographe. Et donc ils ne peuvent pas prendre modèle sur ce qu'ils ne voient pas pour écrire ce qui est écrit - sans qu'ils le lisent - sur les livres qu'ils lisent.

Tout l'enjeu des représentations qu'on installe au commencement de l'apprentissage de la lecture, il est dans la distinction entre ces deux profils d'utilisateurs de l'écrit qu'on identifiera clairement que 2 ou 3 ans plus tard. Il n'est pas dans le nombre de jours qui séparent du premier déchiffrage du mot "salade", qui ne sera de toute façon qu'une affaire de quelques jours de plus ou de moins.

Et tout ceci n'a rien à voir avec la méthode globale, les deux approches peuvent conduire du mauvais côté de cette distinction, pour des raisons un peu différentes, mais un peu seulement. La vraie question est celle de l'orthographe, qui ne s'apprend ni par la "silhouette" du mot (ce type de mémoire visuelle pure n'existe pas chez l'Homme, sauf chez les autistes), ni par le déchiffrage (bien que la connaissance du code soit importante pour avoir des mots pour parler de la façon dont les vrais mots sont faits, ce qui toutefois implique aussi que ces mots soient présents dans les supports de travail, car si on les a fait intentionnellement disparaître, on ne peut plus les exploiter).

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Superbe projet !

Je suis tout à fait convaincue de l'utilité d'une série de ce type. Mettre les enfants en situation de pouvoir lire vraiment seuls dès le début de leur apprentissage, les conforter dans leurs efforts, c'est essentiel.

Je suis moins convaincue, je l'avoue, par les codes supplémentaires que sont les couleurs et les grisés. Je ne pense pas que cela soit indispensable, pas plus d'ailleurs que l'absence de majuscule. En fait, je pense que d'enlever ces artifices donnerait bien plus la sensation de "vrai livre" !

Je vais donner le lien de ta page à mon éditeur, on ne sait jamais...

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C'est deux choses différentes. Lire des textes riches littérairement est une chose - effectivement trop difficile pour un débutant en autonomie ; lire des exemples de sens porté par l'orthographe - avec l'explicitation de l'adulte qui en maîtrise les règles - s'en est une autre.

Excuse-moi, mais je suis pliée de rire, de lire cette phrase sur la maîtrise des règles de l'orthographe ! :)

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C'est deux choses différentes. Lire des textes riches littérairement est une chose - effectivement trop difficile pour un débutant en autonomie ; lire des exemples de sens porté par l'orthographe - avec l'explicitation de l'adulte qui en maîtrise les règles - s'en est une autre.

Excuse-moi, mais je suis pliée de rire, de lire cette phrase sur la maîtrise des règles de l'orthographe ! :)

Ben oui, la preuve que quand on n'a connu en CP que l'ultra-global d'un côté et l'ultra-syllabique de l'autre - et jamais la lecture, ça laisse des traces ! Heureusement que j'avais des capacités pour recoller les morceaux, car c'était vraiment ça.

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Quel cerveau

C'est deux choses différentes. Lire des textes riches littérairement est une chose - effectivement trop difficile pour un débutant en autonomie ; lire des exemples de sens porté par l'orthographe - avec l'explicitation de l'adulte qui en maîtrise les règles - s'en est une autre.

Excuse-moi, mais je suis pliée de rire, de lire cette phrase sur la maîtrise des règles de l'orthographe ! :)

Ben oui, la preuve que quand on n'a connu en CP que l'ultra-global d'un côté et l'ultra-syllabique de l'autre - et jamais la lecture, ça laisse des traces ! Heureusement que j'avais des capacités pour recoller les morceaux, car c'était vraiment ça.

Je me sens tellement misérable, :blush: moi la vieille, entourée que je suis, de toutes ces pointures avisées et éclairées que je côtoie, ici, ou même à mon boulot. Je les remercie d'œuvrer en faveur de l'amélioration de ma pratique. :thumbsup: Je pense surtout à ces jeunes collègues qui viennent me conseiller malgré mon âge avancé. Merci encore merci. La qualité n'attend pas le nombre d'années, ils le savent bien...

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Je me sens tellement misérable, :blush: moi la vieille, entourée que je suis, de toutes ces pointures avisées et éclairées que je côtoie, ici, ou même à mon boulot. Je les remercie d'œuvrer en faveur de l'amélioration de ma pratique. :thumbsup: Je pense surtout à ces jeunes collègues qui viennent me conseiller malgré mon âge avancé. Merci encore merci. La qualité n'attend pas le nombre d'années, ils le savent bien...

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A Astro 52

Je vous promets que mes petits élèves dès le début de l'année, savent que "chats" avec un "s" muet signifie qu'il y en a plusieurs... J'ajoute qu'ayant fait du moyen et de l'ancien français à la Fac, (et oui, ça existait à mon époque), j'ai expliqué à mes petits élèves que s'il y avait tant de bizarreries dans notre langue, c'est que les moines recopiaient en faisant des fautes... :)

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