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Posté(e)

Je suis médusé quand je lis que vous êtes favorables aux programmes de 2008 qui ne sont qu'une liste de savoirs empilables. Comme s'il suffisait de balancer aux élèves savoir sur savoir pour qu'ils les acquièrent.

Posté(e)

Ce que tu dis n'est pas faux... mais pas complètement juste non plus^^.

Même si les programmes 2008 ne me convenaient pas, je les ai appliqués (dans la mesure du possible) notamment parce que je ne souhaitais pas que mes élèves se trouvent évalués sur des points qu'ils n'avaient jamais vus.

Ceci étant, désolée d'être à contre-courant, mais moi, l'ORL/ERL me conviennent tout à fait.

Posté(e)

J'aimais assez la précision des programmes 2008, tout en regrettant leur densité...

J'ai naïvement espéré un ajustement qui semblait-il était souhaité lors de la consultation sur ces programmes l'année dernière... par exemple en histoire géo.

A l'arrivée, je suis médusé... il ne reste pas grand chose en histoire et rien en géographie si ce n'est apparemment que la consacration de l'élève consommateur dans une société qui prône la nécessaire croissance.

J'oubliais le jargon abscons des pédagogistes... celui qui faisait jaser dans les chaumières dans le début des années 90 et qu'on croyait aujourd'hui révolu... Il est de retour, pour le plus grand plaisir de ceux qui n'ont de plus grand bonheur que de se foutre en vrac de l'EN et de ses personnels.

Ah oui... L'oRL qu'on voulait nous imposer sous peine de pilori dans ces mêmes années... et dont les inspecteurs, quand on montrait du doigt les travers de 2008, nous dénonçaient les effets néfastes... l'ORL est de retour aussi... juste légèrement maquillée... maintenant, c'est l'ERL... l'étude réfleXIVE de la langue.

Hop ni vu ni connu.

En attendant le prochain coup de barre... à droite cette fois.

Sauf qu'au final que le gouvernement penche à droite ou à gauche, on a au final l'impression que c'est de toute façon une société néo-libérale qui installe l'élève dans sa fonction de futur consommateur, pas trop instruit (la gauche n'aime pas), pas trop raisonnant (la droite n'aime pas)... juste sage et résigné à sa future condition de salarié précaire, ou sans emploi.

Pour les quelques autres, les élus, il y a d'autres écoles.

+1!

Tout à fait d'accord avec ces arguments et encore plus sur le fait que la politique menée par ce gouvernement est bien une politique néo-libérale!!!

Posté(e)

Ce que tu dis n'est pas faux... mais pas complètement juste non plus^^.

Même si les programmes 2008 ne me convenaient pas, je les ai appliqués (dans la mesure du possible) notamment parce que je ne souhaitais pas que mes élèves se trouvent évalués sur des points qu'ils n'avaient jamais vus.

Ceci étant, désolée d'être à contre-courant, mais moi, l'ORL/ERL me conviennent tout à fait.

Je m'autocite car on dirait que je réponds à Frédo45 alors que je répondais au message de ColdTurkey.

Posté(e)

J'aimais assez la précision des programmes 2008, tout en regrettant leur densité...

J'ai naïvement espéré un ajustement qui semblait-il était souhaité lors de la consultation sur ces programmes l'année dernière... par exemple en histoire géo.

A l'arrivée, je suis médusé... il ne reste pas grand chose en histoire et rien en géographie si ce n'est apparemment que la consacration de l'élève consommateur dans une société qui prône la nécessaire croissance.

J'oubliais le jargon abscons des pédagogistes... celui qui faisait jaser dans les chaumières dans le début des années 90 et qu'on croyait aujourd'hui révolu... Il est de retour, pour le plus grand plaisir de ceux qui n'ont de plus grand bonheur que de se foutre en vrac de l'EN et de ses personnels.

Ah oui... L'oRL qu'on voulait nous imposer sous peine de pilori dans ces mêmes années... et dont les inspecteurs, quand on montrait du doigt les travers de 2008, nous dénonçaient les effets néfastes... l'ORL est de retour aussi... juste légèrement maquillée... maintenant, c'est l'ERL... l'étude réfleXIVE de la langue.

Hop ni vu ni connu.

En attendant le prochain coup de barre... à droite cette fois.

Sauf qu'au final que le gouvernement penche à droite ou à gauche, on a au final l'impression que c'est de toute façon une société néo-libérale qui installe l'élève dans sa fonction de futur consommateur, pas trop instruit (la gauche n'aime pas), pas trop raisonnant (la droite n'aime pas)... juste sage et résigné à sa future condition de salarié précaire, ou sans emploi.

Pour les quelques autres, les élus, il y a d'autres écoles.

+1!

Tout à fait d'accord avec ces arguments et encore plus sur le fait que la politique menée par ce gouvernement est bien une politique néo-libérale!!!

Les programmes de 2008 sont pourtant de fortes inspirations libérales : on fabrique de futurs travailleurs, pas de futurs citoyens...

Posté(e)

Un des points +++ des programmes 2008 étaient les programmes par niveau.

Il fallait absolument repenser la charge entre CE1 et CE2. Mais pas pour faire du CE1 en CE2 :getlost: .

Entre trop et trop peu, il y a de la marge, et en cycle 3, dans certains domaines, on touche l'hallucination.

Là, on retourne au merd1er façon 2002, avec des collègues qui n'en feront qu'à leur tête les 2 1ères années du cycle, et le dernier à passer qui devra boucher les trous. Ceci malgré la nécessaire réunionite aigüe pour établir les programmations. Miam.

Posté(e)

Les programmes ne montrent que les choix effectués par les politiques de l'EN.

Encore faut-il que ces choix soient réellement répercutés dans les classes.

Chaque changement de politique ne s'accompagne pas d'un changement complet de méthodes par les enseignants, ni d'un changement total des ouvrages utilisés, ni d'une formation permettant de les mettre en place.

Tout cela reste théorique... La pratique est souvent bien différente...

C'est le constat que j'ai fait en de nombreuses années de remplacement et je ne crois pas qu'aujourd'hui il soit bien différent.

Ce que je lis ici semble d'ailleurs confirmer cela : chacun continue comme il le décide et fait à sa façon (ce n'est pas une critique, chacun fait comme il le souhaite et souvent comme il peut..)

Mais justement si, avec les programmes de 2002, beaucoup de collègues, au départ séduits, ont complètement retiré les leçons de conjugaison et de grammaire pour faire du ... flou, dans la tête des élèves, et les effets en ont été dramatiques.

De plus, les jeunes sortant de formation se sont retrouvés perdus car ça manquait de la rigueur qui leur aurait permis de se repérer, contrairement aux programmes de 2008, qu'on peut évidemment critiquer, sur certains points, mais qui sont ambitieux et carrés, donc même dans les écoles difficiles où débutent de nombreux collègues, les élèves sortent de CM2 avec un bagage leur permettant de suivre au collège, contrairement à quelques années en arrière, où il leur était impossible de rattraper le niveau de ceux qui ont la chance de pouvoir acquérir ces connaissances à la maison.

Posté(e)

Un des points +++ des programmes 2008 étaient les programmes par niveau.

Il fallait absolument repenser la charge entre CE1 et CE2. Mais pas pour faire du CE1 en CE2 :getlost: .

Entre trop et trop peu, il y a de la marge, et en cycle 3, dans certains domaines, on touche l'hallucination.

Là, on retourne au merd1er façon 2002, avec des collègues qui n'en feront qu'à leur tête les 2 1ères années du cycle, et le dernier à passer qui devra boucher les trous. Ceci malgré la nécessaire réunionite aigüe pour établir les programmations. Miam.

Exactement !

Ah, qu'est-ce qu'on en a perdu du temps de concertation, entre 2002 et 2007, à faire et refaire des progression, des livrets d'évaluation, à pinailler sur un mot, ... et en oubliant complètement l'élève !

Posté(e)

Depuis 1989, nous sommes supposés fonctionner en cycles.

Bon, j'dis ça, j'ds rien, hein.....

Posté(e)

Les programmes ne montrent que les choix effectués par les politiques de l'EN.

Encore faut-il que ces choix soient réellement répercutés dans les classes.

Chaque changement de politique ne s'accompagne pas d'un changement complet de méthodes par les enseignants, ni d'un changement total des ouvrages utilisés, ni d'une formation permettant de les mettre en place.

Tout cela reste théorique... La pratique est souvent bien différente...

C'est le constat que j'ai fait en de nombreuses années de remplacement et je ne crois pas qu'aujourd'hui il soit bien différent.

Ce que je lis ici semble d'ailleurs confirmer cela : chacun continue comme il le décide et fait à sa façon (ce n'est pas une critique, chacun fait comme il le souhaite et souvent comme il peut..)

Mais justement si, avec les programmes de 2002, beaucoup de collègues, au départ séduits, ont complètement retiré les leçons de conjugaison et de grammaire pour faire du ... flou, dans la tête des élèves, et les effets en ont été dramatiques.

De plus, les jeunes sortant de formation se sont retrouvés perdus car ça manquait de la rigueur qui leur aurait permis de se repérer, contrairement aux programmes de 2008, qu'on peut évidemment critiquer, sur certains points, mais qui sont ambitieux et carrés, donc même dans les écoles difficiles où débutent de nombreux collègues, les élèves sortent de CM2 avec un bagage leur permettant de suivre au collège, contrairement à quelques années en arrière, où il leur était impossible de rattraper le niveau de ceux qui ont la chance de pouvoir acquérir ces connaissances à la maison.

On peut aussi imaginer que les collègues qui mettent en place ce type d'approche le font avec intelligence... Pourquoi seraient-ils soit complètement stupides pour comprendre les choses soit complètement irresponsables (après moi le déluge)?

  • J'adhère 1
Posté(e)

Qu'appelles-tu "avec intelligence" ?

De 2002 à 2007, j'ai surtout vu des collègues complètement paumés, quand ils suivaient à la lettre les programmes, car ça manquait de cadre et surtout de contenu, qui ne se rendaient pas compte que leurs élèves n'avançaient pas.

J'ai aussi vu de bons élèves de milieux humbles qui passaient en 6è sans savoir repérer à coup sûr un verbe dans une phrase, et encore moins le conjuguer correctement, sans savoir analyser une phrase grammaticalement donc incapables d'accorder un verbe avec un sujet éloigné, ..., donc qui étaient handicapés pour la suite de leurs études.

Posté(e)

Depuis 1989, nous sommes supposés fonctionner en cycles.

Bon, j'dis ça, j'ds rien, hein.....

C'est d'ailleurs à partir de ce moment qu'on a commencé à considérablement baisser notre niveau d'exigences à l'égard des élèves ... :bleh:

Bah oui : s'il ne l'a pas compris cette année, on reverra ça l'an prochain.

Et avant 2002, en conseil de cycle, on parlait des élèves, comment ils avançaient, qui ils étaient.

A partir de 2002, on a passé ces moments à pinailler sur les mots à mettre dans les livrets d'évaluation, à répartir les apprentissages entre les différents niveaux.

Et hop, l'année d'après, on recommençait à 0, car un collègue avait changé, ou qu'un autre avait interprété un terme différemment.

Tout ça pour des tas de feuilles qui s'empilaient dans les placards ou couvraient les murs et que personne n'arrivait à suivre.

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