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Posté(e)

Mes deux fils veulent devenir profs.... Et pourtant, je les en décourage depuis des lustres !!!!!

Posté(e)

Quand j'ai dit à mes parents enseignants que je voulais faire de l'enseignement, ils m'ont dit "mais ne fais pas ça pour nous faire plaisir !".

Je suis devenue enseignante et j'ai envie de changer...

Posté(e)

Mes filles me disent on fera jamais maîtresse!!! Dur à encaisser parce que ça veut dire ce que ça veut dire....mais à la fois bien contente....

  • 2 semaines plus tard...
Posté(e) (modifié)

Voici un article de blog assez remonté contre le traitement médiatique bien léger du suicide d'un jeune enseignant de mathématiques :

 

https://blogs.mediapart.fr/rabourgris/blog/300116/la-depeche-de-toulouse-pravda-du-rectorat

 

La Dépêche de Toulouse, Pravda du rectorat ?

 

Voici un lien vers un article paru aujourd'hui dans la PQR de Midi-Pyrénées, un article de la rubrique des chiens écrasés de La Dépêche du Midi , signé Cohadon :

 

http://www.ladepeche.fr/article/2016/01/30/2266993-croix-daurade-vive-emotion-college-apres-suicide-enseignant.html

 

Début de l'article : « L'équipe pédagogique et les élèves du collège Hubertine-Auclairt (Auclert, plus exactement...) installé dans le quartier de Croix Daurade à Toulouse traversent des journées très compliquées après la mort cette semaine d'un jeune enseignant. » On espère que la famille et les proches du jeune homme vont s'excuser auprès de l'équipe pédagogique et des élèves pour les complications dont le défunt porteur de troubles les a gratifiés. Je suppose que les parents et amis éprouvent un joie indicible après la perte d'un proche âgé de 27 ans.

 

La Dépêche poursuit : « Ce professeur de mathématiques, qui avait obtenu son CAPES l'an dernier, vivait sa première année d'enseignement. Il donnait des cours à deux classes de 6e. Mercredi, ce jeune homme âgé de 27 ans s'est donné la mort en se couchant sur les rails en gare de Castelsarrasin, en Tarn-et-Garonne, au moment où arrivait le train Marseille-Bordeaux. Il a été tué sur le coup. »

 

Tiens ce jeune fonctionnaire ne donnait des cours qu'à deux classes de 6eme, le pied ! Quelle idée de se suicider alors qu'il débutait une carrière sans risque de licenciement. Il devait vraiment être fragile le mec ! L'échotier de La Dépêche ne s'est pas posé la question de savoir pourquoi un tout nouveau titulaire pouvait avoir un service aussi réduit dans une résidence aussi prisée que Toulouse ? Apprenez cher M. Cohadon que le jeune V. s'il n'avait en charge que deux 6emes c'est que tout bonnement il était stagiaire, qu'il travaillait à mi-temps au collège et qu'il suivait, pour l'autre mi-temps, une formation professionnelle à l'ESPE, école supérieure du professorat et de l'éducation. Et en tant que stagiaire il n'était pas du tout sûr d'être titularisé !

 

Des fois qu'on aurait pas bien compris M. Cohadon martèle « Le collège comme l'académie ont été «secoués » Je pense que les proches de leur côté sont pliés en deux...d'émotion !

 

«Nous essayons d'accompagner aussi bien que possible les enseignants et toute l'équipe du collège. La mort d'un collègue est toujours un traumatisme, encore plus dans de telles circonstances. Quand un jeune collègue arrive dans un établissement, tout le monde l'accompagne. Sa disparition brutale nous amène à nous poser de nombreuses questions», souligne Jean-Jacques Vial, secrétaire général adjoint de l'académie et responsable des ressources humaines de l'académie.

 

Quel humaniste ce Monsieur Jean Vial ! Je subodore que les questions qu'il se pose vont l'amener à demander des comptes à la famille et aux proches du suicidé ! Oser faire ça à ses collègues, un jeune homme aussi bien « accompagné »...vers la tombe par ses collègues, l'ESPE et le Rectorat ! Je me demande comment une administration aussi avisée a pu conférer une admissibilité à un perturbateur qui ose mettre fin à sa vie pour emmerder le monde !

 

« Au collège toulousain, certaines voix relayées par des parents d'élèves parlent d'un enseignant en difficulté dans un établissement pas connu pour être compliqué. «Cet établissement n'a pas cette réputation même si aujourd'hui, aucun collège ne peut être considéré comme facile», tempère l'académie. » C'est connu de longue date ce collège est vraiment de tout repos au dire même de son principal :

 

 

« En revanche, «rien ne permet aujourd'hui de lier la mort de ce jeune collègue à ses difficultés à enseigner ou à ses difficultés éventuelles rencontrées dans son exercice professionnel. Cela me parait même un raccourci un peu grossier», estime Jean-Jacques Vial. » La messe est dite ou presque. « Le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail a été saisi. » On va quand même faire un petite enquête : «Une analyse de la situation professionnelle de cet enseignant et de ses collègues va être menée». Merci M. Vial.

[....]

 

«rien ne permet aujourd'hui de lier la mort de ce jeune collègue à ses difficultés à enseigner ou à ses difficultés éventuelles rencontrées dans son exercice professionnel. Cela me parait même un raccourci un peu grossier»

 

Le genre de phrases qu'on peut lire à chaque vague de suicides en entreprise, et désormais... à l’Éducation nationale.

Modifié par prof désécol
Posté(e)

J'ai honte de faire parti de cette institution, et que dire de l'article de ce pseudo journaliste où jusqu'au bout il se soucie plus de l'ambiance de l'établissement à la suite de cette tragédie, qu'à la détresse de la famille et des proches! J'ai comme l'impression que les personnes qui incarnent notre profession sont traités comme des chiens!

Nous vivons dans une société de fous!

Posté(e)

Il y a plus de 10 ans, une jeune collègue dans la commune d'à côté s'est suicidée... C'était son premier poste, jeune directrice... Après l'émoi, rien n'a été tiré de cette tragédie. Un autre collègue dans le département il y a 3 ans...

Posté(e)

Et on ne sait rien des chiffres. C'est l'opacité la plus totale.

Pas de vagues, pas de vagues.

Pauvre jeune homme, c'est triste.

Posté(e)

Pas étonnant ....

Quand on voit comment le harcèlement moral est traité.

Même quand il est signalé, ON (entendez la direction et autres instances "supérieures") en est bien conscient, et pourtant on passe outre. On préfère sacrifier un prof ou deux, plutôt que de faire la moindre vague.

Posté(e)

"la direction" n'est pas une instance supérieure...

Dans toutes ces situations, la seule solution pour les IEN est de conseillé aux collègues de se mettre en maladie!!!! Jusqu'au jour où on va nous remettre "le jour de carence" (dans le meilleur des cas!) et on en sera de notre poche! Cette réponse est insupportable! Botter en touche ils savent faire, heureusement que l'on n'applique pas le même manque de professionnalisme à nos élèves!

Posté(e)

Sarko (et sa clique) ont parlé de trois jours de carence.

Posté(e)

L'idée serait d'obtenir des accidents du travail lorsqu'on chope une gastro ou une grippe.

 

L'arrêt long pour reconstruction mentale (burn out,ou harcèlement), c'est un passage à mi-traitement au bout de 3 mois.

Pire que 1 ou 3j de carence.

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