Grève du 8 octobre

[nonau]

De toute façon c'est ensemble que l'on gagnera (ou pas)...

[framboisine]

Oui, et l'océan est fait de gouttes d'eau

[Polythene Pam]

Mais 1+1+1+.... ça ne fonctionne pas ! Le groupe, quel qu'il soit, doit exister, et si les syndicats sont à côté de la plaque, un collectif peut être une alternative. Les infirmières avaient, il y a une quinzaine d'années, choisi cette solution pour mettre en avant leurs revendications. Bémol : les collectifs sont souvent éphémères et reposent sur des bonnes volontés, les syndicats ont l'avantage d'être des structures bien établies qui ne dépendent pas des individus.

Je pense depuis longtemps que, en étant à l'intérieur d'un système, on peut participer à son évolution vers du mieux, d'où l'intérêt de se syndiquer, pour faire évoluer les lignes. Mais ce n'est que mon avis....

[framboisine]

Mais 1+1+1+.... ça ne fonctionne pas !

Bien sûr que si!

Et en tout cas mieux que 0+0+0+0...

Si on ne fait rien, c'est sûr que ça ne risque pas de changer.

[jeanounette]

Y'a une manifestations le 10 octobre contre les réformes du collège, des rythmes scolaires...C'est un samedi, j'espère vous y voir! Alternatives...grève pédagogique? casser? séquestrer? S'il y avait 90 % de collègues qui débrayés une seule journée l'histoire serait pliée...

De plus cette manif est vraiment partie de la base , comme quoi quand la base se manifeste les syndicats sont obligés de suivre . Tant que les collègues ne comprendront pas que s'ils attendent tout des syndicats sans s'y impliquer rien ne bougera , on n'avancera pas .

[nonau]

Y'a une manifestations le 10 octobre contre les réformes du collège, des rythmes scolaires...C'est un samedi, j'espère vous y voir! Alternatives...grève pédagogique? casser? séquestrer? S'il y avait 90 % de collègues qui débrayés une seule journée l'histoire serait pliée...

De plus cette manif est vraiment partie de la base , comme quoi quand la base se manifeste les syndicats sont obligés de suivre . Tant que les collègues ne comprendront pas que s'ils attendent tout des syndicats sans s'y impliquer rien ne bougera , on n'avancera pas .

" comme quoi quand la base se manifeste les syndicats suivent" tu veux dire certains syndicats...

[jeanounette]

Y'a une manifestations le 10 octobre contre les réformes du collège, des rythmes scolaires...C'est un samedi, j'espère vous y voir! Alternatives...grève pédagogique? casser? séquestrer? S'il y avait 90 % de collègues qui débrayés une seule journée l'histoire serait pliée...

De plus cette manif est vraiment partie de la base , comme quoi quand la base se manifeste les syndicats sont obligés de suivre . Tant que les collègues ne comprendront pas que s'ils attendent tout des syndicats sans s'y impliquer rien ne bougera , on n'avancera pas .

" comme quoi quand la base se manifeste les syndicats suivent" tu veux dire certains syndicats...

ben là le snes a été obligé de suivre , même si , à les écouter l'idée viendrait d'eux ...

[zozito]

je ne ferai pas grève car généralement je suis la seule à la faire dans mon école ("je peux pas financièrement" mais moi oui peut-être?)

Je ne travaille pas cette année le jeudi pour raison médicale et ce que j'ai dit à mon ancien syndicat c'est que j'ai toujours l'impression que les demandes faites ne sont pas les prioritaires (effectifs, salaire..)

Pour moi, trop de revendications à la fois mélangées aux profs aux autres fonctionnaires, ça ne veut plus rien dire.

Je préférerais débrayer et inviter les parents pour leur expliquer les conditions de travail même si peu viendrait ou juge nos revendications justes....

A chacun son point de vue, il faut juste pouvoir en discuter et se respecter.

[Polythene Pam]

Mais 1+1+1+.... ça ne fonctionne pas !

Bien sûr que si!

Et en tout cas mieux que 0+0+0+0...

Si on ne fait rien, c'est sûr que ça ne risque pas de changer.

Je me suis mal exprimée peut-être : ce que je voulais dire, c'est que les actions individuelles, si elles ne sont pas cadrées au moins par un collectif, ne durent pas, et j'en sais quelque chose.... Dans mon ancienne circo, j'ai mené un grand nombre de frondes, essentiellement pour contrer les exactions de notre IEN toxique. Tous les directeurs, sauf une, et une grande majorité de collègues en général, m'ont suivie (et je dis bien suivie, autrement dit, on me poussait toujours devant...). Nous avons eu gain de cause, un grand nombre de fois. Aujourd'hui, je ne suis plus là, et le mouvement a fait pssschhhiiit. L'IEN, sans doute aux anges que je sois partie sous d'autres cieux pour d'autres missions, continue sa politique de manipulation, caressant dans le sens du poil les collègues serviles et massacrant en bonne et dûe forme celles et ceux qui osent la ramener et qui se retrouvent seuls face à leur désarroi; même si la compassion est de mise, ça s'arrête là. Autre exemple : lors de la mise en place des évaluations version Darcos à partir de 2007, tout le monde avait hurlé "non, on ne les fera pas passer !". Concrètement, je me suis fait remonter les bretelles avec deux autres collègues quelques temps plus tard : nous étions 3 sur toute la circo à avoir tenu parole.

Mes paroles sont sans doute violentes, mais c'est notre lâcheté qui nous a aussi amenés là où nous sommes. Les syndicats ont une part de responsabilité dans le désastre actuel, mais un syndicat, ça évolue de l'intérieur, il m'apparait que c'est en étant dedans que l'on a de meilleures marges de manoeuvre, encore faut-il être syndiqué. Les collectifs peuvent être des solutions, mais le problème, c'est l'absence de réels statuts, et les collectifs, tout comme les actions individuelles, dépendent essentiellement des individus.

Pour résumer : plusieurs actions individuelles ont des effets à court terme, des actions encadrées par un collectif ont une durée de vie d'une année scolaire, les actions syndicales s'inscrivent dans de plus longues périodes.

Finalement, la seule action individuelle qui aurait du sens, c'est une remise en question de ses propres lâchetés. Pour cela, on peut commencer par bien connaitre les textes qui nous régissent, c'est déjà un grand pas, c'est grâce à cette connaissance que j'ai retoqué notre IEN adorée plus d'une fois, et nos chers élus par la même occasion. De quoi avons-nous peur ? Quand je lis les interventions sur certains fils, je suis atterrée par les peurs de ceci, ou de cela, peurs qui sont entretenues par l'institution dont le discours résumé est : vous PE, n'avez que des devoirs. C'est en lisant les textes officiels que l'on se rend compte de la grande supercherie et des nombreux abus de pouvoir.

Together we stand, divided we fall.

[jeanounette]

Mais 1+1+1+.... ça ne fonctionne pas !

Bien sûr que si!

Et en tout cas mieux que 0+0+0+0...

Si on ne fait rien, c'est sûr que ça ne risque pas de changer.

Je me suis mal exprimée peut-être : ce que je voulais dire, c'est que les actions individuelles, si elles ne sont pas cadrées au moins par un collectif, ne durent pas, et j'en sais quelque chose.... Dans mon ancienne circo, j'ai mené un grand nombre de frondes, essentiellement pour contrer les exactions de notre IEN toxique. Tous les directeurs, sauf une, et une grande majorité de collègues en général, m'ont suivie (et je dis bien suivie, autrement dit, on me poussait toujours devant...). Nous avons eu gain de cause, un grand nombre de fois. Aujourd'hui, je ne suis plus là, et le mouvement a fait pssschhhiiit. L'IEN, sans doute aux anges que je sois partie sous d'autres cieux pour d'autres missions, continue sa politique de manipulation, caressant dans le sens du poil les collègues serviles et massacrant en bonne et dûe forme celles et ceux qui osent la ramener et qui se retrouvent seuls face à leur désarroi; même si la compassion est de mise, ça s'arrête là. Autre exemple : lors de la mise en place des évaluations version Darcos à partir de 2007, tout le monde avait hurlé "non, on ne les fera pas passer !". Concrètement, je me suis fait remonter les bretelles avec deux autres collègues quelques temps plus tard : nous étions 3 sur toute la circo à avoir tenu parole.

Mes paroles sont sans doute violentes, mais c'est notre lâcheté qui nous a aussi amenés là où nous sommes. Les syndicats ont une part de responsabilité dans le désastre actuel, mais un syndicat, ça évolue de l'intérieur, il m'apparait que c'est en étant dedans que l'on a de meilleures marges de manoeuvre, encore faut-il être syndiqué. Les collectifs peuvent être des solutions, mais le problème, c'est l'absence de réels statuts, et les collectifs, tout comme les actions individuelles, dépendent essentiellement des individus.

Pour résumer : plusieurs actions individuelles ont des effets à court terme, des actions encadrées par un collectif ont une durée de vie d'une année scolaire, les actions syndicales s'inscrivent dans de plus longues périodes.

Finalement, la seule action individuelle qui aurait du sens, c'est une remise en question de ses propres lâchetés. Pour cela, on peut commencer par bien connaitre les textes qui nous régissent, c'est déjà un grand pas, c'est grâce à cette connaissance que j'ai retoqué notre IEN adorée plus d'une fois, et nos chers élus par la même occasion. De quoi avons-nous peur ? Quand je lis les interventions sur certains fils, je suis atterrée par les peurs de ceci, ou de cela, peurs qui sont entretenues par l'institution dont le discours résumé est : vous PE, n'avez que des devoirs. C'est en lisant les textes officiels que l'on se rend compte de la grande supercherie et des nombreux abus de pouvoir.

Together we stand, divided we fall.

merci

[nonau]

C'est bien pour ça que le code du travail dans le privé et nos statuts dans le public sont d'une extrême importance pour conserver nos droits!

Jamais nos droits n'ont été autant menacés! Quand il n'y en aura plus ces ptits chefs, IEN, directeurs et autres, feront ce qu'ils veulent. Et dans un contexte de décentralisation fort, de territorialisation il faut résister à ce qu'on nous présente comme du progrès social!

[framboisine]

Polytheme : oui, tout à fait, et merci pour ta grande réponse.

Dans tous les cas, je préfère marquer un +1 qui aura l 'importance qu'il aura qu'un +0, être un accord avec mes idées quoi... pour répondre à la question initiale de la grève.

Et puis justement, si chacun prend ses responsabilités, je suis persuadée que c'est comme ça que le système évoluera.

Si on avait un syndicat majoritaire avec nous, bien sûr que ça serait mieux, mais c'est vrai que c'est nous qui le faisons ce syndicat, et puis ben en attendant, faut bien se débrouiller sans.