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Plusieurs fusillades à Paris et deux explosions vers le Stade de France


prof désécol

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Pas mal profdésécole.

Mais que va-t-il rester à Le Pen comme boulot si elle arrive au pouvoir?

Demander aux Français d'accrocher un drapeau tricolore à leur fenêtre ?

Ah flûte ! Déjà fait aussi.

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Il n'y a pas que cela. Lire aussi :

Loin de s’arrêter aux seuls élèves et à leurs parents, le formulaire invite instamment les chefs d’établissement à signaler le comportement douteux d’enseignants et de personnels placés sous leur autorité. Dans la rubrique «atteinte à la sécurité/au climat de l’établissement», il est stipulé que tout acte, tels les «grèves, blocages, manifestations, rassemblements, perturbations» en lien ou non avec «une revendication nationale» et porteur «d’un impact médiatique ou d’une forte connotation politique» doit être signalé.

«Un palier est franchi en appelant ainsi des personnels à surveiller d’autres personnels de l’Éducation nationale, s’étrangle Théo Roumier. Là encore, l’amalgame est lourd de sens assimilant le mouvement social et la défense des droits à des violences et événements graves.»

Surtout, ce texte unifie (ou amalgame) une expression religieuse et une expression politique.

Ca ressemble a une hypertrophie démesurée du concept de laïcité, en intensité et en extension.

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  • 2 semaines plus tard...

http://www.leparisien.fr/faits-divers/los-angeles-les-ecoles-fermees-par-precaution-apres-une-menace-credible-15-12-2015-5374733.php

Los Angeles : les écoles fermées par précaution après une «menace crédible»

Pas de classe ce mardi pour 640 000 écoliers de Los Angeles, en Californie. Toutes les écoles publiques de la Cité des Anges ont été fermées mardi après une «menace crédible», comme l'ont indiqué la police et le rectorat du secteur.

«Nous avons reçu une menace électronique qui évoquait la sécurité de nos écoles», a expliqué Steve Zipperman, responsable de la police de Los Angeles en charge des écoles, au cours d'une conférence de presse. La police de Los Angeles ainsi que la police fédérale (FBI) «ont été informées et cette menace est en train d'être analysée», a-t-il ajouté. «Dans un geste de prudence, nous avons choisi de fermer nos écoles aujourd'hui jusqu'à ce nous puissions être totalement certains que nos écoles sont sûres.»

«Il s'agissait d'une vaste» menace, «pas contre une école, deux écoles ou trois écoles. Il s'agissait de nombreuses écoles, qui n'ont pas été spécifiquement identifiées», a précisé pour sa part le recteur des écoles publiques de Los Angeles, Ramon Cortines. Le rectorat reçoit «tout le temps» des menaces mais cette fois «il s'agit d'une menace exceptionnelle», a-t-il souligné, évoquant des «sacs à dos» sans donner plus de précisions.

Cette fermeture des écoles intervient deux semaines après l'attentat terroriste de San Bernardino, commune située à une heure de route à l'est de Los Angeles. La fusillade perpétrée par Syad Farook et Tashfeen Malik avait fait 14 morts. «Nous n'allons pas risquer la vie d'un écolier», a déclaré Ramon Cortines, en faisant explicitement référence à cet attentat pour justifier son choix de fermer les écoles.

Les écoliers déjà présents dans leur établissement seront surveillés jusqu'à ce que leurs parents peuvent les récupérer. «Veuillez apporter une pièce d'identité quand vous récupérerez votre enfant à l'école. Cela sera obligatoire», a expliqué le rectorat de Los Angeles sur Twitter.

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http://www.europe1.fr/societe/un-projet-dattentat-a-ete-dejoue-en-france-2640119

Un projet d'attentat déjoué à Orléans

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé mardi après-midi à Toulouse qu'un projet d'attentat a été déjoué à Orléans la semaine dernière.

Un dixième projet d'attentat déjoué. Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé mardi après-midi à Toulouse qu'un projet d'attentat avait été déjoué à Orléans la semaine dernière. Il s'agit du dixième projet d'attentat déjoué en deux ans par la DGSI.

Deux jeunes de 24 et 25 ans placés en détention provisoire. Selon les informations d'Europe 1, deux Français âgés de 24 et 25 ans, l'un originaire du Maroc, l'autre du Togo, tous deux installés à Orléans, ont été interpellés la semaine dernière dans le cadre d'une information judiciaire ouverte depuis le mois d'août par le parquet antiterroriste de Paris. Ils ont été mis en examen et placés en détention provisoire samedi pour "association de malfaiteurs en vue de commettre un acte terroriste".

Connus des services de police. Ils étaient connus des services de police pour des délits plutôt mineurs : outrage, conduite sans permis, refus d'obtempérer pour l'un et détention d'arme et outrage pour l'autre. L'un des deux hommes était aussi dans les fichiers de la DGSI pour avoir participé à des prières de rue.

Les deux suspects n'ont pas reconnu les faits en garde à vue mais, selon nos informations, il existe dans le dossier de nombreux éléments qui font penser qu'ils voulaient commettre des attentats en lien avec le djihad. Ils cherchaient visiblement à recruter d'autres personnes pour mener à bien leur projet.

Ils cherchaient à se procurer des armes. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'un des deux hommes était en lien avec des Français susceptibles d'être en Syrie. Leur audition a confirmé qu'ils visaient une caserne de militaires, un commissariat de police et une gendarmerie. Ils avaient réuni des fonds et cherchaient activement à se procurer des armes pour passer à l'acte.

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http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2015/12/22/31001-20151222ARTFIG00232-decheance-de-nationalite-decheance-de-christiane-taubira.php

Déchéance de nationalité, déchéance de Christiane Taubira

FIGAROVOX/TRIBUNE - En visite à Alger, Christiane Taubira est revenue sur la promesse solennelle de François Hollande au peuple français de faire passer la loi sur la déchéance de nationalité pour les binationaux convaincus de terrorisme. Xavier Saincol estime que cet abandon est une trahison.

Xavier Saincol est juriste et universitaire.

A la suite de l'attentat terroriste du 13 novembre, le président Hollande a annoncé devant le Congrès son intention de bouleverser le dispositif de la déchéance de la nationalité par une révision constitutionnelle. Son projet paraissait d'une audace révolutionnaire: il consistait, semble-t-il, à supprimer la condition des dix ans après la naturalisation et de la rendre possible même pour toute personne ayant acquis la nationalité française y compris par le droit du sol en cas de participation à des actes liés au terrorisme islamiste. Cette décision devait donc avoir une portée considérable, son champ d'application potentiel étant considérablement étendu à toute personne étrangère devenue française. Cette annonce du chef de l'État ne s'est pas faite dans un cadre habituel. Elle a donné lieu à une manifestation de la plus grande solennité républicaine: devant le Congrès réuni à Versailles. Elle n'intervenait pas dans n'importe quel contexte: à la suite d'une vague terroriste ayant provoqué le massacre de 130 personnes à Paris. La gravité de l'annonce faite, la force du message, l'ampleur considérable de la réforme proposée répondait à la hauteur de l'agression subie par la France, à hauteur du crime commis, et du sang versé.

Aujourd'hui, nous avons appris que le président de la République reculait et renonçait à sa réforme devant la protestation du Parti socialiste et de ses alliés. Ce renoncement n'est pas une reculade ordinaire, quotidienne, habituelle. La mesure constituait une promesse solennelle, devant la représentation nationale, les deux Chambres réunies en Congrès, l'instance républicaine suprême dans la tradition française. Ce jour-là, le président s'adressait à la République. Ce jour-là, ses paroles étaient écrites avec le sang des Français. L'image a quelque chose d'hallucinant: un chef de l'État qui s'exprime ainsi devant la Nation, qui s'engage à accomplir une réforme, en tant qu'incarnation lui même de l'unité nationale, prononce une parole sous l'étendard tâché du sang de 130 de ses compatriotes.

Et puis, un mois plus tard, sous la pression des idéologues de son parti, des groupuscules et des médias gauchisants, y compris apparemment de sa propre ministre de la justice, Madame Taubira, dans l'obsession de préserver sa belle image «de gauche» ce chef de l'Etat retourne sa veste, foule au pied l'engagement pris devant la France martyrisée. On nous dit aujourd'hui que cette mesure n'aurait eu qu'une «portée symbolique». Mais alors, pourquoi l'avoir annoncée devant le Congrès, en des circonstances aussi tragiques? On ne s'adresse pas à la République pour brandir des mesures emblématiques, surtout après le drame que venait de connaître la France.

La volte-face de ces derniers jours est dramatique. Elle donne le sentiment d'une dénégation de toute idée d'intérêt national et de tout respect du martyre subi par la France. La politique ne serait plus livrée qu'au jeu des postures narcissiques. Le 16 novembre, le président Hollande jouait un rôle: celui du garant de la sécurité des Français face au danger terroriste. Un mois plus tard, il en joue un autre: celui d'une girouette sous l'emprise des groupuscules idéologiques. Ce second rôle, il faut bien le dire, lui va beaucoup mieux. Mais comment s'étonner après un tel exemple, que la parole politique n'ait plus aucun sens pour les citoyens?

En outre, les conditions dans lesquelles l'abandon du projet a été annoncé sont stupéfiantes. C'est Madame Taubira, sur une radio algérienne, qui vient de défaire la promesse faite solennellement aux Français devant le Congrès de la République. Cette attitude est révélatrice, d'une part de la dérobade d'un chef de l'Etat incapable d'assumer ses actes, d'autre part de la primauté qui est donnée à une influence extérieure, celle de l'Algérie, sur la nation française devant laquelle la promesse avait été faite. Le gouvernement privilégie des assurances données à la communauté algérienne sur la sécurité des Français face au terrorisme. Nous assistons ici à l'effondrement de la notion d'intérêt national sous le poids de l'idéologie sans-frontiériste et communautariste.

"Mais comment s'étonner après un tel exemple, que la parole politique n'ait plus aucun sens pour les citoyens ?"

En effet, comment s'en étonner ?

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Cette histoire de déchéance de la nationalité, bruyamment approuvée par la droite et l'extrême droite, sentait bon la bonne grosse démagogie des familles.

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Cette histoire de déchéance de la nationalité, bruyamment approuvée par la droite et l'extrême droite, sentait bon la bonne grosse démagogie des familles.

C'est possible mais, comme le fait remarquer l'article

on nous dit aujourd'hui que cette mesure n'aurait eu qu'une «portée symbolique». Mais alors, pourquoi l'avoir annoncée devant le Congrès, en des circonstances aussi tragiques? On ne s'adresse pas à la République pour brandir des mesures emblématiques, surtout après le drame que venait de connaître la France.

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Cette histoire de déchéance de la nationalité, bruyamment approuvée par la droite et l'extrême droite, sentait bon la bonne grosse démagogie des familles.

C'est possible mais, comme le fait remarquer l'article

on nous dit aujourd'hui que cette mesure n'aurait eu qu'une «portée symbolique». Mais alors, pourquoi l'avoir annoncée devant le Congrès, en des circonstances aussi tragiques? On ne s'adresse pas à la République pour brandir des mesures emblématiques, surtout après le drame que venait de connaître la France.

Pourquoi? Par démagogie bien sûr et pour courir après le FN en période de traumatisme national très proche d'une élection de surcroit.

Maintenant, si on s'en fout du principe d'égalité devant la loi, on peut créer des catégories de justiciables parmi les citoyens. C'est le programme du FN. On ne parlera plus de république mais d'état français. C'est un choix.

Ma question serait alors plutôt "pourquoi s'offusquer du FN et appeler à se dresser contre eux si c'est pour conduire leur politique?".

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Ma question serait alors plutôt "pourquoi s'offusquer du FN et appeler à se dresser contre eux si c'est pour conduire leur politique?".

Ma question serait plutôt : "pourquoi s'offusquer du FN et appeler à se dresser contre eux si on annonce qu'on va conduire leur politique et qu'on ne le fait pas ?"

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Ma question serait alors plutôt "pourquoi s'offusquer du FN et appeler à se dresser contre eux si c'est pour conduire leur politique?".

Ma question serait plutôt : "pourquoi s'offusquer du FN et appeler à se dresser contre eux si on annonce qu'on va conduire leur politique et qu'on ne le fait pas ?"

Un reste de lucidité et de sens civique? Qui sait? Même Valls peut avoir une conscience...

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Un reste de lucidité et de sens civique? Qui sait? Même Valls peut avoir une conscience...

Ce dernier est favorable à ces mesures depuis quelques temps déjà...

http://www.huffingtonpost.fr/2015/12/22/video-decheance-de-nationalite-hollande-valls-royal-socialistes_n_8859232.html

[...] "Nous pouvons déchoir de la nationalité ceux qui s’attaquent aux intérêts fondamentaux de notre pays. Il n’y a pas de tabou" redisait, début juin 2014, Manuel Valls en réaction à l’affaire Nemmouche. Alors comment expliquer la marche arrière de l'exécutif de cette semaine? En expliquant que cette mesure, souhaitée par la droite et l'extrême droite, serait "inefficace". Un élément de langage emprunté à l'argumentaire... de 2010 contre le discours de Grenoble prononcé par Nicolas Sarkozy:

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