azerty Posté(e) 23 janvier 2016 Posté(e) 23 janvier 2016 ça n'est pas du même ordre mais il existe aussi des montres enfants désormais qui font des minis vidéos. L'enfant appuie juste sur un bouton, sa montre est au poignet donc on ne s'aperçoit de rien et ça filme ! OK la qualité de l'image est assez médiocre mais tout de même. Nous avons eu le cas d'une CE2 qui s'amusait à filmer ses camarades et sa maitresse en classe (sans mauvaise intention derrière tout cela). Et moi celui d'une élève de GS. Je lui ai expliqué qu'il était interdit de filmer ou prendre des photos à l'école, qu'il n'y avait que moi qui avait l'autorisation de le faire. J'ai effacé tous les enregistrements et lui ai interdit de ramener cette montre à l'école. Mais effectivement j'aurais pu ne me rendre compte de rien si je n'avais pas vu l'attroupement autour d'elle en récré lorsqu'elle faisait voir aux copines ce qu'elle avait enregistré. Il est interdit de filmer les gens sur leur lieu de travail sans qu'ils en soient avertis donc un enregistrement vocal, ca doit rentrer dans ce cadre aussi, non?
nola Posté(e) 23 janvier 2016 Posté(e) 23 janvier 2016 La judiciarisation n'est pas forcément toujours la bonne réponse. La pression sociale (informer les autres parents) est un moyen efficace, utilisé par bien des sociétés pour recadrer les casse-pieds. Malheureusement, à notre époque de dénigrement des enseignants, si on s'en contente, on prend le risque que les parents prennent la défense de la mère. Il me semble au contraire que c'est parce que nous n'avons pas suffisamment répondu par le judiciaire dans le passé (je repense à des collègues frappés, menacés par des parent et des enfants et qui n'ont même pas fait de main courante) que nous sommes devenus des paillassons. Déposer une main courante, une plainte, ne veut pas forcément dire que l'affaire ne sera pas réglée à l'amiable ensuite. Simplement, ça fait réfléchir la partie adverse et fait jurisprudence. Tous ces moyens de faire retomber la tension ne sont pas exclusifs: recours juridique et pression via les autres parents et poursuite du dialogue peuvent être utilisés simultanément. Quant à trouver le bon dosage, c'est loin d'être simple, j'en conviens. Tendre l'autre joue n'est pas une bonne idée, nous sommes d'accord, puisque le coupable (la mère en l'occurrence) n'a pas pris conscience de la gravité de son acte et risquerait de se voir conforter dans sa toute puissance.
mathilde22 Posté(e) 23 janvier 2016 Auteur Posté(e) 23 janvier 2016 La judiciarisation n'est pas forcément toujours la bonne réponse. La pression sociale (informer les autres parents) est un moyen efficace, utilisé par bien des sociétés pour recadrer les casse-pieds. Malheureusement, à notre époque de dénigrement des enseignants, si on s'en contente, on prend le risque que les parents prennent la défense de la mère. Il me semble au contraire que c'est parce que nous n'avons pas suffisamment répondu par le judiciaire dans le passé (je repense à des collègues frappés, menacés par des parent et des enfants et qui n'ont même pas fait de main courante) que nous sommes devenus des paillassons. Déposer une main courante, une plainte, ne veut pas forcément dire que l'affaire ne sera pas réglée à l'amiable ensuite. Simplement, ça fait réfléchir la partie adverse et fait jurisprudence. Je suis entièrement d'accord, cet acte dont ma collègue est malheureusement la victime est une énième démonstration du manque de respect dont nous faisons l'objet avec en prime le sentiment désagréable qu'il faut serrer les dents et faire avec. Pas de cadre légal qui nous protège, une hiérarchie qui est bien gênée par la situation, autant dire que c'est insupportable !
nola Posté(e) 23 janvier 2016 Posté(e) 23 janvier 2016 Je suis d'ordinaire très critique sur la hiérarchie mais au vu de ce que tu dis de l'attitude de l'IEN, il fait tout son possible pour soutenir la collègue et l'équipe.
El Popo Posté(e) 23 janvier 2016 Posté(e) 23 janvier 2016 Quelqu'un évoquait plus haut d'éventuels précédents dans l'enseignement secondaire. Je pense qu'il faut se faire conseiller en premier lieu, et ensuite peut-être chercher de ce côté-là. Le fait que le parent reconnaisse que c'était pour prouver un éventuelle maltraitante de l'enseignante équivaut pour moi à l'accuser de ces actes, ce qui n'est pas anodin du tout. L'autonome me semble être un interlocuteur à privilégier...
mathilde22 Posté(e) 23 janvier 2016 Auteur Posté(e) 23 janvier 2016 Ce n'était pas gagné d'avance : le discours premier était de rétablir le dialogue à tout prix, comprendre pourquoi la maman avait agi ainsi... Toute l'équipe s'est associée pour écrire une lettre à l'inspecteur et lui demander son soutien dans cette situation ce qu'il a fait je ne le conteste pas.
nola Posté(e) 23 janvier 2016 Posté(e) 23 janvier 2016 Ce n'était pas gagné d'avance : le discours premier était de rétablir le dialogue à tout prix, comprendre pourquoi la maman avait agi ainsi... Toute l'équipe s'est associée pour écrire une lettre à l'inspecteur et lui demander son soutien dans cette situation ce qu'il a fait je ne le conteste pas. La solidarité est donc indispensable et efficace. Une très bonne nouvelle qui devrait faire réfléchir ceux qui se désolidarisent un peu trop vite de leurs collègues.
mathilde22 Posté(e) 23 janvier 2016 Auteur Posté(e) 23 janvier 2016 Ce n'était pas gagné d'avance : le discours premier était de rétablir le dialogue à tout prix, comprendre pourquoi la maman avait agi ainsi... Toute l'équipe s'est associée pour écrire une lettre à l'inspecteur et lui demander son soutien dans cette situation ce qu'il a fait je ne le conteste pas. La solidarité est donc indispensable et efficace. Une très bonne nouvelle qui devrait faire réfléchir ceux qui se désolidarisent un peu trop vite de leurs collègues. Heureusement c'est vrai ! Je crois que c'est dans ces moments là que l'on prend conscience de l'importance d'une équipe soudée. Tout le monde s'est senti choqué et concerné comme si eux-mêmes avaient été enregistrés à leur insu.
kissy78 Posté(e) 23 janvier 2016 Posté(e) 23 janvier 2016 J'espère que vous trouverez le soutien nécessaire pour affronter cette affaire. Petite parenthèse: Ok ce n'est pas un lieu privé.... je passe des appels perso en étant dans ma classe durant la récré ou la pause déjeuner et je serais furax que ce soit enregistré et porté à la connaissance des familles. Tout comme aussi les appels pro ( je suis directrice) au sujet d'ess ou autre...
nola Posté(e) 23 janvier 2016 Posté(e) 23 janvier 2016 Ce n'était pas gagné d'avance : le discours premier était de rétablir le dialogue à tout prix, comprendre pourquoi la maman avait agi ainsi... Toute l'équipe s'est associée pour écrire une lettre à l'inspecteur et lui demander son soutien dans cette situation ce qu'il a fait je ne le conteste pas. La solidarité est donc indispensable et efficace. Une très bonne nouvelle qui devrait faire réfléchir ceux qui se désolidarisent un peu trop vite de leurs collègues. Heureusement c'est vrai ! Je crois que c'est dans ces moments là que l'on prend conscience de l'importance d'une équipe soudée. Tout le monde s'est senti choqué et concerné comme si eux-mêmes avaient été enregistrés à leur insu. Super équipe.
mathilde22 Posté(e) 23 janvier 2016 Auteur Posté(e) 23 janvier 2016 Je leur dirai ils seront contents
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