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Faire grève sans se déclarer ?


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Quoiqu'il arrive, les élèves sont accueillis en cas de grève, donc je ne vois pas de quoi pourraient se plaindre les parents.

Que la grève et la mise en place du SMA gênent l'administration, c'est le but de la grève: gêner l'employeur. Ceux qui veulent collaborer pour briser la grève peuvent aussi le faire mais il serait indécent de leur part de se plaindre que les grévistes ne les y aident pas: il faut assumer ses choix.

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Oulà! On peut aussi ne pas faire grève et ne pas collaborer, juste faire le choix de ne pas être gréviste!

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Oulà! On peut aussi ne pas faire grève et ne pas collaborer, juste faire le choix de ne pas être gréviste!

Je parlais de ceux qui font leur rapport à l'IEN ou qui estiment que la grève ne doit gêner personne. On peut effectivement  ne pas être gréviste sans chercher à briser la grève.

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Le 25/3/2016 à 12:03, nola a dit :

Quoiqu'il arrive, les élèves sont accueillis en cas de grève, donc je ne vois pas de quoi pourraient se plaindre les parents.

Que la grève et la mise en place du SMA gênent l'administration, c'est le but de la grève: gêner l'employeur. Ceux qui veulent collaborer pour briser la grève peuvent aussi le faire mais il serait indécent de leur part de se plaindre que les grévistes ne les y aident pas: il faut assumer ses choix.

Bah non, justement, c'est bien de ça dont je parlais : si on n'envoie pas la déclaration d'intention, il n'y a pas de sma mis en place, et les collègues n'ont pas le droit d'accueillir les élèves des grévistes. C'est bien pour ça que je parlais de problème de responsabilité : qui prend en charge les élèves qui se pointent quand même?

Et puis, tous les non grévistes ne sont pas des "jaunes". Une seule personne a parlé d'une directrice qui "caftait à l'IEN" et toi tu en déduis que tous les non grévistes sont à mettre dans le même sac? On a le droit de faire grève, on a tout autant le droit de NE PAS faire grève. Je me sens agressée par ton discours alors que je ne suis pas réellement visée puisque je fais souvent partie des grévistes...

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Il y a 10 heures, calia a dit :

Bah non, justement, c'est bien de ça dont je parlais : si on n'envoie pas la déclaration d'intention, il n'y a pas de sma mis en place, et les collègues n'ont pas le droit d'accueillir les élèves des grévistes. C'est bien pour ça que je parlais de problème de responsabilité : qui prend en charge les élèves qui se pointent quand même?

Et puis, tous les non grévistes ne sont pas des "jaunes". Une seule personne a parlé d'une directrice qui "caftait à l'IEN" et toi tu en déduis que tous les non grévistes sont à mettre dans le même sac? On a le droit de faire grève, on a tout autant le droit de NE PAS faire grève. Je me sens agressée par ton discours alors que je ne suis pas réellement visée puisque je fais souvent partie des grévistes...

Désolé que tu te sentes personnellement visée, mais je ne comprends pas bien pourquoi.

Avant l'instauration du SMA, on accueillait tous les élèves qui se présentaient de toute manière. J'ai déjà gardé une soixantaine de maternelles seul en avertissant l'IEN.

Comme beaucoup de collègues, j'envoie toujours une déclaration préalable quelque soit mon intention, mais force est de reconnaitre que ça n'a aucun effet puisque le SMA est maintenu. Si l'action proposée par le SNUIPP permet de faire sauter le SMA alors ça mérite réflexion: face à ce qui nous attend comme régressions, toutes les armes pour se défendre sont bonnes à prendre. Et surtout, cette mesure parmi d'autres (rythmes, TAP, PEDT) renforce l'idée de l'école-garderie, ce qui n'est pas souhaitable.

On a le droit de faire grève ou de ne pas faire grève mais dans les deux cas, il faut en assumer les conséquences.

 

 

 

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Il y a 11 heures, nola a dit :

Avant l'instauration du SMA, on accueillait tous les élèves qui se présentaient de toute manière. J'ai déjà gardé une soixantaine de maternelles seul en avertissant l'IEN.

 

Mais c'est là tout le problème : on n'a plus le droit de le faire, depuis que le texte sur le sma existe! Puisqu'au delà de 25% de gréviste, il doit (en l'état actuel) y avoir un sma, les élèves des grévistes n'ont pas à se trouver à l'école. Cela pose un problème de responsabilité. C'est pour ça que je parlais de mettre les collègues non grévistes dans l'embarras, puisque ce sont eux qui vont se retrouver face aux parents qui n'ont pas trouvé de moyen de garde le matin de la grève si le sma n'a pas été mis en place parce que les intentions de grève n'ont pas été renvoyées.

Tu dis toi-même que tu as averti l'IEN quand tu t'es retrouvé dans une situation exceptionnelle. Les non grévistes pourraient également appeler l'IEN pour prévenir qu'ils gardent les élèves des grévistes puisque pas de sma. S'en suivraient forcément des questions sur la non mise en place du SMA, et l'IEN se rendrait compte que les collègues n'ont aps renvoyé leurs déclarations et ils pourraient avoir des problèmes.

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Il y a 2 heures, calia a dit :

Mais c'est là tout le problème : on n'a plus le droit de le faire, depuis que le texte sur le sma existe! Puisqu'au delà de 25% de gréviste, il doit (en l'état actuel) y avoir un sma, les élèves des grévistes n'ont pas à se trouver à l'école. Cela pose un problème de responsabilité. C'est pour ça que je parlais de mettre les collègues non grévistes dans l'embarras, puisque ce sont eux qui vont se retrouver face aux parents qui n'ont pas trouvé de moyen de garde le matin de la grève si le sma n'a pas été mis en place parce que les intentions de grève n'ont pas été renvoyées.

Tu dis toi-même que tu as averti l'IEN quand tu t'es retrouvé dans une situation exceptionnelle. Les non grévistes pourraient également appeler l'IEN pour prévenir qu'ils gardent les élèves des grévistes puisque pas de sma. S'en suivraient forcément des questions sur la non mise en place du SMA, et l'IEN se rendrait compte que les collègues n'ont aps renvoyé leurs déclarations et ils pourraient avoir des problèmes.

La situation exceptionnelle, c'était avant le SMA.

Pour ce que j'ai mis en gras, oui, les collègues pourraient avoir des problèmes,si c'est une action individuelle. C'est moins évident si c'est une action collective appuyée par une syndicat, ou mieux une intersyndicale.

Je serais d'ailleurs curieux de savoir ce que dirait le TA puisque la déclaration préalable est une mesure discriminatoire envers les seuls enseignants du primaire. L'école, ce n'est tout de même pas comme les urgences hospitalières ou les SDIS, sauf bien sûr si on considère que sa fonction principale est d'être une garderie gratuite destinée à faire tourner l'économie en permettant aux parents de bosser ou à acheter la paix sociale. C'était le point de vue sarkozyste d'ailleurs

On en revient toujours au même point: qui a intérêt à ce que nous soyons muselés, à ce que nous débattions sans fin des virgules déplacées dans les programmes et des cache-misère (inclusion, cycles, CEC, rythmes, PEDT) au lieu de nous mobiliser pour défendre la profession et les conditions d'étude des élèves et surtout pourquoi tous les syndicats ne luttent-ils pas contre les mesures destinées à briser les grèves?

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il y a 59 minutes, abel27 a dit :

Question subsidiaire ? Il y a déjà eu le sma mis en place chez vous ?

Chez moi oui il y a quelques années. Nous sommes 3, il suffit que l'une de nous soit gréviste pour que le SMA doive être mis en route.

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Chez nous aussi et dans beaucoup d'écoles autour de chez nous. La dernière grève, pas de SMA, la Mairie n'a pas pu avoir suffisamment de personnel.

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Le 25/03/2016 à 07:55, Nao a dit :

Oui mais ça peut tourner au pugilat au portail selon les parents à qui on a affaire. Dans mon RPI, si je fais un truc pareil, j'ai des ennuis pendant plusieurs semaines avec une dizaine de familles. Si je peux éviter, ça m'arrangerait : on a quand même quelques familles qui n'ont pas peur d'aller très, très loin dans mon coin.

Le SNUipp demande de ne pas envoyer la déclaration d'intention à la hiérarchie, pas de ne pas avertir les parents. Excusez-moi, mais avant l'instauration du SMA, quand on faisait grève, les enfants restaient chez eux.

Le SMA, c'est donner l'impression que l'école est une garderie. On nous parle de continuité du service public. Il serait opportun pour le ministère et les DSDEN de faire preuve de plus de zèle lorsqu'il s'agit de remplacer les enseignants absents.

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De nombreuses communes ne mettent pas en place le SMA (bizarrement, elles n'ont pas de problème) et pour celles qui le mettent en place c'est la galère.

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