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Notre prime enfin alignée !


maiden

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il y a 29 minutes, montagny a dit :

Nonau, tout de suite la caricature...

Je dis avoir simplement les moyens institutionnels de travailler ensemble avec la possibilité de répartir le travail en équipe comme on l'entend dans une école en distribuant les heures (concertation réunion, apc...) en fonction des réels besoins de l'école.

Est-ce que tu as vu les dérives que tu donnes dans les collèges ou les lycées, est-ce les enseignants du secondaire sont à la merci du conseil départemental ou régional, est-ce que les parents imposent ce qu'ils veulent??? Au contraire, les enseignants du secondaire sont bien plus tranquilles que nous !

Pour autant, est-ce que le collège va mieux que l'école pour les élèves ? Non, donc c'est bien l'organisation interne de l'établissement qui nuit à son fonctionnement. Si les rôles de chacun et les outils qui vont avec étaient bien définis et efficients ce serait bien mieux. Je l'ai vécu à l'étranger et dans d'autres systèmes : heures d'enseignement + heures de concertation et de préparation sur place = temps de travail, si 2 classes par niveau : même manuels et supports pour les deux et progression commune (un peu réticent au départ, j'ai bien vu les avantages pour les enseignants en temps et en efficacité), un vrai projet d'école où les modalités d'enseignements (supports, échanges de services, décloisonnement) sont clairement énoncées et chaque enseignant se doit de les respecter.

Pourtant au départ, j'ai eu du mal (préjugés, mon modèle national qu'on croit supérieur, appréhensions...) et puis finalement positif

En gros ce que tu décris ressemble à un cahier des charges. Ça semble intéressant.

Mais qui irait se lancer un tel système dans chaque école, qui en serait le garant ?

Et puis les équipes sont de plus en plus instables, regarde donc la valse des postes au mouvement qui ne permet pas de se poser avant au moins 12 ans d'ancienneté chez moi..... Donc tous les ans il faut tout réexpliquer, remettre en route, faire un bilan, réorganiser les échanges de services parce que le jour de décharge de machin a changé et que bidule a une décharge syndicale qu'il n'avait pas avant etc.

On n'a pas le personnel pour gérer ça, c'est un temps plein. Sauf si on met ça sur le dos de chaque dirlo, bête de somme de service dont le temps de travail est étirable à volonté, à c'qu'on dit.

Ensuite les manuels, les supports communs. Idéal vu de loin, impossible de près dans les conditions actuelles de financement des écoles. Viens dans mon RPI et tu verras comme il est grisant d'attendre 4 ans (eh oui) pour UN manuel de maths manquant en cycle 3.

 

Alors il y a toujours moyen de s'arranger, c'est d'ailleurs ce que nous faisons tous sur le terrain. Mais ça reste de la bricole menée par la bonne volonté. Et tant qu'on compte sur la bonne volonté de chacun (le fameux investissement personnel aussi appelé conscience professionnelle), une harmonisation est impossible.

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Il est clair que pour de tels changements il faut des adaptations structurelles et aller vers moins d'école mais plus importantes en prenant la communauté de communes et non la commune comme interlocuteur : plus de cohérence sur un même territoire et une adaptation à la réalité. Si école plus grosse, directeur plus déchargé voire totalement déchargé et donc des possibilités de manœuvre ; et là, ne pas tomber dans le travers de directeur non issu du primaire...ce qui n'est pas facile car quelques syndicats ont encore une peur bleue du directeur chef d'établissement alors que si on ne se propose pas pour le changement, le MEN nous l'imposera et ce ne sera pas en adéquation avec nos besoins.

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il y a 6 minutes, NancyDrew a dit :

Non mais non quoi ! Sérieusement !!!!

Il faut favoriser l'inclusion du maximum de gamins handicapés dans nos classes, avec les moyens nécessaires (matériel, AESH, formation), parce que l'enjeu est énorme en terme de vivre ensemble. L'enjeu c'est ce que dit Josef Schovanec citant la constitution helvétique :

« la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres »

Un gamin en hôpital de jour, non scolarisé, "coûte" 700 à 800 euros environ à l'état par JOUR. Soit le salaire de l'AESH mensuel !

Et qui parle de laisser sans soins? Les soins peuvent avoir lieu à l'école ou ailleurs (avec transports en taxi), quant aux cours spécifiques, tout dépend du handicap mais être dans sa classe de rattachement, inscrit et scolarisé un nombre d'heures décent (pas une heure par semaine quoi) est un droit. Loi de 2005.

On peut râler sur le manque de moyens, demander davantage, mais par pitié, ne les remettez pas au placard...

+1 mais avec les moyens qui vont avec.

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Il y a 1 heure, montagny a dit :

si 2 classes par niveau : même manuels et supports pour les deux et progression commune (un peu réticent au départ, j'ai bien vu les avantages pour les enseignants en temps et en efficacité),

Un cauchemar pur moi.
Pour que cela fonctionne, il faut qu'il y ait une excellente entente et des orientations pédagogiques concordantes entre collègue. Et dans ce cas, nul besoin d'imposer une communauté de matériel ou de progression : ça se fera tout seul. 

Mais quand cette merveilleuse entente n'est pas d'actualité, ou simplement que les collègues ont des dada pédagogiques différents, que fait t'on? C'est le plus ancien / celui qui à la plus grande ..bouche/ celui qui est le plus proche du directeur...qui emporte le morceau. Vécu dans une grosse école. La directrice et une collègue avaient décrété que les manuels, c'était super, et qu'il n'y avait pas de raison pour que la collègue de la classe d' a côté fonctionne à base de photocopies (de docs qu'elle préparait et qui était franchement intéressant). Elle a du se rabattre sur le même vieux manuel sous prétexte d"uniformiser les pratiques". Youhou. Idem en cycle 2, ou tout le monde fonctionnait sur la même méthode de lecture alors que certains n'y adhéraient franchement pas.

Bref, bien contente d'être dans une petite école maintenant.

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L'inclusion ne doit pas se résumer à des pensées économiques et non, tous les enfants ne sont pas "inclusables" dans une école. Ou oui, avec des moyens.

Je vois des classes où un seul gamin met une pagaille monstre, la maîtresse est à bout, sans répit, elle en pleure devant les parents. 

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J'en ai un qui fout la classe en l'air quand il le souhaite. Trouble du comportement, mais la famille refuse de voir la MDPH.

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Il y a 15 heures, NancyDrew a dit :

Non mais non quoi ! Sérieusement !!!!

Il faut favoriser l'inclusion du maximum de gamins handicapés dans nos classes, avec les moyens nécessaires (matériel, AESH, formation), parce que l'enjeu est énorme en terme de vivre ensemble. L'enjeu c'est ce que dit Josef Schovanec citant la constitution helvétique :

« la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres »

Un gamin en hôpital de jour, non scolarisé, "coûte" 700 à 800 euros environ à l'état par JOUR. Soit le salaire de l'AESH mensuel !

Et qui parle de laisser sans soins? Les soins peuvent avoir lieu à l'école ou ailleurs (avec transports en taxi), quant aux cours spécifiques, tout dépend du handicap mais être dans sa classe de rattachement, inscrit et scolarisé un nombre d'heures décent (pas une heure par semaine quoi) est un droit. Loi de 2005.

On peut râler sur le manque de moyens, demander davantage, mais par pitié, ne les remettez pas au placard...

Je pense que les collègues devant pallier à l'absence totale de moyens pour aider un élève à dysharmonie évolutive (entre autres) apprécieront la colère contenue dans ton mot.

Une classe spé c'est : un effectif réduit + aide spécifique beaucoup plus faciles à organiser (puisque effectif réduit) + probabilité très grande de croiser des gens qui t'aideront et l'aideront  + du matos + un soupçon de formation, soyons fous.

 

Mais tu dois déjà savoir tout ça.

 

Alors pourquoi parles-tu de placard ?????? J'ai fait de la CLIS, pas du placard.

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Etant en ITEP cette année, je ne pense pas que tous les élèves soient "intégrables" en classe ordinaire. Ou alors, avec un homme bien musclé... (surtout au delà d'un certain âge/d'une certaine force physique)

On doit être en mesure d'assurer la sécurité physique des autres élèves en permanence.

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 "...Avec "l'intégration", il y avait encore la reconnaissance de besoins spécifiques et les classes à petits effectifs avait été crées (Clis, Ime, sessad...)....Tous ces dispositifs sont prétendument dépassés depuis 2013..à cause du fait que "ces enfants sont trop souvent sortis de leur classe pour leur prise en charge thérapeutique!"( Arguments des pouvoirs publics). L'obstacle à l'inclusion, c'est donc la prise en charge thérapeutique?...

...Plus de 11ans maintenant après la loi 2005 quel est son vrai bilan? Combien de centaines d'enfants inquiets, inhibés ou agités, prostrés ou désemparés, combien de situations familiales désespérées, se cachent derrière les statistiques officielles d'autosatisfaction sur le nombre toujours croissant d'enfants handicapés inscrits à l'école ordinaire? En quoi, le fait, que, en 10 ans, le nombre d'enfants handicapés scolarisés dans l'ordinaire ait doublé , est-il un bonne nouvelle, si, en même temps, on sait que 69% d'entre eux , c'est à dire plus de 103 000 le sont par inclusion dans des classes ordinaires, sans prendre en compte leur besoin spécifique? Comment ose t-on se féliciter comme vient de le faire en octobre dernier Barbara Pompili, que la fraction d'élèves handicapés scolarisés bénéficiant de CLIS ou d'ULIS soit passée de 40% à 3%?

Comment peut-on se féliciter de scolariser des enfants porteurs de trisomie 21 ( en CM2 par-exemple) au milieu d'enfants de leur classe d'âge en faisant croire aux parents qu'automatiquement ces enfants auraient accès à la lecture ou l'écriture ou au mécanisme de la division comme les autres??!!! Alors qu'à 11 ans ils n'ont généralement toujours pas accès à la reconnaissance toutes les lettres de leur prénom, qu'ils ne sont pas latéralisés et que l'apprentissage des gestes les plus quotidien (se moucher...) seul mériterait d'être poursuivis avec autant de tact et de pudeur que de persévérance et de sérieux. Car pour eux, l'acquisition de ces petits objectifs constitue non seulement de véritables challenges, mais surtout conditionne son maintien la tête haute dans les activités ordinaires de la vie sociale. Accorder une formation sérieuse et complète sur tous les handicaps à tous les enseignants ordinaires est un objectif totalement irréalisable, mais c'est désormais l'objectif officiel annoncé. Est-ce bien sérieux? Ou alors appelle t-on formation , le fait d'avoir consacré 2 jours à l'autisme (par-exemple) et que ce sera amplement suffisant? C'est le constat de l'inégalité des chances qui fonde l'égalité de droit,entre autres,  l'égalité de droit aux soins comme à l'instruction. L'invention d'un nouveau "droit à l'ordinaire" comme les autres, comme à l'inclusion avec les autres, voire aux mêmes "chances" que les autres, ne vient-il pas, en brouillant les cartes et en se couvrant de générosité apparente, justifier ici l'abandon de ces droits les plus fondamentaux qui sont le droit pour tout enfant quel qu'il soit, d'être soigné et celui d'être instruit?..." (Docteur Rivière Pédopsychiatre)

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Il y a 2 heures, lylibellule a dit :

Etant en ITEP cette année, je ne pense pas que tous les élèves soient "intégrables" en classe ordinaire. Ou alors, avec un homme bien musclé... (surtout au delà d'un certain âge/d'une certaine force physique)

On doit être en mesure d'assurer la sécurité physique des autres élèves en permanence.

Idem pour certains gosses de CLIS qui à 10 ans ont un niveau PS/MS ... On les intègre dans quelle classe ? A une certain stade cette " intégrationnite aïgue " s'apparente à de la maltraitance...

... Discours récurrent chez les parents de mes élèves après leur arrivée en CLIS : " avant c'était l'horreur, maintenant ils sont contents de venir à l'école " ... Comme quoi le " placard " a du bon :ninja:

... Bon courage à toi ;-)

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Il y a 2 heures, nonau a dit :

 "...Avec "l'intégration", il y avait encore la reconnaissance de besoins spécifiques et les classes à petits effectifs avait été crées (Clis, Ime, sessad...)....Tous ces dispositifs sont prétendument dépassés depuis 2013..à cause du fait que "ces enfants sont trop souvent sortis de leur classe pour leur prise en charge thérapeutique!"( Arguments des pouvoirs publics). L'obstacle à l'inclusion, c'est donc la prise en charge thérapeutique?...

...Plus de 11ans maintenant après la loi 2005 quel est son vrai bilan? Combien de centaines d'enfants inquiets, inhibés ou agités, prostrés ou désemparés, combien de situations familiales désespérées, se cachent derrière les statistiques officielles d'autosatisfaction sur le nombre toujours croissant d'enfants handicapés inscrits à l'école ordinaire? En quoi, le fait, que, en 10 ans, le nombre d'enfants handicapés scolarisés dans l'ordinaire ait doublé , est-il un bonne nouvelle, si, en même temps, on sait que 69% d'entre eux , c'est à dire plus de 103 000 le sont par inclusion dans des classes ordinaires, sans prendre en compte leur besoin spécifique? Comment ose t-on se féliciter comme vient de le faire en octobre dernier Barbara Pompili, que la fraction d'élèves handicapés scolarisés bénéficiant de CLIS ou d'ULIS soit passée de 40% à 3%?

Comment peut-on se féliciter de scolariser des enfants porteurs de trisomie 21 ( en CM2 par-exemple) au milieu d'enfants de leur classe d'âge en faisant croire aux parents qu'automatiquement ces enfants auraient accès à la lecture ou l'écriture ou au mécanisme de la division comme les autres??!!! Alors qu'à 11 ans ils n'ont généralement toujours pas accès à la reconnaissance toutes les lettres de leur prénom, qu'ils ne sont pas latéralisés et que l'apprentissage des gestes les plus quotidien (se moucher...) seul mériterait d'être poursuivis avec autant de tact et de pudeur que de persévérance et de sérieux. Car pour eux, l'acquisition de ces petits objectifs constitue non seulement de véritables challenges, mais surtout conditionne son maintien la tête haute dans les activités ordinaires de la vie sociale. Accorder une formation sérieuse et complète sur tous les handicaps à tous les enseignants ordinaires est un objectif totalement irréalisable, mais c'est désormais l'objectif officiel annoncé. Est-ce bien sérieux? Ou alors appelle t-on formation , le fait d'avoir consacré 2 jours à l'autisme (par-exemple) et que ce sera amplement suffisant? C'est le constat de l'inégalité des chances qui fonde l'égalité de droit,entre autres,  l'égalité de droit aux soins comme à l'instruction. L'invention d'un nouveau "droit à l'ordinaire" comme les autres, comme à l'inclusion avec les autres, voire aux mêmes "chances" que les autres, ne vient-il pas, en brouillant les cartes et en se couvrant de générosité apparente, justifier ici l'abandon de ces droits les plus fondamentaux qui sont le droit pour tout enfant quel qu'il soit, d'être soigné et celui d'être instruit?..." (Docteur Rivière Pédopsychiatre)

MERCI

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