Maoria Posté(e) 28 mai 2016 Posté(e) 28 mai 2016 Lorsque j'ai demandé ma dispo au 7 octobre, j'ai eu "ô surprise" une affectation en ULIS à 1h30 de chez moi (sachant que les cours commençaient à 7h50), alors que l'autre BD de mon école de rattachement n'avait rien ... En gros on m'a fait "payer" mon départ en m'envoyant dans le pire remplacement disponible. Ainsi peut-être aussi, ils se gardent une carte "remplacement difficile" pour les autres BD pendant l'année .
Goëllette Posté(e) 29 mai 2016 Posté(e) 29 mai 2016 Il y a 10 heures, tatiana27 a dit : Sur Mantes II, il est vrai que la circo court après des brigades, même les zils sont bloqués sur des missions à la base prévues pour des BDM. Et, zils ou brigades, ce sont toujours les mêmes qui "trinquent". Certains, je ne pourrais pas dire "beaucoup" car je ne connais pas les chiffres, parviennent à esquiver des missions dont ils ne voudraient pas. Ah oui et les ordres de missions sont oraux et sur I-prof si on consulte cette plateforme. D'où l'intérêt que ce soit des ZIL, affectés exclusivement à ce type de remplacements, qui effectuent les journées de décharges des enseignants de REP+, comme ça se fait dans certains départements. Ainsi, à moins de se mettre en maladie toute l'année, les TR en question se déplaceront bien dans les écoles. Après, les directeurs des écoles évitées (peut-être pas TOUTES les écoles en REP+) pourraient s'en demander les raisons et faire en sorte que les remplacements se passent moins mal ...
HappyPomme Posté(e) 29 mai 2016 Posté(e) 29 mai 2016 Des ZIL REP+, il y en a sur le département déjà. Peut-être pas en nombre suffisant, je ne sais pas, mais on en a déjà. Après, le département est déficitaire, alors sans doute que même des ZIL REP+ sont pris sur des remplacements autres que ceux qu'ils devraient faire d'après leur fiche de poste. On va ensuite chercher le ZIL ou le brigade dans le département qui sera dispo (alors qu'il aurait peut-être voulu rester dans le coin bobo qu'il a choisi)... mais ça en devient un cercle infernal. Le fait est aussi : 2000 présents aux écrits du concours sur l'académie de Versailles pour... 1750 postes à pourvoir. On en est là. On manque de personnels.
Goëllette Posté(e) 29 mai 2016 Posté(e) 29 mai 2016 Logiquement, les TR REP+ ne doivent pas faire de remplacement maladie s'il y a des remplacements REP+ à effectuer ...
Goëllette Posté(e) 29 mai 2016 Posté(e) 29 mai 2016 Il y a 2 heures, PommeD'Api a dit : Le fait est aussi : 2000 présents aux écrits du concours sur l'académie de Versailles pour... 1750 postes à pourvoir. On en est là. On manque de personnels. Oui, et, au hasard de mes surfs, je suis tombée sur des statistiques du concours de PE de cette année qui montraient que même pas 50% des inscrits sont présents le jour de l'examen d'admissibilité, preuve que c'est toujours un choix par défaut, malgré ce qui est vanté par le gouvernement, et que si on réussit à faire autre chose, on ne passe même pas le concours ...
Krystalin33 Posté(e) 29 mai 2016 Posté(e) 29 mai 2016 Bonjour, Juste pour faire réponse commune, c'est uniquement ma petite expérience des liens entre remplaçants et secrétariat qui a parlé (elle est minime soit dit en passant, car je n'ai mon poste que depuis cette année d'où ma confusion avec tous les sigles encore). Aucun discours d'IEN ou de CPC : simplement mes propres réflexions sur un sujet qui est mon quotidien en semaine. Honnêtement, je vous admire pour ce que vous faites chaque jour. Vous retrouver devant une classe et devoir découvrir quasiment chaque jour une classe et ses élèves, une école, des manières de travailler différente d'un lieu à l'autre, ne pas connaître chaque élève comme ce serait le cas sur une école où vous seriez à l'année, c'est un sacré challenge ! Bien entendu, je n'entendais pas qu'un brigade ou une ZIL devait aller travailler tout en étant malade. Dans ce cas, mes excuses, je me suis sans doute mal exprimée. Mon regard peut sembler idyllique, mais ça doit être parce que je ne suis pas confrontée à ce poste depuis longtemps. Et si pour le moment, je suis juste Cat C, je compte bien un jour évoluer en interne. Ma maison, c'est un rêve de gamine que je pensais révolu, qui se réalise 35 ans plus tard ! Il faut dire qu'après avoir galéré pour trouver régulièrement des emplois (et obtenu que contrats aidés et saisonniers), je goûte enfin avec sérénité les joies d'un poste durable et d'un salaire qui dépasse tout ce que j'ai pu toucher jusqu'alors (RMI, RSA... et tarifs de première nécessité...) de tout ça découle ce regard d'espoir. Je comprends que certains soient blasés, fatigués. Je l'ai été aussi et trop longtemps. Je me suis toujours accrochée à ce rêve, jusqu'à temps que je le réalise. C'est sans doute pour ça que j'ai cet esprit positif (bien que longtemps, j'aie vu les choses en noir, j'avoue). Quoi qu'il en soit, je souhaitais simplement vous encourager à donner le meilleur de vous-même, et vous redonner un peu le sourire, rien de plus. Je m'éclipse donc sur la pointe des pieds, et vous laisse à vos échanges. Je ne souhaitais pas vous déranger.
Goëllette Posté(e) 29 mai 2016 Posté(e) 29 mai 2016 Personnellement, je n'ai pas mal pris tes interventions ...
filippe Posté(e) 29 mai 2016 Posté(e) 29 mai 2016 J'ai apprécié aussi cette intervention, qui nous apporte la vision "par l'autre bout de la lorgnette". Après, c'est sur le côté "métier d'élite" que je tique le plus. J'adore ma fonction de ZIL, que j'ai choisie en parfaite connaissance de cause, mais je souscris complètement au terme de "pion bouche-trou" qu'on entend parfois (souvent ?). Des bouche-trous essentiels au fonctionnement du système, mais des bouche-trous quand même. Bien loin de l'élite... Le tout est de le savoir et de le vouloir. Personnellement, je déplore que ce type de poste soit imposé à certains enseignants, et en particulier à ceux qui débutent, car autant c'est bien quand on l'a choisi, autant ça doit être vraiment pénible si c'est imposé.
HappyPomme Posté(e) 29 mai 2016 Posté(e) 29 mai 2016 Disons qu'en débutant, on peut le choisir par défaut. Quitte à être bouche-trou/remplaçant, autant l'être à titre définitif pour gagner des points de stabilité. Alors après, quand on nous dit qu'on a choisi le poste, bah oui et non. Cela dit, je ne suis pas encore brigade, c'est pour la rentrée prochaine a priori. Si ça se trouve, je vais adorer C'est d'être TRS qui me plombe le moral.
Goëllette Posté(e) 30 mai 2016 Posté(e) 30 mai 2016 Le 29/5/2016 à 21:35, PommeD'Api a dit : Disons qu'en débutant, on peut le choisir par défaut. Quitte à être bouche-trou/remplaçant, autant l'être à titre définitif pour gagner des points de stabilité. Alors après, quand on nous dit qu'on a choisi le poste, bah oui et non. Cela dit, je ne suis pas encore brigade, c'est pour la rentrée prochaine a priori. Si ça se trouve, je vais adorer C'est d'être TRS qui me plombe le moral. Le changement, quel qu'il soit, est souvent salutaire. Tous les postes ont leurs avantages et leurs inconvénients, et il y a des personnes qui verront toujours les seconds dans chaque situation quand d'autres s'attacheront à trouver les premiers.
tatiana27 Posté(e) 31 mai 2016 Posté(e) 31 mai 2016 Il y a 8 heures, Balustrade a dit : C'est quoi cette histoire de points de stabilité ? Ici on n'a rien de ce genre ! Points de stabilité au 31/08/2016 Le calcul des points de stabilité dans le poste a changé : 1 an = 1 point, 2 ans = 2 points, 3 ou 4 ans = 5 points, 5 ans = 6 pts, 6 ans et + = 7 pts. http://e-mouvement.snuipp.fr/95/questions/comment-calculer-mon-bareme-1465
HappyPomme Posté(e) 31 mai 2016 Posté(e) 31 mai 2016 Ca doit dépendre - encore une fois - des départements. Ici, les points de stabilité dans le poste à titre définitif se répartissent ainsi, d'après la circulaire du mouvement 2016 : 1 an = rien 2 ans = 1 point 3 ans = 4 points 4 ans = 5 points 5 ans et + = 6 points
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