montagny Posté(e) 3 octobre 2016 Posté(e) 3 octobre 2016 il y a 58 minutes, Piscadori a dit : Et alors ? Si sanction il y a, il faut poser 2 jours de maladie par ci par là. Nous sommes en position de force, bien qu'on veuille nous faire croire le contraire. et c'est sensé nous faire gagner en crédibilité ?
abel27 Posté(e) 3 octobre 2016 Posté(e) 3 octobre 2016 Il y a 1 heure, montagny a dit : et c'est sensé nous faire gagner en crédibilité ? Quoi qu'on fasse, on est jamais crédible. Quand on parle de nos conditions de travail mais aussi des conditions d'accueil des enfants, on passe pour des feignasses, des mythos et des pleureuses.On nous a tellement bien deconsideré que quoi qu'on dise, on n'est jamais crédible. Je doute qu'on puisse un jour regagner la considération que l'on mérite à juste titre. 1
Piscadori Posté(e) 3 octobre 2016 Posté(e) 3 octobre 2016 Crédibilité par rapport à qui ? Le ministère se fout de nous. Les parents, je pense qu'il suffit de leur expliquer tout ce qu'il se passe, en quoi ça impacte leurs enfants et ils comprendront. A moins d'être des mauvais parents, mais ça c'est tant pis pour eux.
sylvielise Posté(e) 3 octobre 2016 Posté(e) 3 octobre 2016 Il y a 9 heures, montagny a dit : Mais cela ne représente que 10% des enseignants du primaire. http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2016/10/03102016Article636110761843239805.aspx Sondage autour de moi : tout le monde, à 100 %, est contre les APC . Mais...quid de signer la pétition ? Voici les arguments qui m'ont été rapportés de vive voix : "Je ne vais jamais sur l' ordi" ," j'ai oublié", "ça n'a pas marché", " je ne lis pas les courriers syndicaux ","Ah bon ? je ne suis pas au courant ,on les fait ou pas alors ?".... Cela montre tout de même une hostilité envers quelque chose qui dysfonctionne. Les 10% de signataires ne sont que la partie émergée de l'iceberg : ceux qui sont syndiqués ou lisent les courriers syndicaux, ceux qui ont le temps d'aller fouiner sur leur ordi, ceux qui savent s'en servir etc... En revanche, n'en déplaise au SNUIPP, personne, je dis bien personne, n'a envie de se taper des réunions à la place de ces heures là. La réunionite est très mal vécue elle aussi et c'est peut-être même pire que les heures d'APC. Ce que veulent les collègues, pour résumer, c'est plus de temps pour bosser tranquillement dans leur coin. Ce qui pourrait porter : aligner un peu nos heures sur celles du secondaire en supprimant purement et simplement ces 36 heures. Mais ça , faudrait le remonter au SNUIPP....Pas gagné ! 1
Myrthil Posté(e) 3 octobre 2016 Posté(e) 3 octobre 2016 Je trouve que cela me met en situation très délicate, en tant que directrice, devant les parents et face à l'Inspecteur .... En plus toute nouvelle en poste, je n'avais pas envie de gérer ce genre de chose. Je trouve ce mouvement "facile", pas de retrait de salaire et personne ne sait. Alors oui on fait tous des heures de fous, mais ce mouvement très individualiste peut mettre à mal une équipe ... J'ai bossé dans le privé, on est quand même bien couvert dans le public, on pourrait être mis à la porte pour ce genre d'action dans le privé, c'est pourquoi je crois qu'on ne pourrait pas en voir ! Désolée, mais fatiguée après un mois de rentrée et c'est une situation qui me met en gros souci ! Et d'ailleurs, après recueil d'avis de pleins de collègues directeurs à qui j'ai confié ma situation, on m'a recommandé de dire à ma collègue de faire remonter sa situation auprès de l'IEN ...
Piscadori Posté(e) 3 octobre 2016 Posté(e) 3 octobre 2016 Myrthil, pourquoi cela devrait avoir des répercussions sur toi ? Chacun assume ses actes. Et comment manifester notre mécontentement ? Globalement, la majorité des profs sont contre ceux que les divers gouvernements proposent, mais on ne nous écoute pas. Il faut savoir dire stop, mais surtout, faire stop.
ColdTurkey Posté(e) 3 octobre 2016 Posté(e) 3 octobre 2016 Mais comment dire stop ? Au moment de la création des rythmes scolaires, des voix se sont élevées contre. Mais la lutte était à faire contre cette création et aussi contre la position du SGEN, du SE et du SNUipp (qui a changé mollement d'avis sur la fin). Et maintenant, on voit ce que cela donne. Comment peut-on leur faire confiance aujourd'hui ? Les APC sont rejetés par de nombreux enseignants et Montagny a beau feindre de ne pas voir cette réalité, elle est bien présente. Tout comme l'aversion de plus en plus importante des réunions chronophages et dans de nombreux cas inutiles. Mais le SNUipp ne demande pas que l'abandon des APC devienne utile en reconnaissant notre travail mais l'ajout d'encore plus de réunions. Et plus de réunions, c'est encore plus de paperasse et encore plus de flicage !
Myrthil Posté(e) 3 octobre 2016 Posté(e) 3 octobre 2016 Et bien d'une je dois faire remonter l'organisation des APC de mon école et de deux, j'ai connaissance d'une absence justifiée par un mouvement syndical d'une de mes collègues et cela me dérange. J'ai bien conscience que je ne suis pas la supérieur hiérarchique, mais du coup cela m'oblige par exemple à ne pas parler des APC en conseil d'école car toute petite école et les parents vont vite comprendre que la classe en question n'a pas d'APC et poseront des questions sur les raisons. De la même façon on se servait des APC pour répondre à des objectifs d'un axe de notre projet d'école sur le langage (je suis en maternelle). Bref, cela a des répercussions indirectes sur une toute petite école quand une classe ne fait pas APC.
ColdTurkey Posté(e) 3 octobre 2016 Posté(e) 3 octobre 2016 Il y a 7 heures, montagny a dit : et c'est sensé nous faire gagner en crédibilité ? On n'aurait pas ce genre de problème si le SE, le SGEN et le SNUipp faisaient leur travail de défense de notre profession. Nous ne sommes pas crédibles simplement parce que ces syndicats au fil des années ont plongé notre profession là où elle en est. Beaucoup de nos collègues doivent se défendre comme ils peuvent face à une hiérarchie de plus en plus oppressante. Et quand on fait appel à ceux qui sont censés nous défendre, nous avons un discours comme le tien : "ne vous plaignez pas", "c'est normal, vous débutez", "c'était pire avant", "il y en a qui sont dans de plus mauvaises conditions que vous" et autres. Mais maintenant, ce que j'observe est effectivement cette lutte larvée qui n'existe que par l'inconséquence des syndicats cités plus haut. Et ce n'est que le début, plus j'échange avec du monde plus je constate que les discours se radicalisent. C'est probablement le but recherché par nos élites politiques et syndicales. La considération passera par (en vrac) l'information, la mise au clair de nos conditions de travail, la défense de nos droits, une revalorisation importante,un refus de l'acceptation d'avoir l'utilisation de pôle emploi pour pallier aux manquements graves de recrutement, l'existence d'une médecine du travail et d'une protection des personnels en souffrance, une formation continue de qualité en cohérence avec le terrain, des programmes en relation avec la réalité des élèves, une réelle prise en charge des enfants à profil avec de vrais professionnels, une baisse du nombre d'heures, une diminution de la charge administrative, un hiérarchie bienveillante au service des enseignants,... Après nous pourrons parler de crédibilité lorsque nous pourrons faire CONFIANCE à ceux qui nous représentent et à ceux qui nous dirigent.
Vinclemel Posté(e) 3 octobre 2016 Posté(e) 3 octobre 2016 Coldturkey président(e??)!! Je ne peux qu'etre d accord avec ce que tu écris tant cela résume bien ce que je pense.
Vinclemel Posté(e) 3 octobre 2016 Posté(e) 3 octobre 2016 Il y a 8 heures, abel27 a dit : Quoi qu'on fasse, on est jamais crédible. Quand on parle de nos conditions de travail mais aussi des conditions d'accueil des enfants, on passe pour des feignasses, des mythos et des pleureuses.On nous a tellement bien deconsideré que quoi qu'on dise, on n'est jamais crédible. Je doute qu'on puisse un jour regagner la considération que l'on mérite à juste titre. La dessus aussi je te rejoins à 100℅
Piscadori Posté(e) 4 octobre 2016 Posté(e) 4 octobre 2016 Il y a 10 heures, Myrthil a dit : Et bien d'une je dois faire remonter l'organisation des APC de mon école et de deux, j'ai connaissance d'une absence justifiée par un mouvement syndical d'une de mes collègues et cela me dérange. J'ai bien conscience que je ne suis pas la supérieur hiérarchique, mais du coup cela m'oblige par exemple à ne pas parler des APC en conseil d'école car toute petite école et les parents vont vite comprendre que la classe en question n'a pas d'APC et poseront des questions sur les raisons. De la même façon on se servait des APC pour répondre à des objectifs d'un axe de notre projet d'école sur le langage (je suis en maternelle). Bref, cela a des répercussions indirectes sur une toute petite école quand une classe ne fait pas APC. Expliquer aux parents, voilà ce qu'il faut faire : - baisse des salaires - conditions de travail -perte des RASED - le recrutement etc etc
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