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il y a une heure, Goëllette a dit :

Mais moi aussi je différencie, mais je n'abandonne pas pour autant le reste de ma classe, le matin qui plus est !

Il y a différenciation pour cause de handicap (mais souvent il y a un AVSi) qui est plutôt une adaptation du support, et la différenciation pour cause de retard scolaire, qui ne demande pas pour autant que l'enseignant soit sur le dos de l'élève en question pour qu'il travaille !

Et il me semble important de garder en tête que différenciation n'est pas assistanat et que le but, à terme, c'est que ces élèves aidés rattrapent les autres, ce qui est impossible si tu n'as jamais les mêmes exigences à leur égard que pour les autres.

Personnellement, je suis ENCORE plus exigeante à leur égard, c'est à dire que bien sûr ils ont un travail moins long et parfois moins difficile, mais non seulement j'exige qu'il soit fait parfaitement, mais en plus, je les prends seuls à mon bureau l'après-midi pour combler le retard et "leur mettre la pression" (ainsi qu'à leurs parents) pour m'assurer que les leçons sont sues. 

Je relis ce message et je me dis que je n'en suis plus du tout là ! Ça, c'est ce que je faisais avant, et j'étais exigenante, tout comme toi. is là... ça devient impossible... leur mettre la pression ? A leurs parents ? Comment mettre la pression à une maman qui s'est vu refusé l'aide d'une AVS pour son fils qui est diagnostiqué dys ? Ce serait inhumain. Quant à l'autre ? La maman ne l'emmène toujours pas chez l'orthophoniste malgré nos relances. Les leçons ne sont pas apprises ? Encore faudrait-il que la maman ouvre le cahier de dvoirs pour savoir qu'il y en a à apprendre. Bref...

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Il y a 14 heures, Franjoe a dit :

Ces deux élèves ne savent même pas faire en autonomie le travail que je donnais à mes CP de l'an dernier (j'avais un CP / CE1). L'un d'entre eux a un profil dyspraxique, il est non lecteur, non scripteur, non "compteur", il ne sait rien faire sans mon aide ! Tout au plus  pas décoller des étiquettes autocollantes. Ce n'est pas une question de volonté, il  NE PEUT PAS !!!! Pas d'AVS (refus de la mdph!!!!). L'autre est non lectrice alors qu'elle a déjà été maintenue en CP (parents qui refusent tout de toute façon). Zéro autonomie. Exemple tout bête : je lui donne des étiquettes à découper pour trier les mots selon ce que l'on entend, je me dis "bon, ça, c'est bon, elle est capable de faire sans moi" et bien même pas car elle n'a pas le vocabulaire qui lui permet de reconnaitre les images.

Pour ces deux là, j'ai repris à zéro une méthode de lecture de CP. Alors il faut bien qu'ils lisent avec moi de temps en temps, qu'ils découvrent les sons, les graphies etc. Comment faire autrement que de le faire pendant que les autres travaillent seuls ?

Je m'occupe de ces deux élèves mais il y a aussi une petite gamine qui a un gros trouble de l'attention et qui a aussi besoin de moi.

Tous tes élèves ont besoin de toi, même ceux qui, pour le moment, fonctionnent bien.

Nous "parlions" des bavardages et du travail bâclé des uns pendant que les autres n'arrivaient pas à terminer le leur.

Donc je t'écrivais que, pour que la classe soit au silence, il faut que PERSONNE (toi compris) ne fasse des allers-retours dans la pièce ni ne parle pendant un temps minimum et maximum. Pour cela, il est nécessaire que chacun ait un travail à faire à sa mesure à son bureau MAIS SEUL.

Pour ce qui est de tes cas particuliers, l'élève dyspraxique (s'il l'est vraiment), devrait avoir un AVSi, mais le travail peut être adapté pour qu'il ait moins à écrire, mais pas moins de temps assis tranquillement.

Pour ceux qui ne savent pas lire, leur fiche peut correspondre au son que tu as vu avec eux l'après-midi d'avant et que tu as donné à travailler à la maison (car qui dit différenciation ne dit pas que les familles n'ont pas leur rôle, sinon, c'est complètement inutile), mais aussi un exercice faisable de ta leçon.

Ta petite avec des troubles de l'attention (a-t-elle des suivis à ce sujet ?), tu la places près de ton bureau et tu la mets au silence comme les autres, la "fusillant du regard" dès qu'elle commence à parler dans le temps de travail sur fiche ou cahier.

Et je te le répète, plus tu vas adapter, plus tu vas assister ces élèves et plus tu auras de travail car moins ils seront autonomes et moins ils en feront. Le pire, c'est que rapidement, ça va en "contaminer" d'autres, soit parce qu'ils verront la possibilité d'en faire moins eux aussi (un enfant est beaucoup plus malin qu'on ne le pense souvent) soit parce que ton manque de présence avec eux et d'exigence (malgré toi) pour que le travail soit fait dans un climat serein.

Même dans les systèmes pédagogiques où la différenciation est très marquée (type Freinet par exemple), les élèves, quel que soit leur niveau, travaillent silencieusement de façon autonome.

 

 

 

 

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Il y a 14 heures, Franjoe a dit :

Je relis ce message et je me dis que je n'en suis plus du tout là ! Ça, c'est ce que je faisais avant, et j'étais exigenante, tout comme toi. is là... ça devient impossible... leur mettre la pression ? A leurs parents ? Comment mettre la pression à une maman qui s'est vu refusé l'aide d'une AVS pour son fils qui est diagnostiqué dys ? Ce serait inhumain. Quant à l'autre ? La maman ne l'emmène toujours pas chez l'orthophoniste malgré nos relances. Les leçons ne sont pas apprises ? Encore faudrait-il que la maman ouvre le cahier de dvoirs pour savoir qu'il y en a à apprendre. Bref...

A l'impossible nul n'est tenu, même avec les nouveaux programmes ! Tu gardes la trace de tous les rappels faits pour que l'enfant soit suivi, pour que les leçons soient sues, ...

Quant à l'élève diagnostiqué dys à qui l'AVSi a été refusé, ... Ça m'étonne un peu. Par qui a-t-il été diagnostiqué dys ? Y a-t-il eu des équipes de suivi pour lui ?

De mon avis, ce qui serait inhumain, c'est que tu n'aient pas d'exigences vis à vis de cette maman. Voyez ensemble comment elle peut travailler conjointement avec toi pour que son enfant suive.

Un des gros points négatifs de la différenciation, c'est que peu à peu, un non spécialiste perd la notion de "la normalité" du travail demandé par rapport à ce qui est attendu à ce moment-là de l'année.

"Mon enfant, il a toujours des très bien (des points verts, ...), c'est un bon élève !"

 

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Il y a 14 heures, Franjoe a dit :

On en a discuté mais mon collègue a déjà 28 CP !

 

Ils pourraient y aller pendant la leçon et revenir faire leur fiche dans ta classe.

Ton collègue a peut-être aussi des élèves qui savent lire ou presque, qu'en échange, tu pourrais prendre à ce moment-là ou un autre.

Posté(e)

Même "combat" que toi, Franjoe, même genre de profil...

Il faudrait que la psy scolaire disent aux parents d'un de mes élèves que leur enfant est tout simplement "intenable", dans le sens qu'il ne se tient pas (tombe de sa chaise, rampe sous les tables, se lève sans arrêt), sans parler de son niveau microscopique et de son manque total d'autonomie et de ses difficultés de concentration (enfin, sauf si ça l'intéresse). Il est par ailleurs dyspraxique.

Je ne sais pas si cet enfant est TDAH ou non et je n'ai pas la légitimité (pas le droit d'ailleurs) pour demander aux parents de faire faire un diagnostic.

Ce qui fait que même pour moi-même, je ne suis pas claire avec ce que je peu raisonnablement attendre de lui car s'il est TDAH, il ne peut tout simplement pas se comporter pareil que les autres ; et si c'est "juste" un problème d'éducation, de respect des règles... eh bien certes il devrait être capable de mieux se tenir, se concentrer et travailler au moins en autonomie quand on le lui demande (il ne peut même pas avoir une trousse devant lui, il perd son crayon réellement toutes les 5 minutes et me le dit ; avant je lui en donnais un autre, maintenant je lui dis de le chercher et il le retrouve généralement dans la case, parterre ou je ne sais où), mais comme il n'a pas de suivi par un psychologue, il ne peut réellement pas non plus, en ce moment, y arriver.

Ces réflexions posées par écrit me font réaliser que oui, finalement, quand je lui demande quelque chose, il arrive probablement souvent que je n'y croie pas moi-même... donc qu'il y a peu de chances qu'il y croie lui-même (donc je me retrouve dans la fameuse situation décrite par Goëllette dont les conseils sont intéressants).

Je continue à me dire qu'il est vraiment honteux que certains n'aient jamais eu l'occasion de voir une gestion de classe par un enseignant (ah si, j'y a ai eu droit une fois, une demi journée dont une heure avait été consacré à autre chose que la classe car il y avait un événement particulier... donc 2h d'observation en tout et pour tout, eh bien des années après, ça me manque encore). 

Posté(e)
Il y a 2 heures, Goëllette a dit :

Tous tes élèves ont besoin de toi, même ceux qui, pour le moment, fonctionnent bien.

Nous "parlions" des bavardages et du travail bâclé des uns pendant que les autres n'arrivaient pas à terminer le leur.

Donc je t'écrivais que, pour que la classe soit au silence, il faut que PERSONNE (toi compris) ne fasse des allers-retours dans la pièce ni ne parle pendant un temps minimum et maximum. Pour cela, il est nécessaire que chacun ait un travail à faire à sa mesure à son bureau MAIS SEUL.

Tu as vraiment raison. Il faut absolument que je puisse en arriver à ça.

Pour ce qui est de tes cas particuliers, l'élève dyspraxique (s'il l'est vraiment), devrait avoir un AVSi, mais le travail peut être adapté pour qu'il ait moins à écrire, mais pas moins de temps assis tranquillement.

Oui il l'est... c'est pour ça que je ne comprends pas la MDPH... Mais cet enfant a changé d'école entre temps alors ça n'aide pas.

Pour ceux qui ne savent pas lire, leur fiche peut correspondre au son que tu as vu avec eux l'après-midi d'avant et que tu as donné à travailler à la maison (car qui dit différenciation ne dit pas que les familles n'ont pas leur rôle, sinon, c'est complètement inutile), mais aussi un exercice faisable de ta leçon.

Ce n'est clairement pas fait à la maison ! Mais j’en ai aussi assez de passer tout mon temps à courir après ces parents là. Car ce n'est pas la seule famille dans ce cas. A force, c'est épuisant d'être la seule à me préoccuper de ces enfants.

Ta petite avec des troubles de l'attention (a-t-elle des suivis à ce sujet ?), tu la places près de ton bureau et tu la mets au silence comme les autres, la "fusillant du regard" dès qu'elle commence à parler dans le temps de travail sur fiche ou cahier.

Et je te le répète, plus tu vas adapter, plus tu vas assister ces élèves et plus tu auras de travail car moins ils seront autonomes et moins ils en feront. Le pire, c'est que rapidement, ça va en "contaminer" d'autres, soit parce qu'ils verront la possibilité d'en faire moins eux aussi (un enfant est beaucoup plus malin qu'on ne le pense souvent) soit parce que ton manque de présence avec eux et d'exigence (malgré toi) pour que le travail soit fait dans un climat serein.

Tu as tellement raison... Je crois que plus les années passent et moins je réussis à faire correctement mon travail parce que les conditions d'enseignement sont de moins en moins bien réunies. Il y a tout de même 14 élèves sur mes 26 qui ont "quelque chose" de particulier. Ça va du simple suivi par l'orthophoniste aux graves troubles du comportement en passant par le maintien et la mdph. Alors, oui, en ce moment je suis épuisée parce que tous ces dossiers sont lourds à gérer, en plus de la gestion de classe compliquée. Il faut bien l'avouer.

 

Même dans les systèmes pédagogiques où la différenciation est très marquée (type Freinet par exemple), les élèves, quel que soit leur niveau, travaillent silencieusement de façon autonome.

 

En tout cas merci pour tes précieux conseils. Je vais essayer de prendre du recul et d'être moins présente et plus exigeante dans les moments de travail autonome.

 

 

 

Posté(e)

 

Le 22/10/2016 à 12:10, Franjoe a dit :

Tu as tellement raison... Je crois que plus les années passent et moins je réussis à faire correctement mon travail parce que les conditions d'enseignement sont de moins en moins bien réunies. Il y a tout de même 14 élèves sur mes 26 qui ont "quelque chose" de particulier. Ça va du simple suivi par l'orthophoniste aux graves troubles du comportement en passant par le maintien et la mdph. Alors, oui, en ce moment je suis épuisée parce que tous ces dossiers sont lourds à gérer, en plus de la gestion de classe compliquée. Il faut bien l'avouer.

On peut effectivement se poser la question du pourquoi de la multiplication de ces "cas". Les élèves actuels sont-ils réellement plus incapables ou "handicapés" que ceux d'il y a 25 ans ?

 

Oui, prends du recul, et notamment durant ces dix prochains jours ! ;)

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Je n'ai pas de souci de gestion du calme, mais j'ai fait ma curieuse !

Je n'ai pas tout lu (honte à moi ! :ninja:), mais au début du post vous parlez d'un fun friday. L'idée est sympatoche mais une question me vient immédiatement : Combien de temps lui consacrez vous ? C'est toutes les semaines ? Non parce que moi je cours après le temps...Tout le temps ! Et je ne pourrais pas m'offrir le luxe de faire un truc comme ça chaque fin de semaine ! Ou alors c'est moi qui ais deux mains gauches et les deux pieds dans le même sabot ! :blink:

Posté(e)
Il y a 8 heures, axelle a dit :

Je n'ai pas de souci de gestion du calme, mais j'ai fait ma curieuse !

Je n'ai pas tout lu (honte à moi ! :ninja:), mais au début du post vous parlez d'un fun friday. L'idée est sympatoche mais une question me vient immédiatement : Combien de temps lui consacrez vous ? C'est toutes les semaines ? Non parce que moi je cours après le temps...Tout le temps ! Et je ne pourrais pas m'offrir le luxe de faire un truc comme ça chaque fin de semaine ! Ou alors c'est moi qui ais deux mains gauches et les deux pieds dans le même sabot ! :blink:

Je prends 30 minutes tous les vendredis : ceux qui ont lambiné ou bâclé des choses pendant la semaine doivent reprendre leur travail, ceux qui ont répondu à mes attentes durant la semaine ont accès aux jeux de la classe (puzzles, jeux de lettres, pâte à modeler, jeux de construction, mosaïque, jeux de société, bricolages...). C'est sûr que je pourrais utiliser ce créneau pour faire autre chose (il y a toujours quelque chose à faire!), mais j'aime bien ce temps : les jeux sont pédagogiques, les enfants se montrent entre eux ce qu'ils font, je prends en photo les réussites pour les mettre sur le blog de classe, donc ils essaient toujours de faire mieux. Ce n'est pas du temps perdu et ça participe à une bonne ambiance de classe.

Posté(e)
Le 22/10/2016 à 11:35, Babar. a dit :

 

Je ne sais pas si cet enfant est TDAH ou non et je n'ai pas la légitimité (pas le droit d'ailleurs) pour demander aux parents de faire faire un diagnostic.

Ce qui fait que même pour moi-même, je ne suis pas claire avec ce que je peu raisonnablement attendre de lui car s'il est TDAH, il ne peut tout simplement pas se comporter pareil que les autres ; et si c'est "juste" un problème d'éducation, de respect des règles... eh bien certes il devrait être capable de mieux se tenir, se concentrer et travailler au moins en autonomie quand on le lui demande (il ne peut même pas avoir une trousse devant lui, il perd son crayon réellement toutes les 5 minutes et me le dit ; avant je lui en donnais un autre, maintenant je lui dis de le chercher et il le retrouve généralement dans la case, parterre ou je ne sais où), mais comme il n'a pas de suivi par un psychologue, il ne peut réellement pas non plus, en ce moment, y arriver.

Si tu as un doute concernant un TDAH, tu es tout à fait en droit de l'évoquer aux parents. Tu expliques que tu ne peux pas poser un diagnostic mais tu décris de manière factuelle son comportement en classe. Tu demandes comment ça se passe à la maison pour les devoirs ? Si les parents constatent également qu'il a du mal à rester concentré en dehors de l'école ? Ensuite, tu proposes que l'enfant fasse un bilan auprès du ou de la psychologue scolaire. Toi, tu peux remplir le test de Conner's version enseignant (ça prend moins de 5 minutes). Il faut savoir qu'un enfant TDAH non diagnostiqué a de fortes chances de sombrer dans la dépression et 4 fois plus de "chance" de sombrer dans les addictions à l'adolescence.  C'est nous, qui sommes enfermés 6 heures par jour avec une tornade lunaire qui peut nous retourner nos séances, alors nous sommes les mieux placés pour informer les parents (qui eux, ne peuvent même pas imaginer l'ampleur des dégâts à l'école) !

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Tu as raison Princesse, nous aurons une EE à la rentrée je pense pour cet enfant et j'ai déjà parlé de mes questionnements à la directrice et à certaines collègues donc, soit nous mettons la psychologue scolaire dans la boucle (si elle veut bien ; déjà il faudrait qu'elle vienne observer spécifiquement cet élève dans ma classe), soit nous aborderons le sujet nous-mêmes (ma directrice et moi) avec les parents.

Je dois dire que j'ai déjà lu parfois le sujet sur les parents d'enfants TDA (H) et qu'il peut faire réfléchir tout enseignant, ça vaut le coup de voir aussi l'autre côté du miroir et le fait que l'enfant n'y peut pas forcément quelque chose.

Ayant eu une autre profession avant de choisir de devenir maîtresse, alors que j'avais déjà des enfants dont un scolarisé en élémentaire, je ne porte pas de jugements tranchants sur l'éducation que reçoivent les élèves car je sais qu'en tant que parent, on peut se tromper même en voulant faire le mieux du monde... Mais qu'il y a souvent possibilité de s'améliorer et que ce n'est pas en se faisant "enfoncer" qu'on est le plus à même de le faire...

Posté(e)
Il y a 7 heures, Babar. a dit :

Tu as raison Princesse, nous aurons une EE à la rentrée je pense pour cet enfant et j'ai déjà parlé de mes questionnements à la directrice et à certaines collègues donc, soit nous mettons la psychologue scolaire dans la boucle (si elle veut bien ; déjà il faudrait qu'elle vienne observer spécifiquement cet élève dans ma classe), soit nous aborderons le sujet nous-mêmes (ma directrice et moi) avec les parents.

Je dois dire que j'ai déjà lu parfois le sujet sur les parents d'enfants TDA (H) et qu'il peut faire réfléchir tout enseignant, ça vaut le coup de voir aussi l'autre côté du miroir et le fait que l'enfant n'y peut pas forcément quelque chose.

Ayant eu une autre profession avant de choisir de devenir maîtresse, alors que j'avais déjà des enfants dont un scolarisé en élémentaire, je ne porte pas de jugements tranchants sur l'éducation que reçoivent les élèves car je sais qu'en tant que parent, on peut se tromper même en voulant faire le mieux du monde... Mais qu'il y a souvent possibilité de s'améliorer et que ce n'est pas en se faisant "enfoncer" qu'on est le plus à même de le faire...

Ça fait du bien de lire ton discours bienveillant ! :) J'ai trois TDAH dans ma classe et je sais l'enfer que ça peut-être ... D'autant plus que dans les 3, il y a mon fils ! Heureusement, à l'école, il est médicamenté et cela lui permet d'être "normal" durant 6 heures. Le reste du temps, c'est une petite tornade lunaire ... Mais c'est grâce à mes collègues formidables, qui ont su tirer l'alarme, que mon mari a accepté notre réalité ... Moi, j'avais compris depuis un moment pour avoir assisté à des conférences sur le sujet ... C'est dur pour des parents d'accepter d'avoir un enfant "à besoins spécifiques". Ton discours et l'intérêt que tu portes à leur enfant leur permettront sûrement de se maintenir la tête hors de l'eau. Alors merci !

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