mayre Posté(e) 9 janvier 2017 Posté(e) 9 janvier 2017 il y a 19 minutes, PommeD'Api a dit : Il n'y a pas de rapprochement de conjoint dans mon département, et il est pourtant vaste et embouteillé. Et je trouve ça honnête. Qu'il y ait des points enfant est une chose, qu'il y ait des points rapprochement de conjoint, faut pas déconner ! Et ceux qui n'ont ni l'un ni l'autre l'ont dans l'os jusqu'au bout ? La double, triple peine ? D'accord avec toi, sauf pour les points enfants.Ici, on a milité pour que seuls comptent les points professionnels: AGS, points de bonif pour les postes difficiles (fractionnés, ZEP, ultra-rural, ASH...) mais pas de points pour les enfants (ben oui, tout le monde n'a pas la chance de pouvoir être parent facilement / ou n'a pas la chance de voir grandir ses enfants - double peine, là aussi, avec une pensée pour ma maman qui l'aurait eu mauvaise de passer derrière ses collègues en ayant perdu deux enfants) ou pour le conjoint (quid de ceux qui ne trouvent pas l'amour? Sont-ils à punir?). Alors, oui, on me sortira l'exemple de la collègue seule avec 4 enfants... Mais pour elle, dans notre département, il y a les dispositifs "assistance sociale" qui lui permettront d'avoir une attention particulière au mouvement... Et moi, je trouve plus juste que ce soit au cas par cas qu'une règle générale. Il fût un temps, mon conjoint pouvait gérer facilement mes deux enfants (bon du coup, on ne roulait pas sur l'or, mais bref), je ne vois pas pourquoi j'aurais eu plus de points que la collègue stérile qui se galère sur des postes pourris depuis 10 ans (comme cela existe dans mon département). Petite précision pour montagny: les règles de mouvement intradépartementales sont... départementales... Il est donc facile de passer outre le rapprochement de conjoint. Pour ce qui est de l'interdépartemental, c'est autre chose: on ne choisit pas la mutation de son conjoint, elle est souvent imposée. Ce n'est quand même pas la même problématique d'être éloigné de centaines de kilomètres que d'être dans le même département que lui/elle.
montagny Posté(e) 9 janvier 2017 Posté(e) 9 janvier 2017 "faire du cas par cas " est impossible quand tu gères plusieurs milliers de collègues. Le système a besoin de règles, à nous de les rendre les plus lisibles possibles avec les "idées" sur ce qui doit être pris en compte : conjoint/pas conjoint, enfant/pas enfants, travail du conjoint, pourquoi pas l'âge des enfants, combien gagne le conjoint, la marque de la voiture pour se déplacer... je rigole mais le rapprochement de conjoint et les enfants restent les points d'appui des mouvement (constat)
mayre Posté(e) 9 janvier 2017 Posté(e) 9 janvier 2017 il y a 4 minutes, montagny a dit : "faire du cas par cas " est impossible quand tu gères plusieurs milliers de collègues. C'est pourtant ce qui arrive pour les cas identifiés. Ce qui explique que nos CAPD durent fort longtemps. il y a 6 minutes, montagny a dit : Le système a besoin de règles, à nous de les rendre les plus lisibles possibles avec les "idées" sur ce qui doit être pris en compte : conjoint/pas conjoint, enfant/pas enfants, travail du conjoint, pourquoi pas l'âge des enfants, combien gagne le conjoint, la marque de la voiture pour se déplacer... je rigole mais le rapprochement de conjoint et les enfants restent les points d'appui des mouvement (constat) Il y a plus de départements qui n'ont pas de points pour rapprochement de conjoint que de départements qui en ont. (constat)
Goëllette Posté(e) 9 janvier 2017 Posté(e) 9 janvier 2017 La multiplication des priorités et des bonifications créé un profond sentiment d'injustice et une quête incessante de la surenchère. En ce moment, dans mon coin, chez les nouveaux TR (nommés d'office au dernier mouvement, contractuels ou listes complémentaires), c'est le concours à la revendication pour échapper à certaines missions ou au contraire être prioritaire dessus : "Et moi je n'ai pas de voiture.", "Je n'arrive pas à gérer les cycle3.", "Je n'ai pas eu de formation donc je ne veux que des maternelles (variante : que des remplacements courts).", "Je ne peux pas aller là car ils terminent à 16h30.", ... Du coup, comme tout le monde est indulgent vis-à-vis de tous ces personnels non formés balancés sur le terrain, ce sont les "vieux" qui trinquent et sont envoyés partout où on ne peut pas nommer les autres, et ils craquent aussi ! Et ça ne va pas s'arranger si NVB a réussi à mettre sa menace d'obligation de fusion des ZIL et des Brigades (que je n'entends étrangement pas beaucoup les syndicats dénoncer, d'ailleurs, soit dit en passant, malgré la grande injustice que cela va encore créer pour les ZIL ...). Je pense qu'un des buts de tout ça est d’écœurer les vieux collègues ayant la vocation et une grande conscience professionnelle, d'étouffer le mal être généré en faisant entrer dans le métier de différentes façons des personnes pour qui c'est, au premier abord, un mieux être, donc qui le verbalisent, et d'ainsi, peu à peu, de renouveler presque complètement le vivier qui, ayant perdu ses vieux repères, en sera devenu beaucoup plus malléable.
mayre Posté(e) 9 janvier 2017 Posté(e) 9 janvier 2017 Tu sais Goëllette, chez nous, ça fait 8 ans que c'est comme ça. Je ne dis pas que c'est bien, mais dans mon département, nous nous sommes fait laminés à une époque où nous étions très peu représentés. Les syndicats majoritaires ont été pour. On nous a dit que revenir à l'ancien système était inenvisageable vu le manque de remplaçants... Et quand on demande plus de remplaçants, on nous répond "plus de maitres que de classe" et "scolarisation des 2 ans"... Face aux pro de la refondation: CQFD. Tu as beau dire que, oui, les "plus de maîtres", c'est bien, à condition que toutes les classes aient un enseignant devant elles, que tous les RASED soient complets, tu te fais traiter de "vieux" con, d'anti-évolution, etc... J'ai été Maitre surnuméraire, je sais bien que c'est un plus, mais j'ai zappé 11 semaines de boulot car ma collègue n'a pas été remplacée... 8 semaines. Bref.
Nyméria Posté(e) 9 janvier 2017 Posté(e) 9 janvier 2017 Il y a 7 heures, clerissalak a dit : c'est pas du tout mon sentiment. J'ai toujours bossé avec des gens qui râlaient toute la journée et je me prenais une douille quand je disais que je n'étais pas mécontente (d'ailleurs j'ai arrêté ) on me disait que ça me passerait, que c'est à cause de moi qu'on a des conditions si mauvaises, que c'est parce que je travaille mal que j'arrive à partir en weekend et etc. Ha beh sympathiques les collègues... Heureusement, ça ma été épargné ! Je suis désolée pour toi.
elpissou Posté(e) 9 janvier 2017 Posté(e) 9 janvier 2017 Il y a 2 heures, mayre a dit : Ah, merde, moi oui! J'étais (je suis toujours) contre les décrets Darcos. Je voulais qu'on continue à avoir nos formations continues sur le temps de classe... Et j'aimais travailler le samedi (plus zen dans ma ZEP violente) avec la possibilité de vulgariser un samedi matin pour rendre les bulletins en mains propres, de faire des actions avec les familles, de voir beaucoup de parents le samedi midi... Tout ça dans mes heures, connues à l'avance... Et, non, j'avais tous mes élèves. Oui, je préfère 26h de classes si on m'enlève les 108h et qu'on me rend mon mercredi, et qu'on me fait bosser deux samedis sur trois. Et oui, je suis l'une des rares co**es à avoir fait grève contre les décrets Darcos. A l'époque, on me disait: c'est cool, on va avoir le week-end... Et ben, je préfère n'avoir qu'un week-end sur trois plutôt que de me taper des semaines non-stop avec anim' péda et ESS hors temps de classe... Mais ce n'est que mon avis. +1 La suppression du samedi matin a largement étendu notre plage horaire de disponibilité... avec certains samedis finalement travaillés (anim péda, rendez-vous parents, kermesse... Je sais les RV parents ne sont pas obligatoires le samedi, mais il y a des parents qui n'ont pas d'autres dispos et la kermesse n'est pas obligatoire non plus, mais c'est un moment sympa à partager avec les enfants et parents auquel personnellement je tiens.)
prof désécol Posté(e) 9 janvier 2017 Posté(e) 9 janvier 2017 Il y a 8 heures, montagny a dit : dans mon département il y a eu aussi le barème inversé au 3ème mouvement car certains anciens faisaient le coup tous les ans et se mettaient au 3ème mouvement pour avoir les meilleurs postes non pourvus... 2 années avec barème inversé et des vieux malins en ITEP ou Segpa fractionné et ben cela a bien calmé. D'un autre côté certains ont été pénalisés dans le mouvement alors qu'ils étaient innocents... Quand on pense en plus que les coupables n'ont eu droit qu'à une Segpa ou un ITEP alors qu'ils auraient au moins mérité le fouet ou la roue...
Pablo Posté(e) 9 janvier 2017 Posté(e) 9 janvier 2017 Il y a 11 heures, montagny a dit : est-ce que quand tu es passée de 4.5 jours à 4 jours tu as beaucoup manifesté? (humour noir) Alors là bonne question.... le samedi matin travaillé a été supprimé au début des années 90 vers chez moi du coup je ne me souviens pas de comment ça a été vécu. Depuis la fin des années 90 je n'ai connu que la semaine de 4 jours (avec des meilleurs résultats aux évaluations nationales et tout le toutim). Et c'était un gouvernement de gauche à l'époque qui avait permis ça pour le bien des élèves.
chableu Posté(e) 9 janvier 2017 Posté(e) 9 janvier 2017 Mais depuis, il n'y a pas eu de gouvernement de gauche. argh......
Pablo Posté(e) 9 janvier 2017 Posté(e) 9 janvier 2017 il y a 3 minutes, chableu a dit : Mais depuis, il n'y a pas eu de gouvernement de gauche. argh......
Goëllette Posté(e) 9 janvier 2017 Posté(e) 9 janvier 2017 Et peut-on réellement parler d'un gouvernement de gauche à la fin des années 90 ?
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