mailis7 Posté(e) 8 mars 2017 Posté(e) 8 mars 2017 Bonjour, si c'est 8 ans sur une carrière est-ce que les années effectuée en zep seront prises en compte?
Goëllette Posté(e) 8 mars 2017 Posté(e) 8 mars 2017 Il y a 23 heures, montagny a dit : pour les membres des rased ils sont considérés à 100% REP même s'ils peuvent intervenir sur d'autres écoles hors REP. Pour les temps partiels, c'est l'intitulé du poste qui compte à partir du moment où c'est à TD. C'est 8 ans sur une carrière, pas au moment de la promotion. Merci. Tu conviendras que ces considérations sont discriminantes à l'égard des TR ... Pourquoi un maître E vaudrait-il plus qu'un TR, si tous les deux interviennent de façon partielle en REP ? Je trouve cela choquant.
HappyPomme Posté(e) 8 mars 2017 Posté(e) 8 mars 2017 Et un TR rattaché hors REP mais qui a des missions plus ou moins longues en REP ?
montagny Posté(e) 8 mars 2017 Posté(e) 8 mars 2017 il y a une heure, Goëllette a dit : Merci. Tu conviendras que ces considérations sont discriminantes à l'égard des TR ... Pourquoi un maître E vaudrait-il plus qu'un TR, si tous les deux interviennent de façon partielle en REP ? Je trouve cela choquant. oui c'est injuste. Sachant que le Snuipp a beaucoup de PE spécialisés...
Goëllette Posté(e) 8 mars 2017 Posté(e) 8 mars 2017 Ceci expliquant sûrement cela, mais qui ne devrait pas empêcher les autres syndicats de défendre les TR, par exemple. Et l'Unsa a beaucoup de directeurs dont un certain nombre totalement déchargés !
montagny Posté(e) 8 mars 2017 Posté(e) 8 mars 2017 Il y a 5 heures, Goëllette a dit : Ceci expliquant sûrement cela, mais qui ne devrait pas empêcher les autres syndicats de défendre les TR, par exemple. Et l'Unsa a beaucoup de directeurs dont un certain nombre totalement déchargés ! c'est clair que la cause des dirlos est défendue par le Se Unsa et par le Sgen cfdt. et personne ne s'en cache. Le Snuipp a eu une position ambigüe, une fois de plus, et pas mal de dirlos ont quitté ce syndicat. Au GDID, l'avantage c'est que les adhérents viennent de syndicats différents pour la simple raison que nous défendons les dirlos et nous sommes avec qui veut bien nous aider...
Goëllette Posté(e) 8 mars 2017 Posté(e) 8 mars 2017 J'ai été directrice, je ne suis pas syndiquée et franchement, je n'ai jamais senti que le SeUnsa et le Sgen Cfdt défendaient vraiment la cause des dirlos ! Le Sne, oui, mais pas le Se ! Par contre, les grosses directions (surtout les totalement déchargées) sont souvent occupées par des membres de Se ... qui étaient militants du Se avant d'être dirlos. Je trouve également que je trouve le Gdid "nouveau" bien moins présent et combatif qu'autrefois.
mayre Posté(e) 8 mars 2017 Posté(e) 8 mars 2017 En tous cas, je ne me sens pas, en tant que directrice, en accord avec le GDID. Et je connais beaucoup de directeurs qui ne se sentent pas représentés non plus par le GDID. Alors, peut-être que dans d'autres coins c'est différent, bien sûr, je ne prétends pas connaître l'ensemble des dirlos de France, hein... Mais j'aimerais bien connaître ton point de vue : qu'est ce qui donne la légitimité du GDID selon toi, puisqu'il n'y a jamais eu d'élection? Les 32 000 directeurs sont adhérents actifs de l'association? 1
montagny Posté(e) 8 mars 2017 Posté(e) 8 mars 2017 Il y a toutes les sensibilités au sein du GDID ; certains membres sont ou ont été à FO. Le leitmotiv est la défense des directeurs. Le grand acte fut le sondage Ifop dont voici une analyse : La consultation menée par l'Ifop livre plusieurs enseignements permettant de mieux comprendre à la fois les conditions de travail actuelles des Directeurs d'écoles, leurs attentes et leurs jugements sur les orientations dessinées pas le Ministère. En premier lieu, l'étude laisse apparaître une profession caractérisée par une charge de travail importante et des problèmes manifestes de gestion d'emploi du temps. Mais au-delà des difficultés d'exercice du métier, la consultation met en exergue le souci de voir certains acteurs, au premier rang desquels les inspections académiques et le Ministère, manifester leur reconnaissance de la fonction de Directeur d'école. Ce fort besoin se traduit également dans l'expression de revendications telles que la reconnaissance générale du métier de Directeur (et la modification des termes juridiques sans lesquels sont écrites les modalités d'exercice du métier) mais également la création d'un statut de la direction d'école, revendication qui paraît au cœur des attentes exprimées par les Directeurs. Remarquons que l'intensité dans l'expression de l'ensemble des revendications se renforce avec l'ancienneté du Directeur et la taille de l'école dont il a la charge. Le scepticisme manifeste, voire l'insatisfaction des Directeurs d'école quant aux mesures récemment prises par le Ministère semblent jouer l'effet d'un catalyseur et exacerber les attentes de la profession. Quant aux syndicats enseignants, considérés comme non représentatifs de la profession par une majorité de Directeurs, ils n'apparaissent pas aux yeux d'une majorité relative des répondants suffisamment engagés pour défendre les revendications de cette fraction des effectifs enseignants. Ensuite, il est clair que le GDID ne représente pas tous les dirlos mais le GDID défend tous les dirlos et leurs conditions de travail. Si beaucoup de dirlos se tournent vers le Gdid au lieu d'un syndicat c'est qu'ils savent qu'ils seront défendus par des pairs qui connaissent la réalité du terrain. La légitimité vient des actes et des idées ; les discussions sont parfois difficiles mais nous avançons dans le même sens. Le GDID a su créer sa légitimité ; il est reçu dans les instances du MEN, dans les commissions parlementaires, sénatoriales.... Le GDID est consulté par les syndicats et ses membres sont appelés par des syndicats pour siéger dans les groupes de travail académiques sur la direction. Par exemple dans mon département, tous les syndicats ont envoyé des directeurs dans le groupe de travail sauf FO malgré le fait que des dirlos syndiqués voulaient y aller ; un collègue s'est même fait insulté par son propre syndicat. C'est pour cela que le GDID est trans syndical ; des idées divergent sur d'autres sujets mais le consensus est présent sur les directeurs et les nécessaires évolutions ; évolutions qui quelque soit le gouvernent à venir vont se concrétiser. il y a une heure, Goëllette a dit : Je trouve également que je trouve le Gdid "nouveau" bien moins présent et combatif qu'autrefois. Toute l'évolution de ses dernières années vient du travail du GDID et des syndicats associés : depuis 2012 pour aboutir à un référentiel métier comme texte opposable et les engagements du MEN qui montrent la direction à prendre. Valorisation de la fonction : hors classe, classe exceptionnelle, évolution des décharges et des primes... Le dernier verrou à faire sauter est au niveau local pour que le MEN oblige les Dasen à appliquer les textes pour remettre les IEN là où ils doivent être.
Goëllette Posté(e) 8 mars 2017 Posté(e) 8 mars 2017 Tu parles du sondage de 2005 ou 2006 ? Mais les directeurs y demandaient aussi très majoritairement un statut et ... le GDID semble avoir renoncé à cette exigence.
montagny Posté(e) 8 mars 2017 Posté(e) 8 mars 2017 il y a 39 minutes, Goëllette a dit : Tu parles du sondage de 2005 ou 2006 ? Mais les directeurs y demandaient aussi très majoritairement un statut et ... le GDID semble avoir renoncé à cette exigence. la création d'un statut est toujours d'actualité et porté haut par le GDID. Cependant l'angle d'attaque est différent d'avant car nous avons réalisé que le préalable à la création d'un statut fonctionnel du directeur d'école est le création d'un statut juridique de l'école ; ce dernier créé, le reste suivra mais pas à l'identique de celui du secondaire car les proviseurs sont 3 ou 4000 alors qu'il y a plus de 40 000 dirlos.... Le GDID a travaillé sur l'"être" à travers le référentiel métier et sur l'"avoir" par l'amélioration des décharges, primes, accès HC.... On va passer au second temps de l'"être" (le statut) mais par la création d'un statut juridique pour l'école et ainsi le second volet de l'"avoir" en découlera logiquement.
nonau Posté(e) 9 mars 2017 Auteur Posté(e) 9 mars 2017 Le GDID, se unsa, sgen cfdt et Macron même combat: autonomie des écoles et statut du directeur chef d'établissement recruteur...C'est sûr avec ce genre de régression les enfants apprendrons mieux et progresserons plus vite. Comme pour les rythmes ou l'école inclusive, on décentralise et on prépare les équipes à porter le chapeau de l'incompétence des politiques qui nous gouvernent. 1
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