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Des professeurs stagiaires inquiets sur leur formation


André Jorge

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C'est marrant mais à quel moment ai-je dit que la formation IUFM était bonne ?

A l'IUFM, la qualité de la formation dépendait quand même énormément du formateur. J'ai eu des profs intéressants, en histoire par exemple et des profs catastrophiques (une en français notamment qui était un danger pour l'institution).

Je n'ai donc jamais dit qu'il fallait revenir aux IUFM mais s'il y en a qui pensent que la formation actuelle vaut plus que celle qui était prodiguée il y a 15 ans, c'est qu'ils sont sacrément déconnectés de la réalité ! Les formations théoriques n'étaient peut-être pas toujours de grande qualité mais :

1) elles avaient le mérite d'exister.

2) nous avions des périodes de 3 semaines en responsabilité dans chacun des cycles.

Aujourd'hui, les stagiaires, avant la titularisation, n'ont vu qu'un seul cycle dans l'année bien souvent. Ils ont eu la même classe et on le sait tous, quand on rate son début d'année avec les élèves, difficile de rattraper le coup. Quand on avait 3 stages dans l'année, on pouvait en rater un, on pouvait se rattraper sur les autres en analysant ce qui n'avait pas fonctionné. Aujourd'hui, c'est mort ! Un stagiaire peut traîner sa misère toute l'année.

Alors, bien sûr qu'un simple retour en arrière ne suffit pas, bien sûr qu'il faut se questionner sur la qualité des interventions et des intervenants, bien sûr qu'il faut réfléchir à la multiplicité des méthodes proposées, bien sûr qu'il faut réfléchir à l'alternance observation, pratique accompagnée, pratique en responsabilité, théorie, mais de là à dire qu'on était plus à plaindre que les stagiaires actuels, il ne faut pas pousser.

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On a pas dit ça non plus. En gros, c'était mauvais il y a 15 ans, ça l'est toujours autant ( ou plus ? ) aujourd'hui. Et qu'est-ce-que l'on peut faire ? ils se remettent en cause les supers pros de la pédagogie ? je n'en ai pas l'impression, au contraire...

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Et oui monsieur Jospin en 1989 (avec l'aval du syndicat majoritaire de l'époque) a détruit "l'école normale" qui formait véritablement des enseignants pour la remplacer par les IUFM qui eux brassent du vent...

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C'est aussi la lente prise de contrôle de tout le ministère par les sciences de l'éducation. Avec souvent des gens qui n'ont jamais enseigné que dans le supérieur, n'ont jamais vu un élève mais nous disent comment faire. Et maintenant ils contrôlent tout ce métier.

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Il y a 4 heures, nonau a dit :

Et oui monsieur Jospin en 1989 (avec l'aval du syndicat majoritaire de l'époque) a détruit "l'école normale" qui formait véritablement des enseignants pour la remplacer par les IUFM qui eux brassent du vent...

J'ai eu la chance de bénéficier d'une formation de 3 années en Ecole Normale. C'était déjà catastrophique. La majorité des enseignants ne maîtrisaient pas leur sujet, seuls ceux venant du primaire étaient qualifiés et utiles. Mais ils étaient peu. 
Ceci dit le passage par l'université a fait empirer les choses. Comme depuis longtemps maintenant, le projet a été mal préparé, mal encadré et nullement évalué.  

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Il y a 7 heures, Frédo45 a dit :

C'est marrant mais à quel moment ai-je dit que la formation IUFM était bonne ?

A l'IUFM, la qualité de la formation dépendait quand même énormément du formateur. J'ai eu des profs intéressants, en histoire par exemple et des profs catastrophiques (une en français notamment qui était un danger pour l'institution).

Je n'ai donc jamais dit qu'il fallait revenir aux IUFM mais s'il y en a qui pensent que la formation actuelle vaut plus que celle qui était prodiguée il y a 15 ans, c'est qu'ils sont sacrément déconnectés de la réalité ! Les formations théoriques n'étaient peut-être pas toujours de grande qualité mais :

1) elles avaient le mérite d'exister.

2) nous avions des périodes de 3 semaines en responsabilité dans chacun des cycles.

Aujourd'hui, les stagiaires, avant la titularisation, n'ont vu qu'un seul cycle dans l'année bien souvent. Ils ont eu la même classe et on le sait tous, quand on rate son début d'année avec les élèves, difficile de rattraper le coup. Quand on avait 3 stages dans l'année, on pouvait en rater un, on pouvait se rattraper sur les autres en analysant ce qui n'avait pas fonctionné. Aujourd'hui, c'est mort ! Un stagiaire peut traîner sa misère toute l'année.

Alors, bien sûr qu'un simple retour en arrière ne suffit pas, bien sûr qu'il faut se questionner sur la qualité des interventions et des intervenants, bien sûr qu'il faut réfléchir à la multiplicité des méthodes proposées, bien sûr qu'il faut réfléchir à l'alternance observation, pratique accompagnée, pratique en responsabilité, théorie, mais de là à dire qu'on était plus à plaindre que les stagiaires actuels, il ne faut pas pousser.

Effectivement, ce qui est demandé aux stagiaires actuellement est totalement fou. 

Je pense qu'il faudrait attraper ceux qui pondent ces textes et leur faire subir un an ce qu'ils font subir aux stagiaires. Peut-être qu'enfin, ils se rendraient compte qu'ils sont à côté de la plaque. 

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Ils sont bien au chaud dans le 7ème arrondissement, persuadés de faire des choses merveilleuses et en aucun cas le réel n'influe sur leur vie confortable.

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