GdM Posté(e) 18 novembre 2017 Posté(e) 18 novembre 2017 Où en êtes vous dans la démarche ? Si vous avez terminé, qu'en avez vous pensé ? De mon côté, avis mitigé. J'ai l'impression que la démarche aide à la compréhension et que finalement, j'ai 1 ou 2 élèves sur 12 qui n'arrivent pas à raconter l'histoire de façon cohérente, mais à côté de ça, j'ai fait passé le Test de compréhension des Éditions La Cigale et je me retrouve avec plusieurs élèves en difficulté. J'ai bien conscience que ce Test n'est qu'une évaluation diagnostique (pour constituer des groupes homogènes) et qu'ils n'évaluent pas la même compétence travaillé par Narramus, mais ça a complètement perturbé mon observation des difficultés de mes élèves... Pour en revenir à Narramus : qu'est ce qui fait que ça marche pour la grande majorité des élèves : la répétition, le travail approfondi sur les états mentaux, les saynètes et la maquette... ?
André Jorge Posté(e) 29 novembre 2017 Posté(e) 29 novembre 2017 Le travail est terminé en ce qui me concerne et je suis globalement très satisfait de l'outil et des résultats. J'ai observé chez les élèves de nets progrès dans le domaine du langage et de la compréhension, notamment. Rien n'est parfait, évidemment, d'autant plus que c'est la première fois que je travaille de cette façon. Etant débutant en maternelle, j'ai beaucoup appris avec cette méthode, mais je ne connais rien d'autre, et peut-être que des enseignants expérimentés et experts sur les questions de compréhension et de langage seront moins enthousiastes que moi. Dans ma classe, presque tous les élèves sont capables de me raconter l'histoire, tout en utilisant le vocabulaire appris. Mais j'en ai qui n'ont pas vraiment profité des activités, qui ne réinvestissent pas le vocabulaire appris lorsqu'ils s'expriment et qui, d'une manière générale, n'ont pas manifesté d'intérêt pour l'activité "raconter"... L'objectif "raconter aux parents" ne les a pas motivé plus que ça... contrairement à l'ensemble de la classe. Je n'ai donc pas su quoi proposer aux élèves pas intéressés/motivés... Maintenant, je vais laisser un peu de temps à tout le monde pour échanger, travailler avec les outils disponibles, puis je leur proposerai de les enregistrer (créer un livre numérique qui sera publié sur le blog de la classe).
GdM Posté(e) 30 novembre 2017 Auteur Posté(e) 30 novembre 2017 Il y a 16 heures, André Jorge a dit : Dans ma classe, presque tous les élèves sont capables de me raconter l'histoire, tout en utilisant le vocabulaire appris. Mais j'en ai qui n'ont pas vraiment profité des activités, qui ne réinvestissent pas le vocabulaire appris lorsqu'ils s'expriment et qui, d'une manière générale, n'ont pas manifesté d'intérêt pour l'activité "raconter"... Chez moi pareil... J'explique ça par la distinction entre vocabulaire passif et vocabulaire actif. Avais-tu affiché dans la classe les cartes de vocabulaire ? Hier j'ai repris la narration de l'histoire (après 4 semaines) et j'avais une petite planche (tous les mots avec images imprimés sur une feuille plastifiée) et je cochais à chaque fois que l'élève qui racontait utilisait un mot. J'ai testé en cachant la "feuille de score" sans que se soit volontaire et en la montrant (là pour le coup, c'était volontaire) et en la montrant, les élèves les réinvestissaient plus. Il y a 16 heures, André Jorge a dit : L'objectif "raconter aux parents" ne les a pas motivé plus que ça... contrairement à l'ensemble de la classe. Je n'ai donc pas su quoi proposer aux élèves pas intéressés/motivés... Juste avant les vacances, j'avais distribué un mot aux parents pour leur expliquer le travail qu'on avait fait et j'avais proposé aux parents de filmer leur enfant raconter l'histoire et de me l'envoyer : aucun retour !
calinours Posté(e) 30 novembre 2017 Posté(e) 30 novembre 2017 Il y a 21 heures, André Jorge a dit : Étant débutant en maternelle, j'ai beaucoup appris avec cette méthode, mais je ne connais rien d'autre, et peut-être que des enseignants expérimentés et experts sur les questions de compréhension et de langage seront moins enthousiastes que moi. Moi je suis moins enthousiaste mais vous le saviez déjà. Et pas expert non plus. Il y a 21 heures, André Jorge a dit : Dans ma classe, presque tous les élèves sont capables de me raconter l'histoire, tout en utilisant le vocabulaire appris. Mais j'en ai qui n'ont pas vraiment profité des activités, qui ne réinvestissent pas le vocabulaire appris lorsqu'ils s'expriment et qui, d'une manière générale, n'ont pas manifesté d'intérêt pour l'activité "raconter"... L'objectif "raconter aux parents" ne les a pas motivé plus que ça... Il faut inscrire la démarche dans une progressivité et se montrer patient mais le second texte proposé par la méthode n'est pas un support qui permettra de consolider et poursuivre un travail régulier dans ce domaine (alors on fait quoi maintenant ?). La démarche reste intéressante mais il ne faut pas oublier que les auteurs sont des didacticiens de la lecture : ce texte issu d'un album de littérature de jeunesse a été écrit pour être lu (texte de lecture), pas vraiment pour être raconté... L' approche permet à la plupart des élèves de comprendre les caractéristiques de certains personnages mais elle n'assure pas pour autant le développement d'une expression orale autonome et réfléchie (compétences discursives et narratives). Il y a 5 heures, GdM a dit : Chez moi pareil... J'explique ça par la distinction entre vocabulaire passif et vocabulaire actif. (...) Je ne crois pas qu'on puisse considérer le vocabulaire d'un texte de littérature de jeunesse de cette façon. Les mots difficiles du texte peuvent être expliqués parfois avec les outils de la méthode mais ils sont généralement peu réinvestis dans le langage courant (à moins de parler comme un livre)... Mais ce que j'en dis...
GdM Posté(e) 1 décembre 2017 Auteur Posté(e) 1 décembre 2017 N’etant pas moi-même un expert, bien que travaillant en mater et en Rep+ depuis 7 années, je pense qu’effectivement cette méthode n’est pas parfaite pour les compétences de narration mais elle conforte ce que dit Bruner (cité par Boisseau dans Apprendre et comprendre, Edition Retz). Pour comprendre une histoire, il faut avoir accès aux deux paysages : celui de l’action et celui de l’an conscience (donc les relations causales et la pensée des personnages). Mais tout le monde sait que de toute façon pour pouvoir bien raconter, il faut avant tout comprendre.
André Jorge Posté(e) 25 décembre 2017 Posté(e) 25 décembre 2017 En tous cas, ce qui est également intéressant, c'est que j'ai pu ré-investir, avec succès et beaucoup plus facilement, la démarche et les principes proposés dans la méthode, lors de l'étude d'un nouvel album.
natachalala Posté(e) 17 janvier 2018 Posté(e) 17 janvier 2018 Je n'ai pas pu aller au bout des séances. Le format "1 heure par semaine en APC" ne convient pas trop à la méthode, et en période 3, nous ne proposons pas d'heures d'APC. Je réessayerai avec ma classe de MS, mais plus tard dans l'année (trop de choses en cours pour m'y consacrer). Un groupe de GS a très bien accroché à toutes les activités et semblait capable de restituer beaucoup d'éléments de l'histoire. L'autre groupe, très en difficulté avec la langue française, n'investissait pas autant les séances. Dans la mesure où le groupe n'était pas complètement homogène (une élève très à l'aise avec le langage et la compréhension d'histoires lues), et avec quelques absences de ma part, j'ai abandonné l'idée de poursuivre.
GdM Posté(e) 18 janvier 2018 Auteur Posté(e) 18 janvier 2018 Il y a 20 heures, natachalala a dit : Je n'ai pas pu aller au bout des séances. Le format "1 heure par semaine en APC" ne convient pas trop à la méthode, et en période 3, nous ne proposons pas d'heures d'APC. Je réessayerai avec ma classe de MS, mais plus tard dans l'année (trop de choses en cours pour m'y consacrer). Un groupe de GS a très bien accroché à toutes les activités et semblait capable de restituer beaucoup d'éléments de l'histoire. L'autre groupe, très en difficulté avec la langue française, n'investissait pas autant les séances. Dans la mesure où le groupe n'était pas complètement homogène (une élève très à l'aise avec le langage et la compréhension d'histoires lues), et avec quelques absences de ma part, j'ai abandonné l'idée de poursuivre. Si je comprends bien, vous avez tous fait, dans ton école, Narramus en APC, donc en groupe Si tu as le temps de répondre à mes petites questions, je t'en serai reconnaissante (et mon mémoire aussi ) Comment avez-vous choisi les groupes : hétérogènes, homogènes ? Pourquoi le faire pendant les APC et pas en classe entière ? D'avance merci (mais ne t'inquiète pas ce n'est pas une obligation) !
GdM Posté(e) 18 janvier 2018 Auteur Posté(e) 18 janvier 2018 Un point de vue d'une enseignante... http://objectifmaternelle.fr/2018/01/langage-narramus-sieste-de-moussa/
natachalala Posté(e) 18 janvier 2018 Posté(e) 18 janvier 2018 il y a 57 minutes, GdM a dit : Si je comprends bien, vous avez tous fait, dans ton école, Narramus en APC, donc en groupe Si tu as le temps de répondre à mes petites questions, je t'en serai reconnaissante (et mon mémoire aussi ) Comment avez-vous choisi les groupes : hétérogènes, homogènes ? Pourquoi le faire pendant les APC et pas en classe entière ? D'avance merci (mais ne t'inquiète pas ce n'est pas une obligation) ! J'ai pris 2 groupes en APC (1 h et 1 h) pour faire Narramus. Mes collègues font autre chose. Dans ma classe je n'ai que des moyens et des petits. En APC, j'ai des grands. Les groupes n'ont pas vraiment de cohérence (normalement en APC, je fais des défis maths...) Je ferai Narramus, je pense en P4 ou P5 avec mes moyens. Ils ne sont que 8. Il sera trop tard pour ton mémoire...
Messages recommandés