clar103 Posté(e) 3 janvier 2018 Posté(e) 3 janvier 2018 Effectivement on tourne en rond . On n a qu' à dire que chacun fait comme il veut,et vive la liberté! 😊😀
LouisBarthas Posté(e) 3 janvier 2018 Posté(e) 3 janvier 2018 Il y a 5 heures, ronin a dit : Goigoux ce n'est pas les neurosciences mais les sciences de l'éducation. Les pseudo-sciences de l'éducation. Il ne peut pas exister de science de l'éducation et heureusement, c'est un fantasme bon pour des idéologies totalitaires. On devrait fuir toute personne disant : « Je vais élever vos enfants scientifiquement ». 1
cyrille1 Posté(e) 3 janvier 2018 Posté(e) 3 janvier 2018 Mais Goigoux et Dehaene disent exactement la même chose : apprentissage du code alphabétique de manière régulière et rationnelle et mots appris par cœur (les mots-outils).
Freepaille Posté(e) 3 janvier 2018 Posté(e) 3 janvier 2018 Il y a 5 heures, cyrille1 a dit : Mais Goigoux et Dehaene disent exactement la même chose : apprentissage du code alphabétique de manière régulière et rationnelle et mots appris par cœur (les mots-outils). Sauf que dans une majorité des manuels actuels, ce sont bien plus que quelques mots outils qui doivent être reconnus globalement. Quand, dès le premier mois de l'année, on a une page (même courte) d'album à "lire" (réciter serait un terme plus approprié), qui peut parler d'apprentissage syllabique, même si parallèlement on a étudié deux ou trois sons ?
ratatouille Posté(e) 3 janvier 2018 Posté(e) 3 janvier 2018 Le 02/01/2018 à 20:43, chableu a dit : Et finalement, il peut dire aujourd'hui ce qu'il ne pouvait pas hier, c'est déjà bien qu'il le fasse, certains ne le font peut-être pas... J'ai aussi l'impression qu'avec un certain délitement des résultats de l'école, les chapelles s'opposent plus frontalement car il y aura peut-des écoles pour chacune...dans le privé. Tel qu'on le voit pour Montessori, Freinet, Steiner... Une toute petite précision (mais qui me tient à coeur) : Freinet souhaitait avant tout agir au sein des écoles publiques, et les enseignants qui travaillent dans sa ligne sont très généralement attachés eux aussi à la gratuité de l'enseignement. C'est pour cette raison que l'immense majorité d'entre eux se trouve dans l'enseignement public, et qu'il n'existe que de rares écoles privées dites "Freinet". Cela se retrouve dans l'accès aux formations : un enseignant qui souhaite se former "en" Montessori devra payer très cher des formations prodiguée par des organismes privés, forts en communication et sachant garder jalousement leurs "méthodes". Dans le cas de l'icem (mouvement de la pédagogie Freinet), il suffit de se rapprocher du groupe local de collègues, et de participer aux réunions.
chableu Posté(e) 3 janvier 2018 Posté(e) 3 janvier 2018 Je suis tout à fait d'accord pardon pour ce raccourci.
LouisBarthas Posté(e) 3 janvier 2018 Posté(e) 3 janvier 2018 Il y a 5 heures, cyrille1 a dit : Mais Goigoux et Dehaene disent exactement la même chose : apprentissage du code alphabétique de manière régulière et rationnelle et mots appris par cœur (les mots-outils). lls ont des idées radicalement opposées. Roland Goigoux est globaliste : il croit en deux types de lecture : la "lecture indirecte" et la "lecture directe". Seule la seconde est la vraie lecture, celle à laquelle tout bon lecteur doit accéder. Il pense que les mots, une fois déchiffrés, ou photographiés tels les "mots-outils", sont stockés dans la mémoire visuelle - il appelle cela la "reconnaissance visuelle des mots". Il suffit ensuite qu'ils entrent en correspondance avec les mots écrits pour être lus comme des images que l'on reconnaît. Il ne s'intéresse pas à la physiologie du cerveau qui pour lui est une boîte noire. Pour Stanislas Dehaene, la lecture globale est une illusion. II s'appuie sur la recherche médicale et mène ses propres recherche sur le cerveau. Celle-ci démontre que les mots ne sont jamais lus comme des images mais toujours déchiffrés - y compris chez le lecteur expert. 1/5 de seconde suffit à reconnaître un mot écrit, mais jamais comme une image : les mots sont toujours lus de manière analytique, c'est-à-dire élément par élément. La lecture se réalise après identification de la forme graphique de chaque élément du mot. Dans toutes les langues, le cerveau traite de manière différente le dessin et les mots. Cela est dû au fait que la partie du cerveau dédiée à la lecture, située dans l'hémisphère gauche, n'est pas la même que celle dédiée aux images, située dans l'autre hémisphère. Le prix Nobel de médecine 1981 a été attribué à R. Sperry pour cette découverte démontrant la nuisance à utiliser les étiquettes et les "mots-outils" dans l'apprentissage de la lecture car cette pratique conduit à faire fonctionner le cerveau à l'envers. La lecture passe toujours, chez le débutant comme chez le lecteur expert, par l'analyse de chaque élément composant le mot.
électron déchaîné Posté(e) 3 janvier 2018 Posté(e) 3 janvier 2018 Le 02/01/2018 à 22:01, cpette a dit : J'ai eu des cp il y a un moment... Vous préféreriez quoi? * Choisir votre méthode. OU *Choisir une méthode ET avoir des élèves "normaux" (qui savent tenir assis, lever le doigt, qui ont un minimum de temps d'attention, des capacités intellectuelles dans la norme, envie d'apprendre à lire, des parents qui les suivent à peu près, et pas 28 de préférence) Bref, c'est plus facile de faire des effets d'annonce, et d'aller trier les méthodes que de s'intéresser au principal.... je plussoie à 100%
André Jorge Posté(e) 4 janvier 2018 Posté(e) 4 janvier 2018 Il y a 5 heures, LouisBarthas a dit : Roland Goigoux est globaliste : il croit en deux types de lecture : la "lecture indirecte" et la "lecture directe". Seule la seconde est la vraie lecture, celle à laquelle tout bon lecteur doit accéder. Il pense que les mots, une fois déchiffrés, ou photographiés tels les "mots-outils", sont stockés dans la mémoire visuelle - il appelle cela la "reconnaissance visuelle des mots" Qu'est-ce qui te permet d'affirmer que : - Goigoux est globaliste ? - il pense que les mots sont stockés dans la mémoire visuelle ?
cyrille1 Posté(e) 4 janvier 2018 Posté(e) 4 janvier 2018 Je mets un pdf trouvé sur Eduscol. Il s'agit d'une synthèse des travaux de Dehaene. A la page 16, il dit que le lecteur expert reconnaît les lettres simultanément, ce qui permet d'accéder au sens. Est-ce du déchiffrage ? Presentation_Stanislas_Dehaene_ESENESR_2017_806352.pdf
André Jorge Posté(e) 4 janvier 2018 Posté(e) 4 janvier 2018 il y a une heure, Cordelia a dit : malheureusement l'idée fausse que le lecteur expert lit les mots de manière globale est entretenue chez les enseignants et les formateurs Des enseignants... peut-être. Personnellement, je n’en connais pas qui entretiennent cette idée. Et des formateurs, cela m’étonnerait beaucoup. J’en connais plusieurs et ils maîtrisent le sujet.
électron déchaîné Posté(e) 4 janvier 2018 Posté(e) 4 janvier 2018 Il y a 16 heures, LouisBarthas a dit : lls ont des idées radicalement opposées. Roland Goigoux est globaliste : il croit en deux types de lecture : la "lecture indirecte" et la "lecture directe". Seule la seconde est la vraie lecture, celle à laquelle tout bon lecteur doit accéder. Il pense que les mots, une fois déchiffrés, ou photographiés tels les "mots-outils", sont stockés dans la mémoire visuelle - il appelle cela la "reconnaissance visuelle des mots". Il suffit ensuite qu'ils entrent en correspondance avec les mots écrits pour être lus comme des images que l'on reconnaît. Il ne s'intéresse pas à la physiologie du cerveau qui pour lui est une boîte noire. Pour Stanislas Dehaene, la lecture globale est une illusion. II s'appuie sur la recherche médicale et mène ses propres recherche sur le cerveau. Celle-ci démontre que les mots ne sont jamais lus comme des images mais toujours déchiffrés - y compris chez le lecteur expert. 1/5 de seconde suffit à reconnaître un mot écrit, mais jamais comme une image : les mots sont toujours lus de manière analytique, c'est-à-dire élément par élément. La lecture se réalise après identification de la forme graphique de chaque élément du mot. Dans toutes les langues, le cerveau traite de manière différente le dessin et les mots. Cela est dû au fait que la partie du cerveau dédiée à la lecture, située dans l'hémisphère gauche, n'est pas la même que celle dédiée aux images, située dans l'autre hémisphère. Le prix Nobel de médecine 1981 a été attribué à R. Sperry pour cette découverte démontrant la nuisance à utiliser les étiquettes et les "mots-outils" dans l'apprentissage de la lecture car cette pratique conduit à faire fonctionner le cerveau à l'envers. La lecture passe toujours, chez le débutant comme chez le lecteur expert, par l'analyse de chaque élément composant le mot. Les élèves de MS, GS reconnaissent pour certains les prénoms de la classe ainsi que des mots comme papa, maman...Quelle activité de déchiffrage ont-ils pu réaliser alors qu'ils n'ont jamais été soumis à l'encodage/décodage, que certains ne connaissent pas le nom des lettres de l'alphabet ni le son de chacune de ces lettres. Il s'agit bien de reconnaissance (comme une image) pour les élèves de maternelle.
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