rolilii Posté(e) 5 mai 2018 Posté(e) 5 mai 2018 Il y a 10 heures, Linette a dit : Tiens, moi non. J'ai ma boite académique ouverte dans un autre onglet, rien. Ma boite perso (puisque j'ai activé le transfert), rien. Ma boite I-prof, rien.C Ce peut-il qu'il ai été envoyé aux boites mails des écoles, et que je ne le recevrai que lundi, lorsque ma directrice relèvera les mails ? (zone B, nous sommes encore en vacances). Je suis aussi en zone B, et je l'ai reçu sur ma boite perso (ac-reims me concernant) , je ne pense pas que ce soit envoyé aux boites mail des écoles ...
LouisBarthas Posté(e) 5 mai 2018 Posté(e) 5 mai 2018 Le 03/05/2018 à 18:22, Frédo45 a dit : Noonnnn... Jamais vos élèves ne commettent d'erreurs en lisant trop vite, notamment à l'oral. Là, c'en est ridicule ! Et Goigoux ne défend pas la méthode globale. C'est fou comme les tenants de la syllabique pure sont prêts à inventer n'importe quel ânerie pour décrédibiliser les autres méthodes. Peut-être est-ce parce qu'ils ne disposent d'aucun élément prouvant la supériorité de leur méthode sur des méthodes mixtes. Je soutiens qu'un élève ayant appris avec une méthode alphabétique, c'est à dire sans qu'on lui ait jamais demandé de reconnaître des étiquettes, d'utiliser des "mots-outils", de faire des hypothèses et des déductions sur ce qu'il doit lire, "à la Champollion" comme dit Roland Goigoux, ne confondra pas les mots choix et chat de ton exemple. Il n'a pas plus de raisons que nous de commettre cette faute. Malgré sa prise de distance avec Foucambert, pour qui apprendre à déchiffrer empêchait d'apprendre à lire, Roland Goigoux reste un globaliste par sa théorie des deux voies de la lecture (la voie indirecte par déchiffrage, la voie directe globale) aujourd'hui invalidée par la recherche médicale. Comme ce dernier règne sur l'enseignement de la lecture en France, la quasi-totalité des maîtres utilisent des méthodes dites "mixtes", mêlant ces deux approches. C'est l'utilisation massive de ces méthodes qui a conduit à l'effondrement du niveau en lecture de nos élèves. On s'est habitués à ce que nos élèves lisent mal, sans fluidité, écorchant les mots, les transformant, en comprenant mal les textes - quand quelques-uns n'arrivent même pas à entrer dans la lecture. L'absence de débats démocratiques dans la formation fait que, par soumission et conformisme, par crainte d'être stigmatisé, moqué, réprimandé par la hiérarchie, de se retrouver isolé parmi ses pairs, la plupart des maîtres se conforment à l'idéologie dominante. Si vous voulez être tranquille aujourd'hui, il faut mêler déchiffrage et global. Le nec plus ultra de la pédagogie étant, bien sûr, d'apprendre à lire avec des albums. Et après les cabinets d'orthophonistes se remplissent...
Pepettebond Posté(e) 5 mai 2018 Posté(e) 5 mai 2018 Pour apprendre à déchiffrer oui il n'y a qu'une façon et pas cent mille .... Mais lire ce n'est pas QUE déchiffrer parce là je sais lire le chinois(phonétique) et l'arabe et ce n'est pas du bluff, je lis même relativement vite. Le problème ? Il n'y a aucun problème , cependant je ne comprends que 20 mots de chinois .... et une petite cinquantaine en arabe ... Suis-je lectrice ou non?
GdM Posté(e) 5 mai 2018 Posté(e) 5 mai 2018 il y a 24 minutes, LouisBarthas a dit : Le nec plus ultra de la pédagogie étant, bien sûr, d'apprendre à lire avec des albums. Et après les cabinets d'orthophonistes se remplissent... Peut-être justement parce lire c'est déchiffrer et comprendre... Mais la compréhension, on s'en fiche après tout ! C'est vrai : ça ne sert à rien ! il y a 12 minutes, Pepettebond a dit : Suis-je lectrice ou non? CQFD !
ColdTurkey Posté(e) 5 mai 2018 Posté(e) 5 mai 2018 Je suis toujours surpris par autant d'assurance. Chacun ici trouvera la preuve de sa propre vérité et de la bêtise de l'autre. Pour ma part, je serai prêt à prendre pour vérité celle qui fonctionnera réellement avec tous, comme promis. Après tant d'années à voir les vérités contredites, je suis devenu d'un naturel plus que méfiant. Attendons de voir le prochain ministre... Puis le suivant...
midjie Posté(e) 5 mai 2018 Posté(e) 5 mai 2018 Je n'ai jamais compris pourquoi il fallait travailler la compréhension avec des albums... Et pourquoi les enfants devaient «lire» (apprendre par coeur) ces albums pour comprendre. Pourquoi ne pas leur proposer des textes adaptés comportant des sons qu'ils maitrisent et qu'ils liront vraiment ? Pourquoi les lâcher face à un album trop long, trop complexe dès le début de l'apprentissage ? Demande-t-on un débutant en piano travailler une sonate de Chopin ? Propose-t-on à un débutant en chinois la lecture d'une thèse en philosophie dès les premiers cours ? Et en mathématiques, pourquoi donc commencer par leur enseigner 1, 2, 3 avant de leur parler des décimaux ? Peut-être parce qu'il vaut mieux partir du plus simple pour aller vers le plus compliqué... Un enfant qui n'a pas de vocabulaire ne comprendra pas ce qu'il lit. Un enfant qui n'a pas de raisonnement logique, ne comprendra pas ce qu'il lit. Ce n'est pas le travail sur le déchiffrage qui crée des problèmes de compréhension... C'est le niveau de langage qui est en cause. Il faut travailler sur le vocabulaire, sur l'implicite, les stratégies de compréhension... mais arrêter d'étudier 3 semaines ou 1 mois un même album avec des exercices qui font perdre l'intérêt de la lecture. Lire, c'est un plaisir.... Pas une x-ième fiche de compréhension. Et on pourrait leur faire lire plus de textes, d'albums, de documentaires et ils liraient mieux... Combien d'élèves de primaire ont droit à une lecture offerte quotidienne ? Toutes les classes ont-elles une bibliothèque de fond de classe ? Avec des livres régulièrement renouvelés, avec des thèmes passionnant les élèves ? Qu'ils peuvent emprunter ? Leur fait-on lire ce qu'ils écrivent et écrire ce qu'ils lisent tous les jours ? Leur propose-t-on un temps de lecture individuelle, personnelle quotidien ? Il faut vraiment faire en sorte que la lecture soit une habitude et un plaisir.... C'est aussi ce qui motivera l'enfant et le poussera à maintenir ses efforts. 4
noune429 Posté(e) 5 mai 2018 Posté(e) 5 mai 2018 Le 01/05/2018 à 20:37, rolilii a dit : en fait le COD COI COS sont toujours au programme, c'est seulement la manière de les appeler qui a changé, on les appelle complément de phrase, donc il suffit de dire à votre fils que ce qu'il a appris à reconnaitre comme compléments de phrase, cela s'appelle aussi des COD cOI COS Ils n'ont pas changé de nom, on reste plus général. Les COD, COI et COS sont des compléments du verbe.
nellou Posté(e) 5 mai 2018 Posté(e) 5 mai 2018 Il y a 16 heures, Linette a dit : Tiens, moi non. J'ai ma boite académique ouverte dans un autre onglet, rien. Ma boite perso (puisque j'ai activé le transfert), rien. Ma boite I-prof, rien.C Ce peut-il qu'il ai été envoyé aux boites mails des écoles, et que je ne le recevrai que lundi, lorsque ma directrice relèvera les mails ? (zone B, nous sommes encore en vacances). Non, c'est dans les boites pro, reçu le 27 avril, envoyé par Jean-Mi . Mais c'est un mail contenant le lien pour aller consulter le guide ! Y a même une vidéo au début !
cyrille1 Posté(e) 5 mai 2018 Posté(e) 5 mai 2018 Il y a 8 heures, LouisBarthas a dit : Je soutiens qu'un élève ayant appris avec une méthode alphabétique, c'est à dire sans qu'on lui ait jamais demandé de reconnaître des étiquettes, d'utiliser des "mots-outils", de faire des hypothèses et des déductions sur ce qu'il doit lire, "à la Champollion" comme dit Roland Goigoux, ne confondra pas les mots choix et chat de ton exemple. Il n'a pas plus de raisons que nous de commettre cette faute. Malgré sa prise de distance avec Foucambert, pour qui apprendre à déchiffrer empêchait d'apprendre à lire, Roland Goigoux reste un globaliste par sa théorie des deux voies de la lecture (la voie indirecte par déchiffrage, la voie directe globale) aujourd'hui invalidée par la recherche médicale. Comme ce dernier règne sur l'enseignement de la lecture en France, la quasi-totalité des maîtres utilisent des méthodes dites "mixtes", mêlant ces deux approches. C'est l'utilisation massive de ces méthodes qui a conduit à l'effondrement du niveau en lecture de nos élèves. On s'est habitués à ce que nos élèves lisent mal, sans fluidité, écorchant les mots, les transformant, en comprenant mal les textes - quand quelques-uns n'arrivent même pas à entrer dans la lecture. L'absence de débats démocratiques dans la formation fait que, par soumission et conformisme, par crainte d'être stigmatisé, moqué, réprimandé par la hiérarchie, de se retrouver isolé parmi ses pairs, la plupart des maîtres se conforment à l'idéologie dominante. Si vous voulez être tranquille aujourd'hui, il faut mêler déchiffrage et global. Le nec plus ultra de la pédagogie étant, bien sûr, d'apprendre à lire avec des albums. Et après les cabinets d'orthophonistes se remplissent... Même les neurosciences affirment qu'il faut apprendre de manière précoce et par cœur quelques mots-outils. Notamment : les, des, mes, tes, ses, j'ai eu..... Pour les premiers cités, le es de les, des, mes..., un dictionnaire phonologique indique le son [é]. Or, à Paris on prononce : [lè],[dè]...., à Marseille on prononce : [lé], [dé]. Donc pour ces quelques mots-outils, oui, il est nécessaire de les apprendre par cœur. Et attendre d'avoir vu la graphie un pour lire le mot-outil, un n'est pas possible. D'ailleurs la méthode "Je lis, j'écris", méthode syllabique où on part des graphèmes, étudie en leçon 8 : un, une. Et en leçon 31 : les, des, mes, tes, ses. Donc quel est ce manuel de lecture totalement syllabique où on rejette totalement les mots-outils ?
phnad Posté(e) 5 mai 2018 Posté(e) 5 mai 2018 Il y a 21 heures, Linette a dit : Tiens, moi non. J'ai ma boite académique ouverte dans un autre onglet, rien. Ma boite perso (puisque j'ai activé le transfert), rien. Ma boite I-prof, rien.C Ce peut-il qu'il ai été envoyé aux boites mails des écoles, et que je ne le recevrai que lundi, lorsque ma directrice relèvera les mails ? (zone B, nous sommes encore en vacances). Oui, cela dit c'est "Se peut-il". Ta DSDEN doit être en vacances, pas mal ça !
Lin' Posté(e) 6 mai 2018 Posté(e) 6 mai 2018 Il y a 6 heures, phnad a dit : Oui, cela dit c'est "Se peut-il". Ta DSDEN doit être en vacances, pas mal ça ! C'est vrai que les fôttes d'aurtografe sont bien ce (ou se ?) qu'il y a de plus important dans les messages de ce sujet ! Merci pour ta sollicitude envers mes neurones en vacances, phnad. Je t'en serais éternellement reconnaissante ! Rolili, merci (vraiment) de ta réponse. Je suis dans la même académie que toi et pourtant... bon, tant pis, je profiterai de mon dernier jour de vacances sans lire la prose de mon cher ministre Quelle tristesse !
André Jorge Posté(e) 6 mai 2018 Posté(e) 6 mai 2018 Il y a 17 heures, midjie a dit : Et pourquoi les enfants devaient «lire» (apprendre par coeur) ces albums pour comprendre. Où as-tu lu/vu qu'il fallait procéder ainsi avec les albums ?
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