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Ce qui est tendance, c'est de dire qu'on est à la limite du burn out, qu'on travaille 70h par semaine, et que tout va à vau l'eau. Qu'on est foutus. Que c'est la misère. 😪

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Borneo on se compare forcément toujours un peu aux autres et force est de constater que je ne m'y retrouve plus du tout! Pour moi c'est aussi me respecter que de respecter les élèves que j'ai. Comment faire un  métier qui ne t'apporte aucune satisfaction? Ni en préparation de cours ni devant la classe.

En fait, pour être franc, j'ai juste envie d avoir moins de "responsabilités". Difficile à dire car difficile à faire entendre par la société où les aspirations de carrière peuvent être fortes. J'aspire juste à autre chose, de moindre. La société pourrait dire que c'est une non évolution, moi j'y vois une évolution de mon caractère, de ma personne.

J'ose espérer que certains ou certaines comprennent mon point de vue.

 

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Je comprends tout à fait ton point de vue. Demande une année de formation, dans certains départements on l'obtient du premier coup. Ça te permettra de faire une pause. On est payé 85% du salaire, ce qui me semble bien. Certains font des formations bidon, d'autres passent des masters. Tu as tous les cas de figure.

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le congé de formation, ce serait bien mais n'oublions pas que nous sommes redevables ensuite

"tout agent ayant bénéficié d'un congé de formation professionnelle s'engage à rester au service de l'État pendant une période dont la durée est égale au triple de celle pendant laquelle il aura perçu l'indemnité mensuelle (le non respect de cet engagement entraînant l'obligation de rembourser le montant de l'indemnité perçue pendant son congé de formation"

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il y a 23 minutes, Sebon a dit :

le congé de formation, ce serait bien mais n'oublions pas que nous sommes redevables ensuite

"tout agent ayant bénéficié d'un congé de formation professionnelle s'engage à rester au service de l'État pendant une période dont la durée est égale au triple de celle pendant laquelle il aura perçu l'indemnité mensuelle (le non respect de cet engagement entraînant l'obligation de rembourser le montant de l'indemnité perçue pendant son congé de formation"

Aucun souci si tu continues dans le service public. 

Posté(e)

 

Le fait est que j'ai évolué en 10 ans, je ne suis plus le même et il m'est plus difficile qu'avant de concilier vie personnelle et vie professionnelle avec ce métier. 

Si je me pose des questions, c'est juste par rapport à ce manque de motivation, cette non envie d'y consacrer encore des heures (car nouveaux niveaux -au pluriel-) et d'y sacrifier du temps pour moi, mes projets, mes enfants.

J'admire les enseignants dévoués et passionnés  hyper investis et je culpabilise pour les élèves  de ne plus être comme ça.

Qu'est-ce qui s'est passé ? Est-ce qu'il y a eu un ou des éléments déclencheurs de cette prise de décision ?

Posté(e)

Qq elements declencheurs en vrac ;

- La naissance de nos enfants en premier lieu. J ai vraiment l impression de les délaisser.

- En deuxième le travail omniprésent car un endroit est dédié à mon métier dans la maison. Impossible de tout laisser à l'école pourtant. Personne ne rêve de rentrer et recommencer juste le lendemain? Suis je vraiment le seul?

- Le fait d être seul maître à bord dans une classe et finalement prendre des décisions seul pour beaucoup de choses et douter. Remises en questions permanente sur sa pratique, usant sans réelle formation.Et tout simplement la pédagogie dans une classe de 25 à 30 eleves ne m'intéresse plus. Cette impression d inefficacité.

- Le fameux adage on a qu une vie. ..

- Ce fameux changement de niveaux qui au lieu de me booster comme je le pensais m écrase de travail. 

Je suis conscient que j offre un tableau sombre et noir de l enseignement.  Heureusement ce ne fut pas toujours le cas. J en suis le premier désolé puisque je le vis vraiment comme un échec.  

 

Posté(e)

Je rajoute l anxiete.

La ou j ai pris conscience de cet anxiété, c est que je trouve que peronne n est reellement serein dans ce milieu. J ai vu y a une semaine un blog d instit, certainement heureuse et épanouie mais qui ressentait le stress de la pré rentree de la rentrée des réunions....  Sans se rendre compte elle disait souvent que ç était stressant. Si pour elle ce devait être un moteur,  pour moi c est tout l inverse. 

Je suis finalement juste en attente d une vie plus calme. 

Posté(e)

Moi, j'ai décidé de passer le concours justement pour avoir plus de temps à consacrer à mes enfants. Pour avoir les vacances, le mercredi et les week-ends, et aussi les soirées.

Je pense que le plus pratique est de travailler pendant midi, et ne rien rapporter à la maison. Aujourd'hui, avec les ordinateurs et internet, pas besoin de mètres cubes de documents chez soi si tu veux préparer un truc pour le lendemain.

Effectivement beaucoup de PE sont stressés, et ne vivent que pour leur métier. Je suis dans un groupe facebook pour mon niveau de classe. Il y a en permanence des messages sur telle ou telle méthode de maths ou de grammaire. Comme si elles ne s'autorisaient pas à se reposer. On est bien loin du glandu qui photocopiait les stencils de l'école normale, une fois que la technique avait disparu 🤣

Je pense que ce comportement doit pouvoir être corrigé avec l'aide d'un coach ou d'un psy. L'institution ne nous demande absolument pas les sacrifices que font certains, et surtout certaines.

Posté(e)

oui, beaucoup de PE sont stressés et ne voient que par leur métier, je confirme. Malgré le fait que tu dises qu'il  faut prendre de la distance, je trouve que vraiment peu le font...

Certes, j'ai un comportement surement corrigeable avec l'aide d'un psy, le sophrologue fait déjà partie de ma vie....

Mais au fil de la conversation je me rends compte que le véritable problème c'est que je n'aime plus enseigner, je n'aime plus avoir 30 enfants, je n'aime pas préparer des cours, ça ne me fait pas triper de me dire "tiens je suis sur qu'ils vont aimer ou apprécier". Certains profs trouvent ce métier utile à leurs yeux se sentent important, je ne me considère pas comme un spécialiste de l'éducation,  je sais juste que j'en ai une certaine maîtrise. 

Posté(e)

Je pense surtout que c'est ce système idéologique mortifère qui tue l'école publique en rendant les conditions d'enseignement indignes et fait volontairement culpabiliser les agents. Faire plus avec beaucoup moins... Qui joue le rôle de fusible....? D'où le stress, les burn out, les dépressions, les envies de démission qui se multiplient...

 

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Posté(e)

Ce qui peut déstabiliser, fragiliser tout(e) enseignant(e) est la sensation de ne pas être reconnu(e), de ne pas être valorisé(e) dans ce métier par rapport à l'investissement donné. Qui plus est quand des problèmes personnels se greffent à ce ressenti...

Peut-être que le mieux serait de vous mettre en disponibilité afin de tout mettre à plat ?

Bon courage Sebon !

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