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Posté(e)

Merci vraiment pour toutes vos réponses. je ne m'attendais pas à cela.

Pour continuer un peu la réflexion qui m'habite en ce moment, je n'attends absolument rien de la hiérarchie, des parents, des élèves. je n'ai pas fait ce pas ce métier pour être aimé ou reconnu. Je ne crois pas que ce soit cela qui me pèse le plus actuellement. (Et sincèrement Bornéo je t'admire et aimerai te ressembler pour ta relation au travail.)

La disponibilité est effectivement la bonne solution! je m'atèle à téléphoner, mais il y a les vacances, je ne suis pas sur de l'aboutissement

Posté(e)

bidulbuk,

je te remercie pour ton message d'une rare

et oui moins de responsabilités c'est difficile à assumer vis à vis de la société....

Posté(e)
il y a 39 minutes, bidulbuk a dit :

Borneo : en te lisant, Sebon pourrait se dire « Le problème vient de moi, pas de l’institution, je devrais donc me faire soigner ». Rien de moins vrai. 

Or il n’y a pas que les préparations. Il y a aussi les responsabilités, le bruit, les sollicitations multiples, qui sont usantes nerveusement et moralement et surtout pour certaines personnes - et pas des gens malades, non, je dirais même pour la plupart des adultes, surtout en ce qui concerne le bruit et les sollicitations. Les classes à plusieurs niveaux sont également un facteur aggravant. Le psy ne pourra pas nous rendre moins sensible au bruit ou aux sollicitations multiples. Et j’ai tendance à penser qu’une fois qu’un grain de sable entre dans le mécanisme (burn out, ...), plus rien ne sera comme avant car le corps et l’esprit mettent en place des protections.

En lisant Sebon, je reconnais beaucoup de personnes aujourd’hui reconverties et heureuses d’avoir « sauvé leur peau » ; car pour certains il s’agit bien de cela. On ne peut pas nier que le métier est/devient extrêmement dur pour certains profils (notamment les profils perfectionnistes ayant une très (trop) haute idée du métier à la base). Ces profils feront des merveilles dans d’autres métiers qui demandent du calme et de la précision (l’administratif par exemple), mais en tant que PE ils souffriront, et de plus en plus.

De toute évidence Bornéo n’a absolument pas le même profil que Sebon et c’est très bien comme ça, il faut de tout pour faire un monde. Même avec tous les psys du monde Sebon est tel qu’il est et c’est très bien comme ça, et il a mis le doigt sur ce dont il a besoin : moins de responsabilités. Il faut juste qu’il écoute ce que son intuition lui dit. La démotivation est un signe qu’il faut prendre en compte avant de se perdre tout à fait.

L'idée de la dispo est effectivement excellente. :) 

Merci bidul pour cette mise au point!! Je me reconnais entièrement dans le profil dont tu parles et qui sera plus épanoui ailleurs.

Posté(e)

je me retourne vers vous. Les services sont fermés, je me réveille un peu tard pour demander cette mise en disponibilité.

Pensez-vous que l'un ou l'une d'entre vous pourraient m'aiguiller sur les démarches à faire?

Posté(e)
il y a 2 minutes, Sebon a dit :

je me retourne vers vous. Les services sont fermés, je me réveille un peu tard pour demander cette mise en disponibilité.

Pensez-vous que l'un ou l'une d'entre vous pourraient m'aiguiller sur les démarches à faire?

Je dirai lettre en recommandé avec AR à la hiérarchie (iadasen sous couvert de ton IEN).

Attention avec la disponibilité regarde bien si tu as un délai de prévenance( dépend si dispo pour Convenance ou élever un enfant de moins de 8 ans).

Posté(e)

a-ton ce fameux délai pour élever un enfant de moins de 8 ans? 

Posté(e)

Sebon as tu tenté de contacter un syndicat ?

Posté(e)

Je dirai que si tu envoies ton courrier maintenant, tu as de grandes chances d'être en dispo à la rentrée. Je pense que c'est plus "pratique" pour l'administration de placer un collègue pour te remplacer dès la rentrée. Dispo de droit, elle ne peut pas t'être refusée. 

 

Je voudrais juste apporter des précisions sur ce que tu disais Sebon sur l'envie d'avoir moins de responsabilités. J'ai été comme ça aussi ( je suis dans un processus de reconversion, mais malheureusement, j'ai fait un burn out suivi d'une dépression sévère, je suis actuellement en CLM). 

Pour mon cas personnel, c'est la fatigue qui me faisait dire que je voulais moins de responsabilités. J'aurais tout donné pour faire autre chose que PE, pourvu que ce soit au calme et que je rentre chez moi sans avoir à bosser. Après un bilan de compétences réalisé via le GRETA, il ressort que je m'ennuierais fortement dans un métier sans responsabilités. Avant, je voulais passer des concours de cat C par exemple, maintenant, je réalise que des tâches dites d'exécution ne me conviendraient pas sur du long terme. 

 

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Posté(e)

Oui, tu as raison. Moi-même, je pense également aux concours B.

Posté(e)
Il y a 3 heures, Sebon a dit :

Mais au fil de la conversation je me rends compte que le véritable problème c'est que je n'aime plus enseigner, je n'aime plus avoir 30 enfants, je n'aime pas préparer des cours, ça ne me fait pas triper de me dire "tiens je suis sur qu'ils vont aimer ou apprécier". Certains profs trouvent ce métier utile à leurs yeux se sentent important, je ne me considère pas comme un spécialiste de l'éducation,  je sais juste que j'en ai une certaine maîtrise. 

Je ne suis pas certaine que lorsque tu seras à l'INSEE ou aux impôts tu te sentiras important ou tu te régaleras. Il faut aimer ce que l'on fait professionnellement, mais je pense qu'il vaut mieux avoir des passions hors boulot.

Posté(e)
Il y a 2 heures, bidulbuk a dit :

Borneo : en te lisant, Sebon pourrait se dire « Le problème vient de moi, pas de l’institution, je devrais donc me faire soigner ». Rien de moins vrai. 

 

Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. Mais il y a une dimension individuelle importante. Dans la même situation, certains sont débordés, et d'autres ont du temps libre. Tout le stress ne vient pas de l'institution.

Je trouve qu'il n'y a pas assez de passerelles entre les différentes administrations. Il y a de plus en plus de collègues qui ont des masters dans des domaines bien spécifiques, et qui pourraient tout à fait passer dans un autre ministère, sans pour autant passer en catégorie B ou C. 

Posté(e)

Bornéo, je pense que nous serons deux caractères qui ne se comprendront pas. Tu as l'air de sous-entendre que toute personne se plaignant de cette profession se plaint pour rien...qu'il faut se reprendre, savoir comprendre que ce n'est qu'un travail. Arriver à faire la part des choses, et mettre de la distance. ok, je comprends ta vision.

Et, je n'y arrive pas. alors que dois-je faire? Courber le dos et attendre que ça passe, ou préférer aller de l'avant et se sentir mieux. Je constate que je ne veux pas arriver au burn-out à cause d'un mal-être de la profession et préfère partir avant...Je me gâche déjà les vacances, je veux pas me gâcher le reste de ma vie.

 

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