Corona virus et lieux publics (écoles...)

[isa2005]

il y a 1 minute, Shill a dit :

Alors là, je suis en train de me demander:

est ce qu'ils font ça par manque de masques?

 

Ça peut être aussi une hypothèse !!!

Mais je pense surtout que lycées et collèges ne sont pas gérés par les mairies et que leurs gestionnaires ont peut être plus de pouvoir ...

Je n'aimerais pas être mire, ni directrice d'ailleurs, chaud chaud en ce moment

[nola]

Il y a 1 heure, lilie2fr a dit :

Et le president d'un syndicat dicte la conduite officielle ?  Et vous ecoutez et croyez tout ce qui est diffusé ? 

Il copie la méthode ministérielle: la circulaire BFM.😉

[Pimouss]

Il y a 2 heures, Happy Rock a dit :

+1.

C est le caractère masochiste / moutonnier de pas mal de collègues qui ressort ...comme pour la réforme des retraites. Quelqu un devrait en faire une thèse de psycho.

Il faudrait faire surtout une thèse sur le malaise tellement violent dans notre métier que certains perdent totalement leur vie sociale et ne (sur)vivent que par le travail.

N y a t il que moi qui constate et m'inquiète du fait que les directions sont occupées principalement par des personnes célibataires qui se "surinvestissent" au travail?

Combien de collègues arrivent au travail à 07h30 et en partent à 18h? Pour certains cela traduit un investissement pour moi cela sonne comme un signal d'alerte: ces collègues sont potentiellement des bombes à retardement au niveau psychologique. Enlevez leur leur travail et les conséquences pourraient être désastreuses. 

Les "je veux retourner au travail malgré les risques", c'est selon moi un peu peu de ça: pour certains collègues ce n'est plus métier: c'est un échappatoire à leur réalité. 

Ce n'est pas propre seulement à l'EN: beaucoup de personnes confrontées à la réalité qu'ils tentent de fuir chaque jour en vivant à 100 à l'heure sont violemment confrontés à la solitude.

 

[nola]

il y a 50 minutes, Lectricecurieuse a dit :

J ai l impression que dans certaines ecoles/circo ça va être la course (avant même d avoir terminé la lutte pour l exigence des conditions reunies) à qui va le mieux gérer les conditions de reprise dans chaque école. Top efficacité sans moyen. Ça me fait peur. Et ceux qui ne voudront pas jouer ce jeu (qui continueront de crier au scandale en dénonçant les risques et injustice) seront les "feignasses"

Nous aussi, nous sommes touchés par la montée de l'individualisme et la société du spectacle dans laquelle la posture qu'on adopte, sacrificielle en l’occurrence, compte plus que la réalité du travail accompli.

Faire n'importe quoi et se donner le beau rôle est plus important que de prendre ses responsabilités et de protéger les plus faibles.

[nola]

il y a 32 minutes, Shill a dit :

Ma première réaction c'est de penser qu'on est mal défendus, maintenant peut être que c'est beaucoup plus complexe que ce que j'imagine.

Ou bien, nous nous défendons mal parce que nous avons du mal à agir collectivement, en phase avec l'individualisme de notre société.

[valm]

il y a 39 minutes, lyne47 a dit :

Va falloir en plus des masques fournir des couches pour adultes ..

Et qu'un temps de pause est obligatoire .. Ah mais que suis-je bête .. La récré ...

 

Ben même pas puisqu'il faudra sans doute décaler les récrés par classe? 

[Invité]

il y a 10 minutes, pimouss690 a dit :

Il faudrait faire surtout une thèse sur le malaise tellement violent dans notre métier que certains perdent totalement leur vie sociale et ne (sur)vivent que par le travail.

N y a t il que moi qui constate et m'inquiète du fait que les directions sont occupées principalement par des personnes célibataires qui se "surinvestissent" au travail?

Combien de collègues arrivent au travail à 07h30 et en partent à 18h? Pour certains cela traduit un investissement pour moi cela sonne comme un signal d'alerte: ces collègues sont potentiellement des bombes à retardement au niveau psychologique. Enlevez leur leur travail et les conséquences pourraient être désastreuses. 

Les "je veux retourner au travail malgré les risques", c'est selon moi un peu peu de ça: pour certains collègues ce n'est plus métier: c'est un échappatoire à leur réalité. 

Ce n'est pas propre seulement à l'EN: beaucoup de personnes confrontées à la réalité qu'ils tentent de fuir chaque jour en vivant à 100 à l'heure sont violemment confrontés à la solitude.

 

Tout à fait d accord

[valm]

il y a 32 minutes, Lectricecurieuse a dit :

Je me dis ça aussi, mais je n ai jamais vu le primaire recevoir de surprise agréable 

Comme toi, je n'y crois pas une seconde. C'est diviser pour mieux régner ! 

[Shill]

il y a 8 minutes, nola a dit :

Ou bien, nous nous défendons mal parce que nous avons du mal à agir collectivement, en phase avec l'individualisme de notre société.

Tu parles à quelqu'un qui a tenté, en vain, de convaincre ses collègues de faire grève au delà du 5 décembre.

Je comprends ton propos, hélas 😑

[valm]

il y a 1 minute, Shill a dit :

Tu parles à quelqu'un qui a tenté, en vain, de convaincre ses collègues de faire grève au delà du 5 décembre.

Je comprends ton propos, hélas 😑

Complètement d'accord ! 

[De Mantinée]

il y a 10 minutes, nola a dit :

Ou bien, nous nous défendons mal parce que nous avons du mal à agir collectivement, en phase avec l'individualisme de notre société.

Il y a aussi une mentalité de dame patronesse, je trouve dans le 1er degré... Allons sauver les pauvres petits n'enfants et sacrifions nous sur l'autel de la pédagogie.

Bah non, on fait un travail, qui plus est fort peu rémunéré au vu des responsabilités que l'on a et du travail qu'il nécessite. A partir de là, on ne doit pas accepter tout et n'importe quoi. Et là, c'est du n'importe quoi dangereux.

[Invité]

à l’instant, Shill a dit :

Tu parles à quelqu'un qui a tenté, en vain, de convaincre ses collègues de faire grève au delà du 5 décembre.

Je comprends ton propos, hélas 😑

Nous sommes trop souvent tiraillés entre l envie de revendiquer nos droits et le besoin de faire "bien" notre travail en prenant sur nous. Ce côté perfectionniste (métier essentiellement féminin oblige, nous sommes conditionnées à "bien faire") et l auto-culpabilisation à outrance fait que nous nous tirons nos propres balles dans le pied