Aller au contenu

Vaccin, pas vaccin, changement d'avis ou pas ?


Goëllette

Vaccin, pas vaccin, vous avez changé d'avis ou pas ?  

297 membres ont voté

Vous n’avez pas la permission de voter dans ce sondage, ou de voir les résultats du sondage. Veuillez vous connecter ou vous inscrire pour voter dans ce sondage.

Messages recommandés

On peut faire confiance à pfizer en tous cas…

« Entre 1995 et 2009, 40 cas d'inconduite ont été portés devant les tribunaux. Un total de 6,171 milliards de dollars d'amendes a été acquitté. 6 cas présumés d'inconduite sont en cours d'examen [53]. Cet aspect a été soulevé par le Parlement Européen lors du choix des fabricants de vaccins contre le Covid-19, mais n'a pas été retenu comme critère de sélection [54]. » (wikipedia)

 

Et concernant Moderna… ils n’avaient jamais fait de vaccin avant. On peut aussi leur faire confiance. 
 

 

et c’est à eux qu’on confie la sortie de pandémie. 

40ED734D-7A52-490F-8BC9-E0478B9E371A.png

  • Merci 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je sais que vous trouverez des réponses à tout ça. 🤨

Comme d’habitude

Maintenant chacun devrait être libre de choisir s’il veut ou non faire confiance à pfizer, moderna ou …

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a une heure, minibou a dit :

Je sais que vous trouverez des réponses à tout ça. 🤨

Comme d’habitude

Maintenant chacun devrait être libre de choisir s’il veut ou non faire confiance à pfizer, moderna ou …

Et bien justement arrête d'essayer de convaincre des gens qui ont de toute façon déjà fait leur choix en balançant de fausses informations. As-tu lu mon lien? Il explique très bien ce que dit le CDC et certainement pas l'abandon des tests PCR.

  • Merci 1
  • J'adhère 6
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Explosion de cas positifs (amis et parents qui l'ont découvert grâce aux tests) sur un secteur Paris / Lyon / Savoie. Très touchés les 25 /40 ans vaccinés ou pas. Beaucoup de Noël à l'isolement mais pas de malades sérieux à ma connaissance pour l'instant. Comme il y avait beaucoup de positifs dans la famille d'une de mes amis, ils ont fait deux repas le soir de Noël : un chez les contaminés et un chez les non contaminés !

On comprend que l'inquiétude est le manque de personnel dans les hôpitaux et on commence à entendre que de virer les soignants non vaccinés n'était peut-être pas l'idée du siècle. Quant aux 17 jours d'arrêt, là c'est panique à bord pour l'économie. Je comprends que pourtant les soignants asymptomatiques peuvent aller travailler ???

J'ai une pensée pour tous les malades hospitalisés et les soignants dont le rôle est de les soutenir moralement (aussi). Enfin s'ils en ont encore le temps ...

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Y'a malheureusement bien longtemps que les soignants ont juste le temps de faire les soins mais que le soutien passe bien souvent au second plan par manque de temps et de personnel. Encore une fois, ça ne date pas du covid...

  • J'adhère 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 12 heures, minibou a dit :

https://www.cdc.gov/csels/dls/locs/2021/07-21-2021-lab-alert-Changes_CDC_RT-PCR_SARS-CoV-2_Testing_1.html
 

Après le 31 décembre 2021, le CDC retirera la demande à la Food and Drug Administration (FDA ) des États-Unis d’autorisation d’utilisation d’urgence (EUA) du panel de diagnostic RT-PCR en temps réel du CDC 2019-Novel Coronavirus (2019-nCoV), le test introduit pour la première fois en février 2020 pour la détection du SARS-CoV-2 uniquement. »

En vue de ce changement, le CDC recommande aux laboratoires cliniques et aux sites de test qui ont utilisé le test CDC 2019-nCoV RT-PCR de sélectionner et de commencer leur transition vers un autre test COVID-19 autorisé par la FDA.

Le CDC encourage les laboratoires à envisager l’adoption d’une méthode multiplexée pouvant faciliter la détection et la différenciation des virus du SRAS-CoV-2 et de la grippe. De tels tests peuvent faciliter la poursuite des tests pour la grippe et le SRAS-CoV-2 et peuvent économiser du temps et des ressources à l’approche de la saison de la grippe. Les laboratoires et les sites de test doivent valider et vérifier le test sélectionné dans leur établissement avant de commencer les tests cliniques. 

 

 

Le cdc cherche des  tests qui font la distinction entre le virus du sras-cov2 et … la grippe!

 

Faut me dire par contre si le CDC est une source fiable selon vos critères. 

Désolée, je ne lis pas du tout la même chose que toi, je lis que ces tests permettent de distinguer la grippe et le SARS-CoV-2, lorsque les symptômes sont similaires.

Des voisins avaient des symptômes grippaux la semaine dernière, ont été testés tous les 3 (pcr) et négatifs, le médecin a conclu que c'était la grippe. Elle semble encore exister.

  • J'adhère 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a une heure, fleur7 a dit :

Et bien justement arrête d'essayer de convaincre des gens qui ont de toute façon déjà fait leur choix en balançant de fausses informations. As-tu lu mon lien? Il explique très bien ce que dit le CDC et certainement pas l'abandon des tests PCR.

Ils ne répondent jamais directement aux questions, ni à tous les articles vérifiant les informations que l'on met en lien. Tous les arguments anti sont vrais, tout le reste est soigneusement ignoré ou considéré comme faux puisque relayé par des organes de presse jugés corrompus, sauf bien sûr quand s'exprime un scientifique ayant un tout autre discours que ses pairs. S'il y avait quelque modération dans les messages initiaux, s'il y avait un retour sur le fact checking que l'on poste, on pourrait peut-être discuter. 

  • J'adhère 3
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Chacun pense ce qu’il veut. Chaque discours qui va contre le vaccin est discrédité illico presto. J’ai lu ton article. Qui est comme tous les articles qui dit « non, ce que vous avez lu est faux parce que… » 

La même recette. 

 

Et pour pfizer c’est du pipeau aussi ? Plus de 6 milliards d’amendes !

Tu me trouves un article d’un journal qui dit « non pfizer n’a pas payé  autant d’amendes c’est faux »

 

 

 

  • Merci 1
  • Haha 1
  • J'adhère 3
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 30 minutes, minibou a dit :

Chacun pense ce qu’il veut. Chaque discours qui va contre le vaccin est discrédité illico presto. J’ai lu ton article. Qui est comme tous les articles qui dit « non, ce que vous avez lu est faux parce que… » 

La même recette. 

 

Et pour pfizer c’est du pipeau aussi ? Plus de 6000 milliards d’amendes !

Tu me trouves un article d’un journal qui dit « non pfizer n’a pas payé  autant d’amendes c’est faux »

 

 

 

Non, j'ai juste décidé d'arrêter de me battre contre des moulins à vent.

Si tu relis mes messages depuis le départ, je n'ai jamais nié le côté mercantile des laboratoires. Simplement pour le moment ils apportent des solutions qui sont, certes,  imparfaites mais qui ont le mérite d'exister.

  • J'adhère 5
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Michel Onfray : Ça suffit…

Mon éducation fait que, pour le meilleur et pour le pire, je ne manque pas de surmoi… Le socialiste libertaire que je suis, du moins que j’essaie d’être, ne saurait opter pour la destruction du surmoi au profit du seul moi ! Proudhon avait le souci de faire tenir dans une même main l’individu et la société, c’est également mon souci. L’individu contre la société, c’est la tyrannie des égos, nous y sommes ; la société contre l’individu, ce fut notre civilisation pendant des siècles, nous en sortons.

C’est lesté de ce bagage que j’aborde le monde et mon goût pour Rome me permet de composer avec cette structure psychique dont je ne suis pas dupe…

Voilà pour quelle raison j’ai défendu dès le départ de l’épidémie de covid, la chose se trouve dite dans La vengeance du pangolin, une république qui s’impose contre les revendications égotistes, subjectives, personnelles, individualistes. Comment ? Prendre la chose très au sérieux dès décembre 2019, je l’ai dit le 26 janvier 2020 sur un plateau de LCI où Jean-Michel Apathie voyait là un signe d’un tropisme fascistoïde pendant qu’un médecin médiatique prophétisait la grippette ; fermer les frontières ; éviter les rotations entre la Chine et la France, y compris avec les ressortissants français que la France aurait dû prendre en charge sur place ; confiner les seules personnes à risque sur le territoire français ;  fabriquer et faire fabriquer des masques par les particuliers,  puis les distribuer massivement ; consentir, faute de toutes ces décisions non prises, au confinement général ; puis, quand le vaccin est apparu, vaccination obligatoire pour tous. Tout a été fait dans le dépit du bon sens, je l’ai beaucoup dit, je ne reviens pas sur ces détails.

In fine, quand les vaccins ont été mis sur le marché, la théorie générale était : « plus nous serons vaccinés, plus nous obtiendrons rapidement l’immunité collective qui nous permettra de reprendre une vie normale ». J’ai souscrit à ce qui semblait être une remarque de bon sens dans le pays de Louis Pasteur.

C’était sans compter sur les mutations qui invalident en partie les vaccins dès qu’ils arrivent… Un variant surgit et les médias nous disent qu’il est terrible avant de nous dire que tel vaccin n’y répond pas, y répond peu, y répond mal, mais que celui-ci, c’est mieux, sans que ce soit pour autant formidable… D’où la deuxième dose, puis la troisième, puis la perspective d’une quatrième. On dit même que l’Europe en ayant préempté sept par personne il nous faudra envisager un piquage presque perpétuel.

Il est vrai qu’on n’a pas envie d’avoir pour compagnons de route des anti-vaccins qui se juchent sans vergogne sur les six millions de mort de la Shoah en grimant Macron en Hitler ou en Pinochet. On peut reprocher beaucoup de choses au président de la République, et on aura du mal à ne pas dire que je suis le dernier à lui en reprocher, mais la moustache d’Hitler sur le visage d’Emmanuel Macron ou le même revêtu du costume de Pinochet, c’est au-delà de ce qu’on peut supporter. Moi qui vomis la fachosphère de gauche qui fascise, nazifie, pétainise à tout bout de champ quiconque n’éructe pas comme elle (y compris Emmanuel Macron qui, bien qu’ayant gagné le soir du premier tour des élections présidentielles, s’en va à Oradour-sur-Glane et au mémorial de la Shoah avant le second…), je ne peux accepter cette banalisation du mal sous prétexte de lutter contre vaccins et passes sanitaires. Non, un centre de vaccination n’est pas un camp d’extermination où l’on tue des millions de juifs ; non, le professeur tel ou tel qui défend le vaccin n’est pas Mengele qui torturait comme le plus dépravé des monstres ; non, la privation de passe sanitaire n’est pas assimilable aux lois de Vichy qui invitaient à confisquer les biens des Juifs avant de les conduire à la chambre à gaz ; non, le mémorial du Mont-Valérien ne doit pas être profané avec une inscription qui écrit les deux S de passe sanitaire comme les deux S de la Waffen SS ; non, les défenseurs de la cause vaccinale ne sont pas assimilables aux dignitaires nazis qui ont décidé de la Solution finale à Wannsee le 20 janvier 1942 ; non, je ne suis pas le nazi que l’on a dit sur le net parce que je défends la vaccination obligatoire.

Je ne veux pas non plus avoir pour compagnons ceux qui, en lice pour les élections présidentielles, se demandent ce qu’ils doivent dire sur ce sujet non pas en regard de la santé publique et de l’intérêt général mais eu égard aux frémissements qu’ils obtiennent dans les sondages où ils gagnent tant de points parce qu’ils ont embouché la trompette de la nazification.

Si l’on peut et veut raison garder, il faut penser dialectiquement : entre « rien n’est grave » et « c’est l’apocalypse », entre « confinement généralisé pour tout le monde » et « abolition de toute contrainte, embrassons-nous Folleville », il faut trouver une mesure. Aristote, reviens…

Ce qui me décide à faire place au droit au scepticisme est cette récente décision d’autoriser la vaccination des enfants entre cinq (cinq !) et onze ans donnée par la Haute Autorité de Santé. Car, sachant ce que l’on sait, cette décision s’avère déraisonnable, elle dépasse l’entendement.

Il est dit que les enfants ne connaissent qu’une forme extrêmement banale de la maladie. Il y eut même un temps où l’on affirmait sans vergogne que le Covid les épargnait ! Les enfants ne risquent donc pas d’encombrer les hôpitaux avec des formes graves, ce qui semble la priorité gouvernementale. Sauf cas rares de comorbidité, et ils sont épsilonesques, puisque désormais il faut faire assaut d’alphabet grec, on pourrait éviter de piquer les enfants dès l’âge de cinq ans ! Car tabagisme, alcoolisme, infarctus, AVC, obésité, grand âge et SIDA dès l’âge de cinq ans, c’est signe d’une grande maturité !

On nous dit que les vaccinés peuvent transmettre le covid. C’est dire si la vaccination n’empêche pas la contagion par la transmission ! Elle n’arrête donc pas le massacre… Il existe des cas de triples vaccinés ayant contaminé des doubles vaccinés. À quoi bon dès lors vacciner sauf à jouer de cette scie musicale que le vaccin empêche les formes graves ? Ce qui reste à prouver, les reportages du journal de vingt-heures ne suffisent pas.

Je connais cette sophistique, c’est celle des tenants de la secte chamanique freudienne qui, en présence d’une personne en analyse depuis une trentaine d’années qui l’a laissée aussi atteinte qu’au premier jour, prétend que, sans elle, c’eut été pire ! À ce jeu-là, on gagne toujours en effet ! C’est la même logique qui fait dire à BHL que s’il n’avait pas incité au massacre de la Lybie, il y en aurait eu un plus grand encore qui s’est ainsi trouvé évité…

Car, quand ils seraient vaccinés pour une maladie qui les concerne à peine, les enfants pourraient tout de même la transmettre à leurs parents et à leurs grands-parents ! Comme le vaccin n’empêche pas la transmission, les enfants qui ne risquent pas d’avoir un covid grave le transmettront tout de même à leurs familles. Mais transmettre en étant vacciné, c’est mieux que transmettre en ne l’étant pas, semblent dire les défenseurs de cette mesure. C’est un paralogisme grand format…

Par ailleurs, bon petit soldat citoyen, après avoir eu le covid pendant dix-huit jours assez terribles, puis subi une injection quelques mois plus tard, je suis allé m’en faire inoculer une troisième. J’ai passé une journée du lendemain au fond de mon lit dans un sale état, le jour d’après fut passable… Je m’en suis ouvert à un ami qui se trouve à la tête d’un laboratoire de recherche génétique ; il m’a confirmé que, dans son labo, la plupart de ceux qui ont été vaccinés ont connu de sales épisodes dans les heures qui ont suivi. Sobre comme il est, mon ami m’a dit sans développer : « et ça, ça n’est pas normal ». Il n’est pas contre les vaccins, il a lui-même été vacciné, sa famille également, tout son personnel l’a été, il ne milite pas contre, il dit juste qu’autant d’effets secondaires pour un vaccin, ça n’est pas normal. Je ne dis rien de plus.

Un autre ami médecin me dit que le variant omicron est certes beaucoup plus transmissible, il me dit qu’il est aussi beaucoup moins agressif – en ajoutant : « mais ça on ne peut pas le dire sinon tout le monde renoncerait aux gestes barrières » qui sont selon lui les seuls moyens fiables d’enrayer l’épidémie…

Je considère dès lors que le droit au scepticisme peut être activé quand on a pendant si longtemps obéi sans rien dire et épousé toutes les volte-face d’un pouvoir indigent. Je rappelle que si Descartes est bien le fondateur du rationalisme moderne, il a aussi estimé que le « doute méthodique » faisait partie de la démarche rationnelle. Pas de possibilité d’établir une vérité certaine sans un temps sceptique.

Personne ne parle pour les enfants, je n’aurais pas cette prétention. Mais l’adulte que je suis ne permet pas qu’après les avoir privés de scolarité, y compris l’année d’apprentissage de la lecture et de l’écriture, de convivialité scolaire, de jeux en plein air avec leurs copains, d’activités de socialisation, de l’entièreté des visages d’autrui ce qui ne favorise pas non plus l’apprentissage de l’altérité et de l’intersubjectivité, d’accompagnement de leur parentèle âgée dans la mort en maison de retraite, je hais l’acronyme EPHAD, on les instrumentalise en les vaccinant tout en sachant que ça ne les protégera ni de la pathologie ni de la transmission. Pourquoi donc ?

Ça suffit…

© Michel Onfray

 

 

  • Merci 1
  • J'adhère 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je continue d’écrire pour ceux qui ont fait leurs 2 doses et qui ont quand même des doutes.  (Je ne parle pas pour rudy, goélette et d’autres qui sont archi convaincus). 


On peut être vacciné et être contre le pass

On peut être vacciné 2 doses et ne pas vouloir prendre l’abonnement qui va avec car au début c’est pas ce qu’on nous avait vendu

On peut être vacciné et se rendre compte que finalement ce n’est pas la solution

on peut être vacciné et finalement dire stop.

 

 

  • Merci 1
  • J'adhère 6
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 21 minutes, ablette a dit :

Michel Onfray : Ça suffit…

Mon éducation fait que, pour le meilleur et pour le pire, je ne manque pas de surmoi… Le socialiste libertaire que je suis, du moins que j’essaie d’être, ne saurait opter pour la destruction du surmoi au profit du seul moi ! Proudhon avait le souci de faire tenir dans une même main l’individu et la société, c’est également mon souci. L’individu contre la société, c’est la tyrannie des égos, nous y sommes ; la société contre l’individu, ce fut notre civilisation pendant des siècles, nous en sortons.

C’est lesté de ce bagage que j’aborde le monde et mon goût pour Rome me permet de composer avec cette structure psychique dont je ne suis pas dupe…

Voilà pour quelle raison j’ai défendu dès le départ de l’épidémie de covid, la chose se trouve dite dans La vengeance du pangolin, une république qui s’impose contre les revendications égotistes, subjectives, personnelles, individualistes. Comment ? Prendre la chose très au sérieux dès décembre 2019, je l’ai dit le 26 janvier 2020 sur un plateau de LCI où Jean-Michel Apathie voyait là un signe d’un tropisme fascistoïde pendant qu’un médecin médiatique prophétisait la grippette ; fermer les frontières ; éviter les rotations entre la Chine et la France, y compris avec les ressortissants français que la France aurait dû prendre en charge sur place ; confiner les seules personnes à risque sur le territoire français ;  fabriquer et faire fabriquer des masques par les particuliers,  puis les distribuer massivement ; consentir, faute de toutes ces décisions non prises, au confinement général ; puis, quand le vaccin est apparu, vaccination obligatoire pour tous. Tout a été fait dans le dépit du bon sens, je l’ai beaucoup dit, je ne reviens pas sur ces détails.

In fine, quand les vaccins ont été mis sur le marché, la théorie générale était : « plus nous serons vaccinés, plus nous obtiendrons rapidement l’immunité collective qui nous permettra de reprendre une vie normale ». J’ai souscrit à ce qui semblait être une remarque de bon sens dans le pays de Louis Pasteur.

C’était sans compter sur les mutations qui invalident en partie les vaccins dès qu’ils arrivent… Un variant surgit et les médias nous disent qu’il est terrible avant de nous dire que tel vaccin n’y répond pas, y répond peu, y répond mal, mais que celui-ci, c’est mieux, sans que ce soit pour autant formidable… D’où la deuxième dose, puis la troisième, puis la perspective d’une quatrième. On dit même que l’Europe en ayant préempté sept par personne il nous faudra envisager un piquage presque perpétuel.

Il est vrai qu’on n’a pas envie d’avoir pour compagnons de route des anti-vaccins qui se juchent sans vergogne sur les six millions de mort de la Shoah en grimant Macron en Hitler ou en Pinochet. On peut reprocher beaucoup de choses au président de la République, et on aura du mal à ne pas dire que je suis le dernier à lui en reprocher, mais la moustache d’Hitler sur le visage d’Emmanuel Macron ou le même revêtu du costume de Pinochet, c’est au-delà de ce qu’on peut supporter. Moi qui vomis la fachosphère de gauche qui fascise, nazifie, pétainise à tout bout de champ quiconque n’éructe pas comme elle (y compris Emmanuel Macron qui, bien qu’ayant gagné le soir du premier tour des élections présidentielles, s’en va à Oradour-sur-Glane et au mémorial de la Shoah avant le second…), je ne peux accepter cette banalisation du mal sous prétexte de lutter contre vaccins et passes sanitaires. Non, un centre de vaccination n’est pas un camp d’extermination où l’on tue des millions de juifs ; non, le professeur tel ou tel qui défend le vaccin n’est pas Mengele qui torturait comme le plus dépravé des monstres ; non, la privation de passe sanitaire n’est pas assimilable aux lois de Vichy qui invitaient à confisquer les biens des Juifs avant de les conduire à la chambre à gaz ; non, le mémorial du Mont-Valérien ne doit pas être profané avec une inscription qui écrit les deux S de passe sanitaire comme les deux S de la Waffen SS ; non, les défenseurs de la cause vaccinale ne sont pas assimilables aux dignitaires nazis qui ont décidé de la Solution finale à Wannsee le 20 janvier 1942 ; non, je ne suis pas le nazi que l’on a dit sur le net parce que je défends la vaccination obligatoire.

Je ne veux pas non plus avoir pour compagnons ceux qui, en lice pour les élections présidentielles, se demandent ce qu’ils doivent dire sur ce sujet non pas en regard de la santé publique et de l’intérêt général mais eu égard aux frémissements qu’ils obtiennent dans les sondages où ils gagnent tant de points parce qu’ils ont embouché la trompette de la nazification.

Si l’on peut et veut raison garder, il faut penser dialectiquement : entre « rien n’est grave » et « c’est l’apocalypse », entre « confinement généralisé pour tout le monde » et « abolition de toute contrainte, embrassons-nous Folleville », il faut trouver une mesure. Aristote, reviens…

Ce qui me décide à faire place au droit au scepticisme est cette récente décision d’autoriser la vaccination des enfants entre cinq (cinq !) et onze ans donnée par la Haute Autorité de Santé. Car, sachant ce que l’on sait, cette décision s’avère déraisonnable, elle dépasse l’entendement.

Il est dit que les enfants ne connaissent qu’une forme extrêmement banale de la maladie. Il y eut même un temps où l’on affirmait sans vergogne que le Covid les épargnait ! Les enfants ne risquent donc pas d’encombrer les hôpitaux avec des formes graves, ce qui semble la priorité gouvernementale. Sauf cas rares de comorbidité, et ils sont épsilonesques, puisque désormais il faut faire assaut d’alphabet grec, on pourrait éviter de piquer les enfants dès l’âge de cinq ans ! Car tabagisme, alcoolisme, infarctus, AVC, obésité, grand âge et SIDA dès l’âge de cinq ans, c’est signe d’une grande maturité !

On nous dit que les vaccinés peuvent transmettre le covid. C’est dire si la vaccination n’empêche pas la contagion par la transmission ! Elle n’arrête donc pas le massacre… Il existe des cas de triples vaccinés ayant contaminé des doubles vaccinés. À quoi bon dès lors vacciner sauf à jouer de cette scie musicale que le vaccin empêche les formes graves ? Ce qui reste à prouver, les reportages du journal de vingt-heures ne suffisent pas.

Je connais cette sophistique, c’est celle des tenants de la secte chamanique freudienne qui, en présence d’une personne en analyse depuis une trentaine d’années qui l’a laissée aussi atteinte qu’au premier jour, prétend que, sans elle, c’eut été pire ! À ce jeu-là, on gagne toujours en effet ! C’est la même logique qui fait dire à BHL que s’il n’avait pas incité au massacre de la Lybie, il y en aurait eu un plus grand encore qui s’est ainsi trouvé évité…

Car, quand ils seraient vaccinés pour une maladie qui les concerne à peine, les enfants pourraient tout de même la transmettre à leurs parents et à leurs grands-parents ! Comme le vaccin n’empêche pas la transmission, les enfants qui ne risquent pas d’avoir un covid grave le transmettront tout de même à leurs familles. Mais transmettre en étant vacciné, c’est mieux que transmettre en ne l’étant pas, semblent dire les défenseurs de cette mesure. C’est un paralogisme grand format…

Par ailleurs, bon petit soldat citoyen, après avoir eu le covid pendant dix-huit jours assez terribles, puis subi une injection quelques mois plus tard, je suis allé m’en faire inoculer une troisième. J’ai passé une journée du lendemain au fond de mon lit dans un sale état, le jour d’après fut passable… Je m’en suis ouvert à un ami qui se trouve à la tête d’un laboratoire de recherche génétique ; il m’a confirmé que, dans son labo, la plupart de ceux qui ont été vaccinés ont connu de sales épisodes dans les heures qui ont suivi. Sobre comme il est, mon ami m’a dit sans développer : « et ça, ça n’est pas normal ». Il n’est pas contre les vaccins, il a lui-même été vacciné, sa famille également, tout son personnel l’a été, il ne milite pas contre, il dit juste qu’autant d’effets secondaires pour un vaccin, ça n’est pas normal. Je ne dis rien de plus.

Un autre ami médecin me dit que le variant omicron est certes beaucoup plus transmissible, il me dit qu’il est aussi beaucoup moins agressif – en ajoutant : « mais ça on ne peut pas le dire sinon tout le monde renoncerait aux gestes barrières » qui sont selon lui les seuls moyens fiables d’enrayer l’épidémie…

Je considère dès lors que le droit au scepticisme peut être activé quand on a pendant si longtemps obéi sans rien dire et épousé toutes les volte-face d’un pouvoir indigent. Je rappelle que si Descartes est bien le fondateur du rationalisme moderne, il a aussi estimé que le « doute méthodique » faisait partie de la démarche rationnelle. Pas de possibilité d’établir une vérité certaine sans un temps sceptique.

Personne ne parle pour les enfants, je n’aurais pas cette prétention. Mais l’adulte que je suis ne permet pas qu’après les avoir privés de scolarité, y compris l’année d’apprentissage de la lecture et de l’écriture, de convivialité scolaire, de jeux en plein air avec leurs copains, d’activités de socialisation, de l’entièreté des visages d’autrui ce qui ne favorise pas non plus l’apprentissage de l’altérité et de l’intersubjectivité, d’accompagnement de leur parentèle âgée dans la mort en maison de retraite, je hais l’acronyme EPHAD, on les instrumentalise en les vaccinant tout en sachant que ça ne les protégera ni de la pathologie ni de la transmission. Pourquoi donc ?

Ça suffit…

© Michel Onfray

 

 

Un discours plein de bon sens 🙏

  • J'adhère 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...