Questionnaire de satisfaction auprès des parents et des élèves

[nonau]

il y a une heure, Hildebert a dit :

Tu invoques des drames humains pour te faire entendre. A la place des familles, je n'apprécierais pas que l'on se serve de la mort d'un de mes proches de cette manière. 

Je pense que l'on peut dire exactement la même chose sans passer par ce genre de procédé.

J'ai vécu cette histoire de très près puisque un membre de ma famille proche est rentré au PTT à la fin des années 70 et a pris sa retraite il y a 2 ans. 

Ce qui dit la collègue plus haut est vrai. Elle ne fait pas dans le patos mais décrit un processus qui est à l'œuvre maintenant chez nous.  Après avoir vécu le véritable service public, celui qui est présent partout même au fin fond de la Lozère, celui qui dépanne gratuit à n'importe quelle heure, l'humain le vrai, ils ont vécu le management par le chiffre. Le management par la peur. "Abandonne ton statut ou fais ces heures sinon tu seras muté à l'autre bout de la France"... L'arrivée de l'entretien de carrière (tiens tiens... actuellement ce n'est d'ailleurs plus un entretien mais une auto évaluation validée ou pas par la hiérarchie) Puis des enquêtes de satisfaction à chaque intervention...

On suit le même chemin. Avec les mêmes conséquences...On y va, à petits pas, mais on y va. Tout ça enrobé de bonnes intentions comme pour l'inclusion. 

[Invité]

Il y a 5 heures, Hildebert a dit :

Cela permet de se remettre en question moins comme pédagogue que comme professionnel entrant en relation avec des adultes qui ont des attentes vis à vis de nous en tant qu'enseignants.

La vocation de l'école n'est pas de répondre aux attentes des parents. Quand on place son enfant dans le service public d'éducation, on choisit en même temps de faire confiance à ce service.

Il y a 5 heures, Hildebert a dit :

La communication enseignants/parents est trop souvent le cinquième roue du carrosse

Affirmation gratuite qui demanderait à être étayée.

 

Un questionnaire, c'est le contraire de la communication. La communication, c'est parler aux gens.

 

Il y a 5 heures, Hildebert a dit :

revoir son positionnement.

Il y a 5 heures, Hildebert a dit :

se remettre en question

L'autocritique, encore un truc d'entreprise. La position même d'un enseignant l'oblige à une constante remise en question. Pas besoin de questionnaire. Cette culture de l'évaluation constante doit cesser. Ca ne sert qu'à diviser les gens, à saper toute solidarité parmi les personnels, et ainsi, à ouvrir la porte à la privatisation et à la mise en concurrence, avec au bout, un accroissement des inégalités pour tous. C'est pas comme si on connaissait pas le truc.

[montagny]

il y a 11 minutes, mat82 a dit :

L'autocritique, encore un truc d'entreprise. La position même d'un enseignant l'oblige à une constante remise en question. Pas besoin de questionnaire.

Affirmation gratuite qui demanderait à être étayée.

[Hildebert]

il y a 10 minutes, mat82 a dit :

1-La vocation de l'école n'est pas de répondre aux attentes des parents. Quand on place son enfant dans le service public d'éducation, on choisit en même temps de faire confiance à ce service.

2-Affirmation gratuite qui demanderait à être étayée.

 

3-Un questionnaire, c'est le contraire de la communication. La communication, c'est parler aux gens.

 

4-L'autocritique, encore un truc d'entreprise. La position même d'un enseignant l'oblige à une constante remise en question. Pas besoin de questionnaire. Cette culture de l'évaluation constante doit cesser. Ca ne sert qu'à diviser les gens, à saper toute solidarité parmi les personnels, et ainsi, à ouvrir la porte à la privatisation et à la mise en concurrence, avec au bout, un accroissement des inégalités pour tous. C'est pas comme si on connaissait pas le truc.

1- Sauf que tu n'as pas le choix de scolariser ton enfant sauf à avoir des revenus suffisants pour faire l'école à la maison donc la confiance n'est pas acquise. Pas besoin de me sortir le privé, c'est la même réponse.

2- Je suis T4 et le peu de formation, intervention que j'ai eu s'est résumé à "c'est écrit dans le référentiel métier". C'est succinct. Heureusement que j'ai eu des formations de qualité hors EN (dans un truc d'entreprise) et pas mal d'expérience sur le travail relationnel.

3- Non. C'est la base pour travailler sa communication en tant que professionnel que de demander ce que les gens pensent. Libre à toi d'en faire quelque chose ou non.

4- Sans commentaire.

[montagny]

il y a 5 minutes, mat82 a dit :

On a besoin de formation, alors. Pas de questionnaire. Sauf que former coûte des sous, pas un questionnaire.

Toutes les évaluations proposent dans leur conclusion une offre de formation en rapport avec le constat fait.

Cela tourne beaucoup autour du travail d'équipe, car les gens bossent les uns à côté des autres mais pas ensemble. Alors que le travail d'équipe allège le travail individuel et répartit la charge émotionnelle face aux parents, aux élèves et à l'institution.

[Invité]

il y a 40 minutes, Hildebert a dit :

Je suis T4 et le peu de formation, intervention que j'ai eu s'est résumé à "c'est écrit dans le référentiel métier". C'est succinct. Heureusement que j'ai eu des formations de qualité hors EN (dans un truc d'entreprise) et pas mal d'expérience sur le travail relationnel.

On a besoin de formation, alors pas de questionnaire. Je préfère continuer à réclamer de la formation que de me satisfaire d'un questionnaire. Sauf que la formation coûte des sous et pas le questionnaire.

il y a 41 minutes, Hildebert a dit :

C'est la base pour travailler sa communication en tant que professionnel que de demander ce que les gens pensent.

Oui, certes, quand on est commerçant, quand on a quelque chose à vendre et qu'on cherche toujours à vendre plus. Là d'accord, il faut sans cesse se préoccuper de l'avis des gens, même lorsqu'ils n'ont rien demandé, car on cherche à vendre toujours plus. Moi je n'ai rien à vendre, je ne suis pas là pour "satisfaire" les gens.

 

il y a 43 minutes, Hildebert a dit :

Sans commentaire.

dommage, c'est un peu le noeud du problème: faut-il participer ou non à des dispositifs dont la mise en place est jusqu'ici toujours allée de pair avec une détérioration des services publics?

[Hildebert]

Il y a 1 heure, mat82 a dit :

1- On a besoin de formation, alors pas de questionnaire. Je préfère continuer à réclamer de la formation que de me satisfaire d'un questionnaire. Sauf que la formation coûte des sous et pas le questionnaire.

2- Oui, certes, quand on est commerçant, quand on a quelque chose à vendre et qu'on cherche toujours à vendre plus. Là d'accord, il faut sans cesse se préoccuper de l'avis des gens, même lorsqu'ils n'ont rien demandé, car on cherche à vendre toujours plus. Moi je n'ai rien à vendre, je ne suis pas là pour "satisfaire" les gens.

 

3- dommage, c'est un peu le noeud du problème: faut-il participer ou non à des dispositifs dont la mise en place est jusqu'ici toujours allée de pair avec une détérioration des services publics?

1- Ne serais tu pas un des premiers à te plaindre si on te proposait une formation qui ne correspondrait pas à tes besoins ? Le questionnaire permet de cerner certains besoins. Le retour des parents sur l'école peut en faire partie.

2- Partons du principe que je ne suis pas clair. Travailler sa communication, ce n'est pas vendre quelque chose. C'est adapter son positionnement oral comme écrit en fonction du public face à toi. Il est tout à fait possible que tu considères ta façon de t'adresser aux parents oralement suffit et ne pose pas problème. Ce qui te fait prendre cette position de ne pas avoir à "satisfaire" les gens. Tant mieux pour toi.

Personnellement, je pense que l'on gagne toujours à savoir comment l'autre perçoit notre discours pour qu'il soit compris et accepté. 

3- idem qu'au dessus.

[Invité]

il y a 32 minutes, Hildebert a dit :

Personnellement, je pense que l'on gagne toujours à savoir comment l'autre perçoit notre discours pour qu'il soit compris et accepté. 

Tu ne comprends pas: je ne souhaite pas particulièrement que mon discours soit compris ou accepté, je ne tiens pas de discours particulier, je ne cherche pas à convaincre qui que ce soit de quoi que ce soit, car encore une fois, je n'ai rien à vendre, je n'ai aucune publicité à faire.

[Hildebert]

il y a 8 minutes, mat82 a dit :

Tu ne comprends pas: je ne souhaite pas particulièrement que mon discours soit compris ou accepté, je ne tiens pas de discours particulier, je ne cherche pas à convaincre qui que ce soit de quoi que ce soit, car encore une fois, je n'ai rien à vendre, je n'ai aucune publicité à faire.

Ce que je comprends, c'est que tu crois qu'il y a une démarche commerciale, moi pas. 

[Delavegue]

il y a 41 minutes, Hildebert a dit :

1- Ne serais tu pas un des premiers à te plaindre si on te proposait une formation qui ne correspondrait pas à tes besoins ? Le questionnaire permet de cerner certains besoins. Le retour des parents sur l'école peut en faire partie.

2- Partons du principe que je ne suis pas clair. Travailler sa communication, ce n'est pas vendre quelque chose. C'est adapter son positionnement oral comme écrit en fonction du public face à toi. Il est tout à fait possible que tu considères ta façon de t'adresser aux parents oralement suffit et ne pose pas problème. Ce qui te fait prendre cette position de ne pas avoir à "satisfaire" les gens. Tant mieux pour toi.

Personnellement, je pense que l'on gagne toujours à savoir comment l'autre perçoit notre discours pour qu'il soit compris et accepté. 

3- idem qu'au dessus.

Mais en quoi un questionnaire à destination des parents va nous aider à répondre à un besoin de formation ou à "travailler" notre communication? Les parents n'ont aucune formation pédagogique, sont à mille lieux de savoir comment nous enseignons dans nos classes. Si les questions sont d'ordre pédagogique ou didactique, les parents n'ont rien à en dire. Tu pensais peut être leur demander si on souriait assez au portail le matin? Je ne vois pas quels types de questions pourraient être pertinents.

A part à donner plus de pouvoir aux emmerdeurs....

[Hildebert]

il y a 44 minutes, Delavegue a dit :

Mais en quoi un questionnaire à destination des parents va nous aider à répondre à un besoin de formation ou à "travailler" notre communication? Les parents n'ont aucune formation pédagogique, sont à mille lieux de savoir comment nous enseignons dans nos classes. Si les questions sont d'ordre pédagogique ou didactique, les parents n'ont rien à en dire. Tu pensais peut être leur demander si on souriait assez au portail le matin? Je ne vois pas quels types de questions pourraient être pertinents.

A part à donner plus de pouvoir aux emmerdeurs....

Quand tu pars du principe que ça ne sert à rien et que c'est juste là pour te faire chier, ça n'a aucun intérêt. 

[pimouss26]

peut-être que ça sera utile mais en attendant c'est encore du boulot du boulot et du boulot pour les équipes!