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La conjugaison efficace


Laurence Pierson

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Le 26/09/2022 à 21:16, valdeloise a dit :

les élèves ne savent pas comment conjuguer leur verbe au sein de leur texte, car ils ne savent pas choisir parmi toutes les terminaisons qu'ils connaissent.

C'est nôtre rôle de leur apprendre à réaliser ce choix.

Avec mes élèves, je parle de réflexe, et je mets en voix ce qui se passe dans ma tête lorsque je dois écrire un verbe dans un texte (une dictée, ou une rédaction).

Ces réflexes concernent l'ensemble des règles grammaticales, conjugaison comprise.

"J'entends 'a", réflexe!", "j'entends 'SON", réflexe !" .. "J'entends 'je m'accroupis', réflexe : infinitif, sujet, terminaison ...."

Lorsque je dicte un texte, je leur dis "Attention, réflexe".

Ils connaissent les règles, les conjugaisons. Il faut leur montrer quand et comment les appliquer.

Ce n'est que mon avis de jeune professeur.

 

 

 

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La notion de réflexe est effectivement intéressante. Je dirais : "réflexe conditionné". Petit à petit, il faut automatiser le processus. C'est comme quand on apprend à conduire ou à jouer d'un instrument de musique.

J'aime bien votre approche. Quand je dictais en classe, je ne disais pas "réflexe", mais je disais, par exemple : "Attention, c'est un verbe, comment est-ce que je vais le conjuguer ? Pourquoi ? Chut, Machin, ne souffle pas" - en me réjouissant intérieurement bien sûr que Machin ait soufflé et donc fait gagner un peu de temps à certains camarades. L'idée était de prendre le réflexe 😊 de réfléchir AVANT d'écrire, pas après.

J'ai remarqué que si on procède de cette manière, on a au fil du temps de plus en plus d'élèves qui automatisent les règles et libèrent donc de l'espace mental pour penser à autre chose. On le voit par exemple en production d'écrit, où ils peuvent réfléchir à ce qu'ils veulent écrire. Denis Alamargot, qui est chercheur à l'UPEC en sciences cognitives, explique bien que la graphomotricité et une bonne partie de l'orthographe doivent s'automatiser pour laisser place à la rédaction. C'est un processus lent, mais qui donne des résultats solides. J'ai été très convaincue par ses explications, car elles correspondent à ce que j'ai pu observer en classe.

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il y a 31 minutes, Laurence Pierson a dit :

C'est comme quand on apprend à conduire ou à jouer d'un instrument de musique.

 

il y a 31 minutes, Laurence Pierson a dit :

L'idée était de prendre le réflexe 😊 de réfléchir AVANT d'écrire, pas après.

Mais comment automatiser la pression sur la pédale d'embrayage ou le roulement sur la caisse claire AVANT de s'asseoir sur le siège conducteur ou devant la batterie?

Ca me fait penser à ces enfants qu'on aligne devant la piscine et à qui on fait mimer, penchés en avant, les mouvements du crawl...

On ne peut pas contrôler l'apparition d'un réflexe, d'une automatisation, chez une tierce personne. Le réflexe est par définition inconscient, et la réflexion est la conscientisation des choses. Dans ce sens, pousser à la réflexion en espérant l'apparition du réflexe AVANT l'action en contexte est un non-sens.

Bien sûr qu'il faut réfléchir aux terminaisons jusqu'à ce qu'elles deviennent un réflexe, mais rendre ce travail obligatoire AVANT la rédaction textuelle, j'ai beau retourner la chose dans tous les sens, je ne vois pas en quoi ce serait un bienfait. Comme en voiture ou en musique, c'est bel et bien en forgeant qu'on devient forgeron.

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Je ne comprends pas votre question.

On apprend en conduisant pour conduire, dans la voiture, pas en faisant un trajet pour aller quelque part. Mon auto-école, il y a de cela bien longtemps, nous emmenait dans la bien nommée rue des Reculettes, petite rue reculée où presque personne ne passe et où on pouvait s'entraîner au calme à démarrer, s'arrêter, se garer, redémarrer en côte...

Quant à la batterie, je ne sais pas en jouer. Mais j'ai abandonné le piano parce que je ne faisais pas mes gammes et ne progressais pas.

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Et pourquoi ne faisiez-vous pas vos gammes? Parce que cela vous ennuyait et que vous n'en perceviez pas les bienfaits.

Mais ces comparaisons ont leur limite: d'une part les grands musiciens ont souvent détesté leur apprentissage basé sur une obligation, et d'autre part, à l'école, on ne cherche pas à former de grands écrivains mais des citoyens éclairés sachant s'exprimer correctement à l'écrit.

Et c'est la logique du texte qui donne leur sens aux conjugaisons.

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Ou bien je ne faisais pas mes gammes parce que ma mère, excellente pianiste, en faisait plusieurs heures par jour. De même que j'ai été nulle en physique, peut-être parce que mon père est physicien. Voilà, vous savez tout sur ma vie privée. Les explications sont souvent multifactorielles.

Quoi qu'il en soit ce n'est pas grave de ne pas savoir jouer du piano et c'est plus handicapant de ne pas savoir conjuguer.

Par contre, je n'ai jamais parlé de rendre le travail sur la conjugaison obligatoire avant la rédaction textuelle. Je ne vois vraiment pas où vous avez lu cela. Je propose juste une réflexion sur la meilleure manière d'inciter les enfants, au moment d'écrire un verbe, à convoquer leurs connaissances de manière efficace pour ne pas y passer des heures.

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Il y a 5 heures, Laurence Pierson a dit :

Ou bien je ne faisais pas mes gammes parce que ma mère, excellente pianiste, en faisait plusieurs heures par jour. De même que j'ai été nulle en physique, peut-être parce que mon père est physicien. Voilà, vous savez tout sur ma vie privée. Les explications sont souvent multifactorielles.

Nulle en physique parce que votre père était physicien? Pour le coup, c'est moi qui ne comprends pas. Aucune importance, je n'ai cure de votre vie privée et ne vous ai rien demandé à ce sujet. Ne me mettez pas sur le dos votre besoin d'étaler vos origines bourgeoises.

Il y a 5 heures, Laurence Pierson a dit :

Par contre, je n'ai jamais parlé de rendre le travail sur la conjugaison obligatoire avant la rédaction textuelle. Je ne vois vraiment pas où vous avez lu cela.

C'est ce que vous répétez depuis le départ, il FAUT automatiser AVANT de passer à la rédaction. Untel a dit que ceci et cela DOIVENT s'automatiser POUR LAISSER PLACE à la rédaction. Si vous partez dans le classique "je n'ai jamais dit ce que j'ai dit", on n'est pas sorti des ronces.

Il y a 5 heures, Laurence Pierson a dit :

Je propose juste une réflexion sur la meilleure manière d'inciter les enfants, au moment d'écrire un verbe, à convoquer leurs connaissances de manière efficace pour ne pas y passer des heures.

Vous proposez un produit (gratuit mais si on va le chercher, on nous propose de payer pour plein d'autres), pas une réflexion. Pour vous, la réflexion est déjà terminée. Premier drapeau rouge. Vous nous dites qu'il faut réfléchir avant d'écrire. Enorme évidence que nul ne peut contester, ce qui nous force inconsciemment à aller dans votre sens, manipulation publicitaire classique, deuxième drapeau rouge. Pour ne pas y passer des heures? Si, les élèves vont y passer des heures, les conjugaisons est un apprentissage qui dure longtemps et même des années pour certains. Promesse miracle, troisième drapeau rouge.

Comment pouvez-vous prouver que l'activité que vous proposez (et non pas jeu, conjuguer des verbes n'a rien d'un jeu) permettra à n'importe quel élève, même le plus obtus, sur une feuille blanche, sans outils ni fiche Sherlock, d'écrire un texte en conjuguant cent pour cent des verbes correctement et automatiquement? Rien, et c'est pourtant ce que vous nous vendez.

Pour être plus clair, parce que je crois qu'on s'égare ou qu'on se répète, nous ne faisons pas le même métier: vous êtes une didacticienne. Vous réfléchissez à la meilleure façon de formuler un savoir, de manière empirique, détachée des contraintes matérielles. Nous sommes des pédagogues: nous réfléchissons à la meilleure formule possible, matériellement, pour que ce savoir soit appris par tous les élèves, dans une classe.

Or les exercices spécifiques qu'on trouve dans les manuels, les innombrables jeux et fiches à imprimer, parfois plutôt bien pensés d'un point de vue didactique (mais c'est loin d'être toujours le cas), affichent la plupart du temps une absence de réflexion pédagogique: certains arriveront à faire les exercices, et d'autres non. On a donc une partie de notre public qui échoue, pour qui notre travail est parfaitement inefficace.

Ce refus, ou cette ignorance de la pédagogie en amont, donne alors lieu au concept fumeux de "remédiation", là où vous intervenez, qui consiste la plupart du temps à refaire ce que l'élève en échec n'a pas pu ou pas voulu faire. Ce qui consiste, encore une fois, un refus de la pédagogie, cette fois-ci en aval.

Or cet élève n'est que rarement malade ou déficient, mais ne trouve simplement aucun intérêt, aucun sens à ce qu'on veut qu'il fasse. Quand on fait de la pédagogie en amont, c'est-à-dire quand on met du sens aux savoirs, les apprentissages ont logiquement lieu, et ça n'a rien de magique, ni d'idéologique. C'est au contraire extrêmement pragmatique.

Et pourquoi on écrit? Pour s'exprimer, pour raconter, pour ne pas oublier, ou pour communiquer.

Proposez aux élèves d'écrire librement, pas tous forcément en même temps, les faire s'exprimer, coopérer, échanger, chercher dans des outils, présenter leur productions, revenir dessus, en tête-à-tête ou en groupe-classe, leur donner les moyens d'atteindre les objectifs qu'ils se sont eux-mêmes fixés, seuls ou collectivement, en demandant, à chaque fois, pourquoi on fait ça, et répéter autant de fois que nécessaire, pendant des jours et des semaines s'il le faut, voilà ce qui constitue une réflexion réellement pédagogique, au sens propre, même s'il en existe d'autres et que je ne prétends pas, moi, qu'elle soit la meilleure.

Donc, que vous vous disiez didacticienne de la lecture-écriture, je serais tout à fait d'accord si vous proposiez une approche pertinente de la chose qui n'ait pas été faite mille fois par d'autres, mais pédagogue, qui plus est après votre propre aveu d'échec dans ce domaine, non, mille fois non.

 

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Ouh ça chauffe!

Deux manières d’aborder les choses, valables toutes deux. Deux personnalités différentes, deux générations certainement. 
 

Ce qui me choque c’est surtout l’agressivité de certaines réponses. 
 

Vais me faire taper j’en ai peur…

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Moi, je me fous pas mal de la façon dont on enseigne la conjugaison, je suis en PS. Mais que Laurence Pierson vienne ici faire la pub de son bouquin et de celui de sa copine, ça, ça me dérange !

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Bonjour,

Ayant rédigé cet article, je me permets de préciser quelques petites choses :

- l'outil sur les conjugaisons vient en appui à un travail de rédaction de textes effectué en parallèle, pour favoriser un réinvestissement immédiat. Le jeu a pour objectif de faciliter l'automatisation, mais il n'a pas de sens, à mon avis, sans un travail bien plus vaste sur la lecture, la compréhension, et bien évidemment, l'expression orale et écrite. Cela étant dit, je pense tout de même qu'il est pertinent de consacrer un moment privilégié à la conjugaison, car il s'agit d'un apprentissage majeur et assez complexe. Dans ma pratique, j'ai constaté qu'il était difficile pour les enfants de gérer à la fois la construction du récit, la rédaction de phrases correctes, et l'application des règles de grammaires, d'où l'intérêt de segmenter à certains moments, pour renforcer l'ensemble. Nous sommes peut-être en désaccord sur ce point.

- nous ne prétendons pas avoir inventé une nouvelle méthode à partir de rien. D'ailleurs, il est indiqué en bas de l'article une liste des références dont je me suis inspirée. Il s'agit simplement de proposer un mode opératoire concret à partir de constats faits par de nombreux enseignants.

- nous n'avons pas une méthode miracle qui marche à 100% sur tous les enfants, et il ne s'agit pas de la seule méthode possible.  Nous n'affirmerions jamais de telles choses, ce serait évidemment aberrant.  Nous partageons seulement notre réflexion, car il s'agit bien d'une réflexion, comme le montre l'article qui accompagne le jeu pédagogique. Cette réflexion évolue avec le temps, grâce aux tâtonnements, expérimentations, erreurs, et au dialogue avec les enseignants. L'apprentissage de l'écrit est un processus long et compliqué, et nous ne faisons que proposer des pistes qui nous semblent encourageantes. Loin de nous l'idée de remettre en question la liberté pédagogique de chacun.

Très bonne journée.

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Il y a 2 heures, souim a dit :

Dans ma pratique, j'ai constaté qu'il était difficile pour les enfants de gérer à la fois la construction du récit, la rédaction de phrases correctes, et l'application des règles de grammaires, d'où l'intérêt de segmenter à certains moments, pour renforcer l'ensemble. Nous sommes peut-être en désaccord sur ce point.

Non, nous ne sommes absolument pas en désaccord. Il ne faut pas tout faire en même temps, ça ne sert évidemment à rien. Quand je dis "indissociable", ça ne veut pas dire "en même temps".

La pédagogie du texte libre n'est pas un fourre-tout où l'on fait tout en même temps. Un enfant écrit un texte, et on le dissèque selon les besoins. Chasse aux mots pour le lexique, "toilettage", changement de point de vue du narrateur pour les conjugaisons et les accords, etc... Les façons efficaces d'exploiter un texte libre sont définies depuis longtemps, par Freinet en premier (rendons à César, comme dit Ratatouille dans un autre post) depuis les années trente. Il faut sortir de l'image qui donne à voir le texte libre comme des "kilomètres de texte dans les cahiers d'écrivains" pondus à la chaîne sans aucune rigueur. Ce n'est pas du tout ça et ne l'a jamais été, sauf chez ceux qui l'ont mal compris, ou qui l'ont dénigré à dessein, par pure idéologie.

S'il apparaît des besoins en conjugaison, alors on fait de la conjugaison, toujours avec les textes des enfants comme support. C'est justement le fait de partir de ce que proposent les élèves qui permet une segmentation des apprentissages moins arbitraire et donc plus pertinente. Le texte libre permet de faire émerger les besoins.

Un autre point fort du texte libre, le principal certainement, est que les textes des enfants se font écho: les analogies sont plus vite repérées ("c'est comme dans le texte de machin!"), les régularités sont ainsi apprises sans qu'il y ait besoin de passer par la case entraînement spécifique, les automatismes apparaissent proportionnellement à l'envie des enfants de "faire comme machin" dont le texte, une fois "toiletté" (corrigé et amélioré), leur a plu. Cette émulation des enfants provoque un cercle vertueux dans lequel l'apprentissage n'est plus un passage obligé mais fait partie intégrante d'une entreprise excitante. Plus de compétition, plus de gagnants et de perdants mais de la coopération et une exigence naturellement accrue au fur et à mesure que les textes gagnent en qualité.

C'est en cela qu'il s'agit d'une pédagogie: ça prend en compte le groupe-classe, les personnalités, ça offre sa place à chacun, et ça fait naître une culture de groupe qui rend les enfants plus autonomes, plus curieux d'apprendre, et exclut finalement tout laxisme du prof envers les élèves, mais plus importants, des élèves envers eux-mêmes.

 

Il y a 2 heures, souim a dit :

- nous ne prétendons pas avoir inventé une nouvelle méthode à partir de rien. D'ailleurs, il est indiqué en bas de l'article une liste des références dont je me suis inspirée. Il s'agit simplement de proposer un mode opératoire concret à partir de constats faits par de nombreux enseignants.

- nous n'avons pas une méthode miracle qui marche à 100% sur tous les enfants, et il ne s'agit pas de la seule méthode possible.  Nous n'affirmerions jamais de telles choses, ce serait évidemment aberrant.

 

Le titre du fil est pourtant "la conjugaison efficace", formulation qui laisse peu de place à la remise en question. Concernant l'article, je m'excuse, mais la liste des choses à discuter est tellement longue qu'un forum de discussion n'est guère adapté, et que pour faire court, il aurait plutôt fallu nommer ce fil "la conjugaison inefficace". 

Pour ne parler que deux ou trois choses:

- Nous sommes d'accord que la difficulté pour l'enfant est de choisir la bonne terminaison en contexte. Pourquoi dès lors proposer en tête de l'article une classique colonne de conjugaisons "je tu il nous vous ils", ce qui non seulement éloigne du contexte, mais de plus réunit dans un même tableau tout ce qu'on veut que l'élève cesse de confondre? Que peut en être le résultat sinon une confusion accrue? J'ai bien compris qu'il s'agit de réduire ces procédés didactiques (et surtout pas pédagogiques) au strict minimum des "régularités" ou "terminaisons reines" comme vous les appelez, mais cette sorte de présentation est parfaitement contre-productive, et je plaide pour cesser absolument toute forme de récapitulatif de ce type, même si la tradition a la vie dure.

- Ces "terminaisons reines" n'en sont malheureusement pas. Oui, certes, les verbes prenant un x avec je et tu au présent sont fort peu nombreux, cependant les occurrences de ce type pour les verbes vouloir et pouvoir sont elles, extrêmement nombreuses en contexte. Ce n'est qu'un exemple.

- Parler pendant qu'on écrit permettrait de se passer des apprentissages de ce qui s'entend déjà à l'oral. Vous conseillez donc à l'enfant d'oraliser ce qu'il écrit pendant qu'il écrit... En classe?? C'est un peu compliqué! Surtout que vous mettez dans ce sac les nous et vous à l'imparfait, ce que les enfants ne disent jamais. L'article suppose qu'ils connaissent ces formes parce qu'ils les disent, désolé mais c'est faux.

- En prolongement de ça, vous donnez l'exemple d'un enfant qui vous soutenait que dormir était du deuxième groupe, or c'est impossible puisque jamais il ne dirait "nous dormissons"! Logique implacable, mais ce que je vois, moi, c'est un enfant pour qui séparer les verbes en groupes prête plus à confusion qu'autre chose et retarde son apprentissage. Si on ne lui avait jamais parlé de groupe, peut-être aurait-il écrit "nous dormons" tout à fait naturellement. Parler de groupe de verbes si le besoin est là peut être judicieux en dernier recours, mais sinon, aucun intérêt.

Je pourrais continuer longtemps comme ça mais je vais m'arrêter là en précisant que même si j'ai tort à propos des points ci-dessus, il ne s'agit que de considérations didactiques, et non pédagogiques. De grâce cessez de vous prétendre pédagogues, ce n'est encore une fois pas le même métier.

 

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