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Posté(e)

Bonjour, 

je cherche une solution pour que mes élèves fixent l'orthographe des mots sur le long terme car c'est une catastrophe. Ils apprennent les mots juste pour la dictée et après ils oublient et ne savent plus que l'on a a étudié ces mots. Je fais de la production d'écrit chaque jour, et hormis le jour où ils sont obligés de réinvestir ces mots pour construire des phrases, ils ne reprennent pas leur liste pour produire d'autres écrits. 

D'autre part, je me rends compte que je corrige toujours les mêmes mots dans tous les autres lanceurs d'écriture, comme les mots "anniversaire, aujourd'hui, soeur, frère...". Je précise que nous sommes en CE2 dans une école où les élèves ont un niveau globalement très bas. 

Comment faire pour qu'ils arrivent enfin à fixer ces mots ? Un affichage ne servirait à rien je pense, ils n'auraient pas le réflexe de chercher les mots , surtout que tout serait mélangé car je n'ai pas la place pour faire un  mur de mots. Un carnet de mots ? Mais même problème, tout serait mélangé. Un répertoire ? Je n'en ai pas et on n'a même pas de papier pour en fabriquer . 

Et je voudrais que ce soit vraiment un outil personnalisé, car ils l'auraient dans leurs affaires, et ceux qui savent écrivent "un frère", ne savent peut-être pas écrire "anniversaire"... 

Si vous avez des pistes qui fonctionnent bien, merci. 

Posté(e)

Pour suivre, ici ils 'arrivent pas à fixer les mots outils en CE1 ( dans, quand...) Pourtant on les apprend à l école mais ce 'est retenu qu à court terme 

Posté(e)

Bonjour

Pour être mémorisée, on dit qu'une notion doit être vue à J, à J+1 semaine, à J+1 mois et à J+6 mois.

Bon courage ! 🙂

  • Merci 1
Posté(e)

Bonjour, :)

Affichage, carnets de mots, répertoires, ré-investir des mots dans la production d'écrits,... sont des aides/activités indispensables et il faut continuer, mais à mon avis, ce n'est pas ce qui fera la différence.

Pour moi, et je suppose pour les enfants, tout cela reste très artificiel et n'est pas assez motivant, mobilisateur, pour qu'ils puissent mémoriser l'orthographe de ces mots durablement. 

A mon sens, il faudrait que les enfants les utilisent dans des contextes plus motivants pour eux

- des jeux ?

- des défis ?

- des concours ?

- un projet artistique : en arts visuel, en musique ?

=> Il faut transférer dans quelque chose de plus concret, des activités qui les amènent à créer quelque chose (un journal de classe ? une lettre ? une bande dessinée ? une affiche ? un recueil ? un recueil de contes ?...), des activités plus proches de leur vécu, plus concrètes,... 

  • Merci 1
  • J'adhère 1
  • André Jorge a modifié le titre du sujet qui est maintenant Production d'écrit
Posté(e)

Bonjour,

je pense que les élèves ne font pas le lien entre les mots de dictée et l’expression écrite. Comme les collégiens qui apprennent par coeur les verbes irréguliers en allemand ou en anglais, et ne savent pas à quoi ça sert.

Je te donne ma technique, qui est bête et méchante, mais efficace. Tout mot appris pour la dictée et mal orthographié par la suite devra être recopié 10 fois. Du coup, quand ils croisent le mot, ça monte au cerveau. 

  • Haha 1
Posté(e)

Copier les mots se fait à l'école, sur l'ardoise. Ce n'est pas une punition, mais un entraînement.

  • J'adhère 1
  • Solidaire 1
Posté(e)

@Blanchedecm2, je me permets de répondre car j'ai 2 enfants dyslexiques et je me retrouve dans ce message. Je confirme que pour certains enfants dyslexiques copier X fois les mots ne sert à rien. D'ailleurs, pour certains enfants non dyslexiques cela ne sert à rien non plus. 

Je fais donc partie de ces mamans pénibles qui montent au créneau ! Ce sont effectivement les élèves en difficultés qui se retrouvent avec 50/60, voire même plus, de mots à copier et je n'y vois aucun intérêt. 

 

Posté(e)
Il y a 1 heure, cara a dit :

Je confirme que pour certains enfants dyslexiques copier X fois les mots ne sert à rien.

Chacun est libre de les apprendre comme il le souhaite, l'essentiel étant de les écrire juste une fois qu'ils les ont appris. Pas seulement le jour de la dictée, mais aussi dans d'autres situations. 

Quand un élève a appris un mot courant comme "aujourd'hui" et que trois jours plus tard, il l'écrit mal, c'est plus de la négligence que du handicap. S'il sait qu'il aura à le copier 10 fois s'il l'écrit mal, ça doit faire "tilt" quand il l'emploie. 

Si les mots appris n'ont pas à être écrits juste par la suite, autant faire de la pâte à modeler.

Posté(e)

Bien entendu on ne parle pas ici des enfants dys ( la procédure pour apprendre les mots figure d’ailleurs dans les PAP).

Posté(e)
Il y a 2 heures, éowin a dit :

Bien entendu on ne parle pas ici des enfants dys ( la procédure pour apprendre les mots figure d’ailleurs dans les PAP).

On parle ici des élèves ordinaires. C'est d'ailleurs une espèce en voie de disparition, à lire les sujets de mémoires. 😇

  • J'adhère 1
Posté(e)

Je pense que toutes les difficultés ne correspondent pas à des pathologies. Il y a aussi les flemmards, les négligents et les pas malins. Ceux qu'un collègue appelait les "malapprenants". 

 

J'ai le sentiment que l'élève ordinaire est le sacrifié de l'école d'aujourd'hui.

 

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